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Aides et conseils pour les consommateurs d'alcool et leur entourage

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Aides et conseils pour les consommateurs d'alcool et leur entourage

Témoignages

Questionnaire d'évaluation du site Stop-alcool.ch

Merci de prendre 3 minutes pour répondre à quelques questions au sujet de ce site

Femmes
Anonyme (36 ans) - Nationalité Française - 28 août 2023 - Partager sur: Facebook - Twitter
"Bonjour Je vit suis avec mon mari depuis 10 ans, nous avons une maison ensemble et une petite fille de 4 ans. Quand nous nous somme rencontré il buvais il ce cachais même dans son garage pour boire en douce, puis j’ai voulu le quitte il a fait une cure il c’est arrêté presque 2 ans et a bien évidement repris! Avant il buvais mais n’étais pas méchant mais l’année dernière j’ai décidé de reprendre mes étude pour évolué dans mon métier, et là sa été le drame , il est devenue jaloux il était persuader que je lui trompais, son comportement a complètement changer. Cet année j’en n’en pouvais plus j’ai décidé de le quitte j’ai fais estimer notre maison ect et il m’a supplier de revenir et les choses non évidemment pas changer. Avant il était pas méchant à ce point là maintenant il trouve toujours quelque choses pour m’embêter, la actuellement c’est le deuxième enfant. Il dis qu’il n’en veut pas mais uniquement quand il est bourré, il me persécuté, m’insulte, me rabaisse et aussi devant notre fille. Là il a été en vacances 1 mois il a bu matin midi et soir. J’ai tout le temps mal au ventre je me dis qu’est qui va bien pouvoir inventé pour me faire du mal, j’ai l’impression d’être sous emprise. Actuellement j’essaie de l’ignorer mais me court après pour m’en prendre plein là tête, même quand je lui dis rien il magresse j’ai l’impression que plus l’es année passe plus c’est pire. "
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marlex (55 ans) - Nationalité Suisse - 14 août 2023 - Partager sur: Facebook - Twitter
"Bonsoir, J'ai perdue l'homme de ma vie le 7 .12.2019 Et depuis ce jour je n'arrive plus a me coucher sans ayant bu de l'alcool pour pouvoir m'endormir. Je voudrais que tout cela s'arrête . J'ai vu des psychologues pendant 6 mois qui mon bien aidée a accepté le deuil , mais jamais je n'ai parlée de ma dépendance a l'alcool. Et maintenant je voudrais stopper tout cela. S'il vous plaît dites moi que dans ce monde quelqu'un peut m'aider?? Merci a vous de me lire et espére une bonne réponse"
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Isabelle (59 ans) - Nationalité Française - 09 avril 2023 - Partager sur: Facebook - Twitter
"Bonjour Après 3 cures, une post-cure et 3 séjours en hôpital psychiatrique, j'ai totalement cessé de boire depuis 2017. J'ai, lors de ce long chemin de soins, été diagnostiquée bipolaire.Tout s'est alors éclairé, j'ai compris quel était l'origine de ce mal qui me torturait et me menait à l'alcool inexorablement. Ainsi, j'encourage les consommateurs d'alcool de vérifier, via un psychiatre, s'il n'y a pas une pathologie sous-jacente à cette dépendance qui nous détruit. Aujourd'hui, j'écris des textes sur l'alcool, ses dérives, ses tentations, la rechute. Ces textes sont utilisés par le personnel soignant de la clinique d'addictologie où j'ai séjourné et j'en suis fière. Courage à tous Isabelle "
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Anonyme (47 ans) - Nationalité Suisse - 19 septembre 2020 - Partager sur: Facebook - Twitter
"J'ai rechuté, une fois de plus, il y a quelques jours de cela. Et cette fois-ci, tout est parti en vrille à une vitesse hallucinante. J'ai bu jusqu'à plus soif, j'ai erré dans la rue, dans des parcs, j'ai mis les miens dans une énorme inquiétude, ne répondant pas à leurs messages, jusqu'à ce que mon téléphone tombe en rade. J'avais bien trop honte pour rentrer, je ne me sentais pas la force d'assumer ce que j'avais fait, d'afficher mon ivresse devant mes enfants, de les décevoir une fois de plus. J'ai continué mon errance, m'achetant encore une bouteille dans une épicerie de quartier, pour finir dans une chambre d'hôtel. En fuyant ainsi, j'ai bien sûr aggravé mon cas. Mes enfants sont en colère de mon comportement, ils en ont marre, tout comme mon mari d'ailleurs. Dans sa voix, lorsque je l'ai finalement appelé, une fois que j'étais à l'hôtel, après des heures d'errance, j'ai senti qu'il n'irait pas plus loin, si je continuais ainsi. Je n'ai pas encore revu les miens, cela fait maintenant quatre jours. J'avais besoin de m'isoler, de me reposer aussi, de reprendre mes esprits, de recommencer à travailler les Etapes du programme des AA, d'assister en ligne à quelques réunions, de fixer des rendez-vous avec mon alcoologue et ma psy. Je relance la machine et j'espère y arriver enfin. Je suis bien entourée, bien encadrée, je comprends les mécanismes qui m'on conduite à cette situation l'autre jour, je sais que je ne peux pas boire et pourtant, je le fais. J'ai parfois l'impression que l'alcoolisme est une fatalité, une spirale infernale dont on ne peut sortir. Il faut dire que mon père est mort de ça."
