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Questionnaire d'évaluation du site Stop-cannabis.ch
Merci de prendre 3 minutes pour répondre à quelques questions au sujet de ce site
"Je suis une femme de 32 ans. J ai commencé à fumer mon premier joint à l âge de 16 ans par curiosité et par envie. J ai toujours été en compagnie de personnes qui fumaient donc cela un jour m à tente. Comme j en avais acheté pour une valeur de 20€ , j ai fumé régulièrement ce que j avais acheté jusqu’à la fin. Des personnes m avait prévenu que j allais devenir dépendante rapidement mais têtu je ne les ai jamais écouté . Malheureuse, oui je suis devenue assez vite accro à cette drogue. En couple à l époque avec un fumeur et m entourant de beaucoup de connaissances et amis qui fumaient , le cannabis est devenu mon quotidien. Pendant une période de 5 ans je fumais tous les jours , de 1 à 2 par jour. Et le week-end un peu plus. J ai eu différent bad trip qui m ont fait énormément peur mais qui en aucun cas m ont poussé à arrêter . Les bad trips quand cela t arrive , ta vraiment l impression que tu va mourrir . Combien de fois , je me suis retrouvé en classe ou devant mes parents ou à l infirmerie du lycée complètement defoncee sans que personne ne s en rende compte . Je fumais défoula le matin avec des copine ou mon copain de l époque avant d aller en cours. Je fumais même seule avant de rentrer chez mes parents ou le soir Je prétextait une escuse pour aller fumer un joint avant de dormir . J ai toujours trouvé quelqu un à me vendre du cannabis même quand je me suis retrouvé célibataire, j étais prête à faire des kilomètre rien que pour avoir ma dose. Je me suis retrouvée de nombreuse fois dans des situations compliqué à cause de ça. A l âge de 22 ans je me suis mise en couple avec une personne qui ne fumait pas et qui était vraiment anti cannabis . Je l’aimais tellement que je lui ai caché ma dépendance en fumant en cachette. Malgres tout j avais considérablement diminué ma consommation. Quelques mois après il a découvert mon secret . Bien évidemment je l ai déçu et je me suis déçu moi même . A mon plus grand étonnement il a décidé par curiosité d essayer de fumer pour voir ce que ça fesait . Lui aussi avait pas mal de copains qui fumaient. Vu l expérience que j avais du cannabis , je l ai prévenu et mise en garde , que la dépendance arrivait plus vite que l on ne croit . A son tour , il est devenu rapidement accro sans qu il s en aperçoive. Et là tout a commencé . Je dis que tout a commencé il y a vraiment une dix aine d années car c est à partir de là où j ai vraiment eu l impression que cette merde a pourri ma vie jusqu’à aujourd’hui. Pourquoi ? Car je me suis à fumer beaucoup ! Je fumais jusqu’à 5 joints par soir et plus en période de chômage ( quand cela m arrivait ) et le week end . Je précise que je suis une femme et que je pèse 45 kilos. 5 joints ou plus chaque soir tous les jours de la semaine pendant 10 ans c est beaucoup , beaucoup trop ! C était devenu ma vie , je dis ça car je ne me voyais pas faire ma vie dans ca ! Il n y avait pas un jour ou je ne fumais pas , il ne se passait pas un soir ou je m endormais sans avoir eu ma dose et jusqu’à en vomir ! Quand je ne travaillait pas , je fumais 1h30 ou 2h après m être réveillé . Et ce jusqu’à soir . Je ne pouvais pas passer une soirée entre amis sans fumer. D ailleurs tous mes amis fumaient . Et ça c est pas inconscient je pense . A chaque fois qu une personne qui ne fumait pas se rapprochait de moi amicalement , je me disait toujours « merde , elle fume pas , c est con ! « C est vraiment nul de réagir comme ça ! J étais tellement accro que je fumais même en voiture , je fumais 1 ou 2 joints le matin dans ma voiture pour aller rejoindre mes parents à 2h30 de chez moi. Je passais la douane franco suisse avec un joint dans les mains. J ai même emmené une petite plaquette de cannabis dans les bagages quand je suis allé aux États Unis. Je vous raconte pas la trouille que j ai eu à l aéroport an floride . Malgres mes angoisses , j ai toujours brave les lois pour ne pas passer un jour sans fumer . Ça devenait dingue . Avec mon copain , on étaient capable de faire des kilomètres et des kilomètres pour chercher notre dose . Mon quotidien est devenu regis par cette merde . Et moi même j étais devenue une merde. Je dis ça , non pas que je me laissais aller , que je ne travaillais pas et que ma vie partait en vrille mais parce que ma personnalité et beaucoup de choses avaient changé . D abord , je n ai jamais eu beaucoup confiance en moi , mais la c est devenu pire ! J ai toujours été anxieuse mais avec ça c était pire ! J ai toujours été positive , téméraire et motivée mais le fait de fumer tout les jours pendant de nombreuses années , j avais tellement perdu confiance en moi , et je m’étais tellement refermée sur moi même que je me disais tous les jours que j étais une merde et que j étais incapable de rien dans la vie . Ça me rendait énormément