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Aides et conseils pour les consommateurs et leur entourage

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Aides et conseils pour les consommateurs de cannabis et leur entourage

Témoignages

Questionnaire d'évaluation du site Stop-cannabis.ch

Merci de prendre 3 minutes pour répondre à quelques questions au sujet de ce site

Comment j'ai arrêté de fumer
Anonyme (64 ans) - Nationalité Française - 25 avril 2018 - Partager sur: Facebook - Twitter
"C'est plus mon cerveau et le T H C qui me commende ! C'est moi même qui commende mon cerveau ! Merci a la nature et a vous au site Mike "
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Erreip (21 ans) - Nationalité France - 25 juin 2017 - Partager sur: Facebook - Twitter
"Bonjour, je m’appelle Pierre j’ai 21 ans et pendant quatre ans et un mois j’ai fumé du shit tous les jours et très souvent seul. Mon histoire avec la cannabis commence en seconde, j’avais 15 ans. J’avais commencé la clope un mois auparavant en colo. Dans mon collège peu de gens fumaient que ce soit des clopes ou des joints. Arrivé au lycée, je voulais essayer ce que tout le monde avait connu car j’étais très curieux de faire de nouvelles expériences à cet âge. Dans mon groupe d’amis quelques-uns avaient déjà bédave ce qui amena naturellement un joint à moi. La première fois, j’ai tiré sur un joint de shit d’un terminale. Ce fut une déception, le shit était de mauvaise qualité je n’ai donc ressenti aucun effet mais j’ai adoré le gout. On a ensuite acheté une barrette à ce mec mais ce fut la même chose, un gros joint pers ne me fit rien. Ça n’a fait qu’attiser ma curiosité car mes potes me disaient que normalement les effets étaient géniaux. Un mercredi midi en quittant les cours, un première qui vendait avec qui on avait sympathisé proposa à mon pote et moi de nous payer un joint gratos au square à côté du lycée. Cette fois j’ai tout de suite ressenti que ça m’avait touché. Je rigolais, j’étais embrumé, j’étais merveilleusement bien. Ce midi là je mangeais chez mon pote, ses parents étant absents on devait se faire à manger. Ce fut un enchainement de fous rires de dingue, jusqu’à avoir mal aux abdos. Cette fois nous avions trouvé le bon filon. Tout notre petit groupe se mit à fumer. C’était toujours ensemble, plusieurs fois par semaine aussi bien avant, pendant ou après les cours. Un jour, la cpe nous a grillés. Appel aux parents, convocations. Un pote avait cédé sous la pression, on ne pouvait plus nier. On a détesté cette cpe mais elle nous avait provisoirement sauvé, nous avons fortement réduit après s’être fait pincer. Mon véritable amour avec le cannabis commença un soir ou quelques amis devaient venir chez moi car j’avais ma maison pour la soirée. J’avais acheté un dix balles de beuh pour l’occasion. Finalement, ils ont dû annuler je me suis donc retrouvé avec ma beuh sur les bras. Ma mère étant un sorte de détective qui cramait souvent mes conneries je ne voulais pas courir le risque de me faire attraper encore une fois. J’ai tout fumé ce soir là et ce fut merveilleux ! Grosse euphorie en regardant une comédie américaine, la musique me faisait un effet de fou, j’étais super bien. Je n’eus pourtant pas envie de recommencer sur le moment mais cela avait fait émerger en moi une dangereuse idée ; fumer seul c’était le pied. S’en suivit d’autres fumettes mais toujours avec des potes jusqu’en première. A l’occasion d’une petite soirée chez moi j’avais acheté du shit mais j’avais acheté trop, il m’en restait. J’avais moins peur de me faire cramer donc ce morceau de shit je l’ai gardé A cette époque j’avais une copine que j’aimais éperdument mais avec qui on se prenait très souvent la tête et ça me mettait dans des états pas possibles. Un soir, n’en pouvant plus, j’ai roulé un joint dans une petite feuille et je l’ai fumé à ma fenêtre. Mes soucis se sont évanouis, j’avais l’impression d’avoir trouvé la solution à tous les problèmes que j’avais ; le mal-être et des problèmes d’endormissement. En une semaine, je fumais tous les jours. Rapidement je ne dormais plus sans. Ma consommation a augmenté régulièrement durant ces quatre années. Les amis avec qui je consommais