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Aides et conseils pour les consommateurs et leur entourage

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Aides et conseils pour les consommateurs de cannabis et leur entourage

Témoignages

Questionnaire d'évaluation du site Stop-cannabis.ch

Merci de prendre 3 minutes pour répondre à quelques questions au sujet de ce site

Hommes
Justafrog (59 ans) - Nationalité Française - 16 mars 2014 - Partager sur: Facebook - Twitter
"Bonjour a tous, Très intéressant tous ces témoignages. Je voudrais vous donner le mien et essayer d'en tirer deux ou trois enseignements. Si cela peut aider certains d'entre vous qui ont un problème avec le cannabis, tant mieux. J'ai 59 ans et j'ai fumé mon premier pétard a 16 ans. En 1971 donc. C'était l'âge d'or du Classic Rock, Hendrix, les Stones, les Who, les Doors, contre-culture post 68, culture de la dope. Ma jeunesse. Je suis passé par tous les stades de la conso y compris la conso abusive et quotidienne qui est le problème de beaucoup d'entre vous. L'idée que sans un joint ce sera moins bien. Et puis on se met a fumer sans arrêt parce qu'il y en a dans la petite boite et qu'on cherche a aller mieux tout en se rendant bien compte qu'on va de moins en moins bien et qu'on ne fait pas grand chose de sa vie. Je m'en suis libéré a 24 ans quand j'ai repris des études pour devenir professeur des écoles. Ca s'est fait tout seul sans même m'en apercevoir. Je fumais une toute petite quantité d'herbe pure le soir pour me stimuler, pour planer, pour lire ou pour travailler et peu a peu j'ai moins fumé jusqu'a ne plus fumer que très occasionnellement. Sans m'obliger a quoi que ce soit. J'ai arrêté pour de bon quand j'ai voulu décrocher du tabac car ma copine, ma future femme, ne fumait pas. Le sevrage tabagique par contre a occasionné une horrible sensation de manque qui a duré quelques jours mais j'ai tenu bon. J'ai été totalement abstinent pendant une vingtaine d'années. J'aurais bien fumé un pétard de temps a autre mais je ne voulais pas retomber dans l'addiction au tabac. Ma vie professionnelle était riche, ma vie sociale et associative prenante, j'avais une maison et un grand jardin qui m'occupait beaucoup, une épouse et deux filles que j'adore. Je faisais de la plongée et je pêchais la truite a la mouche en été et le brochet en hiver. J'ai recommencé a fumer des cigares avec un pote avec qui je joue de la guitare. On picolait du whisky pur malt aussi, sans excès. Comme des amateurs éclairés qu'on se flatte d'être a défaut d'être de grands musiciens. J'ai bien sûr refumé des pétards quand j'ai compris que j'étais capable de fumer un peu sans retomber lourdement dans le tabac. C'est pour moi le plus difficile et je suis actuellement en train d'essayer de faire reculer le tabac car j'ai fumé quotidiennement ces 3 dernières années (2 ou 3 par jour mais c'est encore trop !). Je n'ai fumé que 3 ou 4 clopes depuis le début de l'année. Un plaisir dont je me méfie. Quant a l'herbe, je n'en fume que l'été, en vacances en France. J'habite en Afrique et je ne fume pas sauf exception toujours possible. Je ne suis plus avec la mère de mes enfants qui n'a jamais fumé un joint de sa vie. Ma nouvelle compagne fume avec moi et nous apprécions beaucoup de regarder un bon film ou de faire l'amour avec ce stimulant psychique. On le fait aussi sans fumer et on aime bien boire une bouteille de bon vin pour varier les plaisirs. Je prends ma retraite dans un an et j'aimerais bien consommer du bon cannabis comme je déguste un malt un soir ou deux par semaine. Sans tabac. Je vais regarder de près les vapoteurs pour l'herbe. J'espère pouvoir en trouver légalement dans un futur proche ou la cultiver sans me cacher. Je n'ai pas vu un dealer depuis 35 ans et je n'ai pas l'intention d'en fréquenter a nouveau. Un dernier truc, mes deux filles ont fumé au lycée comme tout le monde. Quand l'ainée s'y est mise, je m'en suis vite aperçu. J'ai eu une longue discussion avec elle et je lui ai raconté mon expérience