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Aides et conseils pour les consommateurs et leur entourage

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Aides et conseils pour les consommateurs de cannabis et leur entourage

Témoignages

Questionnaire d'évaluation du site Stop-cannabis.ch

Merci de prendre 3 minutes pour répondre à quelques questions au sujet de ce site

Hommes
The_MasK (35 ans) - Nationalité Française - 24 juin 2018 - Partager sur: Facebook - Twitter
"J’ai 35 ans, je fume du hashish depuis à peu près 20 ans. J’ai commencer en 4ème, et je n’ai jamais arrêté depuis. J’ai foutu ma scolarité en l’air à cause de cela, pourtant j’étais doué et talentueux. Assez timide de par ma personnalité, beau garçon, le hash ne m’a évidement pas aidé à me construire socialement. Aujourd’hui je vis seul, je ne vois quasiment personne. Le plaisir d’un vécu au jour le jour passe par la consommation de cannabis. Le travail m’ennuie, je me contente du minimum, et j’en suis arrivé à me persuader que la vie est cool ainsi. Rencontrer des gens, cela m’ennuie, je les trouve sans intérêt surtout intellectuellement. Bien que le cannabis est joué un rôle sur ma mémoire à court terme, je n’ai pas perdu mes facultés d’apprendre et de retenir certaines choses, ni cette intelligence qui me définissait lorsque j’etais plus jeune. Malgré cela, il m’arrive de me dire lors de moment de déprime, que je suis vraiment passé à côté de ma vie, et que au lieu de perdre du temps, je pourrais tellement apporter au monde et à mon entourage. La défonce active les méninges, mais nous rend passif alors que les choses pour rendre ta vie meilleur et le monde meilleur sont à portée de main."
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Anonyme (22 ans) - Nationalité Français - 02 septembre 2018 - Partager sur: Facebook - Twitter
"Bonjour a tous, Voici donc mon parcours qui est finalement si classique : J'ai commencé à fumer vers 14 ans. D'abord festivement avec mes amis mais c'est vite devenu une habitude. On imagine toujours que tout sera plus drôle après avoir fumer : cinéma ? viens on fume avant, console ? on fume, plage ? idem, etc... De sorte que tout est prétexte à fumer, puis on commence à fumer seul et la dépendance s'installe. Ma consommation est devenue plus importante au fur et a mesure. Le cannabis m'a encouragé vers les mauvaises fréquentations, la petite délinquance (petits vols, raquette...), et le deal pour satisfaire ma consommation. Je tiens a préciser que je viens d'une famille aisée et mes parents ont tout essayer pour me sortir de là (discutions, menaces, psy) et m'ont poussé à faire des études. C'est d'ailleurs très certainement ce qui m'a empêché d’être un "ksos" aujourd'hui. Mes anciens amis n'ont pas eu cette chance, la plupart sont chômeurs et certains sont même en prison. Malgré le faite que j'ai aujourd’hui un travail convenable et une formation (BAC +3) ma consommation n'a cessé d'augmenter. Je ne fume pas la journée mais me "crame" le cerveau le soir. Le cannabis nous isole, même si on a des amis, ils sont tous fumeurs et il est souvent difficile de créer de nouveaux contacts. (l'inconnu qu'on rencontre parce qu'on a pas de feuille et avec qui on passe plusieurs heures ne compte pas !). Et je ne parle même pas de ma situation amoureuse catastrophique ! On a la flemme de tout, tout parait fade et sans intérêt. Ce qui est censé rendre le monde plus joyeux rend plutôt le monde plus triste lorsque l'on consomme tous les jours. Sans parler des moments où l'on n'arrive pas a s’approvisionner : je me suis retrouvé à insulter violemment mes amis/parents parce que le manque me rendait agressif et je me suis mis dans des situations dangereuses pour me fournir. Au bout d'un moment les joints ne suffisaient plus et je me suis tourné vers le bang (pipe à eau). Ce fut une de mes plus grosses erreurs. Au début ce mode d’inhalation me permettait de faire des économies drastiques en cannabis. (De 20g à environs 5g par semaine) mais très vite il m'a rendu plus dépendant, j'ai commencé à faire de plus grosses douilles et consommé quasiment autant qu'avant. Mon pic de consommation a été de 5/6 douilles par soir et de plus de 15 le weekend ou les jours où j'avais du temps libre. Si le cannabis est considéré comme une drogue douce (ce qui est discutable car c'est une drogue avec une dépendance très insidieuse, une dépendance d'habitude comme la clope) il devient une drogue dur lorsqu'il est fumé avec une douille. La défonce est plus forte tout comme la dépendance et les risques pour la santé. Au bout d'un an de douille j'ai commencé à avoir des traces de goudron dans mes crachats, à avoir mal aux poumons et a me sentir essoufflé. C'est ce qui me pousse aujourd’hui a essayer d’arrêter. Au moment ou je vous écris j'en suis a ma 1ére semaine de sevrage et ce n'est pas facile. J'utilise des gommes à la nicotine (car oui en plus de cella je fume 1 voir 1.5 paquets de clopes par jour) et une plante nommé Kudzu. Je ne sais pas si elle est réellement efficace mais ça m'aide un peu, peut être un effet placebo. Si j'avais un conseil à donner à un ado c'est de ne pas se réfugier dans le cannabis. La vie d'un ado peut être compliqué (rapports avec les parents, premières amours) et on peut se sentir mal dans sa peau mais le cannabis n'est pas la solution. Au début il vous soigne mais vous enferme par la suite dans un cercle vicieux . Et si les mecs "cool" de votre lycée/univ fument et bien je vous assure que vous pouvez être tout aussi cool (et surement plus longtemps) sans fumer. Et surtout ne consommez jamais avec un bang ! Je suis bien évidement disponible pour en parler en privé si quelqu'un en a besoin. PS : la cigarette et l'alcool ont beau être légaux et en libre service ils sont aussi très dangereux. Le maître mot est sobriété ! "