triste et coléreuse . Il y 2 ans avant mon arrêt , c était devenu l enfer. Je fumais tellement que 1 soir que 2 je vomissais au coucher et au réveil . J avais une douleur persistante au thorax comme l impression que ça me serrait , j avais l impression d avoir mal partout . J étais tout le temps fatiguée et le matin je n avais aucune motivation , mes jambes n avançaient plus ! Je pleurais sans raison le matin . J ai compris que le cannabis m’avais mis dans une sorte de dépression chronique . J étais complètement à l ouest . Au travail je ne suivais rien , je n arrivais pas à me rappeler en détail ce que j avais fais ou appris la veille . Je mélangeais les jours . J allais au boulot completement défoncée de la veille et j avais qu une envie malgres tout c était de rentrer pour m empresser d en fumer un . D ailleurs ça toujours été la première chose que je faisais même avant de manger, d enlever mes chaussures ou de me doucher . Mon copain pendant 2 ans a poussé à arrêter mais je me sentais pas prête et je me disais que jamais , jamais j y arriverais. On a faient une tentative quand nous étions tous les 2 sans travail . Ça a duré 2 mois et on a replongés tous les 2 ! En 2018 j étais bel et bien décidée à arrêter , j avais envie d avoir des enfants et je ne me voyais en aucun cas continuer encore et encore comme ça . J avais beaucoup de maux physiques et mentales pour continuer . En février je me suis fais retirer mes dents de sagesses. J ai fumé malgres tout avant et après l opération malgres les contradictions du chirurgien. Mais après quelques jours , j ai décidé définitivement d arrêter , du jour au lendemain . Ça a été dur et compliqué au début . Je ne savais pas comment occuper mes soirées , je me suis demandée comment j allais faire pour pouvoir m endormir étant donnée que je fumais pour me détendre et m endormir . Pendant pratiquement 2 semaines et demi , je n ai presque rien dormis, juste quelques par nuit . J ai transpire toutes les nuits abondamment à m en réveille la nuit pendant 2 mois ! Ça c était vraiment penible . Le plus dur pour moi a été le soir et de ne pas arriver à trouver le sommeil. J ai essayé d occuper mes soirées en faisant le plus de choses possible pour me fatiguer . Ça m Occupait la soirée mais en aucun cas ça me fatiguait. Un truc m’a quand même aidée : le xanax. J avais quelques petits soucis de santé , rien de grave mais j ai prétexté à mon médecin que j avais des angoisse et du mal à m endormir pour avoir ce cachet . Au aucun cas je lui aurais avoue ma dépendance au cannabis , j avais tellement honte ! Ce médicament m à aide. A chaque fois que je le prenais , tous les soirs pensant 1 mois et demi j arrivais plus rapidement à l endormir et ça réduisait considérablement mes angoisses . Peut être que sans ça j aurais eu plus de mal , je me sentais plus calme et plus sereine et vraiment ça m’a beaucoup aidée à trouver le sommeil , ce qui était ma principale angoisse . Petit à petit , jusqu’à aujourd’hui, j ai diminué les doses de ce cachet . Et a ce jour , 2 mois et demi après l arrêt , je n en prend plus ou quasiment plus . Je préfère quand j en ai besoin prendre des comprimées naturelle à base de melatonine . Cela fait en effet 2 mois et demi que j ai rompus avec le cannabis , cela est peut être peu mais pour moi, cela fait aujourd’hui partie de mon passé et c est pour moi une véritable victoire sur moi. Je me suis toujours dis que si j étais capable d arrêter , je étais capable de tout dans ma vie. A ce jour , je n en reviens toujours pas ! Même mes amies les plus proche ne se remettent pas que j ai arrêtée . A ce jour , je vois la vie différemment . Je me réveille sans angoisses , je me sens beaucoup moins fatiguée , je me suis remis petit à petit au sport . J ai une plus grande motivation , je fais beaucoup plus de choses dans la journée , je ne passe plus mon temps à rien faire . J ai repris petit a petit la vie que le cannabis m’a volé pendant tant d années . J ai ouvert les yeux et ça il n y a pas de prix . Le plus dur tout compte fait c est de se rendre compte toutes les années que l on a perdu ! Je m en veux , vraiment ! Mais je me dis que j ai 32 ans et que la vie est encore bel et bien devant moi , que j ai gâché quand même une bonne partie de ma jeunesse pour rien mais la vie est faite ainsi et que c est la vie que j avais choisie à l époque même si tout est allé trop vite ! On est tous différent et chaque personne réagis différemment . Moi je me suis toujours dis que j avais le temps , que j avais le temps d arrêter mais les années passent si vite ! J aurais aimé qu une personne m’ouvre les yeux plus vite , c est pourquoi j ai voulu vous apporter mon témoignage . Je sais pas si il vous sera très utile mais cela me fait du bien de partager mon expérience . Même si souvent j ai envie encore de fumer , plus jamais je ne toucherais à cette drogue car je me suis bien compté en arrêtant que ça ne servait à rien à part détruire sa propre vie ..."