avec les drogues (j'ai sniffé un peu de coke a un moment. Une belle merde.) Elle a géré ça sans trop de souci et fait des études. Elle bosse et il m'arrive de fumer un pétard avec elle et mon gendre l'été. Pas de souci pour la cadette non plus avec le shit. Par contre, elles fument du tabac ... Accros toutes les deux. Quelle merde ! Pour conclure, je revendique le plaisir du cannabis avec modération mais je sais bien qu'on en est encore loin. C'est une drogue qui peut être très dangereuse quand ça dérape et les ados sont les plus exposés. Je suis évidemment pour la légalisation contrôlée et la prévention. Le cannabis est partout et comme ce n'est pas près de s'arrêter, nous devons apprendre a mieux l'utiliser. Je suis certain que la légalisation est inéluctable et que cela rendra les choses plus faciles. Je vous avais promis deux ou trois conseils. En voila 4 : - Si vous êtes dans le plan un joint chasse l'autre et que votre vie tourne autour de ça, faites vous aider pour arrêter. Mesurez que cela ne vous amène a rien de masquer vos problèmes derrière un rideau de fumée ; - Faites quelque chose de votre vie : un travail intéressant, engagez vous, faites du sport, de la peinture, du jardinage. Lâchez un peu les écrans. Soyez actifs et créatifs sans fumer ; - Si vous fumez ou si vous buvez de l'alcool, faites le en quantité modérée, pas en même temps et pas tous les jours ; - Décrochez du tabac, si vous êtes accros. Laissez le cannabis de côté un moment en vous disant que vous pourrez y retoucher plus tard. Des bises a tous. P.S : la touche a accent de mon mac ne fonctionne plus ... ;-) "
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stop (34 ans) - Nationalité fra - 11 mai 2017 - Partager sur: Facebook - Twitter
"bonsoir cela fais une quizaine d'annèe que je fume quotidiennement et g toujours été en contradiction avec moi même sur ce point.pendant trés longtps j'ai refusé d'admettre ma dépendance.je suis papa d'un ptit gars de 7ans et aprés avoir accumulé beaucoup d'échec tant sur les plans sentimentaux que professionnel il me faut me rendre à l'évidence..ce produit m'a rendu faible, passif sans volonté bref m'a beaucoup transformé.il m'est quasi impossible d'assister à une réunion, entretient ou autre exercice de groupe de façon sereine et ce depuis longtps je me liquéfie lorque je dois prendre la parole ou parler de moi.j'ai rendu beaucoup de personne malheureuse (famille) ce n'est pas facile de voir une personnequ'on aime se détruire..aujourdhui je me retrouve ds une situation que je ne supporte plus.seul j'ai perdu successivement la mère de mon fils qui a évolué ds sa vie puis les copines qui ont suivi..et en grande parti à cause de cette saloperie.j'ai souvent dis que j'allais arréter et durant de longues années je me suis endormi en me disant que c'était le dernier..surtout au début.depuis une semaine j'ai décidé d'arréter.le problème est que j'ai vraiment l'impression d'avoir perdu un temps énorme et du coup je culpabilise à mort et j'ai presque peur de savoir ce que ça peut donner sans.les synptomes se font sentir insomnie sueur stress irritabilité fatigue bref rien d'anormal je pense.ma libido à énormément changé aussi c'est en revoyant des copines de lépoque que le déclic cfait..est ce un souci pour dautre personne aussi?ce dernier point est assez difficile à gérer vraiment..ce n'est évidement pas la seule raison pour laquelle j'arrête pour le taf aussi et biensûr ma santé et pour mon amour de fils.j'espère qu'il n'y a rien d'irreversible et que tt rentrera ds l'ordre..je n'ai pas grand chose à perdre de tte façon car ce produit m'a réellement rien amener de bon au contraire.j'ai envie de changer de me retrouver mais j'ai comme le sentiment quil est trop tard et de devoir vivre avec ce sentiment de déprime et d'ennui trés longtps.merci d'avance pour cette longue lecture"
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Anonyme (64 ans) - Nationalité Française - 25 avril 2018 - Partager sur: Facebook - Twitter
