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Mejed (40 ans)
Nationalité Tunisienne
29 décembre 2023

Bonsoir, je suis très content de partager avec vous mon témoignage à propos de mon arrêt de fumer, en fait c'était une décision prise sur plusieurs étapes, car depuis l'été dernier (2023) j'avais commencé à pratiquer du sport en faisant de running et parfois je courais près de chez moi des distances entre 3 à 5 km, au fil des jours j'ai minimisé ma consommation tabagique et j'ai pu changer mes attitudes journalières ( moins café et du tabac , plus sport + eau ... ect) , jusqu'au jour où j'ai participé a une course de 5km ( Dimanche 8 octobre 2023) une date après la quelle je n' avais plus fumé une cigarette 🚬. Heureusement les évènements sportifs se succédaient et chaque dimanche je participais à une nouvelle challenge, courir une distance et résister à l'envie de fumer où d'aller boire un café ☕ avec les gars, ça marchait parfaitement , puisque j'ai bien progressé en terme d'endurance au sport et de dépendance au tabac 💪. Le 17 décembre 2023 j'ai réussi à réaliser un super chrono durant mon premier semi marathon 21,1km et ça me fait plaisir d'avoir trouver mon rythme sportif s'améliore aussi rapidement que possible, Déjà 82 jours sans tabac une excellente sensation à recommander.
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Vera
Nationalité CH
29 septembre 2023

Chers amis et amies Je viens de lire le témoignage de Roger qui est absolument super et juste ! Je vais vous raconter l'histoire comment j'ai arrêté de fumer: Il y a bientôt 20 ans, on avait découvert que sur les feuilles de tabac se trouvait de la radioactivité. Un journaliste d'un journal télévisé, demanda à un cigarettier s'il n'y avait pas moyen d'enlever cette radioactivité sur les feuilles de tabac. La réponse du cigarettier fut: "OUI, MAIS CELA ENLEVERAIT LE BON GOUT DE LA CIGARETTE !!!" Cette réponse me mit dans une colère noire et ma réponse fut très vulgaire et du fond du coeur: "Maintenant tu arrêtes de te foutre de ma gueule!" (pardon pour la vulgarité). J'ai éteint ma clope et j'ai dit "maintenant c'est terminé" ! Et ce fut terminé. Je n'ai plus retouché une cigarette depuis ce moment-là. Ma décision a bien fait rigoler les collègues qui voyaient bien que je fumais env. 1 paquet par jour. Ma colère noire qui persistait m'a aidé à tenir. J'ai bien sûr compensé avec du chocolat +quelques kilos, mais qu'est-ce en comparaison de ma liberté? JE NE SUIS PLUS OTAGE ! J'ai retrouvé ma DIGNITE, je suis LIBRE, c'est MOI qui DECIDE de la suite de ma vie+ de ma santé ! J'ai un meilleur goût, un meilleur odorat et une meilleure haleine . Chaque année je me fais un beau cadeau avec l'argent économisé ! Courage, les ami(e)s ! C'est vous qui décidez et pas la clope ! Amitiés Vera.
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Philippe (61 ans)
Nationalité France
13 mai 2023

Bonjour à tous, après avoir été abstinent pendant 15 ans, j'ai repris les cigarios, depuis 6 mois et j'ai décidé de marrêter il y a deux jours. Ce témoignage pour se rappeler qu'il ne faut jamais baisser la garde et qu'une rechute est tjr a craindre.
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LAURLI (54 ans)
Nationalité Francaise
19 avril 2023

Bonjour, bienvenue dans la lutte contre le tabac! Je suis à 100 jours d’arrêt ce matin, Grâce aux patchs, aux pastilles de nicotine j’ai arrêté assez facilement. Mais à partir du 3eme mois, des démons ressurgissent au contact de fumeurs notamment. Alors hop je prends une pastille et ça passe! Oui les envies sont toujours là, mais elles passent et finissent par s’estomper… nous sommes drogués et cette drogue est une « drogue dure » p car la plus addictive qui soit… Courage, grâce aux substituts et à l’application, la motivation est la plus forte! Je veux fêter mon 55eme anniversaire en tant qu’ex fumeuse, car j’ai essayé plein de fois avant mais la c’est la bonne! Rdv a J 180 pour un nouveau témoignage!