aca (45 ans) - Nationalité fr - 25 mai 2021 - Partager sur: Facebook - Twitter
"Hello, J'ai arrêté de fumer du hash depuis presque 1mois maintenant. J'ai fumé quasi quotidiennement pendant 28 ans, à raison d'une moyenne de 2.5 joints par jour, ça fait 25500 pétards, c'est vertigineux de voir les choses comme ça... J'ai arrêté parce que je suis tombé dans les mauvais aspects du cannabis (paranoia, dispersion de la pensée). Cela correspond aussi à un moment de ma vie ou tout se remet en question pour moi ; en gros je traverse une période de crise et de grosse remise en question. Clairement, continuer à fumer aurait pu être dangereux pour mon équilibre et j'ai vraiment envie d'aller mieux. Je dis ça parce que ça complique mon analyse du sevrage. Ce que je peux en dire, c'est que l'on dort mal (insomnie), on transpire beaucoup les deux premiers jours, on est irritable pendant une semaine ; et, un mois après, l'anxiété est toujours présente sans que je puisse réellement l'attribuer au thc. Donc, c'est pas facile et l'envie de refumer guette toujours... mais disparait petit à petit avec le temps. Aujourd'hui, cette envie a quasi disparu, même si je sens qu'elle est toujours tapie quelque part. Mais, au final, je suis heureux car je peux enfin m'affronter et réfléchir plus sereinement. Je n'ai pas envie d'être maintenant un juge du cannabis et de tomber dans le syndrome du "vieux con". Le pétard a eu finalement un rôle plus profond que je ne le croyais. J'avais bien compris qu'il m'aidait à dormir, mais aussi il me permettait de me détendre, de passer de bons moments avec des amis, de voir les choses sous des angles différents et assez souvent pertinents (je fais de la musique, du bricolage, du jardinage). Par contre, il ralentit, il te fait croire que tu fais des trucs super et surtout, pour moi, il était un anxiolytique, il me permettait de mettre à distance ce que je n'osais affronter, c'est à dire me regarder réellement. Pour finir, je dirais que la question la plus importante à se poser, c'est "pourquoi je fume ? Qu'est ce que je viens y chercher réellement ? Tcho"
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Kevin (29 ans) - Nationalité Française - 19 août 2020 - Partager sur: Facebook - Twitter
"J'ai 29 ans et j'ai arrêté de fumer du cannabis à 25 ans, en sachant que j'ai fumé mes premiers joints à 16 ans, et que j'ai commencé à fumer régulièrement à partir de mes 21 ans. Alors que je venais de perdre mon travail et de terminer une relation amoureuse, j'ai disparu durant 2 jours, sans donner de nouvelles à mon entourage. Rapidement, je me suis rendu moi- même à un hôpital pour prise en charge alors que je fumais encore. J'y suis resté au moins 3/4 J'avais une moyenne de 5/6 joints par nuit, cela me mettait dans un état psychologique très négatif mais j'étais accro. Aujourd'hui, je suis diagnostiqué schizophrène dû à la consommation de cannabis et je suis sous traitement depuis une année et demi. Je n'ai pas touché au cannabis depuis plus de 3 ans, mais je continue malgré moi à fumer des cigarettes. Le cannabis avait des effets positifs au départ, j'étais de bon humeur et j'avais le sourire, si ce n'est plus. Puis avec le temps, je suis tombé dans la dépression, isolement et la solitude, le mutisme et la paranoïa. La paranoïa s'est alors arrêté lorsque j'ai arrêté de fumer le cannabis. Je n'ai jamais aimé fumer en groupe, j'ai toujours fumé seul ou avec un de mes frères. Aujourd'hui, je pense avoir certaines séquelles comme une mauvaise mémoire et une perte de confiance en moi. Le plus important est qu'il est possible d'arrêter de fumer, et peut importe ce qu'il advient, il vaut mieux arrêter et se prendre en charge le mieux possible. Lorsque vous avez arrêter le cannabis, trouver un autre projet à accomplir et accomplissez-le ! Car lorsque vous avez arrêté de fumer le cannabis, le combat n'est pas totalement terminé, nous devons évité de rechuter et trouver une façon de travailler sur soi pour combler le manque que provoque l'arrêt du cannabis, car le cannabis est là pour combler un manque qui se situe en nous-même. Personnellement, je comble le manque par la consommation de cigarette, mais ce n'est pas mieux. Arrêtez le cannabis, retrouvez un sommeil réparateur, retrouvez la mémoire de vos rêves nocturnes, buvez de l'eau et écrivez, partagez. Je vous souhaite à tous et à toutes, du courage, et une bonne continuation !"