"C'est plus mon cerveau et le T H C qui me commende ! C'est moi même qui commende mon cerveau ! Merci a la nature et a vous au site Mike "
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Erreip (21 ans) - Nationalité France - 25 juin 2017 - Partager sur: Facebook - Twitter
"Bonjour, je m’appelle Pierre j’ai 21 ans et pendant quatre ans et un mois j’ai fumé du shit tous les jours et très souvent seul. Mon histoire avec la cannabis commence en seconde, j’avais 15 ans. J’avais commencé la clope un mois auparavant en colo. Dans mon collège peu de gens fumaient que ce soit des clopes ou des joints. Arrivé au lycée, je voulais essayer ce que tout le monde avait connu car j’étais très curieux de faire de nouvelles expériences à cet âge. Dans mon groupe d’amis quelques-uns avaient déjà bédave ce qui amena naturellement un joint à moi. La première fois, j’ai tiré sur un joint de shit d’un terminale. Ce fut une déception, le shit était de mauvaise qualité je n’ai donc ressenti aucun effet mais j’ai adoré le gout. On a ensuite acheté une barrette à ce mec mais ce fut la même chose, un gros joint pers ne me fit rien. Ça n’a fait qu’attiser ma curiosité car mes potes me disaient que normalement les effets étaient géniaux. Un mercredi midi en quittant les cours, un première qui vendait avec qui on avait sympathisé proposa à mon pote et moi de nous payer un joint gratos au square à côté du lycée. Cette fois j’ai tout de suite ressenti que ça m’avait touché. Je rigolais, j’étais embrumé, j’étais merveilleusement bien. Ce midi là je mangeais chez mon pote, ses parents étant absents on devait se faire à manger. Ce fut un enchainement de fous rires de dingue, jusqu’à avoir mal aux abdos. Cette fois nous avions trouvé le bon filon. Tout notre petit groupe se mit à fumer. C’était toujours ensemble, plusieurs fois par semaine aussi bien avant, pendant ou après les cours. Un jour, la cpe nous a grillés. Appel aux parents, convocations. Un pote avait cédé sous la pression, on ne pouvait plus nier. On a détesté cette cpe mais elle nous avait provisoirement sauvé, nous avons fortement réduit après s’être fait pincer. Mon véritable amour avec le cannabis commença un soir ou quelques amis devaient venir chez moi car j’avais ma maison pour la soirée. J’avais acheté un dix balles de beuh pour l’occasion. Finalement, ils ont dû annuler je me suis donc retrouvé avec ma beuh sur les bras. Ma mère étant un sorte de détective qui cramait souvent mes conneries je ne voulais pas courir le risque de me faire attraper encore une fois. J’ai tout fumé ce soir là et ce fut merveilleux ! Grosse euphorie en regardant une comédie américaine, la musique me faisait un effet de fou, j’étais super bien. Je n’eus pourtant pas envie de recommencer sur le moment mais cela avait fait émerger en moi une dangereuse idée ; fumer seul c’était le pied. S’en suivit d’autres fumettes mais toujours avec des potes jusqu’en première. A l’occasion d’une petite soirée chez moi j’avais acheté du shit mais j’avais acheté trop, il m’en restait. J’avais moins peur de me faire cramer donc ce morceau de shit je l’ai gardé A cette époque j’avais une copine que j’aimais éperdument mais avec qui on se prenait très souvent la tête et ça me mettait dans des états pas possibles. Un soir, n’en pouvant plus, j’ai roulé un joint dans une petite feuille et je l’ai fumé à ma fenêtre. Mes soucis se sont évanouis, j’avais l’impression d’avoir trouvé la solution à tous les problèmes que j’avais ; le mal-être et des problèmes d’endormissement. En une semaine, je fumais tous les jours. Rapidement je ne dormais plus sans. Ma consommation a augmenté régulièrement durant ces quatre années. Les amis avec qui je consommais n’étaient que des utilisateurs occasionnels, j’avais honte d’être dépendant j’ai donc caché que je fumais seul tous les soirs. Le poids de la culpabilité était énorme, pour me délester j’en parlais à des personnes éloignées de mon groupe d’amis principal et pour qui je n’avais pas un grand intérêt. Au bout d’un an j’ai constaté de subtils changements ; j’étais moins drôle, j’avais moins de repartie, je n’aimais plus autant passer du temps avec mes potes. Sans m’en rendre compte je m’enfermais de plus en plus. Arrivé à la fac j’ai rencontré une fille avec qui je suis resté deux ans. Elle avait un appart ou je pouvais consommer en paix. Rapidement je me mis à dormir chez elle quasiment tous les soirs de semaine. Pouvant consommer à ma guise, le premier joint était roulé de plus en plus tôt jusqu’à ce que la clope du matin soit remplacée par un joint. Au bout de quatre mois, n’étant pas consommatrice, elle a tiré la sonnette d’alarme. Ce fut mon premier déclic. J’avais tellement honte de ce que j’étais devenu. Je ne voulais pas la perdre alors j’ai tout jeté immédiatement et sans y réfléchir. Les jours suivants furent horribles : tremblements, sueurs froides et insomnies. Je pensais tout le temps au joint, vraiment tout le temps. Les symptômes ne diminuant quasiment pas, au bout d’une semaine j’ai craqué. Je n’ai pas pu lui cacher longtemps mais elle ne m’en a pas voulu, je crois qu’elle m’aimait profondément. Avec le recul, je sais que je n’arrêtais pas pour moi mais pour elle ce qui n’est pas la meilleure des motivations. On a fini par se séparer pour d’autres motifs. En troisième année de License, j’échoue au premier semestre. Moi qui ai toujours réussi sans trop m’impliquer, je comprends qu’il va falloir faire un choix entre le cannabis et la belle vie dont je rêve. Une véritable envie d’arrêter était née mais je n’avais pas encore le courage de m’affronter. J’ai rencontré une autre fille qui consommait occasionnellement. Un soir qu’elle était chez moi, je roule un joint et on commence à fumer. Elle tire très peu et me dit qu’il est trop chargé pour elle. J’avais conscience de ça, ce n’était pas la première fois qu’on me le disait, mais je n’y fais pas plus attention que ça. Un autre soir, chez elle cette fois, elle me propose de fumer si je veux bien rouler. J’accepte à condition qu’elle me dise stop pour la quantité car je voulais vraiment le partager avec elle. J’égraine à peine une vingtaine de boulettes qu’elle me dit : « Stop ! C’est déjà pas mal là ! ». Je reste interloqué. Ce qui était une bonne dose pour elle correspondait à moins d’un quart de la quantité que je mettais pour moi tout seul. Là, je réalise enfin à quel point je m’intoxique. Petit à petit, je m’organise. J’achète une balance pour suivre ma consommation et la réguler, je vais chez une psy, je commence à m’intéresser à la méditation. Je prépare les armes pour partir en croisade contre ma maladie, mon addiction. Je ne pouvais plus non plus supporter le cout de ma came, mais ça allait quand ça faisait encore effet. Quand ça ne m’a plus rien fait, j’ai cherché à réduire assez pour me soulager financièrement mais fumer assez pour ne pas ressentir le manque car mon premier arret m’avait terrifié. J’ai fait des calculs dans tous les sens. Shit, beuh ou huile ? Planter ou pas planter ? Dealer ou rester dans la légalité ? Telles étaient mes questions. Je pouvais descendre à 100 euros par mois, une réduction de presque la moitié. Ça ne me suffisait pas. Le calcul le plus important je l’ai fait de tête ; zéro euros c’est là ou je voulais arriver. Je suis laissé une dernière visite au dealer. Je rentre fumer et je suis dégouté de réaliser qu’avant et après le joint je suis pareil, si ce n’est des fourmis dans le menton et les pieds et tout de même la possibilité de dormir. Un jour pas fait comme un autre, je décide que c’est mon dernier jour. Je vais payer un dernier joint à une amie, je rentre en fumer un seul. Je me dis que pour arrêter il faut que je sois bien dégouté. Je roule un cône énorme avec presque trois grammes de shit. Quand je l’écrase, toujours aucun effet. Comme mes premiers joint je me dis sur le moment. La boucle était bouclée, je me dis que demain sera ma première journée de non-fumeur. Fort de mon premier arrêt, et de témoignage de ce site, je n’essaye même pas de dormir le lendemain soir. Je me prévois des activités que j’avais