n’étaient que des utilisateurs occasionnels, j’avais honte d’être dépendant j’ai donc caché que je fumais seul tous les soirs. Le poids de la culpabilité était énorme, pour me délester j’en parlais à des personnes éloignées de mon groupe d’amis principal et pour qui je n’avais pas un grand intérêt. Au bout d’un an j’ai constaté de subtils changements ; j’étais moins drôle, j’avais moins de repartie, je n’aimais plus autant passer du temps avec mes potes. Sans m’en rendre compte je m’enfermais de plus en plus. Arrivé à la fac j’ai rencontré une fille avec qui je suis resté deux ans. Elle avait un appart ou je pouvais consommer en paix. Rapidement je me mis à dormir chez elle quasiment tous les soirs de semaine. Pouvant consommer à ma guise, le premier joint était roulé de plus en plus tôt jusqu’à ce que la clope du matin soit remplacée par un joint. Au bout de quatre mois, n’étant pas consommatrice, elle a tiré la sonnette d’alarme. Ce fut mon premier déclic. J’avais tellement honte de ce que j’étais devenu. Je ne voulais pas la perdre alors j’ai tout jeté immédiatement et sans y réfléchir. Les jours suivants furent horribles : tremblements, sueurs froides et insomnies. Je pensais tout le temps au joint, vraiment tout le temps. Les symptômes ne diminuant quasiment pas, au bout d’une semaine j’ai craqué. Je n’ai pas pu lui cacher longtemps mais elle ne m’en a pas voulu, je crois qu’elle m’aimait profondément. Avec le recul, je sais que je n’arrêtais pas pour moi mais pour elle ce qui n’est pas la meilleure des motivations. On a fini par se séparer pour d’autres motifs. En troisième année de License, j’échoue au premier semestre. Moi qui ai toujours réussi sans trop m’impliquer, je comprends qu’il va falloir faire un choix entre le cannabis et la belle vie dont je rêve. Une véritable envie d’arrêter était née mais je n’avais pas encore le courage de m’affronter. J’ai rencontré une autre fille qui consommait occasionnellement. Un soir qu’elle était chez moi, je roule un joint et on commence à fumer. Elle tire très peu et me dit qu’il est trop chargé pour elle. J’avais conscience de ça, ce n’était pas la première fois qu’on me le disait, mais je n’y fais pas plus attention que ça. Un autre soir, chez elle cette fois, elle me propose de fumer si je veux bien rouler. J’accepte à condition qu’elle me dise stop pour la quantité car je voulais vraiment le partager avec elle. J’égraine à peine une vingtaine de boulettes qu’elle me dit : « Stop ! C’est déjà pas mal là ! ». Je reste interloqué. Ce qui était une bonne dose pour elle correspondait à moins d’un quart de la quantité que je mettais pour moi tout seul. Là, je réalise enfin à quel point je m’intoxique. Petit à petit, je m’organise. J’achète une balance pour suivre ma consommation et la réguler, je vais chez une psy, je commence à m’intéresser à la méditation. Je prépare les armes pour partir en croisade contre ma maladie, mon addiction. Je ne pouvais plus non plus supporter le cout de ma came, mais ça allait quand ça faisait encore effet. Quand ça ne m’a plus rien fait, j’ai cherché à réduire assez pour me soulager financièrement mais fumer assez pour ne pas ressentir le manque car mon premier arret m’avait terrifié. J’ai fait des calculs dans tous les sens. Shit, beuh ou huile ? Planter ou pas planter ? Dealer ou rester dans la légalité ? Telles étaient mes questions. Je pouvais descendre à 100 euros par mois, une réduction de presque la moitié. Ça ne me suffisait pas. Le calcul le plus important je l’ai fait de tête ; zéro euros c’est là ou je voulais arriver. Je suis laissé une dernière visite au dealer. Je rentre fumer et je suis dégouté de réaliser qu’avant et après le joint je suis pareil, si ce n’est des fourmis dans le menton et les pieds et tout de même la possibilité de dormir. Un jour pas fait comme un autre, je décide que c’est mon dernier jour. Je vais payer un dernier joint à une amie, je rentre en fumer un seul. Je me dis que pour arrêter il faut que je sois bien dégouté. Je roule un cône énorme avec presque trois grammes de shit. Quand je l’écrase, toujours aucun effet. Comme mes premiers joint je me dis sur le moment. La boucle était bouclée, je me dis que demain sera