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"Hello, J'ai arrêté de fumer du hash depuis presque 1mois maintenant. J'ai fumé quasi quotidiennement pendant 28 ans, à raison d'une moyenne de 2.5 joints par jour, ça fait 25500 pétards, c'est vertigineux de voir les choses comme ça... J'ai arrêté parce que je suis tombé dans les mauvais aspects du cannabis (paranoia, dispersion de la pensée). Cela correspond aussi à un moment de ma vie ou tout se remet en question pour moi ; en gros je traverse une période de crise et de grosse remise en question. Clairement, continuer à fumer aurait pu être dangereux pour mon équilibre et j'ai vraiment envie d'aller mieux. Je dis ça parce que ça complique mon analyse du sevrage. Ce que je peux en dire, c'est que l'on dort mal (insomnie), on transpire beaucoup les deux premiers jours, on est irritable pendant une semaine ; et, un mois après, l'anxiété est toujours présente sans que je puisse réellement l'attribuer au thc. Donc, c'est pas facile et l'envie de refumer guette toujours... mais disparait petit à petit avec le temps. Aujourd'hui, cette envie a quasi disparu, même si je sens qu'elle est toujours tapie quelque part. Mais, au final, je suis heureux car je peux enfin m'affronter et réfléchir plus sereinement. Je n'ai pas envie d'être maintenant un juge du cannabis et de tomber dans le syndrome du "vieux con". Le pétard a eu finalement un rôle plus profond que je ne le croyais. J'avais bien compris qu'il m'aidait à dormir, mais aussi il me permettait de me détendre, de passer de bons moments avec des amis, de voir les choses sous des angles différents et assez souvent pertinents (je fais de la musique, du bricolage, du jardinage). Par contre, il ralentit, il te fait croire que tu fais des trucs super et surtout, pour moi, il était un anxiolytique, il me permettait de mettre à distance ce que je n'osais affronter, c'est à dire me regarder réellement. Pour finir, je dirais que la question la plus importante à se poser, c'est "pourquoi je fume ? Qu'est ce que je viens y chercher réellement ? Tcho"
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"Bonjour a tous ! j'ai 20 ans, et après 4 ans de cannabis j'ai decidé d'arreter il y a 5 jours.. Le cannabis était un refuge pour ne pas affronter la réalité, ou plutôt pour l'oublier.. A force de perdre mes amis, ma copine, de finir en psychiatrie pour depression et de ne plus voir que mon bout de shit et la télé le soir , j'ai réunis mes forces pour arrêter et c'était dur ( même si c'est loin d'être finis). Je fumais 7 a 8 pétard par jour , voir plus, chômeur depuis 6 mois et très dépressif ! Mes deux premières nuit sans cannabis se sont soldés par 0 heures de sommeils, puis le sommeil a repointé doucement le bout de son nez . Et que c'est bon de dormir et se réveiller en forme, j'avais oublié ça ! Mon état dépressif s'évanouit lui aussi puisque je suis fière de ce que je fais pour moi. Tout mes copains disent "j'arrete quand je veux", mais il vaut mieux arrêter "quand on le dis". Pour celui qui n'arrive pas a arrêter , j'aimerais dire qu'il n'est pas tout seul, qu'il faut en parler, se soigner.. Vous avez le droit également d'être heureux , ce n'est pas a la weed de vous dicter votre vie ! Je souhaite vraiment à tout le monde de se sortir de ça si il y a une dépendance malsaine, parce que c'est un cercle vicieux qui peut entraîner très très bas quelqu'un. Rien ne vaut de détruire sa vie, et encore moins pour une plante qui tourne la tête ( dans tous les sens du terme). Soyez fort et bouffer la vie a pleine dents merci"
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"BONJOUR A TOUS, j'ai commencé a fumer depuis l'âge de 17 ans, j'en ai 36 aujourd'hui, la première fois j'ai arrêté par contrainte, en effet je me suis marié a l'âge de 24 ans, et suis parti en lune de miel a l'ile Maurice, j'ignorais complètement ce que c'est un "sevrage", ce qui. s'est fait sentir des le lendemain, une grosse déprime, corp bizarre idées brouillées, sensation de de devenir fou, cela a durer 10 jours exactement, ensuite tout est devenu normal a part de grosse envies de fumer mais qui passent après quelques heure et qui reviennent. a mon retour dans mon pays d'origine, j'ai repris a fumer... ensuite après 1 ans environ je suis repartis en vacances, pareil, a part que le sevrage étais beaucoup plus léger, (je me suis dit que surement le cerveau a mémoriser que de temps en temps j'arrête de fumer donc c'était très supportable.. mais l'envie reviens tout le temps des mon retour au pays, j'ai donc continuer a fumer tout les jours, jusqu'au 01 septembre 2020, là j'ai sérieusement pris la décision d'arrêter définitivement sans voyage, en étant dans mon pays c'était la seule solution, et la ça me fait 2 semaines et je me sens bien a part quelques envies mais je me suis dit quoi qu'il arrive je ne replongerais plus, même quelques bouffées de temps en temps c'est NON car c'est la que vient l'erreur et on replonge.... vous pouvez arrêter avec une bonne motivation, il est plus facile d'arrêter le cannabis que la cigarette... le cannabis m'a empêché de découvrir le monde, tu ne veux pas voyager par peur de ne pas en trouver, il y a des pays ou tu ne peux même pas t'y rendre, tu veux jamais sortir, enfin de compte ça te procure du bien être mais ça empêche d'avoir beaucoup d'autre plaisir.... voici mon témoignage j'espère que je tiendrais bon mais là la décision est bétonnée dans ma tête... une grande astuce: si vous voulez arrêter gardez un peu chez vous ne jetez pas, gardez sans fumer, c'est quand il y en a pas que le notre cerveau se met le plus en panique et vous vous dirigerez chez le dealeur et la tu replonges... bonne chance a tous"