délaissées pour reprendre ma vie là où je l’avais arrêtée. J’apprécie les petites choses, un film dont je peux maintenant suivre l’histoure, une tasse de thé, un peu de lecture, le lever du soleil. Je m’écroule à 7h et me réveille à 9. Je suis fatigué mais heureux. Comme la chèvre de Monsieur Seguin qui a lutté contre le loup toute la nuit mais moi j’ai pu m’échapper. Le lendemain et le jours d’après j’avoue tout à mes amis. Ma consommation, mes mensonges, toutes les fois où j’avais dit non à leurs propositions de sorties pour m’enfumer seul chez moi. Dans leurs yeux je lis l’étonnement et dans leurs paroles de la fierté. C’est pour moi que j’ai arrêté mais c’est à grâce à cette fierté et leur soutient que je ne vais pas craquer. Ça ne fait que douze jours mais je suis confiant. Je retrouve la réalité, je me retrouve. Avant je me forçais à dire non maintenant c’est l’inverse car chaque heure en compagnie est une heure de gagnée. J’applique la devise des Alcooliques Anonymes à ma dépendance : « Aujourd’hui je ne fume pas » et demain on verra. Le lendemain je recommence sur cette voie. Je rencontre de nouvelles personnes, fais de nouvelles choses et redécouvre des petits plaisirs simples. Ce n’est pas facile tous les jours mais je m’accroche à ce que j’appelle « la réalité des gens normaux ». Quand je souffre, je suis attentif a cette nouvelle sensation que ne n’anesthésie pas. Ca fait plus mal certes mais je me dis que c’est le lot de tous les êtres. On ne peut pas vivre que de plaisir et certainement pas du plaisir du bédo qui n’est qu’artificiel. Je voulais vous raconter mon histoire pour si possible vous aider. Je pense réécrire un message dans un mois quand ça ira mieux pour vous raconter plus en détail mon arrêt et vous donner des indications plus approfondies sur ce qui m’a personnellement permis de m’en sortir. "
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Do-sch11 (22 ans) - Nationalité Belge - 14 juillet 2018 - Partager sur: Facebook - Twitter
"Bonjour à tous, J’aimerais expliquer une partie de mon vécu quand j’etais Addict. Quand j’avais 16ans, on m’a proposé de tirer sur un joint. Ce joint était coupé avec une autre substance qu’on appelle du Speed. J’etais Vraiment dans un sale état. Petit à petit j’ai pris goût, j’ai Commencer à fumer de plus en plus, jusqu’a Arriver à des quantités astronomiques par semaine, puisque votre corps s’habitue a l’effet plutôt rapidement. Pendant 5 ans, j’ai fumer jusqu’a 20 joints par jour, sans compter les paquets de cigarettes sur qui défilaient. Puis une nuit,vers 5h du matin je fumais comme à mon habitude et là... J’ai attraper du mal à respirer, je suis sortit me disant que l’air extérieur me ferait du bien. Mais non. J’ai du aller d’urgence à l’hopital. Ou ils m´ont dit que je n’avais absolument rien. Que c’etait une Grosse crise d’angoisse. Depuis, j’ai complètement arrêter, ça + la cigarette du jour au lendemain. Je fumais 25g par semaine à peu près, et 2 paquets de cigarettes par jour en même temps. Je suis d’abord Passé par une longue phase ou j’ai craché du sang, et du « brun ». Le cannabis qui sort de votre corps. J’ai eut l’impression que mes artères se débouchaient, mais ça m’étouffait en même temps. J’ai eut aussi de longues insomnies et hallucinations. J’ai cru mourrir. C’est ma faute , j’ai Décider d’arreter Sans médications ce qui ńest pas recommander. Mais aujourd’hui je suis quitte de tout ça. Quelqu’un fume à côté de moi, cannabis ou autre, cela ne me dérange pas. J’essaye juste de lui expliquer un peu par quoi je suis passé pour essayer de lui faire’ un déclic. Chose que je fais encore aujourd’hui en postant mon témoignage sur votre site. Aujourd’hui je vais mieux. Bien entendu je garde quelques séquelles, une sensation dans la gorge, ainsi que des pertes de mémoire. Je sens tout simplement que je n'ai plus mes neurones dˆavant, et chaque jour je regrette. Tout ça pour vous dire, ne commencez jamais. C’est tellement simple de dire oui, mais c'est une descente aux enfers d’arrêter."