ma première journée de non-fumeur. Fort de mon premier arrêt, et de témoignage de ce site, je n’essaye même pas de dormir le lendemain soir. Je me prévois des activités que j’avais délaissées pour reprendre ma vie là où je l’avais arrêtée. J’apprécie les petites choses, un film dont je peux maintenant suivre l’histoure, une tasse de thé, un peu de lecture, le lever du soleil. Je m’écroule à 7h et me réveille à 9. Je suis fatigué mais heureux. Comme la chèvre de Monsieur Seguin qui a lutté contre le loup toute la nuit mais moi j’ai pu m’échapper. Le lendemain et le jours d’après j’avoue tout à mes amis. Ma consommation, mes mensonges, toutes les fois où j’avais dit non à leurs propositions de sorties pour m’enfumer seul chez moi. Dans leurs yeux je lis l’étonnement et dans leurs paroles de la fierté. C’est pour moi que j’ai arrêté mais c’est à grâce à cette fierté et leur soutient que je ne vais pas craquer. Ça ne fait que douze jours mais je suis confiant. Je retrouve la réalité, je me retrouve. Avant je me forçais à dire non maintenant c’est l’inverse car chaque heure en compagnie est une heure de gagnée. J’applique la devise des Alcooliques Anonymes à ma dépendance : « Aujourd’hui je ne fume pas » et demain on verra. Le lendemain je recommence sur cette voie. Je rencontre de nouvelles personnes, fais de nouvelles choses et redécouvre des petits plaisirs simples. Ce n’est pas facile tous les jours mais je m’accroche à ce que j’appelle « la réalité des gens normaux ». Quand je souffre, je suis attentif a cette nouvelle sensation que ne n’anesthésie pas. Ca fait plus mal certes mais je me dis que c’est le lot de tous les êtres. On ne peut pas vivre que de plaisir et certainement pas du plaisir du bédo qui n’est qu’artificiel. Je voulais vous raconter mon histoire pour si possible vous aider. Je pense réécrire un message dans un mois quand ça ira mieux pour vous raconter plus en détail mon arrêt et vous donner des indications plus approfondies sur ce qui m’a personnellement permis de m’en sortir. "
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Do-sch11 (22 ans) - Nationalité Belge - 14 juillet 2018 - Partager sur: Facebook - Twitter
"Bonjour à tous, J’aimerais expliquer une partie de mon vécu quand j’etais Addict. Quand j’avais 16ans, on m’a proposé de tirer sur un joint. Ce joint était coupé avec une autre substance qu’on appelle du Speed. J’etais Vraiment dans un sale état. Petit à petit j’ai pris goût, j’ai Commencer à fumer de plus en plus, jusqu’a Arriver à des quantités astronomiques par semaine, puisque votre corps s’habitue a l’effet plutôt rapidement. Pendant 5 ans, j’ai fumer jusqu’a 20 joints par jour, sans compter les paquets de cigarettes sur qui défilaient. Puis une nuit,vers 5h du matin je fumais comme à mon habitude et là... J’ai attraper du mal à respirer, je suis sortit me disant que l’air extérieur me ferait du bien. Mais non. J’ai du aller d’urgence à l’hopital. Ou ils m´ont dit que je n’avais absolument rien. Que c’etait une Grosse crise d’angoisse. Depuis, j’ai complètement arrêter, ça + la cigarette du jour au lendemain. Je fumais 25g par semaine à peu près, et 2 paquets de cigarettes par jour en même temps. Je suis d’abord Passé par une longue phase ou j’ai craché du sang, et du « brun ». Le cannabis qui sort de votre corps. J’ai eut l’impression que mes artères se débouchaient, mais ça m’étouffait en même temps. J’ai eut aussi de longues insomnies et hallucinations. J’ai cru mourrir. C’est ma faute , j’ai Décider d’arreter Sans médications ce qui ńest pas recommander. Mais aujourd’hui je suis quitte de tout ça. Quelqu’un fume à côté de moi, cannabis ou autre, cela ne me dérange pas. J’essaye juste de lui expliquer un peu par quoi je suis passé pour essayer de lui faire’ un déclic. Chose que je fais encore aujourd’hui en postant mon témoignage sur votre site. Aujourd’hui je vais mieux. Bien entendu je garde quelques séquelles, une sensation dans la gorge, ainsi que des pertes de mémoire. Je sens tout simplement que je n'ai plus mes neurones dˆavant, et chaque jour je regrette. Tout ça pour vous dire, ne commencez jamais. C’est tellement simple de dire oui, mais c'est une descente aux enfers d’arrêter."