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Anonyme (20 ans) - Nationalité France - 10 avril 2019 - Partager sur: Facebook - Twitter
"Bonjour a tous ! j'ai 20 ans, et après 4 ans de cannabis j'ai decidé d'arreter il y a 5 jours.. Le cannabis était un refuge pour ne pas affronter la réalité, ou plutôt pour l'oublier.. A force de perdre mes amis, ma copine, de finir en psychiatrie pour depression et de ne plus voir que mon bout de shit et la télé le soir , j'ai réunis mes forces pour arrêter et c'était dur ( même si c'est loin d'être finis). Je fumais 7 a 8 pétard par jour , voir plus, chômeur depuis 6 mois et très dépressif ! Mes deux premières nuit sans cannabis se sont soldés par 0 heures de sommeils, puis le sommeil a repointé doucement le bout de son nez . Et que c'est bon de dormir et se réveiller en forme, j'avais oublié ça ! Mon état dépressif s'évanouit lui aussi puisque je suis fière de ce que je fais pour moi. Tout mes copains disent "j'arrete quand je veux", mais il vaut mieux arrêter "quand on le dis". Pour celui qui n'arrive pas a arrêter , j'aimerais dire qu'il n'est pas tout seul, qu'il faut en parler, se soigner.. Vous avez le droit également d'être heureux , ce n'est pas a la weed de vous dicter votre vie ! Je souhaite vraiment à tout le monde de se sortir de ça si il y a une dépendance malsaine, parce que c'est un cercle vicieux qui peut entraîner très très bas quelqu'un. Rien ne vaut de détruire sa vie, et encore moins pour une plante qui tourne la tête ( dans tous les sens du terme). Soyez fort et bouffer la vie a pleine dents merci"
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Anonyme (30 ans) - 02 décembre 2016 - Partager sur: Facebook - Twitter
"J'ai commencé à 13 ans. 10 à 20 joints par jour pendant 16 ans. Peu importe les raisons car même ceux qui n'ont pas fumé en ont pourtant de bonnes. Aussi, je pense que mon témoignage est transposable à toute les addictions. Avec l'herbe, plus rien n'était laborieux, tout paraissait récréatif du simple fait d'y être associé, c'était la fête permanente ! Et je me suis détruit dans une illusion schizoïde, un peu comme cette illusion viscérale qu'on a tous quant au temps, à savoir qu'il ne passe pas et ne passera jamais, surpris que nous sommes à chaque nouvel an. Et pourtant... Je me suis abandonné aux "roohh c'est bon". Aux "casse pas la tête". Aux "tranquille c'est cool". Alors qu'en réagissant précisément de la sorte, je jetais le poids de la vie par-delà mon épaule et, de manière cohérente finalement, donnais libre cours à des pulsions de mort, purement. En fait, j'ai à l'époque abandonné le contrat tacite qui nous lie (tous) à la vie: payer en supportant les quelques déplaisirs d'être vivant ! Car la vie se paie, et "déplaisirs" est le nom de sa devise. Mais on ne paie pas pour rien ! Ainsi, plutôt que de maintenir ma structure en payant, j'ai commencé ce processus de transformation vers la poussière. Plutôt que de voir, de voir vraiment, j'ai préféré ne considérer que le laisser-aller et la facilité. Pendant que TOUT en ce monde résulte de l'équilibre ultra-violent de forces contradictoires, moi j'étais là, à cesser de vivre car à ne plus pleinement contrecarrer la difficulté d'être. Car oui c'est difficile et pesant d'être quelque chose et de maintenir sa structure. Et c'est encore plus difficile quand il s'agit d'être ce que l'on veut. Aujourd'hui, ca fait un an que j'ai arrêté. Je ne sais pas comment j'ai fait, car, quand j'y pensais à l'époque, je m'en croyais incapable. Peut-être que ce qui m'a aidé est d'avoir vu que ce ne serait jamais le bon moment pour arrêter. Ce "bon moment" n'est qu'une chimère, il n'existe pas et n'est au mieux que la manifestation du mensonge que l'on se destine. Finalement, je ne l'aurai pas fumé ce "dernier pétard", ni "cette dernière clope". Et je suis pour toujours condamné à ne pas les fumer. Par là même, j'ai appris du fond de mon être ce que veut dire "abstinence". J'ai délégué pendant 16 ans à des substances extérieurs la responsabilité de me procurer du plaisirs. Mon cerveau reprend dorénavant ce rôle. Et du fait d'avoir commencé jeune, il ne s'agit pas tant de "reprendre" que de simplement "prendre" ce rôle. Il n'est pas entraîné pour cela. Et chaque jour qui passe le muscle d'avantage en ce sens. Je suis déprimé, mais de prime abord seulement, car je sens que j'avance. Je suis dorénavant dépendant de ce sentiment, et quelle joie ! C'est la lumière dans ma nuit. Aujourd'hui, c'est dans le fait de dire "non à ce qui me détruit" que je vis. Je dis "oui" à la vie. Je dis oui à la difficulté, car oui c'est très difficile d'être vivant. Finalement, çà a un prix. "