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Kwt 12 (39 ans) - Nationalité Francaise - 07 mai 2019 - Partager sur: Facebook - Twitter
"Salut, depuis l’aube de mes 18 ans , je me suis mis à fumer , pour un tas de raisons, divorce des parents , changement de domicile , une envie d’echapper à la réalité , le rap, le style , un genre que l’on se donne . Cela faisait 22 ans quasiment que je fumais, quotidiennement, le soir surtout. Le 13 avril 2019 ... d’un coup, j’ai pris conscience en un week-end que je ne pouvais rien imaginer sans ça , profiter de ma femme , de mes enfants , partir en voyage ....j’ai tenu 4 jours et une nuit j’ai refumer pour dormir , et je me souviens que ce ne fut pas agréable, comme un bas trip. Là je me suis dit que c’etait de la merde définitivement. C’est pas facile , ce démon me hante encore , je me bat contre des goliaths dans mes rêves , réveil toute les deux heures ... mais je tiens . Si je replonge , cela voudrait dire que j’ai fais tout ça pour rien . Le sevrage n’est pas facile , tout ce qui nous tue pas nous rend plus fort , je tiendrais pour attaquer la deuxième partie de ma vie sans . À l’aube de mes quarante ans . Bon courage à celui qui combat le même démon que moi. "
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drsnak (36 ans) - Nationalité libanaise - 17 septembre 2020 - Partager sur: Facebook - Twitter
"BONJOUR A TOUS, j'ai commencé a fumer depuis l'âge de 17 ans, j'en ai 36 aujourd'hui, la première fois j'ai arrêté par contrainte, en effet je me suis marié a l'âge de 24 ans, et suis parti en lune de miel a l'ile Maurice, j'ignorais complètement ce que c'est un "sevrage", ce qui. s'est fait sentir des le lendemain, une grosse déprime, corp bizarre idées brouillées, sensation de de devenir fou, cela a durer 10 jours exactement, ensuite tout est devenu normal a part de grosse envies de fumer mais qui passent après quelques heure et qui reviennent. a mon retour dans mon pays d'origine, j'ai repris a fumer... ensuite après 1 ans environ je suis repartis en vacances, pareil, a part que le sevrage étais beaucoup plus léger, (je me suis dit que surement le cerveau a mémoriser que de temps en temps j'arrête de fumer donc c'était très supportable.. mais l'envie reviens tout le temps des mon retour au pays, j'ai donc continuer a fumer tout les jours, jusqu'au 01 septembre 2020, là j'ai sérieusement pris la décision d'arrêter définitivement sans voyage, en étant dans mon pays c'était la seule solution, et la ça me fait 2 semaines et je me sens bien a part quelques envies mais je me suis dit quoi qu'il arrive je ne replongerais plus, même quelques bouffées de temps en temps c'est NON car c'est la que vient l'erreur et on replonge.... vous pouvez arrêter avec une bonne motivation, il est plus facile d'arrêter le cannabis que la cigarette... le cannabis m'a empêché de découvrir le monde, tu ne veux pas voyager par peur de ne pas en trouver, il y a des pays ou tu ne peux même pas t'y rendre, tu veux jamais sortir, enfin de compte ça te procure du bien être mais ça empêche d'avoir beaucoup d'autre plaisir.... voici mon témoignage j'espère que je tiendrais bon mais là la décision est bétonnée dans ma tête... une grande astuce: si vous voulez arrêter gardez un peu chez vous ne jetez pas, gardez sans fumer, c'est quand il y en a pas que le notre cerveau se met le plus en panique et vous vous dirigerez chez le dealeur et la tu replonges... bonne chance a tous"
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Mycoldcorner (23 ans) - Nationalité Suisse - 09 octobre 2010 - Partager sur: Facebook - Twitter
"Bonjours à tous, Si je suis venu ici c'est parce que j'avais envie de vous raconter mon histoire: J'avais commencé à fumer du cannabis à l'âge de 16 ans, petit à petit, à 18 ans je fumais 2 grammes par jour et j'ai continué comme ça jusqu'à mes 23 ans! Donc ça fesait environ 5 ans que je fumais du cannabis tous les jours, sans exception! Aujourd'hui, j'ai toujours 23 ans mais ça fait 9 semaines que j'ai arrêter. Dans mon cas, ce choix est logique, je pouvait pas continuer comme ça; Au début, je me sentais bien en fumant du cannabis, mais au fil du temps, c'est un mal-être de plus en plus violent qui s'est installé en moi. J'avais plus aucune envie de faire quoi que se soit, plus de motivation pour rien, lorsque l'on me proposait de faire quelque chose, je disais NON, et ça juste par que le plus important c'était de fumer mon join tranquille chez moi, et il y avait que ça qui comptait dans ma vie... Et oui avec le temps, c'est ce que je suis devenu! Et suite à ces 5 dernières années passées, j'ai perdu mes amis, mon