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Maria
Nationalité Suisse
10 avril 2023

Bonjour à tous! Je voulais faire part de mon témoignage que j’espère pourra vous aider. J’étais une grosse fumeuse depuis plus de 20 ans environ 1-2 paquets par jour… (20-40 cigarettes). C’est ma deuxième tentative d’arrêt. L’année passée j’ai tenu 6 semaines et suite au décès de mon père et problèmes professionnels j’ai trouvé réconfort au près de mon amie toxique: la cigarette. .. inutile de dire que j’ai très vite repris mes mauvaises habitudes… Il y a 18 jours j’ai décidé d’arrêter de fumer, parce que avec mon mari nous essayons d’avoir un bébé et ça prends du temps car j’étais une grosse fumeuse… et aussi j’en ai marre de fumer… Je me suis bien sûre faite aidée par qq séances d’acupuncture de psy et les Patchs un peu sous dosé au début pour ma consommation de cigarettes. Il y a 12 jours soit j6 d’arrêt avec mes béquilles (Patch acupuncture séances psy) le manque est insupportable alors je viens sur ce site pour me motiver… je lis les différents témoignages et au lieu de m’encourager je me sens nulle, pas assez motivée. Plus je lis les témoignages plus j’ai l’impression que ca a été facile pour les autres et moi j’y arrive pas. J’ai l’impression de manquer de volonté…je me dis même la dernière fois c’était plus simple j’avais plus de volonté.., Alors se passa ce qui devait se passer J7 j’ai fait une rechute et j’ai acheté un paquet et je l’ai fumé en entier ….. j8 je décide de ne pas me laisser abattre par cela…je me suis dit je continue peut être ma volonté reviendra…. Alors j’ai continué mon arrêt… La rechute m’a permise de mieux comprendre ma dépendance et de mieux contrer les moments de fortes envies! J’ai aussi réalisé que ce n’était pas un manque de volonté mais seulement une dépendance tellement forte… J’avais associé la cigarette à un support pour surmonter le décès de mon père…. Bref je me perds… Hier j’ai de nouveau eu une grosse crise alors j’ai lu les composants de la cigarette et toutes les saloperies que l’industrie de tabac y met pour nous rendre complètement accro… la dépendance n’est pas seulement au nicotine mais tout ce qui compose la cigarette….a la fin de ma lecture je me suis dit si je veux fumer je devrais avant boire de l’acétone(1 des composants).., ça marche pour le moment … je ne sais pas combien de temps…j’espère pour toujours parce que je veux me libérer de cette prison! Aujourd’hui J18/11 sans une cigarette (oui je compte ma rechute comme faisant partie de l’arrêt ) j’ai envi de dire à celui /celle qui est en difficulté, celui/celle dont le Craving ne passe pas après 3 minutes…, celui/celle qui a l’impression que c’est impossible qu’il /elle n’est pas seul/e. On n’est pas tous armé de la même manière face aux dépendances… la nicotine n’est pas le seul composant de la cigarette qui rend dépendant il y en a d’autre c’est pourquoi les Patch apaisent mais n’enlève pas totalement l’envie. La volonté seule n’est parfois pas suffisante et finalement il/elle gagnera la bataille finale! Force et courage à tous!