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Vansana (21 ans) - Nationalité Belge - 24 mai 2017 - Partager sur: Facebook - Twitter
"J'ai commencer à fumer du cannabis à l'âge de 17 ans, j'ai tout de suite eu une consommation régulière (tout les jours) sa allait de 3 ou 4 joint par jours jusqu'à 7 ou 8 joints, sa dépendait des périodes. J'ai toujours été à l'aise avec ma consommation, même si j'étais clairement dépendante. Un jours j'ai commencer à avoir des crises d'angoisses lors de mes prises de cannabis. J'ai tout de même continuer à fumer, c'est devenu de pire en pire, j'étais angoissées toute la journée, plus seulement pendant mes prises de canna. J'ai donc pris des médicaments pour m'aider, mais les médocs étaient incompatibles avec le canna, il a du donc faire un choix, cela faisait 4 ans que je fumais, j'ai arrêter du jours au lendemain. Sa n'as pas été facile, au début j'avais de gros problèmes de sommeil, une perte d'appétit, j'étais énervée tout le temps, mais ça n'a pas duré longtemps, 2 semaines tout au plus. Maintenant que j'ai totalement arrêter le cannabis je dors mieux qu'avant, j'ai retrouver la motivation de faire des projets, ma vie tournait autour du canna et mnt ce n'est plus le cas. J'ai vraiment aimer fumer du cannabis, et pendant longtemps il m'a aider, à supporter un climat familial difficile, mais il a fini par être un poison. Je ne regrette pas d'avoir arrêter, et je n'en fumerais surement plus jamais. J'ai refumé 2 - 3 fois depuis mon arrêt total, mais je n'aime plus sa, l'effet ne m'intéresse plus, être défoncée ne m'intéresse plus. La cannabis peut être bénéfique pour certaines maladies, ou à certains moment de la vie, mais en fumer pendant des années, et toute la journée c'est juste foutre sa vie en l'air. J'ai dépensé des milliers d'euro dans le canna en 4 ans, cet argent je ne le récupérerais jamais. Bien sur arrêter n'est pas facile, surtout quand vos amis fument à côté de vous. Mais il faut tenir, car rien de négatif n'arrive avec le fait d'arrêter le canna, au contraire, il n'arrive que du positif. "
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Vegeto47 (17 ans) - Nationalité Française - 03 février 2017 - Partager sur: Facebook - Twitter
"Tout avait l’air si bien au début. Les rendez-vous à l’insu du lycée, caché dans des petites rues, des garages, des parcs. Des moments simples, entre amis, des moments de partage. Puis ça a dérapé. On cherche tous à se donner une bonne raison pour commencer, sans doute pour ne pas avoir mauvaise conscience. Mais au final, on s’embourbe dedans jusqu’à n’en plus finir. Je suis insomniaque depuis quatre ans aujourd’hui. Des nuits interminables, des cauchemars qui réveillent des traumatismes. Un mal être permanent. On peut dire que j’étais profondément malheureuse. Puis un jour on m’a offert mon premier joint : l’esprit qui vagabonde, un rire qui ne s’arrête plus, on peut dire que ça séduit. Mais très vite je me suis rendue compte que lorsque je fumais, le soir je m’endormais sans encombre. Mieux que ça, je ne rêvais plus. C’est alors devenu un besoin impérieux. On se retrouvait à la sortie des cours et puis on fumait. On parlait du sens de la vie, des auteurs qu’on aimait lire et on rêvait de tours du monde loin des trottoirs on l’on s’asseyait. J’étais bien. Pourtant je m’étais enfermé dans quelque chose qui me dépassait encore. Le mensonge permanent aux profs puis à ma famille. Confinée dans mon délire, dans mon illusion de bien-être, j’avais l’impression que plus rien ne comptait vraiment. La seule chose qui m’importait réellement c’était de prendre une dose suffisante de THC pour pouvoir passer une nuit paisible. Au fil de l’année, mes résultats chutaient, mon comportement empirait et je m’éloignais des gens qui m’étaient le plus proche. Plus les mois passaient plus la quantité de joint quotidien qu’on fumait augmentait. Il nous en fallait plus si on espérait que la défonce ait un quelconque effet sur nous. Alors on prenait toutes les heures, pendant les interclasses, trois ou quatre quand on avait minimum une heure devant nous. On en avait à peine finis un qu’on en entamait un autre. Puis un jour je me suis prise un mur. Mes parents l’ont appris, ils m’ont empêché de revoir mes amis pendant un temps. J’ai finis par leur cracher au visage ce que je leur reprochais depuis trop longtemps. Le manque de cannabis se faisait de plus en plus ressentir, alors j’ai finis par craquer. Deux mois passé dans une unité de soins psychiatriques pour adolescent dont un mois sans voir personne. Deux longs mois, seule avec pour uniques amis mes insomnies. Je n’ai pas pu passer les épreuves anticipées du