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Anonyme (32 ans) - Nationalité Français - 01 février 2013 - Partager sur: Facebook - Twitter
"J'ai maintenant 32 ans et je fume depuis l'age de 18 ans quasiment tous les jours. Durant toute cette periode, les seuls jours ou je n'ai pas fumé c'est parce j'en avais pas ou durant mes periodes d'arret total. J'ai commencé a fumer pour m'integrer et aussi par esprit de rebellion (je voulais savoir en quoi c'etait mal de fumer). En plus, quand on est ado et qu'on ne fume pas et qu'on ne boit pas, on est un peu considéré comme des gens pas funs, pas drole et on se retrouve avec les mecs a lunette en fond de bouteille, les thons, les coincos, les cassos, les leches culs.... du coup je me suis mis a fumer pour paraitre cool et pour que les gens soi disant IN m'acceptent. Je dois avouer que les premieres fois ou j'ai fumé, j'ai detesté la sensation, j'avais l'impression de m'empoisonner, d'entrer dans un monde de peu ou je ne controle plus rien... Mais mon entourage fumeur m'a pris par la main et a fait un travail formidable pour me faire continuer de fumer .... sans compter que mon corps a commencé à s'habituer et a reclamer sa dose quotidienne. Donc en 6 mois, j'etais devenu accro et mes resultats scolaire s'en sont ressenti dus aux pertes de memoires, manque de concentration, à l'envie de fumer, et au fait que je prenais tout a la legere ... A cet epoque j'etais en prepa scientifique niveau 1, le premier trimestre ou je ne fumais que le WE ca allait pluto bien, mais des le 2ieme trimestre, j'ai commencé a fumer tous les jours histoire de ne plus seulement faire la fete que le we, mais plutot tous les jours. Le cannabis m'apportait un grand reconfort et une part de reve alors que j'etais enfermé dans les sombres et gloques chambres de l'internat... sans compter que la plupart des eleves etaient a se tirer une balle. Mes resultats ont alors baissé et ma motivation.... mais le pire ca été aux concours... pour le memoire a court terme ca va (et encore), mais apprendre le programme de 2 années de prepa en une fois, c'etait trop en demander à mon cerveau de toxico...resultat j'ai fini dans une ecole d'ingenieur de pouilleux ... ce qui m'a bien encourage a encore plus me mettre la tete. Apres une année en ecole d'inge de defonce totale (soiré open bar quasi hebdomadaire + bdo ), je crois que la j'ai touché le fond: levée à 16h couché à 9h quand je voyais mes petits camarades aller en cours, et puis eclatage de cervo (une 20aine de joins voire plus, je roulais joins sur joins, des fois je roulais mon joint avant meme que celui en cours se finisse) devant la console de 16h a 9h du mat.... En plus j'etais devenu accro au bang et les joins me servaient juste de palliatif en attendant de couler ma (mes) douilles. Resultat: j"ai ete viré a la fin de l'année J'avais alors le choix de devenir un camé total et de foirer ma vie et de devenir le parfait loser ou de me reprendre et me retrousser les manches... Par la grace de Dieu, j'ai opté pour la vie... meme si mon calvaire etait loin d'etre terminé. Je suis alors allé a la fac ou j'ai considerablement diminueé mon rythme de fumer passant a 5-10 joins par jours (ce qui est quand meme mieux qu'avant) et j'ai surtout appris a etre plus serieux et a diminuer mon rythme de fumer dans les moments ou j'avais besoin de mes moyens.... J'ai petit a petit appris a avoir une vie normale en apparence (vue de l'exterieur) tout en fumant au quotidien. Mais a cette epoque je ne m'etais jamais dit que je voulais arreter de fumer... je n'etais pas encore a cette etape. 3 ans plus tard, a la fin de mon Master et je m'etais dit qu'entrer dans la vie professionnelle etait l'occasion pour moi d'arreter car fumer y est tres mal vu et puis surtout pour ne pas avoir mon air de loque en permanence... je n'ai donc fumer que des clopes pendant les 3 premieres semaines de mon stage de fin de formation, mais tres vite, voyant que tout se passait bien, je me suis dit que je pourrais me remettre a fumer des joints en meme temps...et j'ai ainsi repris mon rythme de croisiere, genre 5-10 joins par jour (voire bcp plus) + alcool + couché tard et levé tot... J'ai fait ca environ 2 ans, mais je commencais serieusement a en avoir marre d'etre tout le temps fatigué, amoindri, limité dans ma reflexion, toujours sur la selette... J'ai alors eu l'opportunité d'aller bosser en suisse, je m'etais alors dit que c'etait l'occasion ou jamais