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"J'ai 29 ans et j'ai arrêté de fumer du cannabis à 25 ans, en sachant que j'ai fumé mes premiers joints à 16 ans, et que j'ai commencé à fumer régulièrement à partir de mes 21 ans. Alors que je venais de perdre mon travail et de terminer une relation amoureuse, j'ai disparu durant 2 jours, sans donner de nouvelles à mon entourage. Rapidement, je me suis rendu moi- même à un hôpital pour prise en charge alors que je fumais encore. J'y suis resté au moins 3/4 J'avais une moyenne de 5/6 joints par nuit, cela me mettait dans un état psychologique très négatif mais j'étais accro. Aujourd'hui, je suis diagnostiqué schizophrène dû à la consommation de cannabis et je suis sous traitement depuis une année et demi. Je n'ai pas touché au cannabis depuis plus de 3 ans, mais je continue malgré moi à fumer des cigarettes. Le cannabis avait des effets positifs au départ, j'étais de bon humeur et j'avais le sourire, si ce n'est plus. Puis avec le temps, je suis tombé dans la dépression, isolement et la solitude, le mutisme et la paranoïa. La paranoïa s'est alors arrêté lorsque j'ai arrêté de fumer le cannabis. Je n'ai jamais aimé fumer en groupe, j'ai toujours fumé seul ou avec un de mes frères. Aujourd'hui, je pense avoir certaines séquelles comme une mauvaise mémoire et une perte de confiance en moi. Le plus important est qu'il est possible d'arrêter de fumer, et peut importe ce qu'il advient, il vaut mieux arrêter et se prendre en charge le mieux possible. Lorsque vous avez arrêter le cannabis, trouver un autre projet à accomplir et accomplissez-le ! Car lorsque vous avez arrêté de fumer le cannabis, le combat n'est pas totalement terminé, nous devons évité de rechuter et trouver une façon de travailler sur soi pour combler le manque que provoque l'arrêt du cannabis, car le cannabis est là pour combler un manque qui se situe en nous-même. Personnellement, je comble le manque par la consommation de cigarette, mais ce n'est pas mieux. Arrêtez le cannabis, retrouvez un sommeil réparateur, retrouvez la mémoire de vos rêves nocturnes, buvez de l'eau et écrivez, partagez. Je vous souhaite à tous et à toutes, du courage, et une bonne continuation !"
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"Un petit témoignage qui pourra peut être donner du courage à certains qui n'arrive pas à arrêter. J'ai fumé mon 1er joint à l'âge de 13 ans, commencé à fumer tous les jours à partir de 18 ans jusqu'à il y a 5 jours avec un arrêt de 3 ans et demi lorsque j'ai eu ma fille. Mon 1er arrêt forcé à l'âge de 23 ans car enceinte avait été très facile. Puis, j'ai vécu un avortement traumatisant à mes 27 ans pour lequel j'ai complément bloqué mes émotions. C'est peu après que le joint à commencé à m'appeler "ahhh je fumerai bien un gros joint...", ça à duré quelques mois puis j'ai fais une rencontre qui fumait. Et je n'ai pas mesuré le risque étant donné que je n'avait fait aucune démarche psychologique lors de mon arrêt. Je suis retombée petit à petit dedans pour finir sévèrement tête la première dans l'adiction en fumant tout les jours depuis 1 ans et demi, et depuis presque 1 ans du matin au soir. Sont arrivés des états d'anxiété extrême, une perte de poids non-voulue, moi qui avait déjà perdu 25 kilos depuis ma grossesse, voilà qu'en quelques mois à peines il ne me reste que 2 kilos avant le sous-poids alors que j'étais en obésité de type 1 il y a à peine 4 ans. Il faut savoir que je fume la cigarette également, que je n'ai jamais réussis à arrêter. 16 ans de clopes et 7 ans de cannabis en tout. Puis j'ai compris. J'ai compris que j'anesthesie mes émotions par mes adictions. Que pour être fort, il faut accepter d'être vulnérable. Que pour se libérer, il faut arrêter de lutter, arrêter de lutter contre mes émotions. Je fume toujours la cigarette, mais cela fait 5 jours que j'ai arrêté les joints, et je n'ai aucun symptômes de sevrage, je suis tellement heureuse d'être sortie du piège et je n'ai aucune envie de fumer un joint. Maintenant je sais que je ne dois simplement pas oublier pour ne jamais retomber dans le piège. Ma prochaine étape est l'arrêt de la nicotine et je me sens confiante que ce ne sera pas si dur que ce que mon cerveau a voulu me faire croire toute ces années. Finis d'être un zombie anesthésié qui se renferme sur soi, la vie est magnifique et lors des moments difficiles, je sais que je ne lutterai plus contre mes émotions, je les laisserai vivre. J'ai toujours détesté qu'on me dise "Reste forte", alors je vous dit : Accepter votre vulnérabilité, c'est de la que votre force émergera. Paix et amour à tout ceux qui ont peur des symptômes de sevrage, ils ne sont pas une fatalité. "