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Jawel (60 ans)
Nationalité Française
24 mars 2023

Bonjour, Me concernant, contrairement au témoignage d'Elisabeth, moi j'ai été prévenue assez tôt par un pneumologue de ma maladie respiratoire qui a débuté par une crise d'asthme aiguë et qui au final s'est avérée être un début d'Emphysème BPCO (Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive), dû principalement au tabac. et aussi, par d'autres facteurs allergiques, (taux d'humidité et à la chaleur excessive, pollen, etc...) Et malgré tout, une fois la crise passée et que j'étais totalement guérie, je reprenais aussitôt la cigarette, en ayant une consommation de 20 cigarettes/jour habituellement, et ce, depuis de nombreuses années, et par la suite j'ai été tentée de diminuer peu à peu ma consommation de tabac, je suis passée de 20 cig. à 15 cig/jour et jusqu'à mon infarctus en 2018, ainsi qu'une récidive par un autre infarctus survenu en 2020. Après quoi, j'ai dû continuer peu à peu de réduire davantage ma consommation, et cette fois-ci en passant progressivement de 15 cig. à 5 cigarettes/jour, et tout cela sans éprouver aucune difficulté. Et enfin jusqu'à mon dernier sevrage tabagique, datant depuis le début de février 2023, et bientôt 2 mois de sevrage total, depuis et jusqu'à ce jour, je ne ressens plus aucune envie de reprendre la cigarette. Et ceci, sans avoir recours aux substituts nicotiniques, mais plutôt grâce à la pratique d'une activité sportive régulière, ainsi qu'une alimentation équilibrée, et un apport important à la vitamine C. Me voilà à présent, déjà au bout des 2 mois d'arrêt du tabac, je me sens en pleine forme, et souhaite sincèrement ne pas devoir rechuter à nouveau et arriver enfin à me détacher définitivement de la clope afin de pouvoir retrouver un meilleur souffle et de me sentir ainsi beaucoup plus libre et toujours active, tout en continuant d'avancer en âge.
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Anonyme (54 ans)
Nationalité Suisse
19 février 2023

Bonjour, je souhaite partager avec vous mon combat pour l'arrêt du tabac, j'ai 40 ans de fumée derrière moi, je suis épileptique grand mal, et j'ai décidé de prendre le Ziban, au risque de faire des crises, celà m'est égal, celà fait 3 semaines que je prends le médicament, je suis devenue hyper agressive et tant mieux, celà m'a permis de remettre l'église au milieu du village avec mon entourage, j'ai dû resté à un comprimé par jour car j'ai le poids d'un enfant, Je suis impressionnée par l'effet immédiat, je n'ai plus envie de fumer du tout, je suis tellement contente car ça marche, je fumais 2 paquets de cigarettes par jour, actuellement j'ai plus envie du tout, j'ai pris des risques et ce n'est pas fini mais je tenais à préciser que même en étant épileptique, je préfère prendre le médicament qui me permet d'être enfin libre, je respire enfin, et aucune crises est parvenue, rien, le Ziban m'a rendu ma personnalité, mon vrai moi, j'étais beaucoup trop gentille et je me faisais toujours marcher sur les pieds, et bien mon entourage me respecte enfin, car ce traitement m'a permis de me reconstruire mentalement et de ne pas avoir peur de dire non, mon quotidien est le même sauf que je ne suis plus la serpillière de tout le monde, j'ai donc deux effets avec ce traitement qui me permettent enfin de vivre normalement, j'ai bien lu les effets secondaires, mais c'est quoi à côté des effets de la clope ?? Franchement, je m'occupe de ma belle soeur qui a une BPCO stade 4, sous oxygène jours et nuit, elle continue à fumer, moi qui m'occupe d'elle à plein temps, ça m'a fait un déclic, moi j'ai arrêté presque de suite, car plus envie de fumer, et elle...je la regarde se suicider avec le tabac même avec sa BPCO !!! Je n arrive pas à comprendre son état d'esprit mais moi c'est fini cette merde et je me sens revivre, tant pis pour l'agressivité pour les autres, c'est bon pour moi, même mes chiens obéissent enfin, la cigarette avait fait de moi un zombie, le Ziban m'a rendu la vie, voilà mon témoignage, je vais rester à un cpr par jour et je pense arrêter assez vite car pour moi l'effet à été immédiat contrairement à ce qu'il se dit, je suis enfin libre.