bac. J’ai redoublé. On m’a fait changer de lycée. Ça fait maintenant un an et demi que je n’ai plus touché au cannabis. J’ai tout perdu. Ma bande avec qui je partageais une amitié fusionnelle est aujourd’hui éparpillée aux quatre coins de la France pour faire leurs études. Je les vois toujours, certes, seulement pas assez. Tous les matins je prends le chemin d’un lycée qui n’est pas le mien. J’ai gâché ce qui aurait pu être la plus belle année de ma vie pour une histoire de défonce. J’ai renoué avec ma famille, mais les choses ne seront plus jamais pareilles. La confiance qu’ils m’accordaient s’est effondrée avec moi. Se remettre au travail scolaire fut aussi compliqué. Encore il m’arrive de vouloir lâcher prise, de penser que je n’y arriverais plus. On dit souvent que le cannabis ne provoque pas de dépendance physique, ce qui est sans doute vrai. Pourtant les premiers temps ont été extrêmement compliqués. Crises d’angoisse, hypersensibilité, le manque s’est fait ressentir sur le plan psychologique. Encore aujourd’hui, quand la mélancolie prend le dessus sur tout le reste, il m’arrive de ressentir ce besoin. On me dit souvent que ça durera longtemps, que le tout c’est de ne pas craquer. J’ai vécu déconnecté de la réalité pendant plus d’un an, perdu dans des rêves et des chimères. Revenir vers elle est toujours difficile, se retrouver de nouveau face à un monde que l’on méprise, pourtant on finit par s’y faire et à l’accepter comme elle est. Aujourd’hui j’ai 17 ans, et le cannabis a gâché une partie de ma vie. Manon "
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Kwt 12 (39 ans) - Nationalité Francaise - 07 mai 2019 - Partager sur: Facebook - Twitter
"Salut, depuis l’aube de mes 18 ans , je me suis mis à fumer , pour un tas de raisons, divorce des parents , changement de domicile , une envie d’echapper à la réalité , le rap, le style , un genre que l’on se donne . Cela faisait 22 ans quasiment que je fumais, quotidiennement, le soir surtout. Le 13 avril 2019 ... d’un coup, j’ai pris conscience en un week-end que je ne pouvais rien imaginer sans ça , profiter de ma femme , de mes enfants , partir en voyage ....j’ai tenu 4 jours et une nuit j’ai refumer pour dormir , et je me souviens que ce ne fut pas agréable, comme un bas trip. Là je me suis dit que c’etait de la merde définitivement. C’est pas facile , ce démon me hante encore , je me bat contre des goliaths dans mes rêves , réveil toute les deux heures ... mais je tiens . Si je replonge , cela voudrait dire que j’ai fais tout ça pour rien . Le sevrage n’est pas facile , tout ce qui nous tue pas nous rend plus fort , je tiendrais pour attaquer la deuxième partie de ma vie sans . À l’aube de mes quarante ans . Bon courage à celui qui combat le même démon que moi. "
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drsnak (36 ans) - Nationalité libanaise - 17 septembre 2020 - Partager sur: Facebook - Twitter
"BONJOUR A TOUS, j'ai commencé a fumer depuis l'âge de 17 ans, j'en ai 36 aujourd'hui, la première fois j'ai arrêté par contrainte, en effet je me suis marié a l'âge de 24 ans, et suis parti en lune de miel a l'ile Maurice, j'ignorais complètement ce que c'est un "sevrage", ce qui. s'est fait sentir des le lendemain, une grosse déprime, corp bizarre idées brouillées, sensation de de devenir fou, cela a durer 10 jours exactement, ensuite tout est devenu normal a part de grosse envies de fumer mais qui passent après quelques heure et qui reviennent. a mon retour dans mon pays d'origine, j'ai repris a fumer... ensuite après 1 ans environ je suis repartis en vacances, pareil, a part que le sevrage étais beaucoup plus léger, (je me suis dit que surement le cerveau a mémoriser que de temps en temps j'arrête de fumer donc c'était très supportable.. mais l'envie reviens tout le temps des mon retour au pays, j'ai donc continuer a fumer tout les jours, jusqu'au 01 septembre 2020, là j'ai sérieusement pris la décision d'arrêter définitivement sans voyage, en étant dans mon pays c'était la seule solution, et la ça me fait 2 semaines et je me sens bien a part quelques envies mais je me suis dit quoi qu'il arrive je ne replongerais plus, même quelques bouffées de temps en temps c'est NON car c'est la que vient l'erreur et on replonge.... vous pouvez arrêter avec une bonne motivation, il est plus facile d'arrêter le cannabis que la cigarette... le cannabis m'a empêché de découvrir le monde, tu ne veux pas voyager par peur de ne pas en trouver, il y a des pays ou tu ne peux même pas t'y rendre, tu veux jamais sortir, enfin de compte ça te procure du bien être mais ça empêche d'avoir beaucoup d'autre plaisir.... voici mon témoignage j'espère que je tiendrais bon mais là la décision est bétonnée dans ma tête... une grande astuce: si vous voulez arrêter gardez un peu chez vous ne jetez pas, gardez sans fumer, c'est quand il y en a pas que le notre cerveau se met le plus en panique et vous vous dirigerez chez le dealeur et la tu replonges... bonne chance a tous"