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"20ans de vie avec le cannabis, 20 ans en harmonie oserais-je dire... 20 ans que je suis arrivée outre mer, là où la beuh, le "kali" fait partie d'un certain mode de vie. Jeune infirmière, entre la vie "Reggae" et les urgences où je travaille, je découvre la vie libre dans un milieu naturel à couper le souffle..et j'apprends à rouler des joints! Depuis, j'ai bien vécu, voyagé, construit une famille, repris mes études, changé de vie pro, avec ma copine kali toujours gentiment avec moi. Juste une présence légère à l'heure de la sieste (ah les calins avec la pluie tropicale et un bon pét qui met à l'aise!!), de la fête ou du chill du soir quand les enfants sont couchés. Idéal? Oui mais...Ces derniers mois, bordel covid et âge aidant, grosses angoisses pour ma santé physique et surtout mentale, prise de conscience de ma pas si légère dépendance (au tabac que je mélange avec, à la beuh ou aux deux je ne sais pas), et surtout prise de conscience de ce que je représente comme repère de vie et ressource d'amour pour mes enfants encore tout petits. Un cancer, un avc ou que sais je ferait prendre un virage glauque à leur enfance si douce. Je tourne donc autour de la décision depuis des mois et hier... Hier, sans avoir fumé pourtant, gros malaise, poussée hypertensive, tachycardie, je me suis sentie partir. Arrivée aux urgences et? Bah rien, tout est redevenu normal madame! Ben oui mais j'ai eu peur comme jamais, je ne veux plus revivre ça...en tous cas pas en me disant que c'est parce que j'ai fumé certes pas beaucoup mais trop longtemps. Alors voilà, j'arrête! J'espère tenir, et il faudra des années pour que le danger de maladie s'éloigne, mais je crois que me rappeler ces sensations créées par mon corps pour répondre à mes angoisses et m'aider à dire stop va me faire tenir cette fois. J'ai beaucoup lu les témoignages et parcouru le site, merci pour tout. J'avais envie de témoigner aujourd'hui; pour fixer la décision, mais aussi parce que mon "profil" de fumeuse n'est pas si fréquent sur le site (plus toute jeune, usage non problématique à priori) et que peut être d'autres cannamums sauront se reconnaitre et interroger leur conso, finalement pas si anodine qu'on croit. Bon courage à toutes et tous!"
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"m’apelle Jordan , j’ai 26ans je suis un grand consommateur de canabis que je fume uniquement avec un bang! Et cela depuis mais 17ans , rares sont les joints que j’ai roulés( pourquoi ??) tout simplement plus gros rush qu’avec des joint , plus économique mais sa c’est avant d’en arrives a 15 douille par jours .... donc voilà j’ai enfin décidés après 9 ans de pipe à eau de tout stopper , biensur j’ai voulu arrêtes bien avant mais pas de déclic , pas de prise de conscience j’adoré sa !!! tout simplement. Mais voilà maintenant comme par magi 10 jours que j’ai stoppé , enfin le déclic est arrives je ne pouvez plus continué comme sa ... perte de poid (25 kilo au total ) j’en faisait 82 quand j’ai commencé !!! Je vous laisse compter , je suis devenu une baguette ( ma première prise de conscience vient de là mais pas Que ! ) , marre de restes enfermé a la maison à joues à la Xbox , plus dé sociabilité avec personne à part 2 ou 3 amies caleurs de douilles évidemment !, je bouger plus ( une grosse loque ), je me lèves le matin c’était directe une douille après une autre avant la douche , une après je ne faisait plus rien sans prendre ma petite récompense derrière j’ai même eu une période où j’avait un boulot et je prennes tout le temp mon bang avec moi et tapes ma douille dans le hangar de la ferme c’était devenu mon meilleur ami seulement voilà j’ai décides de stoppé tout sa car avec du recul je me suis dit mon petit Jordan si tu continue comme sa tu va finir entre quatre planches ou alors rates ta vie déjà 9ans de gâchés mais pire sont les trois dernière année je m’explique ): pertes de mémoire, paranoïa, insociable, cracher du sang, plage horaire hyper décalé, démotivation pour TOUT activité extérieur, ne veut plus chercher du boulot , j’ai une copine aussi qui subit aussi tout sa mais qui a toujours acceptes ma dépendance mais je veut lui offrir une vie agréable et paisible et avec cette merde c’est tout simplement impossible ) . Si y’a un truc positif sur mais dernière année et d’ailleur je c’est même pas comment j’ai réussi mai j’ai réussis l’obtenir il y’a 2 ans, je sortes de cher moi que pour sa (le permi de conduire !!)