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Questionnaire d'évaluation du site Stop-cannabis.ch
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Je fume régulièrement :
"Bonjour, j'ai 18 ans et J'ai commencé à fumer il y a 1 an et demi, pendant deux mois de façon irrégulière, et à partir de l'été dernier je me suis mis à fumer tous les jours. Au départ je ne voulais jamais fumer tant que le soleil n'était pas couché car j'avais l'impression de gâcher ma journée en étant def. Maintenant, ça a complètement changé. Il est évident que le joint n'est pas bon pour la santé physique : il endommage les poumons tout autant (voire plus) que la clope. Mais c'est comme n'importe quelle drogue dans la vie, et l'alcool (pourtant si répandu) est nocif pour beaucoup d'organes dans le corps. Cependant, il faut savoir distinguer deux types de fumeurs : ceux qui fument par addiction, parce qu'ils ne se voient pas passer un moment sans être def (que ce soit aller dehors comme regarder la TV) - et ceux qui fument parce qu'ils ne laissent pas cette drogue prendre possession de leur esprit et s'en servent plutôt comme un "catalyseur" de leur développement personnel : je pense faire partie de cette deuxième catégorie, mais non sans mal ! Ca m'a prit beaucoup de temps pour en arriver à cet état. Je suis accro à cette drogue, mais j'ai d'autres passions à côté (je fais de la psytrance / goa entre autres) qui me prennent beaucoup de temps, et je ne me vois pas fumer quand je les fais, car être def altérerais trop ma perception des choses et me ralentirais trop. Dans ces moments-là, je ne fume pas, je n'en ai pas envie à vrai dire, et il m'arrive de ne pas fumer pendant plusieurs sans même en ressentir l'envie, car ma passion me prend tellement de temps que je n'ai pas envie de faire autre chose. Maintenant, je dis ça car j'ai une passion qui m'anime et j'ai cette chance-là, ce n'est pas forcément le cas de tout le monde. La fume a pour moi un effet totalement bénéfique : elle m'a aidé à faire la paix avec mon "moi intérieur" (vous savez, cette part de soi cachée au plus profond de soi, qui ressort dans des moments de pures solitudes - qu'elle soit forcée ou voulue - et dont la majorité des gens ont peur, ce qu'il associent souvent avec une peur de la solitude en général). Je me sens vraiment serein, et lorsque je fume un pet, j'en découvre encore un peu plus sur ma vraie personne. Au-delà de cet aspect (qui pour ma part est primordial), j'y trouve aussi un moment de repos, en dehors du temps, et ma créativité est décuplée ! J'ai beaucoup lu de témoignages et de supposées études sur le cannabis, et il en ressort souvent que l'expérience des fumeurs est néfaste sur le long terme (associabilité, perte d'appétit, d'envie et de motivation, etc...). Pour ma part, ce n'est pas du tout le cas. Je fume depuis très peu de temps comparé à certains témoignages, mais depuis assez de temps pour connaître par coeur les effets de cette drogue (je sais combien de lattes je dois tirer pour me mettre dans tel état, ce que je peux faire ou pas dans tel état...) : j'ai appris à la contrôler, je sais que c'est nocif pour la santé mais cela n'altère en aucun cas ma sociabilité, mon appétit ou quoi que ce soit d'autre. Je pense que la seule chose qui ai été affectée par la fume est mon hyper-sensibilité : je peux réagir très fortement à un évènement émotionnel, et devenir d'une seconde à l'autre très heureux et enthousiaste, ou à l'inverse totalement démotivé et malheureux. Cependant, je pense que la fume ne fait pas apparaître ces symptômes (ou d'autres comme la schyzophrénie, dépression...) : ces symptômes sont accentués et leur effet est ressenti plus fortement en ayant fumé, mais seulement si on a des antécédents avec ceux-ci. Quelqu'un n'ayant jamais eu de lien avec une schyzophrénie ne la développera pas à cause de la fume, c'est impossible (et mon hyper-sensibilité était là avant que je ne commence à fumer). Sur la question de "est-ce que je vais arrêter de fumer, en ais- je envie ?" je répondrai que pour le moment, la fume est quelque chose qui participe à mon bonheur et mon développement personnel, et je n'ai aucune raison d'arrêter. Après, ça peut changer d'ici quelques temps, ou pas ? Quoiqu'il arrive, j'ai envie que la consommation reste un plaisir et non une obligation (j'avoue que des fois c'est le cas, mais c'est en période de profonde tristesse, où il est dur de garder la tête haute). J'espère que mon témoignage aura apporté quelque chose à quelqu'un ! Si je dois conclure, je citerai une personne dont j'ai oublié le nom haha " Trouve ce qui te rend heureux, et laisse-le te tuer ""
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