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Mycoldcorner (23 ans) - Nationalité Suisse - 09 octobre 2010 - Partager sur: Facebook - Twitter
"Bonjours à tous, Si je suis venu ici c'est parce que j'avais envie de vous raconter mon histoire: J'avais commencé à fumer du cannabis à l'âge de 16 ans, petit à petit, à 18 ans je fumais 2 grammes par jour et j'ai continué comme ça jusqu'à mes 23 ans! Donc ça fesait environ 5 ans que je fumais du cannabis tous les jours, sans exception! Aujourd'hui, j'ai toujours 23 ans mais ça fait 9 semaines que j'ai arrêter. Dans mon cas, ce choix est logique, je pouvait pas continuer comme ça; Au début, je me sentais bien en fumant du cannabis, mais au fil du temps, c'est un mal-être de plus en plus violent qui s'est installé en moi. J'avais plus aucune envie de faire quoi que se soit, plus de motivation pour rien, lorsque l'on me proposait de faire quelque chose, je disais NON, et ça juste par que le plus important c'était de fumer mon join tranquille chez moi, et il y avait que ça qui comptait dans ma vie... Et oui avec le temps, c'est ce que je suis devenu! Et suite à ces 5 dernières années passées, j'ai perdu mes amis, mon ex-copine (ça fesait 5 ans qu'on était ensemble), je me suis complètement retiré de la société. J'ai l'impression d'avoir mis ma vie entre parenthèse, c'est le cannabis qui dirigeait ma vie, je fesait mes choix par rapport à ça, pour pouvoir en fumer, et je me suis rendu compte qu'il fallait que je reprenne ma vie en main parce que cette substance était en train de me détruire. Le 7 Août 2010, ce jour là, je me suis vraiment rendu compte de toute ces erreurs passées et j'ai eu peur! Alors j'ai pris la plus grande décision de toute ma vie! Il fallait absolument que j'arrête ça, c'était devenu la priorité numéro une dans ma vie! Il fallait que je change... Aujourd'hui on est le 9 octobre 2010 et ça fait 9 semaines que j'ai complètement arrêté le cannabis, et je deviens un nouvel homme, j'ai l'impression de naître à nouveau! Je retrouve la joie de vivre, je suis heureux le matin quand je me lève... J'ai le sourire aux lèvres. Et tout change, c'est incroyable! Comme si mon ancienne vie était en noir/blanc et maintenant elle devient en couleur! Je suis tellement fier de moi, je l'ai jamais autant été. Et pour moi c'est clair que je retoucherai jamais à un join même pas une seule latte. J'en peux plus et j'en veux plus! C'est la plus grosse erreur que j'ai commise dans ma vie, d'avoir commencé un jour le cannabis. J'voulais aussi dire à ceux et celles qui veulent arrêter de fumer du cannabis: J'ai cru pendant 5 ans que c'était impossible d'arrêter, je pensais que je fumerais jusqu'à la fin de mes jours sans le vouloir... J'étais vraiment devenu accro! Et ben NON, aujourd'hui je me suis rendu compte que le mental est extrêmement puissant, si l'on décide d'arrêter vraiment on y arrive, croyez moi. C'est pas facile mais possible, pour ma part les 2 premières semaines ont été difficiles et après chaque jour passé, c'est de plus en plus facile. Aujourd'hui je ressens plus aucun manque et j'ai plus envie de fumer un seul join, je suis au contraire tellement dégoutté. Voilà, c'était en gros mon histoire, peut-être que ça pourra aider certaines personnes, je le souhaite en tous cas. Bye"
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Mycoldcorner (23 ans) - Nationalité Suisse - 04 octobre 2010 - Partager sur: Facebook - Twitter
"Bonjour à tous, J'ai 23 ans, et ça fesait 5 ans que je fumais 2 grammes par jour! La semaine le soir et le week-end toute la journée! J'ai arrêter de fumer le 7 août 2010, donc ça fait un peu plus que 8 semaines que pour moi c'est décidé, c'est fini! Je me sentais mal dans ma peau, plus aucune motivation, vraiment je ne pouvait pas continuer à vivre comme ça! J'ai perdu mon ex-copine (on était ensemble depuis 5 ans), j'ai perdu mes amis, je me suis retiré complètement de la société. Et début août j'ai eu un gros déclic dans ma tête, et je me suis dis qu'il fallait que je me reprenne en mains absolument, c'est devenu la priorité numéro une dans ma vie, arrêter tout ça! Et je me suis dis, là j'ai pas le choix, il faut que je change... Ca fesait déjà environ deux ans que l'idée d'arrêter cette m..... me trottait dans la tête mais j'avais pas le courage nécessaire pour