^^ donc pour ma part je l’est passé défoncée tout comme le code mais sa a la limite sa passe( mais derrière un volant ... ) mais maintenant allez vous promènes sans avoir la boule au ventre par rapport à un contrôle qui peut arriver n’importe quand sachant que tu est positif h24 , de le perdre à 2000 euros le permis sa me ferait mal( et le perdre pour stupéfiant c’est déjà un bon début de foires sa vie pour ceux qu’il l’ont décroché ) c’est tout simplement pas possible de vivre comme sa et pourtant c’est bien comme sa que je vivait jusqu’a Il y’a 10 jours c’est pour moi déjà une victoire parce qu’il ce passés pas un jours sans ! Et je suis motivés à fond parce que ils ce trouve que j’en était à un point misérable ( point don j’en ai cités quelques un plus haut ) Je suis à la cigarette électronique et contrairement à ce que je pensses bein cela fonctionnent plutôt bien , je dit pas que c’est facil mais pour ma part c’est le moyen de substitution qu’il me fallait , j’ai jetés mon bang ( ne surtout pas le gardes ) !!! . Tout sa pour dire que cette grosse merde de drogue et la façon dont on la prend peut te ruines la vie très vite et clairement avec le temp on ce rend compte que cela nous crées limite une double personnalité ( pour moi je suis pas là même personne sans et avec et je le voit encore plus aujourd’hui du coup!) j’ai déjà reprit goût à la vie sans deconné je sort sans baisser la tètes(sorti de ma bulle) je regarde le monde dehors , je suis prêt à tout dialogue avec n’importe qui ( je me répète insociable avec le shit) en 10 jours y’a déjà beaucoup de changement sans compter la nourriture] ( fini les dales de défoncés a n’importe quelle heure à meme plus savoir si je veut du sucres,du salé ou les deux ! ) ont retrouve le sens du goût des odeurs , un équilibre au niveau des repas ( petit déjeuné, repas de midi , goutter, repas du soir ) c’est vraiment cool de retrouvé son bien être , sa donne la force continué sur cette lancée. J’espère me trouvé un petit club de foot pour retrouves une bonne condition physique , je cherche déjà du boulot , je vous jure que avec et sans la douille c’est plus la même histoire je suis en plein changement radical de ma vie même si cela est ressent je suis sur de ma force à ne pas retombée mais voilà il m’a fallu 9 ans avant de comprendre ce que je vous dit la donc c’est pour les gens qui sont dedans et qui veulent s’en sortir que je raconte un peu de mon calvaire j’espere que cela peut vous aides . Je suis désolé pour toute les parenthèses, les fautes d’orthographes ma façon de m’exprimes mais mon cerveau et en cour de réparation... en espérant être comprit tout de même je c’est que j’ai pas tout dit sur les effet indésirable mais l’es personnes concernées savent de quoi ont parle ) . A oui j’oublier plus de contacte avec ma famille à cause de truc , sa fait parti de mais objectifs de renouveler les liens . Et pour finir les caleurs de douilles : soyez fort mentalement et vous arrivez à stoppé! mais si vous n’etes pas prêt ce n’est pas votre faute mais tout comme moi vous finirez par rompre avec sa surtout quand les symptômes cités vont s’enchaînés , c’est là que là prise de conscience arrive ou du moin l’a ou l’on commence a ce dire : putain je vait finir par crevés de la douille si je continue . Le canabis est une drogue douce en join mais considéré comme drogue dur à sa prise en banque il est plus difficile de s’en sépares que les joints parce que le rush est vraiment inégalé au joint sa n’a rien avoir ( une douille équivaut à un effet 4 ou 5 foit plus puissant qu’un joint au niveau de la cartouche que l’on prend ) c’est vraiment une sacrés merde !!! Et difficile à arrêtes j’espere vraiment pouvoir en aides avec mais mots et mon texte . Merci "
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"J'ai commencé à 13 ans. 10 à 20 joints par jour pendant 16 ans. Peu importe les raisons car même ceux qui n'ont pas fumé en ont pourtant de bonnes. Aussi, je pense que mon témoignage est transposable à toute les addictions. Avec l'herbe, plus rien n'était laborieux, tout paraissait récréatif du simple fait d'y être associé, c'était la fête permanente ! Et je me suis détruit dans une illusion schizoïde, un peu comme cette illusion viscérale qu'on a tous quant au temps, à savoir qu'il ne passe pas et ne passera jamais, surpris que nous sommes à chaque nouvel an. Et pourtant... Je me suis abandonné aux "roohh c'est bon". Aux "casse pas la tête". Aux "tranquille c'est cool". Alors qu'en réagissant précisément de la sorte, je jetais le poids de la vie par-delà mon épaule et, de manière cohérente finalement, donnais libre cours à des pulsions de mort, purement. En fait, j'ai à l'époque abandonné le contrat tacite qui nous lie (tous) à la vie: payer en supportant les quelques déplaisirs d'être vivant ! Car la vie se paie, et "déplaisirs" est le nom de sa devise. Mais on ne paie pas pour rien ! Ainsi, plutôt que de maintenir ma structure en payant, j'ai commencé ce processus de transformation vers la poussière. Plutôt que de voir, de voir vraiment, j'ai préféré ne considérer que le laisser-aller et la facilité. Pendant que TOUT en ce monde résulte de l'équilibre ultra-violent de forces contradictoires, moi j'étais là, à cesser de vivre car à ne plus pleinement contrecarrer la difficulté d'être. Car oui c'est difficile et pesant d'être quelque chose et de maintenir sa structure. Et c'est encore plus difficile quand il s'agit d'être ce que l'on veut. Aujourd'hui, ca fait un an que j'ai arrêté. Je ne sais pas