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Melissa (27 ans) - Nationalité Belgique - 17 juillet 2018 - Partager sur: Facebook - Twitter
"J'ai perdu mon père suite à son alcoolisme, il y a maintenant 6 mois, jour pour jour, que mon père est décédé. J’ai 27 ans et je suis profondément traumatisée par la perte de mon père. Traumatisée par les effets de l’alcool. Depuis ma plus petite enfance mon père avait des problèmes d’alcool. Ce n’était pas le pochetron du coin, au contraire, il était discret, s’endormait tranquillement dans son fauteuil. Pendant des années mon père prétextait des heures supplémentaires au travail, pendant qu’il était en fait au bar. Pendant des années j’ai connu mon père qui s’endormait dans son fauteuil a toute heure de la journée. Il était en fait saoul à en perdre conscience… C’est avec le recul qu’on se rends compte de ses choses-là… J’ai connu des belles années avec mon père… et des moins belles aussi. En 2008 mon père quitte ma mère, son travail et décide d’emménager dans un petit flat, histoire d’être « libre ». J’ai compris aujourd’hui qu’il souhaitait surtout faire ce qu’il aimait : Boire à en oublier ses maux… l’alcool avait pris petit à petit plus de place dans sa vie. J’ai compris à ce moment-là que mon père avait un problème d’alcool, qu’il cachait depuis environs 15 ans. Son alcoolisme devient visible, il marche de moins en moins bien, tombe de temps en temps… Il nous avoue avoir un problème et annonce qu’il va se prendre en charge. Encore 2 ou 3 ans passe, maintenant il titube, perds son équilibre, tombe, il parle de façon très incohérente, devient insupportable… Il se retrouve seul, exclu par tout le monde, détestable… l’ombre de son ombre. Je décide de lui en parler, lui dire ses quatre vérités en espérant le sauver mais hélas… Les deux dernières années de vie de mon père ont été traumatisantes pour tout le monde. Il accumulait les gaffes, les problèmes, les soucis d’argent, les conquêtes en désintoxe, les accidents de voiture en état d’ébriété, les dettes, les déceptions. J’avais honte, j’étais en colère, cet homme- là n’était plus mon père mais un inconnu. Le simple fait de le visiter me rendait malade. En janvier 2018, 2 semaines avant mon mariage, je reçois un appel de l’hôpital : mon père est tombé sur la tête, ils le gardent en observation. J’ai appelé mon frère en lui annonçant la nouvelle, j’y rajoute « c’est le début de la fin… » Je décide néanmoins de le visiter à l’hôpital. Une énième désintoxe ; il tremblait, ne s’avait plus tenir sur ses jambes, n’avait plus de forces, j’ai ressenti une faiblesse et je m’étais fait à l’idée : mon père ne sera jamais remis pour venir à mon mariage. Je lui donne à manger, je l’aide à se relever de son lit. Je lui dis « je t’aime papa, prends soin de toi ». Ce sont les derniers mots que j’ai pu lui dire et j’en suis tellement contente et soulagée. 24h plus tard l’hôpital me rappelle, mon père a fait un arrêt cardiaque, suite à son sevrage. Ils ont réanimé pendant 20 minutes, le cœur est reparti mais le cerveau avait été mis à mal. Il était dans un coma. Je suis, en gros, appelée au chevet de mon père, on me demande de prévenir la famille… j’accours à toute vitesse, je vois mon père, pleins de tubes partout, il ne réagit plus, il ne bouge pas. Des machines le tiennent en vie. Les soins intensifs m’annoncent que dans 48 heures nous allons savoir si, oui ou non, le cerveau peut reprendre ou si dans 48 heures on débranche les machines… pas d’acharnement médical en Belgique. J’ai passé ces 48 heures dans un état émotionnel inexplicables, de vraies montagnes russes. L’angoisse, l’espoir que tout cela se termine, la culpabilité, le regret, la colère, la tristesse, l’amour… 48 heures plus tard, on nous annonce dans une petite pièce à lumière tamisée que son état est irréversible et que quand nous