d'arreter, .... Que neni, la suisse est le pays de la weed et fumer n'est pas illegal... je me retrouvais donc a fumer comme avant et en plus avec de la weed grave plus puissante... j'ai fait ca 3 ans (j'avais alors 29 ans) et toujours avec les problemes habituels (couché tard, levé tot la tete dans le fiac, fatigué, demotivé, amoindri, parano,..) et la j'ai commencé reellement a me demander si j'allais arreter un jour, que si je ne faisait rien, en plus je commencais a flipper pour ma santé sentant des petits blocages par-ci par la, des douleurs pulmonaires, des crampes (notamment une crampe permanente sous le diaphragme a gauche), cracher tout le temps mes poumons (comme un papie en fin de vie).... J'ai alors pour la premiere fois arreté pour de bon totalement la clope et les joins (je ne buvais plus depuis 2 ans et je n ebois plus du tout depuis), le premiere semaine a été penible (deprime, sueurs froids, rejets de glaires incontrolé dus a mes poumons qui se decrassaient, insomnie, fatigue, crampes...) mais le manque physique s'en va petit a petit (surtout si on fait du sport) et j'etais tres vite bien dans mon corps... PAR CONTRE niveau moral, c'etait dur, j'avais l'impression de me priver tout le temps et de n'avoir aucune recompense, en plus j'avais peur de perdre mes amis (a 99.9% drogué) , n'ayant plus d'interet commun (notre principale activité ensemble etait de faire semblant de s'occuper tout en fumant des joins).... au bout de 2 mois, suite a un we chez mes potes camé, j'avais refumé pensant qu'une fois chez moi, j'allais arreter (en tout cas c'est ce que je me disais avant d'avoir fumer), mais la suite fut toute differente, j'ai tres vite repris mon rythme d'avant. Sur les 3 dernieres années (entre 29 ans et maintenant), j'ai tout de meme reussi a arreter 4 fois: 2 fois 2 mois, 1 fois 4 mois, 1 fois 5 mois , et a chaque fois, je reprenais apres une soirée avec mes potes toxicos...je n'arrivais pas franchir l'aspect social de bdo. J'ai entre autre tout essayé, fumer juste que le we, 1 joins par jour, que avec les potes, ne pas choper, fumer juste des clopes.... ce ne sont que des vases communiquant et la fin a été toujours la meme: je finissais par fumer a mon rythme habituel (5-15 joins par jour). Il n'y a qu'une solution, l'arret total A ce jour je n'ai pas reussi a arreter de fumer, mais fumer n'est plus du tout un plaisir, mais juste pour que mes douleurs physiques s'attenuent (du au manque durant la journée de travail), je fume pour ne pas souffrir alors qu'avant je fumais pour le plaisir. Dans mon cerveau, je ne vois quasiment plus aucun interet a fumer excepté pour ne pas subir les effets du sevrage, fumer me fait souffrir et ne pas fumer me fait souffrir...alors je me dis autant arreter pour de bon, d'autant plus que j'ai maintenant un nouveau travail qui me passionne et ma femme est enceinte pour la premiere fois... Apres tout ce cheminement, je pense que la seule solution pour la guerison totale (tant qu'il y a une envie en moi, c'est que c'est pas termine) est non seulement d'arreter totalement clopes + joins (ceux qui fument un joins par soir passent leur temps a attendre ce moment ... en plus quand tu peux pas fumer pour diverses raison, tu petes un cable) MAIS IL FAUT AUSSI avoir un nouveau moteur dans la vie. Il faut vraiment remplacer le vide enorme crée par l'arret de la drogue par un objectif, une raison qui nous motive, nous passionne. Pour moi la reussite professionnelle et la responsabilité d'un enfant m'aident reellement a prendre definitivement mon envol...au lieu de passer mon temps a rever d'une vie ou je ne souffre pas, et a etre DANS l'INACTION (c'est le pb principal des drogués), j'ai decidé maintenant d'AGIR profitant que le sort me sourie et de rebondir sur le succés et definitivement prendre le dessus. Arreter de fumer c'est facile entre guillemets, mais apres il faut construire, chercher un nouveau moteur, agir et recolté le resultat de nos actions.... sinon par experience, c'est sur que tot ou tard on retombe dedans. Il faut reellement franchir un cap psychologique et arriver a ne pas fumer et en etre content et a ne pas avoir envie de fumer... il faut un declic dans le cerveau et cela vient pas l'action, la reussite, la motivation,.... relancer la locomotive quoi! Bon courage aux fumeurs qui souhaitent arreter, ne vous laissez pas enquiloser par la pente douce de la drogue, prenez les devant sinon cela peut durer des decennies voire a vie... et je parle meme pas des pepins de santé et des drames familiaux ou meme de souci avec la police...."