agir! Pas assez de volonté, de motivation! Et là, bientôt 2 mois sans rien fumer, je me sens comme un nouvel homme, j'ai l'impression que je commence à me reconnaitre enfin... J'commence à devenir le vrai Moi, ce que je suis réélement! En gros, j''ai l'impression d'avoir mis ma vie entre parenthèse pendant 5 ans! Mais je me sens revivre, je retrouve la joie de vivre... Et ça, ça n'a pas de prix, c'est génial, inexplicable! Je pensais aussi que c'était impossible d'arrêter et que je fumerais jusqu'à la fin de mes jours sans le vouloir! Et ben non, aujourd'hui je sais que c'est possible, je suis encore fragile, mais je tiendrai le coup quoi qu'il arrive! Rien n'est plus fort que la volonté, il suffit de tenir bon de jour en jour même si il y a des moments difficiles où l'on a qu'une envie c'est d'en fumer un gros, et ben non, dites-vous que cette envie fini bien par passer... Moi je me suis dit que de toute façon, depuis le premier jour où l'on décide d'arrêter, chaque jour passé c'est de plus en plus facile, et même si les 2 premières semaines sont pas faciles a passer, ça ne dure pas... Aujourd'hui, ça fait 8 semaines que j'ai arrêter, et je n'y pense presque plus. J'en ressens plus l'envie, au contraire ça me dégoutte! C'est la plus belle chose que j'ai pu faire dans ma vie jusqu'à aujourd'hui. Me sortir de là... Aujourd'hui, je suis fier de moi, je ne l'ai jamais autant été.. Et croyez-moi, c'est possible d'arrêter! Il faut juste un bon mental et ce dire que ça nous détruit et que finalement il y a rien de bon là-dedans! Je vous souhaite bon courage. Bonne chance à tous ceux qui désire arrêter le cannabis, faites-vous confiance et foncer vers une nouvelle vie! Cela en vaut plus que la peine... "
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Anonyme (23 ans) - Nationalité France - 12 septembre 2016 - Partager sur: Facebook - Twitter
"Bon voilà, cela fait bientôt 2 semaines que jai arrêté de toucher au cannabis. Ceci suite à un "déclic", une prise de mdma un peu trop chargée a mon gout que ni mon organisme ni mon cerveau n'a apprécié (concentration pour me dire que ca va bien, impression de bouche anesthésiée, coeur qui palpite, peur, perte de contrôle entre ce que je vois et le monde, ... ) Je parle de cela car c'est le déclencheur, la drogue est différente mais la même chose est possible avec le cannabis. Hé oui chaque action entraîne ses conséquences, mais sans cela je serais encore une fumeuse de cannabis alors bon... Le problème des psychotropes a mon sens, est que oui tant qu'on est bien tout va bien, mais chaque humain a sa faille, un moment de paranoia, de flippe et hop on s'emballe, bonjour le bad trip. Non la marijuana est une drogue qui ne peux conduire a l'overdose, juste à un sentiment de mal être extême que l'on peux aussi caractériser de "bad trip". Ce jour là, c'était ma faiblesse. Bref, je ne sais plus quand j'ai commencé a fumer du cannabis, au début c'était très récréatif, c'était pendant les soirées, les festivals, avec les copains, histoire de se marrer quoi et de passer de bons moments... Et à un moment c'est devenu habituel, (il y a environ 3-4 ans je pense) après manger, avant de sortir, avant de dormir, parfois même au réveil... Le problème avec le cannabis, c'est que tant qu'on est dedans on ne se rend pas compte de ce que l'on est et a quel point il agit sur notre organisme tout comme sur notre cerveau. Je me rappel avoir eu ce discours pendant des années : "je fume pour me détendre." (et cela etait vrai) , oui il procure une sensation de légèreté, tout semble quelque peu plus insignifiant et plus euphorique, sinon pourquoi fumer? Je me souviens aussi avoir venté les mérites de cette drogue : "ca détend , ça aide à dormir etc..." Un discours qui me parait maintenant quelque peu exagéré... Inutile de vous dire que le sevrage est DIFFICILE , je sors d'un WE très festif et la tentation était la partout, dans l'air, les odeurs qui me rappelaient ses sensations que me procuraient ces petites lattes sur un bon pétard de beuh... Et je n'ai pas craqué, on m'a même félicité. Je pense que le plus dur est derrière moi, déjà, les témoignages précédents m'ont beaucoup aidés, car croyez moi, les 2 semaines qui viennent de s'écouler n'ont pas été les plus simples. Je crois même que ces 2 semaines ont étés un véritable enfer. Les sueurs froides, la perte d'appetit, la perte de poids, La perte de sommeil, l'envie de ne plus rien faire, la peur excessive de tout (réellement a tel point que je me disais dès que je me sentais étrange, oh mon dieu je vais mourrir), les crises d'angoisses a outrances pour tout et rien, la réflexion excessive ne s'arrêtant jamais, la