serons prêts, les médecins débrancheront les machines. Tous ses proches ont pu lui dire adieu. Mon frère et moi avons pu une dernière fois lui parler, le toucher sans aucun dégoût, nous avions compris à ce moment que notre père était malade. Rien de plus. Les machines une fois débranchées, nous avons mis en boucle sa chanson préférée... son cœur s’est arrêté petit à petit pendant que je lui tenais la main. Jusqu’au moment ou le moniteur montre « Asystolie », ligne droite, c’est fini. Je ne peux pas expliquer ce qu’on ressent à un moment pareil… j’ai eu physiquement l’impression que mon cœur se cassait. Je regrette tellement de choses, je suis tellement choquée de ses dernières images… comment expliquer ce qu’on ressent… comment expliquer au gens que l’alcool tue, que je suis à vie écœurée et apeurée et que NON je ne souhaite pas boire « un petit verre ». Je passe et repasse les images sans arrêt dans ma tête. Mon papa me manque… je repense aux bons moments, aussi au mauvais. Je n’entendrais plus jamais sa voix m’appeler au téléphone « Coucou, c’est papa ». Il ne m’a pas accompagnée le jour de mon mariage, il ne verra pas non plus ses petits enfants grandir. J’ai rêvé tellement de fois que j’enterrais mon père, seule. Finalement, le jour de son enterrement, la salle était pleine à craquer. L’alcoolisme est un jeu ou toute la famille participe. "
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Anonyme (35 ans) - Nationalité française - 25 septembre 2018 - Partager sur: Facebook - Twitter
"Souviens toi, Ma belle, du bonheur de te réveiller reposée et apaisée. La veille après le travail, ton temps aurait habituellement été consacré à acheter de l’alcool, parfois tu aurais repoussé jusqu’au dernier moment et tu aurais été complètement désorganisée, ensuite il aurait fallu le cacher, le boire en douce toute la soirée, t’enivrer, culpabiliser, dire des conneries, parfois blessantes, prendre des décisions stupides, délaisser ta maison et feindre de t’amuser avec tes enfants, pour finalement tomber d’épuisement 1h avant les autres, et faillir à tous tes devoirs de mère, faire un dodo raté car tu es plus pressé d’aller te coucher que de leur faire des câlins, tu n’aurais plus la force, à 20h30 l’alcool aurait déjà pris toute ton énergie, ta joie, il ne resterait plus rien pour ta famille, de toute façon tu ne remarquerais plus rien car trop défoncée, tu te coucherais sans embrasser ton mari et il te ferait la gueule le lendemain à cause de ton comportement de la soirée… Que s’est il passé ce soir ? Tu as résisté, tu n’as rien acheté, tu es allé chercher ton fils à l’heure et tu es rentrée t’occuper des enfants et de la maison. Tu as eu le temps de t’occuper du linge qui sèche depuis 3 jours déjà, tu as eu le temps de cuisiner des légumes frais, et de passer un coup d’éponge sur la table. Incroyable, ça n’a pas pris tant de temps que ça ! Ton mari est rentré, il t’a couverte de baisers, lui aussi avait un petit moral, mais c’est dans tes bras qu’il est venu trouver du réconfort et pas ailleurs. Lui, il a cette force, il faut lui en prendre un peu, il sera content de partager. La soirée, tu as été attentive à tes enfants et leurs besoins, tu as eu de vraies discussions avec ton mari, tu n’as pas dû te lever toutes les 10 mn pour aller te ravitailler dans ta cachette secrète. Tu n’as pas eu honte ni peur, le ton n’est pas monté car tu étais en pleine possession de tes moyens et consciente, tu as passé une soirée calme et agréable. Le soleil s’est couché, puis levé, et nouveau miracle : Tu n’as pas fait plein de cauchemars toute la nuit qui t’ont retourné la cervelle. Tu n’as pas rêvé de bouteilles cachées, d’alcool dissimulé, de verres pris en douce, de te faire prendre, démasquer, juger, de disputes, de honte, de peur, de dangers ou de mort, Tu n’as pas dû te lever toutes les 2h pour boire ½ litre d’eau et aller pisser pour ne pas exploser, tu n’as pas étouffé de chaud dans tes draps, transpiré, puis grelotté de froid au petit matin. Tu ne t’es pas réveillée 50 fois dans la nuit pour te couvrir, puis te découvrir, et te jurer, encore, encore et encore, que c’était la dernière fois. Tu n’as pas senti tes organes internes te pincer de douleur, fatigués et abîmés par ta consommation, te suppliant d’arrêter. Tu ne t’es pas relevé pour vérifier si tu avais bien fermé le frigo, fermé la porte à clé, caché ou jeté le dernier cadavre, de peur qu’il soit trouvé par quelqu’un d’autre. Tu te réveilles, et tu n’as pas cette bouche pâteuse et dégoûtante avec cet arrière goût qui t’écœure de toi-même. Tu glisses vers ton mari, et tu n’as pas honte, tu n’es pas gênée, tu es apaisée. Tu ne t’inquiète pas de savoir si tu as dit ou fait des conneries qui l’auront blessé la veille, car, ô merveille, tu te souviens de ta soirée (enfin), tu te souviens de ton menu, tu te souviens d’avoir joué avec les enfants, tu te souviens des bisous et des chatouilles. Tu te lèves et tu n’as pas mal au crâne, pas besoin d’un énième doliprane, tu es juste bien. Dans le miroir, tu as retrouvé le blanc de tes yeux et un teins quasi frais. Tu n’as pas le nez couvert de boutons, la veille tu as pris soin de te démaquiller car tu n’avais pas la grosse flemme de la personne qui a trop bu et s’endort debout. Bonus : tu n’as pas la peau sèche car tu as eu le temps et la volonté de mettre de la crème (ça prend 1 mn, mais même ça, tu ne le faisais plus). Tu te maquilleras en 2 fois moins de temps et avec 2 fois moins de produits car tu n’as plus toutes ces traces à camoufler. Tu es belle et reposée, ça se voit, ça te donne confiance en toi. Aux toilettes, tu iras pour faire pipi et non pas pour rester penchée sur la cuvette, avec des relans qui finalement ne sortiront jamais et que tu aurais gardé en silence sur le cœur jusqu’à midi. Dans la cuisine, tu n’as pas la nausée, tu ne cherches pas désespérément le jus de citron sensé te réparer le foie et te déculpabiliser. Tu as faim, une sensation agréable et oubliée, tu es en forme pour préparer un bon petit déjeuner que tu partageras avec ta famille. Surtout ma jolie, n’oublie jamais ce sentiment de fierté, de dignité qui te comble tellement aujourd’hui, ce matin. Ecris le, met le sur ton frigo, dans ton sac à main, ou dans ta table de nuit, pour relire ton propre message à toi-même et te souvenir. Tu regardes les autres dans les yeux, tu marche la tête haute, tu ne te caches pas, tu ne caches rien, tu es heureuse, qu’est ce que ça fait du bien ! S’il te plaît, je t’en prie, offre-moi encore tous les prochains matins comme celui là, les meilleurs des matins, pour vivre longtemps et heureuse auprès des miens. "

transformers (20 ans) - Nationalité Française - 26 février 2017 - Partager sur: Facebook - Twitter
"Bonjour à toutes et à tous, J'ai 20 ans, je suis une femme et j'ai décider d'apporter mon témoignage par rapport à l'alcool et les nombreux problèmes que j'ai pu rencontrer afin de me libérer de mon vécu et peut-être que certains se retrouveront dans ce qu'ils liront. Au début c'était festif, à 14 ans ma première cuite pour le nouvel an, rien d'extraordinaire. Puis au lycée j'ai commencé à fumer du cannabis régulièrement et seule, c'était une sorte d'échappatoire, car j'étouffais. Il faut savoir que la transition de l'enfance à l'adolescence puis de l'adolescence à l'adulte est difficile. Bref, je sortais régulièrement avec mes amies. Puis ça a commencé : les trous noirs. Je reprends conscience que le lendemain matin et là on me raconte ce qu'il s'est passé : Tu as sucé 14 mecs dans la soirée, t'es qu'une pute. Au début je pensais qu'on se foutait de moi, mais non ça s'est vraiment passé. Comment ai-je pu faire ça ? moi qui me respecte quand même un