comment j'ai fait, car, quand j'y pensais à l'époque, je m'en croyais incapable. Peut-être que ce qui m'a aidé est d'avoir vu que ce ne serait jamais le bon moment pour arrêter. Ce "bon moment" n'est qu'une chimère, il n'existe pas et n'est au mieux que la manifestation du mensonge que l'on se destine. Finalement, je ne l'aurai pas fumé ce "dernier pétard", ni "cette dernière clope". Et je suis pour toujours condamné à ne pas les fumer. Par là même, j'ai appris du fond de mon être ce que veut dire "abstinence". J'ai délégué pendant 16 ans à des substances extérieurs la responsabilité de me procurer du plaisirs. Mon cerveau reprend dorénavant ce rôle. Et du fait d'avoir commencé jeune, il ne s'agit pas tant de "reprendre" que de simplement "prendre" ce rôle. Il n'est pas entraîné pour cela. Et chaque jour qui passe le muscle d'avantage en ce sens. Je suis déprimé, mais de prime abord seulement, car je sens que j'avance. Je suis dorénavant dépendant de ce sentiment, et quelle joie ! C'est la lumière dans ma nuit. Aujourd'hui, c'est dans le fait de dire "non à ce qui me détruit" que je vis. Je dis "oui" à la vie. Je dis oui à la difficulté, car oui c'est très difficile d'être vivant. Finalement, çà a un prix. "
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"J'ai maintenant 32 ans et je fume depuis l'age de 18 ans quasiment tous les jours. Durant toute cette periode, les seuls jours ou je n'ai pas fumé c'est parce j'en avais pas ou durant mes periodes d'arret total. J'ai commencé a fumer pour m'integrer et aussi par esprit de rebellion (je voulais savoir en quoi c'etait mal de fumer). En plus, quand on est ado et qu'on ne fume pas et qu'on ne boit pas, on est un peu considéré comme des gens pas funs, pas drole et on se retrouve avec les mecs a lunette en fond de bouteille, les thons, les coincos, les cassos, les leches culs.... du coup je me suis mis a fumer pour paraitre cool et pour que les gens soi disant IN m'acceptent. Je dois avouer que les premieres fois ou j'ai fumé, j'ai detesté la sensation, j'avais l'impression de m'empoisonner, d'entrer dans un monde de peu ou je ne controle plus rien... Mais mon entourage fumeur m'a pris par la main et a fait un travail formidable pour me faire continuer de fumer .... sans compter que mon corps a commencé à s'habituer et a reclamer sa dose quotidienne. Donc en 6 mois, j'etais devenu accro et mes resultats scolaire s'en sont ressenti dus aux pertes de memoires, manque de concentration, à l'envie de fumer, et au fait que je prenais tout a la legere ... A cet epoque j'etais en prepa scientifique niveau 1, le premier trimestre ou je ne fumais que le WE ca allait pluto bien, mais des le 2ieme trimestre, j'ai commencé a fumer tous les jours histoire de ne plus seulement faire la fete que le we, mais plutot tous les jours. Le cannabis m'apportait un grand reconfort et une part de reve alors que j'etais enfermé dans les sombres et gloques chambres de l'internat... sans compter que la plupart des eleves etaient a se tirer une balle. Mes resultats ont alors baissé et ma motivation.... mais le pire ca été aux concours... pour le memoire a court terme ca va (et encore), mais apprendre le programme de 2 années de prepa en une fois, c'etait trop en demander à mon cerveau de toxico...resultat j'ai fini dans une ecole d'ingenieur de pouilleux ... ce qui m'a bien encourage a encore plus me mettre la tete. Apres une année en ecole d'inge de defonce totale (soiré open bar quasi hebdomadaire + bdo ), je crois que la j'ai touché le fond: levée à 16h couché à 9h quand je voyais mes petits camarades aller en cours, et puis eclatage de cervo (une 20aine de joins voire plus, je roulais joins sur joins, des fois je roulais mon joint avant meme que celui en cours se finisse) devant la console de 16h a 9h du mat.... En plus j'etais devenu accro au bang et les joins me servaient juste de palliatif en attendant de couler ma (mes) douilles. Resultat: j"ai ete viré a la fin de l'année J'avais alors le choix de devenir un camé total et de foirer ma vie et de devenir le parfait loser ou de me reprendre et me retrousser les manches... Par la grace de Dieu, j'ai opté pour la vie... meme si mon calvaire etait loin d'etre terminé. Je suis alors allé a la fac ou j'ai considerablement diminueé mon rythme de fumer passant a 5-10 joins par jours (ce qui est quand meme mieux qu'avant) et j'ai surtout appris a etre plus serieux et a diminuer mon rythme de fumer dans les moments ou j'avais besoin de mes moyens.... J'ai petit a petit appris a avoir une vie normale en apparence (vue de l'exterieur) tout en fumant au quotidien. Mais a cette epoque je ne m'etais jamais dit que je voulais arreter de fumer... je n'etais pas encore a cette etape. 