Thibault (36 ans) - Nationalité France - 14 février 2020 - Partager sur: Facebook - Twitter
" Bonjour et merci de lire mon témoignage, j’aimerais qu’il puisse vous apporter autant que les autres récits d’anciens consommateurs ont pu m’aider dans ma démarche d’en finir avec la dépendance au cannabis. Mon histoire avec l’herbe est classique : au lycée j’ai commencé à fumer avec les potes, puis occasionnellement et quand j’avais un peu d’argent, à prendre un peu de conso pour moi seul. Je commençais à vraiment apprécier ces moments de défonce et à être dépendant de l’effet : je me sens bien, créatif, passionné par plus de choses et j’ai l’impression de profiter que quand je suis stone, j’apprécie moins les moments seul sans effet, je m’ennuie. Un cercle vicieux débute. Les années passent et je m’installe dans ma propre maison quelque temps plus tard, je me suis mis à faire pousser ma propre herbe. J’avais désormais de la marijuana à volonté, je fumais maintenant le soir plusieurs joints, parfois le matin et le week-end régulièrement en journée. Je passais tous mes moments seul à consommer. J’avais également pas mal d’amis qui venait à la maison et bien sûr nos soirées était consacrées à fumer tous ensemble. Cette période dura 4-5 ans et m’enfonça dans une vraie dépendance. J’aménage un nouvel appartement où il n’est plus possible d’avoir ma propre culture, après quelques mois de galère pour m’approvisionner, sans tomber non plus à sec mais avec beaucoup de péripéties pour avoir de quoi fumer, je trouve finalement des solutions, certes bien plus onéreuses que la culture à domicile, mais pas moins efficace pour avoir toute la weed dont j’ai besoin. Je continue sur le rythme de plusieurs gros joints par jour. Je commence à m’inquiéter petit à petit des effets sur ma santé et de ne plus pouvoir vivre sans, ça fait des années que je passe tous mes moments de repos à fumer et je ne vois pas comment les occuper autrement. La trentaine est passé et cela fait maintenant 8 ans que je fume quotidiennement. Pendant quelques jours je n’ai pas réussi à me fournir, aucun moyen de refaire le plein, j’étais à jeun contraint, obsédé par une seule idée : trouver de l’herbe. J’y pense du matin au soir, une vraie obsession, j’avais l’impression d’être un zombie, je ne trouvais gout à rien et aucun intérêt aux activités que je faisais quand je fumais, ce fût un premier déclic. J’admettais enfin être complètement dépendant et incapable d’apprécier la vie sans. Plus rien ne m’apporte autant que la fumette, je perds de nombreux plaisirs simples, moi qui aimai lire, écrire, balader, écouter de la musique, je n’apprécie plus sans l’effet de mon joint. Mon organisation et ma vie tournent autour de la conso: trouver un plan pour avoir de l’herbe, passer à la maison en fumer un, perdre 2H avant de ressortir au lieu de rejoindre directement la soirée et rentrer plus tôt pour consommer de nouveau par exemple. On ne se rend pas vraiment compte de la réduction des effets des premiers joints (ou occasionnels) qui apportent beaucoup de bien-être, d’euphorie, d’inspiration et de discussion, qui rendent tout « plus intéressant ». Je pense qu’on tient là le piège principal qui nous y fait revenir: pourquoi j’arrêterais quelque chose qui me détend et me rend si bien, si « créatif »? Le souci, c’est qu’en devenant consommateur régulier, ces effets se sont fait de moins en moins présents, remplacés par une sensation de stone qui n’a plus la même saveur, j’étais juste mou et prêt à glander toute la soirée. C’était si facile de s’enfermer dans sa bulle, dans son petit confort quotidien et de se dire « ho après une dure journée comme ça je le mérite celui là » Au bout de quelques mois, années de consommation, la défonce n’est plus aussi plaisante, je profite moins de l’instant présent et pense qu’à la fumette, j’ai mal à la tête parfois, mal à la gorge, les poumons qui sifflent, des trous de mémoire et des hallucinations, je complexe de ce que je suis en train de devenir. Je me dis que beaucoup de monde arrive à se détendre et à profiter sans rien prendre, alors pourquoi pas moi mais ça me parait encore si loin. Dans ma prise de conscience, j’ai commencé à lire sur internet des informations que j’avais à porter de mains mais que j’avais fuies inconsciemment : les effets destructeurs sur la mémoire et la santé, les sensations de plaisir autre que celle du joint qui sont de plus en plus diminués. Un vrai piège : plus on fume moins on apprécie les choses simples de la vie et moins on les apprécie, plus on fume. J’ai continué à lire sur ce que je me cachais pendant toutes ces années et qui me perturbait tous les jours au travail sur ma moto: en cas de contrôle positif? J’ai des amis motard et d’autres connaissances à qui s’est arrivé, qui n’ont plus de permis et des galères énormes suite à un contrôle, j’ai des exemples concrets et moi je continue à jouer à la roulette russe? Un jour j’ai été arreté pour un gros excès de vitesse, et n’ai jamais été aussi proche d’un dépistage, je ne sais toujours pas ce qui m’a fait passer au travers, cela a été un électrochoc, j’ai longtemps fui mes responsabilités mais finis par les affronter. J’ai pris les devants sur les lourdes sanctions encourues. Risquer 6 points, 6 mois de retrait minimum, 1200€ d’amende, devoir faire des tests urinaires réguliers pour garder son permis, devoir rembourser quelqu’un à vie en cas d’accident, être