minimum. J'avais bu une bouteille de vodka avec une copine, je ne pensais pas que je pouvais me transformer à ce point, et le pire c'est que je me rappelle de rien du tout... Ensuite il y'a eu cette soirée avec mes sœurs et des amies où j'ai repris conscience à l'hôpital : On m'a retrouvé dans un parking le string à la main, avec des lésions vaginales. En bref je me suis faite violée et je ne m'en souviens pas. C'est peut-être mieux comme ça de toute manière mais bon si j'avais eu ma conscience ça ne se serait jamais produit car je n'aurais pas traîné toute seule dehors et suivi un homme. Cet été, je suis allée seule à un festival techno à Cannes, j'y allais sans l'idée de me torcher la gueule, il y'avait un artiste que je voulais absolument voir, bref au final j'ai quand même bu au point d'avoir un trou noir. Par chance je me suis réveillée le lendemain dans mon lit ( sans mon portable ) quelqu'un ( je ne sais pas qui ) m'a ramené en voiture, mais je déambulais seule dans une ville que je ne connais pas et si cet personne ne m'avait pas ramené que ce serait-il passé ????? Ma vie a été mise en jeu plus d'une fois à cause de l'alcool. J'ai perdu des amis à cause de ces problèmes d'alcools, qui me transforment et me font faire n'importe quoi.C'est aussi dur à assumer. Car à chaque fois je me souviens de rien et j'hallucine quand on me dit ce qu'il s'est passé. J'ai aussi pris de la MDMA pendant 2 ans presque tout les week- ends ( j'ai maintenant des problèmes de concentration et je sens que j'ai du mal intellectuellement ) le truc c'est que j'adore l'ambiance festive et j'adore la techno et m'évader dans le son. J'ai aussi perdu au moins 5 portables à cause des soirées, cela m'est encore arrivé hier soir mais j'ai eu de la chance je l'ai récupérer aux objets trouvés. Je ne fume plus de cannabis et ne consomme plus de MDMA depuis à peine 1 an, pour l'alcool c'est plus compliqué. D'un côté je sais qu'il faut que j'arrête car il y'a eu de nombreuses situations problématiques mais d'un autre côté c'est dur car c'est agréable de boire l'apéro avec ses amis, sa famille. Sauf que quand je commence à boire je n'arrive plus à m'arrêter, j'ai toujours envie de ce "plus" qui m'amène à avoir des trous noirs. Je ne bois pourtant plus d'alcools forts. Il doit y avoir une substance dans l'alcool que mon cerveau ne tolère absolument pas puisqu'il détruit ma mémoire à chaque fois. Je n'ai pas passé une soirée alcoolisée sans avoir de trous noirs, non jamais. J'ai essayé de nombreuse fois de gérer ma consommation en disant : - je bois que du vin/ je bois qu'une bouteille/ je bois que 3 verres/ Je prends du coca à côté pour réduire ma consommation Toutes ces choses n'ont pas fonctionné. Alors aujourd'hui je décide de me dire: allergique à l'alcool !!! Pourquoi tenter le diable? ça me réussit vraiment pas et puis les lendemains sont toujours difficiles psychologiquement !!! Je suis assez fragile psychologiquement donc c'est pas ça qui va m'aider. Alors peut-être qu'écrire ces mots m'aideront à prendre conscience de ma décision et fera que je la respecte. Je souhaite devenir infirmière, pour aider les autres et me sentir utile. C'est vraiment un métier qui me plairait, et je souhaiterais aider les adolescents ayant des problèmes d'addictions, car il faut aider ces personnes. ( sans me comparer à eux car chaque histoire est unique ) Merci de votre attention, et si vous avez tout lu vous êtes courageux. N'hésitez pas à laissez un commentaire, ça me ferait plaisir de lire vos impressions/ressentis/témoignages "

Anonyme (22 ans) - Nationalité Belge - 02 mai 2017 - Partager sur: Facebook - Twitter