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Marsyas (64 ans)
Nationalité française
31 octobre 2022

Bonjour. J'ai écrit sur l'ancien site (et pour la première fois de ma vie sur internet), mon expérience de vie avec la cigarette. D'avoir écrit sur ce site m'a permis de faire un pas de plus dans la nécessité pour moi d'arrêter de fumer. J'ai fait la connaissance d'une cigarette vers mes 13 ans, quelques bouffées, puis elle m'a accompagnée avec sa mauvaise odeur. Un arrêt volontaire durant ma grossesse. Et j'ai repris et enfumé, dans la maison, mon entourage trois ans, puis j'ai pris conscience et j'ai fumé à l'extérieur qu'il fasse chaud ou froid. Ma santé, les médecins rencontrés, l'un me disant : "votre corps vous parle, arrêtez de fumer", l'autre de même. Mes problèmes de santé s'accumulent, le dernier spécialiste rencontré me dit après un examen : "il est indispensable pour vous d'arrêter de fumer", ce rendez-vous m'a beaucoup marqué, il est vrai que j'avais de plus en plus de mal à respirer. Bien sûr, j'avais essayé plusieurs fois quelques arrêts dans des temps très courts. J'étais addict. Les méthodes diverses, patch, champix, cigarette électronique... je ne les supportais pas. , j'ai essayé l'homéopathie. J'ai beaucoup surfé pour trouver de l'aide, et, j'ai toujours gardé ESPOIR. J'avais auparavant fait la démarche dans un service d'addictologie, mais la méthode employée dans ce service n'était pas faite pour moi. J'ai beaucoup lu, et relu, presque tous les jours un certain nombre de vos témoignages qui m'ont aidé, tout du moins pour diminuer le nombre de cigarettes. C'est sur ce site que l'un de vous parlait d'un inhaleur. J'ai essayé, mais toujours pas réussi. J'ai arrêté 15 jours avec une séance d'hypnose. Le "hasard" a mis sur ma route un médecin généraliste addictologue. Je remercie la personne qui m'a indiqué ce médecin, elle ne m'avait pas précisé qu'il était addictologue. Beaucoup d'écoute, d'échange, de disponibilité, et, surtout surtout ce qui m'a le plus aidé il ne portait aucun jugement sur mon addiction. A la sortie de la première consultation, à la demande du médecin, j'ai mis à la poubelle les cigarettes qu'il me restait en les détruisant une par une. Il m'a prescrit des pastilles, je n'en supportais qu'une par jour. Un jour, suite à une grande montée de stress, j'ai repris l'inhaleur en plus de la pastille nicotine journalière. Puis, j'ai abandonné la prise de cette pastille pour ne plus utiliser que l'inhaleur. Aujourd'hui, j'ai 64 ans, je ne fume plus de tabac depuis plus d'un an, j'utilise toujours l'inhaleur (une à deux cartouches par jour). L'arrêt tabagique s'est fait dans la douceur, pas de stress, c'est tout ce que j'espérais. Je reviens de temps en temps sur ce site pour lire de nouveaux témoignages, mais surtout retrouver des témoignages de personnes ayant déjà témoignés et, donnant de leurs nouvelles sur leur arrêt et leur santé. Je vous remercie tous pour vos témoignages. Je confirme que mon arrêt tabagique n'a eu que des effets positifs, et, qu'il n'y a pas d'âge pour arrêter de fumer et en trouver bénéfice. Ma prochaine consultation sera pour remercier le médecin addictologue qui m'a accompagné, et, qui est toujours présent si j'en ressentais le besoin. Les félicitations données à chaque rendez-vous m'ont aussi donné le courage nécessaire pour ne plus reprendre de cigarette. Bien sûr me direz-vous, je consomme toujours de la nicotine avec l'inhaleur, mais pour moi vraiment c'est un moindre mal. Si mon deuxième témoignage sur ce site (et le deuxième écrit de ma vie sur Internet) peut être utile à une personne, j'en serai ravie. Mes remerciements à toutes les personnes de ce site.