inassurable, j’e n’attendrais plus que ça m’arrive. Dans ce cas concret, je serais obligé d’arrêter mais avec de gros problèmes en plus. Je me suis mis à passer mes soirées à lire des témoignages et des forums de consommateurs, trouver des personnes qui vivaient la même chose que moi, les mêmes interrogations m’ont aidés à identifier les problèmes. La motivation de certains m’a stimulé, leur nouvelle vie sans fumette me faisait si envie et je réalisai qu’arrêter était possible. La naissance mon fils et les responsabilités qui en découlent ajouta un cadre qui m’a bien aidé aussi. J’ai eu la vision de lui un peu plus grand, de moi qui me cache tous les soirs pour fumer, de m’en occuper défoncé, de savoir qu’il va vite comprendre ou se poser des questions, la vision m’angoissa beaucoup. Hors de questions qu’il est un père fumeur de cannabis… Non, j’arrêterais avant il est vraiment temps. Après toutes ces réflexions je fumais quelques petits derniers petits joints sur deux soir et arrêtais pour de bon ensuite sans grosses difficultés. Un dernier point sur mon sevrage: Sevrage psychologique: Honnêtement… Ce n’a pas été si dur une fois la prise de conscience, le plus dur de mon coté c’est vraiment de trouver la volonté, un élément déclencheur, et s’imaginer profiter des moments de détente sans fumer. Chacun trouvera ses propres déclencheurs mais garder en tête la possibilité d’arrêter, le temps que l’idée fasse son chemin. Ne pas fuir les effets néfastes sur le long terme, internet regorge de conseils, forums et témoignages dans lesquels se reconnaitre et trouver une source de motivation. Pour les difficultés concrètes, je dirais une semaine où les soirées sont plus ennuyeuses et on se dit qu’on ne peut pas profiter d’un film ou d’un jeu vidéo sans être défoncé, que tout est moins intéressant. On y pense pas mal dans les anciens moments où l’on fumait puis petit à petit ces sentiments s’inversent, je me suis mis à apprécier la sobriété, le fait d’être plus alerte, de mieux suivre un film et ses subtilités, de retrouver de la motivation et de l’inspiration, de l’énergie à me relancer dans des loisirs que j’avais laissés tomber, c’est quand ce point de bascule est atteint que je me savais en bonne voie. Sevrage physique: environ 4-5 nuits à transpirer fortement, un peu mal au ventre et transit en vrac mais rien de méchant. Effets positifs: disparition des trous de mémoire, retour des rêves, meilleure concentration, moins de fatigue et plus d’énergie , d’endurance au sport, plus de motivation et beaucoup moins de pensées négatives. Comment je me sens aujourd’hui: fier de moi, je ne me voyais pas comment apprécier la vie sans la fumette, je voyais aucun moyen de m’en sortir et de profiter de la vie sans le cannabis alors qu’avec une vraie volonté c’est possible d’arrêter. Je me suis retrouvé, ma personnalité, mes loisirs et mes envies, je profite du moment présent et vit ma vie pleinement."
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You_can_do_it (22 ans) - Nationalité Française - 22 juillet 2018 - Partager sur: Facebook - Twitter
"Bonjour à toutes et tous, Je tiens à vous partager mon expérience, car si vous êtes là c'est que vous cherchez à comprendre comment les autres ont fait pour s'en sortir car cela vous parait impossible. J'ai bientôt 23ans, je fume depuis maintenant 8ans. Cela fait plus d'un an que je pense à arrêter la weed mais sans grand succès. Pour vous mettre dans le contexte, j'ai commencé à fumer quand mes parents se sont séparés. Avec mes deux meilleurs amis (qui vivaient la même chose avec leurs parents) on a essayé et on s'est tout de suite senti mieux. Au début on ne fumait qu'un petit à 3 et une fois de temps en temps le week-end ou le mercredi après midi. Très vite, notre consommation a augmenté et nous avons même commencé à dealer afin de payer notre conso moins chère. Les jours passaient et nous nous sentions toujours mieux, enfermés dans notre bulle avec qu'une seule idée en tête, fumer. Fumer car ça nous rend heureux, ça nous fait oublier nos problèmes... Mais non! S'il y a bien une chose dont je peux témoigner 8ans après c'est que non, la weed ne te rend pas mieux. Tu y crois tellement fort que ça te semble réel. A vrai dire, elle augmente ton sentiment de dépression, elle masque juste le problème jusqu'à ce que tu redescendes... comme personne n'aime ses problèmes, une fois redescendu tu re roules un pilon et c'est reparti. Le déclic pour moi m'est arrivé il y a 1 an déjà, mais là encore je n'avais pas de réelle envie ou un objectif particulier, dans ma tête je ne comprenais pas "pourquoi devrais-je arrêter? je vais bien, je suis heureux j'ai des amis etc". En fait j'avais tout faux, j'avais des amis que fumeurs, j'étais heureux seulement dans la demi-heure après mon joint. Je ne sortais plus j'avais tout le temps la flemme, je n'aidais plus mes proches j'avais la flemme. La seule chose qui me motivait c'était la weed, alors je faisais tout ce que j'avais à faire en aillant fumé juste avant. En plus de vivre dans un monde de mensonges ou je passais mon temps à me cacher et à essayer de paraître le plus normal possible (alors que j'étais démolis) je ne faisais que m'enfoncer. Je me rends compte aujourd'hui que je suis passé à côté de beaucoup de choses dans ma vie. J'ai oublié certains épisodes, des soirées, des souvenirs, des actions... tout ça parce que j'étais complétement gelé, j'étais la