"  Quand j'étais plus jeune c'était la drogue, je fumais le joint, au début un peu, puis beaucoup, je fumais tous les jours, tout mon argent y passait,  et mes kilos aussi, j'ai pesé 43kg pour 1m56. Je fumais dès que je me levais, avant de partir à l'école,  avant le train, avant les cours, à la récré, bref chaque fois que j'en avais l'occasion. Puis j'ai "découvert" l'alcool... Au début c'était gentil, pour passer une bonne soirée entre amis, lors des bals ou lorsqu'on allait boire un verre. Il m'en fallait beaucoup pour être saoule. Et puis peu peu l'alcool a prit le dessus sur le joint et je n'y allais pas doucement! Je ne buvais pas tout le temps, mais dès je sortais, je me mettais minable, et j'aimais ça... j'ai vite découvert, moi qui était quelqu'un de très timide et très réservée, un moyen de m'ouvrir aux autres, d'oser aller parler en premier, j'osais aller danser avec les autres, rien de bien méchant jusque là mais j'avais besoin de ça pour oser. J'aimais sortir car je savais qu'on allait se saouler et j'aimais l'état dans lequel je me retrouvais quand j'avais bu. Malgré que je me retrouvais la plupart du temps à devoir rentrer à 4 pattes, moi j'aimais ça ! Sans m'en rendre compte l'alcool a commencé à prendre une place de plus en plus importante dans ma vie. Moi qui détestait le vin par exemple, qui ne buvait jamais à table, j'ai commencé à boire aux repas, en famille ou au resto. Mais pas pour accompagner mes plats, pas parce que j'aimais le goût du vin (Berk d'ailleurs ça m'est tjs immonde). Non moi je buvais pour l'ivresse, pour être saoule, pour me lâcher,  pour oser participer à la conversation, pour oser raconter des blagues, pour oser quoi.. Je me suis déjà retrouvée complètement saoule, dans la rue, sans aucun souvenir, inconsciente après une soirée entre amis.. je ne sais toujours pas ce qu'il s'est passé..  ça n'est  "heureusement" arrivé qu'une seule fois, car j'étais seule, dans les autres cas j'ai la chance d'avoir un ami qui est toujours là avec moi et qui m'empêche de faire des conneries, mais pas de boire... A 19 ans, j'ai eu ma première voiture, offerte par mon père,  elle n'a pas fait long feu... deux mois plus tard, je l écrasais contre des arbres après une soirée, cette fois là j'étais seule et je ne me rappelle de rien. Voiture déclassée. Et puis ma Deuxième voiture, n'ayant toujours pas compris la leçon,  je l'écrase un mois plus tard en revenant du bar où ont lieu toutes mes saouleries habituelles... Et si tout c'était arrêté là, je vous passe les détails mais depuis j'ai enchaîné les beuveries, et tout ce qui va avec, conduite en état d'ivresse, disputes, rapports sexuels non protégés et parfois non désirés... bref rien de très joli joli... Pour ce qui est des "conneries" liées à l'alcool, maintenant c'est différent,  je ne fais plus tout ça,  mais cela n'empêche que chaque soirée où je bois je ne me rappelle de rien du tout, je finis chaque soirée par un gros trou noir, et cela même si mon but premier n'étais pas de finir dans un état pareil. Alors le lendemain je suis honteuse, je culpabilise... je me sens terriblement mal d'autant plus que c'est les autres qui doivent me raconter mes soirées,  et souvent j'ai honte d'avoir dit des choses que je ne pensais pas où d'avoir agit d'une telle manière. Malgré tout ça,  malgré ces sentiments de honte les lendemain de soirée,  malgré la fatigue que je ressens (car oui je me sens épuisée de boire ainsi) chaque soirée, chaque weekend, parfois même en semaine, et bien dès que j'en ai l'occasion je recommence. Je bois, je bois doucement, puis vite, puis encore plus vite et je ne me rappelle plus... j'aime cet état dans un premier temps,  je recherche l'ivresse car je m'y sens bien, j'aime avoir confiance en moi après quelques verres... Je dis ça mais je ne suis plus sûre de rien. Je ne sais plus quoi faire. J'aimerais tellement me retrouver comme j'étais avant, quelqu'un de souriante, joyeuse, qui profitais de la vie et ça sans alcool ! Maintenant j'ai l'impression que c'est écrit sur mon visage que je bois, que je suis