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Marianne (29 ans)
Nationalité Francaise
19 avril 2022

Plus d'un an maintenant que j'ai arrêté. Je me suis juré de laisser mon (long) témoignage sur ce site si j'arrivais au 1 an d'arrêt, car ce sont ces témoignages qui m'ont énormément aidé dans les moments de doute et de fébrilité. Si cela peut aider qqn comme les autres ont pu m'aider. Je fumais depuis mes 17ans. J'ai démarré bêtement au lycée en prenant des paquets à mon père avant d'acheter les miens. Pendant 11ans, j'ai été fumeuse "modérée" à savoir entre 8 et 12 cigarettes roulées par jour. Sauf en soirée où je ne comptais pas. J'ai aussi eu une période cigarette électronique pendant 2-3ans sans pourtant vouloir arrêter . C'était "moins" dangereux et surtout moins de problème d'odeur, de pause clope en extérieur.. mais je l'avais tout le temps au bec et un jour d'entraînement de basket, ma respiration s'est emballée, impossible de reprendre mon souffle, trop d'eau dans les poumons j'ai cru que j'y restais. Ca m'ait passé au bout de quelques secondes mais ca m'a bien fait peur. Je suis revenue à ma bonne vielle roulée et à tous ses mégots. Logique🙄 Car oui, être fumeuse ne m'empêchait pas d'être sportive, c'est le grand paradoxe du cliché sportif. Et pourtant nombreux sont les sportifs amateurs fumeurs. Malgré un rythme d'entraînement assez modéré (7h semaine, c'est pas non plus du haut niveau), la clope n'a pas spécialement nuit à mes performances sportives du moins pas les premières années. Ajoutez à cela le fait que c'était aussi mon métier (responsable management sportif). Je n'ai pourtant jamais assumé auprès de certaines personnes d'être fumeuse sachant que cette image pouvait être degradante ou décevante à leurs yeux et du jugement qu'ils pourraient porter. Que ce soit envers mes parents, notamment ma mère pour qui les sermons sur la clope étaient permanents, mais aussi les membres de ma famille comme oncle tante grand mère...même si avec le temps ça se savait, je n'assumais toujours pas le geste de fumer devant eux. Mais également auprès de mes collègues de travail actuels, les petits basketteurs et enfin surtout ma copine à qui je n'ai rien dit pendant les 6 premiers mois de notre relation. Une honte pour moi de montrer cette image dégradante en contradiction avec les valeurs et la fierté du sport que je portais. J'avais à l'esprit la réalité du problème mais l'insouciance de m'y intéresser. En revanche, pour tous les amis, les coéquipieres, mon frère, mes cousins...les personnes qui m'entouraient directement, aucun problème avec eux pour en allumer une. La plupart l'étaient aussi. Mais surtout le problème était que j'adorais fumer. Il y a encore peu de temps je me demandais "mais comment les non fumeurs font ils pour ne pas fumer ou n'avoir jamais envie de le faire". Comme tout le monde, un soir de nouvel an, on prend la résolution d'essayer d'arrêter de fumer car on sait tous qu'en soit cela n'est pas une bonne chose. Mais quand on est pas convaincu et qu'on a pas spécialement l'envie ni la contrainte de le faire, et bien on ne fait rien c'est bien logique. Pourquoi se priver de ce qui nous donne du plaisir. Et c'est finalement quand on se rend compte à 27ans qu'on ne sait plus gérer l'effort, à l'entraînement ou dans la vie de tous les jours, qu'on commence à réaliser les effets sur le physique et cette vieillisse accélérée. Manque de souffle, d'oxygénation, de récupération, de force, d'endurance...pour courir après un ballon ou monter les courses au 2eme étage.. On se dit qu'on va réduire pour s'aider un peu. Et c'est là que le déclick survient : finalement on se rend compte qu'on ne peut pas réduire, qu'on ne peut plus arrêter même l'espace