ex-copine (ça fesait 5 ans qu'on était ensemble), je me suis complètement retiré de la société. J'ai l'impression d'avoir mis ma vie entre parenthèse, c'est le cannabis qui dirigeait ma vie, je fesait mes choix par rapport à ça, pour pouvoir en fumer, et je me suis rendu compte qu'il fallait que je reprenne ma vie en main parce que cette substance était en train de me détruire. Le 7 Août 2010, ce jour là, je me suis vraiment rendu compte de toute ces erreurs passées et j'ai eu peur! Alors j'ai pris la plus grande décision de toute ma vie! Il fallait absolument que j'arrête ça, c'était devenu la priorité numéro une dans ma vie! Il fallait que je change... Aujourd'hui on est le 9 octobre 2010 et ça fait 9 semaines que j'ai complètement arrêté le cannabis, et je deviens un nouvel homme, j'ai l'impression de naître à nouveau! Je retrouve la joie de vivre, je suis heureux le matin quand je me lève... J'ai le sourire aux lèvres. Et tout change, c'est incroyable! Comme si mon ancienne vie était en noir/blanc et maintenant elle devient en couleur! Je suis tellement fier de moi, je l'ai jamais autant été. Et pour moi c'est clair que je retoucherai jamais à un join même pas une seule latte. J'en peux plus et j'en veux plus! C'est la plus grosse erreur que j'ai commise dans ma vie, d'avoir commencé un jour le cannabis. J'voulais aussi dire à ceux et celles qui veulent arrêter de fumer du cannabis: J'ai cru pendant 5 ans que c'était impossible d'arrêter, je pensais que je fumerais jusqu'à la fin de mes jours sans le vouloir... J'étais vraiment devenu accro! Et ben NON, aujourd'hui je me suis rendu compte que le mental est extrêmement puissant, si l'on décide d'arrêter vraiment on y arrive, croyez moi. C'est pas facile mais possible, pour ma part les 2 premières semaines ont été difficiles et après chaque jour passé, c'est de plus en plus facile. Aujourd'hui je ressens plus aucun manque et j'ai plus envie de fumer un seul join, je suis au contraire tellement dégoutté. Voilà, c'était en gros mon histoire, peut-être que ça pourra aider certaines personnes, je le souhaite en tous cas. Bye"
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Mycoldcorner (23 ans) - Nationalité Suisse - 04 octobre 2010 - Partager sur: Facebook - Twitter
"Bonjour à tous, J'ai 23 ans, et ça fesait 5 ans que je fumais 2 grammes par jour! La semaine le soir et le week-end toute la journée! J'ai arrêter de fumer le 7 août 2010, donc ça fait un peu plus que 8 semaines que pour moi c'est décidé, c'est fini! Je me sentais mal dans ma peau, plus aucune motivation, vraiment je ne pouvait pas continuer à vivre comme ça! J'ai perdu mon ex-copine (on était ensemble depuis 5 ans), j'ai perdu mes amis, je me suis retiré complètement de la société. Et début août j'ai eu un gros déclic dans ma tête, et je me suis dis qu'il fallait que je me reprenne en mains absolument, c'est devenu la priorité numéro une dans ma vie, arrêter tout ça! Et je me suis dis, là j'ai pas le choix, il faut que je change... Ca fesait déjà environ deux ans que l'idée d'arrêter cette m..... me trottait dans la tête mais j'avais pas le courage nécessaire pour agir! Pas assez de volonté, de motivation! Et là, bientôt 2 mois sans rien fumer, je me sens comme un nouvel homme, j'ai l'impression que je commence à me reconnaitre enfin... J'commence à devenir le vrai Moi, ce que je suis réélement! En gros, j''ai l'impression d'avoir mis ma vie entre parenthèse pendant 5 ans! Mais je me sens revivre, je retrouve la joie de vivre... Et ça, ça n'a pas de prix, c'est génial, inexplicable! Je pensais aussi que c'était impossible d'arrêter et que je fumerais jusqu'à la fin de mes jours sans le vouloir! Et ben non, aujourd'hui je sais que c'est possible, je suis encore fragile, mais je tiendrai le coup quoi qu'il arrive! Rien n'est plus fort que la volonté, il suffit de tenir bon de jour en jour même si il y a des moments difficiles où l'on a qu'une envie c'est d'en fumer un gros, et ben non, dites-vous que cette envie fini bien par passer... Moi je me suis dit que de toute façon, depuis le premier jour où l'on décide d'arrêter, chaque jour passé c'est de plus en plus facile, et même si les 2 premières semaines sont pas faciles a passer, ça ne dure pas... Aujourd'hui, ça fait 8 semaines que j'ai arrêter, et je n'y pense presque plus. J'en ressens plus l'envie, au contraire ça me dégoutte! C'est la plus belle chose que j'ai pu faire dans ma vie jusqu'à aujourd'hui. Me sortir de là... Aujourd'hui, je suis fier de moi, je ne l'ai jamais autant été.. Et croyez-moi, c'est possible d'arrêter! Il faut juste un bon mental et ce dire que ça nous détruit et que finalement il y a rien de bon là-dedans! Je vous souhaite bon courage. Bonne chance à tous ceux qui désire arrêter le cannabis, faites-vous confiance et foncer vers une nouvelle vie! Cela en vaut plus que la peine... "