diahrée et des maux de ventre a longueurs de journée, les envies de péter les plombs, l'impatience pour tout, le besoin d'être toujours occupé pour ne pas avoir peur de quelque chose... J'ai même eu peur d'être schizophrène ou dépressive a force de passer mes soirées sur le net a essayer de me rassurer!! C'est dingue a quel point une si petite chose peux nous enfermer dans un monde a tel point que quand on l'arrête on ne comprend plus rien de ce qui se passe. J'ai été faire des analyses, aux urgences, j'ai été voir le médecin dès que je m'inquietais , je ne vivais plus. Puis j'ai décider d'entamer une thérapie, propre a moi même, de me nettoyer de tout ça. Tout d'abord c'est une démarche très spirituelle, trouver le problème, oser le voir en face et l'affronter , car au début ce n'est pas dorcément une évidence que ce soit le cannabis à l'origine de ses changements, mais bon, rendons nous à l'évidence notre corps réapprend à vivre sans une substance auxquel il s'était habitué... Il faut donc réapprendre à vivre. Et oui, ressentir de nouveaux les sensations aux plus pures qu'elles le sont, ressentir son corps, son esprit ... Ce n'est pas facile au début étant donné qu'on ne comprend pas et c'est là qu'il ne faut pas paniquer. D'ailleurs c'est je crois la chose la plus compliquée, pendant des années j'ai fumé de l'herbe et je ne paniquais pas et la j'arrête et j'ai des crises d'angoisses alors que jamais ça ne m'etais arrivé? WTF??!! Et oui stress et anxiété sont des effets du sevrage, c'est normal et ça s'estompe, il faut juste passer ce cap là. Alors oui, si vous avez l'impression que tout s'éccroule autour de vous , c'est normal, si vous avez peur de ne pas vous relever et que vous avez l'impression que tout cela ne s'arrêtera jamais aussi.Ce n'est pas parce qu'on a un coup dur que ca va durer toute les vie et qu'on va être en dépression! Gardez la foi. On y est presque et le plus dur est passé. Tout est dans la tête. Je vis selon la notion d'équilibre , donc chaque chose qui nous arrive ou que l'on ressens existe car l'inverse est là. L'épreuve est une chose normale, comment serait la vie si il n'y avait pas de contraintes? Eh bien ça ne serait pas vraiment la vie... Cela ne fait à peine que 2 semaines que j'ai arrêté mais écrire ici me fait me sentir mieux, car nous ne sommes pas seuls. C'est normal d'avoir des coups durs et c'est important d'avoir des gens avec qui le partager pour ne pas se sentir seul. Je repense encore parfois a ces moments ou j'etais dans des spots de rêves ou je fumais mon petit petard et là cette sensation de bonheur m'envahissait... Cette idée etait fausse, la drogue te fais croire que tu es heureux, mais le bonheur est un effet sans cause, la drogue elle, elle est la cause, donc ce n'est pas du bonheur mais de la désillusion. Il ne faut pas oublier que la vie est un combat, JAMAIS. Chaque chose qui arrive arrive et nous devons tirer des leçons de notre passé plutôt que de cesser d'avancer car il nous a traumatisé. La question maintenant est de savoir si vous voulez vivre ou survivre. Continuez de vous battre pour ce en quoi vous croyez et d'abord en vous même. Ne vous perdez pas à cause de ce genre de merde. Accepter de se perdre, c'est renoncer. Il est important de se remettre en question, nous, ainsi que le reste et ce n'est pas facile mais l'important c'est que tout ce que l'on est , on l'est grâce à nous, pas grâce a la drogue. C'est ça aussi qu'il ne faut pas oublier , ce que vous aimiez faire sous cannabis vous l'aimerez toujours maintenant, vous serez juste plus éveillé. Retrouvez sa paix intérieure c'est se retrouver soit et en se retrouvant , tout redevient plus paisible. Sinon pour m'aider j'ai fait de l'accupuncture, je me suis instruit quelque peu au feng shui, la meditation peux aider aussi et même une thérapie ne peux pas faire de mal. ALLEZ continuez de vous battre. On est pas la par hasard, on est des GUERRIERS ! Et si jamais vous avez un moment de faiblesse pensez à tous les bénéfices qu'ont l'arrêt du cannabis: Adieu la Fonsdale, aideu la mauvaise haleine, adieu la dépendance quand on se dit indépendant , adieu le temps perdu a choper de la beuh, adieu le stress du trou dans le porte monnaie, adieu la fatigue chronique, la paranoia, l'isolement social, les pertes de mémoires instantanées , l'effet de lourdeur au réveil... Bonjour les rêves et la lucidité, bonjour la forme physique, le gôut des vraies choses , bonjour la renaissance! L'important dans le chemin ce n'est pas la destination, oui elle est importante mais c'est le chemin que l'on emprunte qui compte réellement"
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