de 5h, qu'on a une réelle dépendance, que la cigarette n'est plus une option comme au début. Dès qu'on se prive, on multiplie l'envie d'en fumer une voir 2 d'affilé. Et c'est dans ce constat de dépendance, en fumant clope sur clope, le problème à l'esprit que je décidais d'arrêter. Mon arrêt ne fut pas simple, il s'est fait en 2 fois à cause d'une rechute mais qui était nécessaire pour mieux réaliser le second essai. A tous ceux qui ont rechuté : ce n'est pas grave, c'est une preuve que vous avez pris conscience du problème et que vous tenter de le résoudre. Essai 1 jour 1 : arrêt total sans aucun substitut. Je suis dans un état de nerf en fin de journée qui me pousse à aller au tabac pour prendre une de ces nouvelles mini cigarette électronique à cartouche. Pour ne pas gâcher ma tentative, je prends du zéro % de nicotine, j'ai lu que c'est juste un manque comportemental qui me pousse à fumer et que finalement la ecigarette était une bonne aide à l'arrêt. Le soir même je pleurais comme une enfant de cette privation.. Essai 1 jour 2 à 30 : je conserve cette mini cigarette avec des cartouches de nicotine supérieure : 12%. Je savais que cette dose était trop importante pour moi, j'étais un profil 6% avant, mais il n'y avait pas de dose intermédiaire pour ce genre d'appareil et je ne voulais pas réinvestir dans une "vraie" ecig plus chère. Avec le temps je me rends finalement compte que cette méthode me coûte bien plus chère que prévue et surtout que je suis plus dépendante à la nicotine qu'avant...bravo comme une débutante 👏 Essai 1 jour 30 à 45 : Je me mets comme objectif de ne plus fumer à Noël et passe par 10 jours de chewgum nicotine et 5 jours sans rien. Je suis à la suite de ça psychiquement fatiguée mais contente de cette avancée dans ma routine. Cependant, je me retrouve confrontée pour les fêtes à des anciennes situations de fumeurs auxquelles je ne m'étais pas préparées : le train et l'attente entre les correspondances puis cette privation certaine qui m'attendait d'être entourée de ma famille. A peine arrivée pour les fêtes, je rachetais des cartouches 12%. Essai 1 jour 45 à 100 : consciente cette dépendance aux substituts qui me coûtent cher, je me resouds à réinvestir dans un vrai "calumet" comme je l'appel avec ses options, son dosage et ses arômes pour finalement pas si cher que ça. Mais ce truc n'a finalement pas l'effet escompté sur moi, physiquement cela me donne la nausée, m'étouffe (encore) dans l'effort. Je me surprends même à une soirée à fumer une clope plutôt que ce truc me disant que c'est "juste"pour la soirée. Les jours suivants, une méga rage de dents, dont la ecig n'y est pas pour rien (beaucoup d'agents dans les vapeurs et vasoconstriction des gencives), me fait littéralement plier. 4 mois après ma décision, j'abandonne toutes ces pseudos solutions qui auront finalement monopolisé mes pensées, altéré fortement mon humeur et mes coups de deprime au point de déstabiliser mon couple, ruiné tout autant que lorsque j'étais fumeuse. Je me suis retrouvée pendant un bon mois à fumer, fumer, enchaîner les paquets comme pour me rattraper de cette privation. Et bien sûr à cacher cet échec à ma copine. Et un jour, jai finalement fini par m'en dégouter, et me dégouter moi même de la machine à fumer que j'étais devenue. Je fumais à presque vomir parfois. Mais il fallait faire les choses plus intelligemment que la dernière fois. J'ai profité d'un énième confinement de 15 jours chez mon père, dans l'air pur des Alpes, devant qui je ne fumais pas et où les activités sportives étaient quotidiennes. C'était la quinzaine parfaite pour passer les premiers jours de dépendance physique. La dépendance comportementale suivrait ensuite. Le 8 avril 2021 à 19h