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Anonyme (16 ans) - Nationalité Français - 08 octobre 2012 - Partager sur: Facebook - Twitter
"Salut à tous :) J'ai 16 ans et demi, cela peu paraître jeune pour quelqu'un qui pose un témoignage mais je m'en fiche, vous en penserez bien ce que vous voudrez. J'ai commencé à fumer du cannabis quand j'avais un peu moins de 13 ans. Comme la plupart des gens, c'était pour sortir de l'ordinaire et me rattacher à un groupe qui (je pensais ça à l'époque) me ressemblait plus. Je me rend compte que ca a été, à ce jour, la plus grosse erreur de ma vie. Je fumais occasionnellement, puis ca a été tous les matins avant les cours et en sortant (à 13 ans c'est pas normal). J'ai finis par commencer à "pécho" (acheter) pour pouvoir suivre le rythme et ne pas toujours fumer sur le shit des autres. Après que je me sois mis à fumer seul, les problèmes ont commencé à arriver. Au début c'était seulement des pertes instantanées de mémoire (ca me faisait bien rire), puis je me suis décalé du rythme scolaire et j'ai commencé à secher les cours. Une fois par mois, puis une fois par semaine et j'ai finis mon année de 3e avec 190 journées d'absence et n'ai pas eu mon brevet. Pas très grave, me direz-vous ; sauf que c'était que la partie visible de l'iceberg. Mes rapports avec mes parents se dégradaient, jusqu'à devenir exclusivement des rapports de force. Les fugues ont commencé, et l'envie de suivre les cours m'a définitivement quitté. Les seuls amis qui me restaient étaient ceux avec qui je fumais tous les jours, et qui étaient dans la même situation que moi. Tout le monde s'inquiétait, mes parents ont tout essayé (psys, addictologues, éducateurs et même un séjour de 24h en hôpital psychiatrique ...) mais rien n'y faisais. L'année dernière, j'ai voulu leur prouver que je pouvais travailler et fumer ; j'ai tenu pendant 3 mois avec une moyenne "correcte" mais j'ai quand même fini par me faire virer de mon 6e bahut. J'ai eu une chance incroyable de retrouver un lycée, avec mon parcours, et je me suis remis en question. J'ai arrêté de mentir aux médecins, j'ai recommencé à aller en cours et j'ai surtout essayer d'arrêter de fumer. J'ai juste découvert le "vrai moi" (non, je ne suis pas skyzophrène), une autre manière d'envisager la vie. Cela ne veut pas dire qu'arrêter de fumer est facile. J'ai été "obligé" de changer les choses car je me suis retrouvé devant le Mur. Aujourd'hui, j'ai pris du recul et je me rends compte à quel point les jeunes de mon âge fument tous pour la plupart ; et à quel point c'est difficile de trouver des gens "intéressants" et qui ne fument pas. Tous le monde se met à fumer car ceux qui ont la force de caractère de ne pas suivre le mouvement finissent par craquer. Je n'écris pas ce message pour faire genre que j'ai de l'experience ou pour passer pour un "daron qui fait chier", juste pour faire passer un message : DEMARQUEZ-VOUS ! Pour moi, le 1er pas a été de reconnaître que j'étais accro et que je ne pourrais pas m'arrêter sans l'aide de médecins (et que continuer à leur mentir n'aboutirait a rien). Ensuite, ces gens vous expliquent beaucoup de choses sur le cannabis qui vous donne envie d'essayer d'arrêter. Contrairement à ce que je lis sur les forums (et autres sites), je ne pense pas que le 1er mois est le plus difficile. Je pense que le plus difficile sont les 6 mois qui suivent votre décision. Arrêter de fumer revient à déménager dans un désert. Il faut se constituer un nouvel entourage (ce qui prend du temps et demande beaucoup de patience et de motivation), se trouver de nouvelles occupations (quand on ne passe plus sa journée à fumer 10 joints, c'est sur que ca laisse des trous) : aller en cours et faire du sport c'est déjà un bon début ; et résister aux tentations (aujourd'hui, à Paris en tout cas, on est confronté absolument partout au cannabis ; demandez-vous comment on fait les alcooliques pour s'arrêter, ca peut motiver). Je ne sais pas si ce témoignage sera utile à quelqu'un, je l'espère. Mais sachez juste qu'à mes yeux, ceux qui arrivent à sortir du cannabis auront une force de caractère et une persévérance que les autres n'auront pas plus tard. C'est difficile et ca ne donne pas forcément envie, mais si vous continuez comme ca toute votre vie ; vous allez vous faire bouffer (ce que je n'espère pas). Amitiés Hugo."


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