3 ans plus tard, a la fin de mon Master et je m'etais dit qu'entrer dans la vie professionnelle etait l'occasion pour moi d'arreter car fumer y est tres mal vu et puis surtout pour ne pas avoir mon air de loque en permanence... je n'ai donc fumer que des clopes pendant les 3 premieres semaines de mon stage de fin de formation, mais tres vite, voyant que tout se passait bien, je me suis dit que je pourrais me remettre a fumer des joints en meme temps...et j'ai ainsi repris mon rythme de croisiere, genre 5-10 joins par jour (voire bcp plus) + alcool + couché tard et levé tot... J'ai fait ca environ 2 ans, mais je commencais serieusement a en avoir marre d'etre tout le temps fatigué, amoindri, limité dans ma reflexion, toujours sur la selette... J'ai alors eu l'opportunité d'aller bosser en suisse, je m'etais alors dit que c'etait l'occasion ou jamais d'arreter, .... Que neni, la suisse est le pays de la weed et fumer n'est pas illegal... je me retrouvais donc a fumer comme avant et en plus avec de la weed grave plus puissante... j'ai fait ca 3 ans (j'avais alors 29 ans) et toujours avec les problemes habituels (couché tard, levé tot la tete dans le fiac, fatigué, demotivé, amoindri, parano,..) et la j'ai commencé reellement a me demander si j'allais arreter un jour, que si je ne faisait rien, en plus je commencais a flipper pour ma santé sentant des petits blocages par-ci par la, des douleurs pulmonaires, des crampes (notamment une crampe permanente sous le diaphragme a gauche), cracher tout le temps mes poumons (comme un papie en fin de vie).... J'ai alors pour la premiere fois arreté pour de bon totalement la clope et les joins (je ne buvais plus depuis 2 ans et je n ebois plus du tout depuis), le premiere semaine a été penible (deprime, sueurs froids, rejets de glaires incontrolé dus a mes poumons qui se decrassaient, insomnie, fatigue, crampes...) mais le manque physique s'en va petit a petit (surtout si on fait du sport) et j'etais tres vite bien dans mon corps... PAR CONTRE niveau moral, c'etait dur, j'avais l'impression de me priver tout le temps et de n'avoir aucune recompense, en plus j'avais peur de perdre mes amis (a 99.9% drogué) , n'ayant plus d'interet commun (notre principale activité ensemble etait de faire semblant de s'occuper tout en fumant des joins).... au bout de 2 mois, suite a un we chez mes potes camé, j'avais refumé pensant qu'une fois chez moi, j'allais arreter (en tout cas c'est ce que je me disais avant d'avoir fumer), mais la suite fut toute differente, j'ai tres vite repris mon rythme d'avant. Sur les 3 dernieres années (entre 29 ans et maintenant), j'ai tout de meme reussi a arreter 4 fois: 2 fois 2 mois, 1 fois 4 mois, 1 fois 5 mois , et a chaque fois, je reprenais apres une soirée avec mes potes toxicos...je n'arrivais pas franchir l'aspect social de bdo. J'ai entre autre tout essayé, fumer juste que le we, 1 joins par jour, que avec les potes, ne pas choper, fumer juste des clopes.... ce ne sont que des vases communiquant et la fin a été toujours la meme: je finissais par fumer a mon rythme habituel (5-15 joins par jour). Il n'y a qu'une solution, l'arret total A ce jour je n'ai pas reussi a arreter de fumer, mais fumer n'est plus du tout un plaisir, mais juste pour que mes douleurs physiques s'attenuent (du au manque durant la journée de travail), je fume pour ne pas souffrir alors qu'avant je fumais pour le plaisir. Dans mon cerveau, je ne vois quasiment plus aucun interet a fumer excepté pour ne pas subir les effets du sevrage, fumer me fait souffrir et ne pas fumer me fait souffrir...alors je me dis autant arreter pour de bon, d'autant plus que j'ai maintenant un nouveau travail qui me passionne et ma femme est enceinte pour la premiere fois... Apres tout ce cheminement, je pense que la seule solution pour la guerison totale (tant qu'il y a une envie en moi, c'est que c'est pas termine) est non seulement d'arreter totalement clopes + joins (ceux qui fument un joins par soir passent leur temps a attendre ce moment ... en plus quand tu peux pas fumer pour diverses raison, tu petes un cable) MAIS IL FAUT AUSSI avoir un nouveau moteur dans la vie. Il faut vraiment remplacer le vide enorme crée par l'arret de la drogue par un objectif, une raison qui nous motive, nous passionne. Pour moi la reussite professionnelle et la responsabilité d'un enfant m'aident reellement a prendre definitivement mon envol...au lieu de passer mon temps a rever d'une vie ou je ne souffre pas, et a etre DANS l'INACTION (c'est le pb principal des drogués), j'ai decidé maintenant d'AGIR profitant que le sort me sourie et de rebondir sur le succés et definitivement prendre le dessus. Arreter de fumer c'est facile entre guillemets, mais apres il faut construire, chercher un nouveau moteur, agir et recolté le resultat de nos actions.... sinon par experience, c'est sur que tot ou tard on retombe dedans. Il faut reellement franchir un cap psychologique et arriver a ne pas fumer et en etre content et a ne pas avoir envie de fumer... il faut un declic dans le cerveau et cela vient pas l'action, la reussite, la motivation,.... relancer la locomotive quoi! Bon courage aux fumeurs qui souhaitent arreter, ne vous laissez pas enquiloser par la pente douce de la drogue, prenez les devant sinon cela peut durer des decennies voire a vie... et je parle meme pas des pepins de santé et des drames familiaux ou meme de souci avec la police...."
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