j'eteignais la dernière clope en arrivant chez lui . Les premiers jours furent les plus compliqués psychiquement. Essai 2 jour 1 : 20h après l'arrêt, dans une forte fatigue mentale, une occasion se présente à moi pour m'échapper de la maison prétextant un achat à la pharmacie. Je suis bien allé à la pharmacie faire mon achat initial mais j'y ai egalement acheté une boîte de pastilles nicotine faiblement doséed. Ça serait pour les moments certains où le besoin physique du corps serait trop fort : après un café ou un verre d'alcool même s'ils sont depuis limités. Dans la voiture sur le retour, je me suis retrouvée avec la cigarette dans une main et le briquet dans l'autre. J'ai hésité pendant bien 10mn. Et c'est à ce moment là où ma volonté s'est affirmée de vouloir réussir. "Je ne la fume pas maintenant, je la fumerai plus tard". Et c'est depuis ce jour que j'ai systématiquement repoussé l'occasion de fumer, en ayant pourtant tout à disposition. "J'ai bien tenu hier, ça fait 24h, je peux tenir plus, je fumerai demain" Essai 2 jour 2 à 15 : très fatiguée les 3 premiers jours, j'occupe tout mon temps libre par le sport de plein air. J'ai besoin d'être occupée de me défouler ! Et quand ce n'est pas le sport, c'est ce site et tous les autres qui dénoncent les méfaits du tabac qui m'aident à me convaincre du bon choix que j'ai fait. Je prends les pastilles une fois de temps en temps quand cela m'est vraiment nécessaire la première semaine, et puis finalement j'aborde le même système : essayer de ne plus en prendre car tant que j'étais sous nicotine, j'étais fumeuse. Et cela devient assez simple pendant ces 15 jours. Je me retrouve même au 15eme jour à boire des bières chez une amie qui fume devant moi. Mon cerveau est en alerte et je décide finalement de partir quand cela est devenu trop frustrant d'autant plus après 3 bières, on est plus vulnérable. Jour 15 à aujourd'hui : le travail ne s'est pas arrêté après ces 15 premiers jours bien au contraire, c'est là qu'il a démarré. Après cette cure physique il fallait maintenant surpasser tous les moments du quotidien, aussi appelés "dépendance comportementale", en ayant à l'esprit "qu'une seule et c'est foutu tu repars de zéro". Dites vous bien qu'il ne faut plus jamais refumer quand vous êtes arrivé à vous en passer physiquement, quand vos récepteurs ne vous envoient plus de signaux de manque. J'ai lu le livre de Allen Carr "en finir avec la cigarette" comme soutien de mes premières nuits de retour à la vie normale et j'avoue qu'il m'a confirmé mon choix et mes pensées. J'ai mis mes restes de feuilles, tabac, calumet et arômes dans un sac dans un coin afin de le donner à un ami fumeur. Ensuite c'est un combat au quotidien où chaque situation fumeur doit se transformer en non fumeur au moins une fois : La journée boulot classique, le WE actif ou cocooning, l'apéro du vendredi, le voyage en train pour voir sa famille, les vacances, la 3eme mi temps... Et c'est gagné. Perso au bout de 2 mois vraiment je ne me sentais plus dans cette lutte constante. Mais il faut rester vigilant car il m'arrive encore lors d'une soirée trop arrosée avec des fumeurs qui vous parlent à 50cm du visage d'être tentée, d'être vulnérable. Et même dernièrement j'ai repris l'avion, chose que je n'avais plus faite depuis des années et pour laquelle j'étais fumeuse la dernière fois. Mon cerveau m'a mentionné la cigarette avant d'aller en salle d'embarquement alors qu'elle était sortie de mon esprit pendant des mois. Aujourd'hui je me sens vraiment libre. Je n'ai plus jamais cette idée de fumer qui me vient à l'esprit même après le café ou l'alcool. C'est dur à croire quand on est dans les premiers jours d'arrêt, on pense que cette facilité n'arrivera