physiquement mais mon cerveau était ailleurs... Fumer occasionnellement peut être sympa si le contexte y est, mais quand vous commencez à sentir que vous fumer par besoin et non pas par plaisir (attention à bien différencier cette phrase), c'est le début de la fin. La vie est difficile, elle n'est pas rose et elle n'est pas faite que de bons moments. L'affronter en étant sobre est un exercice difficile mais indispensable pour se forger un caractère. Vous ne parviendrez pas à arrêter si vous ne le voulez pas vraiment. Ne repoussez pas, faites le! Agissez, vous verrez par la même occasion le monde s'ouvrir à vous. Je suis tombé à -10/10 de confiance en moi après 8années de fumette. Une semaine après mon arrêt, je sortais en boîtes et je me redécouvrais. J'allai naturellement vers les gens, j'étais sociable et surtout je retrouvais la confiance au point d'aller aborder des filles. Après comme on dit ça passe ou ça casse, mais la satisfaction était là. Aujourd'hui j'ai l'impression de me sentir en vie, de vivre la vrai vie. Je profite à nouveau de beaucoup de plaisirs et pas juste d'être high et me taper une pizza devant un film. Je fais du sport, j'ai pris 10 kilos de muscles et j'ai enfin atteins mes objectifs. Pensez-y, trouvez les raisons pour arrêter et surtout, n'ayez plus rien pour fumer. Les premiers jours seront difficiles, vous serez certainement en manque mais à chaque fois que vous y penserez, essayez de vous rappeler vos objectifs. Une phrase m'a beaucoup aidé dans ses moments : "Quand tu es sur le point d'abandonner, rappel toi ce qui t'a poussé à commencer". Vous pouvez le faire, si j'ai réussi vous le pouvez peut importe votre niveau d'intoxication. Soyez fiers de vous d'être sur ce forum car c'est le début de votre éveil vers un monde nouveau, une vie nouvelle. Je vous souhaite de réussir comme j'ai réussi et n'oubliez pas ... VIVEZ! "
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Voili Voilou (20 ans) - Nationalité Française - 12 mars 2015 - Partager sur: Facebook - Twitter
"Salut à toutes et à tous ! Vous me surprenez en pleine insomnie (les coquins !) Mais pour une fois celle-ci débouchera sur du concret. J'ai commencé à fumer à 17 ans pour diverses raisons. D'abord fortement influencé par le reggae, le rap west coast, Snoop Dog, Ice Cube, les amis, la culture de la paresse et de la contestation.... Par ailleurs je suis une personne anxieuse de base, mon cerveau est une machine à laver (Bosch de préférence) et je souffre d'une maladie qui provoque des douleurs de dos et de corps constantes, quand j'ai connu les effets du cannabis, j'ai bien cru au Retour du Christ sur Terre. Le dos, un caramel chaud, le cerveau, une lumière ouverte au monde, les angoisses, noyés dans le bonheur de voyager. Bref une délivrance à tout point de vue. Bien évidemment toutes choses contient en elle-même son principe mais également son anti-principe. Après une terminale passée à courir entre les meetings politiques et les manifs, à se cultiver, à aimer, à rigoler, à fumer de l'herbe, j'ai obtenu un Bac mention très bien. Le futur pour moi c'était L'école d'Administration, l'Appartement, les filles en pagaille, les potes, le sport, la réussite etc... Eh bah les mecs, tout a capoté ! Mon père m'a manipulé psychologiquement, isolé de mes passions, de mes amis, de mes groupe politiques , j'ai intégré en septembre une formation qui se trouvait à l'opposé de mes centres d'intérêts. ET LA LES MEC, ouai juste là, LE CANNABIS M'A TUE. J'ai passé 1 an et demi à fumer, fumer et encore fumer, toujours fumer. Je suis devenu mélancolique, profondément nostalgique, paresseux au possible, sale, froid, agressif et vaniteux. Ma mère pleurait à chaque fois qu'elle me voyait, je gueulais tout le temps, je passais mon temps à fumer en écoutant des chansons tristes ou à regarder des conneries sans intérêts. Ma seule occupation spirituel tournait autour du Cannabis. J'ai réussi à me détacher de mon père et j'ai pu intégrer une Faculté de Philosophie récemment, bah Paf bim bam boum, les mêmes envies qu'en fin de terminale mais tout le contraire en réalité. Le tramway, une épreuve, marcher, une épreuve, affronter le regard de cette fille qui te plaît, tu sais la belle blonde qui te tourne autour en te faisant comprendre qu'elle est faite pour toi, bah non. Non, rien ne vaux ce joint du soir, tellement persécuteur mais tellement bon, on appelle ça L'EMPRISE. Je suis une ombre, je perds mes amis, les gens ne s'intéressent plus à moi, mais en même temps qu'ai je à leur offrir à part ma solitude et ma détresse. Que puis-je offrir à cette beauté qui m'appelle, à part un joint et de l'ennui, qui suis-je ? Mon regard est perdu mais ma conscience toujours en action. Et c'est bien pour cela camarade que je t'écris. J'ai pris la décision d'arrêter le cannabis. Nul doute que cette épreuve sera monstrueusement douloureuse aux vues de l'emprise que le cannabis a établi sur mon psychisme et mon physique. Mais l'espoir et là et VOUS êtes là ! Soyons forts ensemble et arrêtons de donner du crédit à ceux qui vantent l’utilisation de cette merde radioactive. L'erreur de ma vie, à l'heure actuelle c'est le cannabis. La victoire , c'est ce témoignage et votre présence. Je plonge dans l'inconnu avec vous, le sevrage est une aventure, voyons ce qu'est la vie sans cette saloperie ! Haut les coeurs et les esprits ! "
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