condamnée  à avoir "besoin" de l'alcool pour aller bien. L'alcool me réconforte, je bois parfois seule, après le boulot, un jour de congé quand ça ne va pas... Avec le nombres de soirées que j'ai gâché, le nombre de trous noirs, mon apparence et mon mental qui ont changés, toutes ces choses que l'alcool m'a fait changées ou perdre... mais  surtout avec le sentiment de honte et de furie que j'ai contre mois en y pensant, en pensant à la place de l'alcool dans ma vie...  avec tout ça je me rend bien compte que j'ai un problème avec ça... mais je n'arrive pas à arrêter, j'ai envie au plus profond de moi de dire stop, mais j'y arrive pas. J’ai l'impression d'en avoir besoin, que sans ça je suis nulle, je sais que c'est peut être l'alcool qui parle à ma place en soirée,  mais au moins j'ai l'impression d'être intéressante. Je sais que je me fais du mal, à moi mais aussi à mon entourage qui me dit de faire attention  (et encore ils ne savent pas tout), je ne sais plus quoi faire, même si j'essaie de limiter ma consommation ou de ne pas boire je n'y arrive pas et ça finit toujours de la même manière, et le lendemain j'en ai honte, et la fois d'après on recommence... Maintenant que j'ai écris tout ça je me rend compte que si je le lisais, venant d'une autre personne, je trouverais ça inquiétant.. mais venant de moi, ça me touche moins, comme si moi c'était pas grave si je souffre, comme si moi ça faisait partie de moi tout ça et que c'est comme ça un point c'est tout. Pardon pour cet énorme pavé mais j'ai pourtant essayé de faire court... Merci à ceux qui m'ont lu jusqu'au bout.."
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Anonyme - Nationalité Suissesse - 06 février 2016 - Partager sur: Facebook - Twitter
"Mon mari boit trois verre de 250 ml de pastis voir plus et autre chose aussi comme du vin une bouteille à lui seul il est dans le déni selon moi il y est agressif verbalement méchant suite à un burn out je m'occupe seule de nos 4 enfants allant de 16 à 3 ans je suis moi même suivi pas un psy car j'en peu plus de ces reproches remarques et j'en passe ! Il n'a plus d'ami depuis son burn out j'ai décidé d'être suivie car je doit être forte pour moi et les enfants j'ai également décider de me remettre à travailler et continuer à pratiquer du sport........! Je ne veux pas divorcer je veux retrouver l'homme que j'ai épousé il y a 10ans....! Aide moi s'il vous plaît "
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Tao (39 ans) - Nationalité Française - 16 janvier 2021 - Partager sur: Facebook - Twitter
"Bonsoir J’ai 39 ans . Ça fait 7 ans que j’ai admis avoir un problème avec l’alcool. J’ai passé la moitié de ce temps en Hopital psychiatrique à cause de mes rechutes :12 hospitalisations . Je suis aujourd’hui à 6 mois d’abstinence et le bilan est catastrophique. J’ai absolument tout perdu. Ma santé physique est durement touchée : lupus neuropathie phlébite chronique papillomavirus glaucome double entorse mal soignée. J’ai bossé toute ma vie plus de 12h par jour j’ai même eu une boulangerie pendant 9 ans ce qui ne m’a pas permis d’avoir un enfant. Je suis aujourd’hui en invalidité 750€ par mois et c’est tout . Un expert psychiatre m’a fortement demandé de ne plus travailler mais comment survivre quand on a un loyer de 500€? Même l’AI m’a été refusé deux fois. Alors merci aux restos du cœur de m’aider à me nourrir. Mais sincèrement comment trouver la force de continuer à vivre en sachant que bientôt je serai à la rue? Aucune assistante sociale ne sait quoi me dire, mon cas est à part les textes de lois ne sont pas en ma faveur car je n’ai pas le rsa, alors je fais quoi maintenant ? La vie ou la mort? Merci en tout cas pour m’avoir permis de témoigner. Être une femme malade alcoolique, c’est mal perçu, et ça détruit tout ... "

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