jamais. Et finalement un beau jour on y pense plus et on ne s'en rend pas compte. Quand je vois tous ces jeunes qui sortent fumer à la récré (je bosse désormais dans un lycée) je me dis que comme moi ils le regretteront un jour mais qu'ils sont actuellement dans un engrenage dont ils n'ont pas conscience. Nous sommes manipulés. En revanche lorsqu'on est fumeur, le corps est anesthésié de nombreux maux, tellement il lutte contre la clope, il lutte aussi contre tout le reste. Et lorsque qu'on arrête, ces maux qui nous sont propres reviennent : pour ma part ce fut les dents, retour du bruxisme de ma jeunesse et de nombreux traitements pour caries et couronnes. Légère allergie au pollen aussi au printemps que je n'ai jamais vécue avant. Mais retour à des poumons sains, à une oxygénation optimale, à une vivacité et une énergie permanente, un temps incroyable gagné tout comme l'argent économisé. Maintenant je me dis "mais comment font les fumeurs pour fumer". Je me sens convaincue dans mon choix mais je garde à l'esprit que le risque zéro n'existe pas quand je vois que certains profils replongent après des années d'arrêt. Il faut penser autrement et être convaincu de ce qu'on pense. Courage à tous ceux qui tentent! Rien que le fait d'essayer prouvent que vous y arriverez même si tout ne se fait pas pas facilement ni en un jour. Je vous souhaite de retrouver votre liberté
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Sarah (45 ans)
Nationalité Suisse
01 avril 2022

Bonjour, Comme je vois qu'il est possible de laisser un témoignage sur ce site, alors c'est très volontiers que je vais relater mon histoire (en aucune façon je suis à même de pouvoir garantir être brève !). Pour commencer, avant toute chose, je tiens à signaler que je suis un cas complètement particulier. Un cas à part. Pour ne pas dire même un cas très, voire extrêmement rare. Alors, pour bien comprendre mon expérience avec la cigarette, il est nécessaire de remonter au mois de janvier 12 (donc année 12). Et de préciser que j'avais cru bon d'inviter un ex-copain (qui a d'ailleurs manqué de devenir mon "mec", il s'en est vraiment pas fallu de grand chose !). En effet, au cours de son séjour, et sur MA demande - je ne puis donc QUE m'empresser de réfuter toute allusion où "j'ai une influence absolument désastreuse sur toi", pour reprendre ses propres propos - il m'apprit à fumer. J'avais alors 35 ans : j'étais majeure, et donc adulte. Dans mon cas, le problème quasi habituel de la minorité ne s'est donc bien sûr pas posé. Alors que l'âge moyen normal habituel se situe entre 10 et 15 ans, j'ai fait mes expériences d'adolescente - tabac et alcool - avec 20 ans de retard. Je me dois de préciser que, cette nuit où j'ai tiré mes premières bouffées de cigarette, j'étais déterminée et décidée de commencer à un point tel qu'il aurait été nécessaire non seulement de me menotter, ou de me ligoter les mains dans le dos, mais aussi de me bâillonner. D'ailleurs mon ex-ami ne s'y est pas trompé : "wow, tu y mets vraiment de la volonté", m'a-t-il alors dit... Comme je l'ai dit, sauf à me menotter les mains dans le dos, ou à me les ligoter, et à me bâillonner, rien ni personne n'aurait jamais pu faire quoi que ce soit pour m'en empêcher. J'étais bien trop déterminée à "briser un interdit". Je me dois aussi d'ajouter, pour dire la vérité d'une part, et pour que mon récit soit complet d'autre part, qu'il arriva une nuit, au cours du séjour de cet ex-copain, ou j'avais décidé de faire l'expérience en connaissant l'ivresse. Ce qui fut chose faite, puisque j'atteignis un taux d'alcoolémie approximatif de l'ordre de deux grammes, selon son estimation (ceci rendu possible parce que nous savions que nous n'aurions pas besoin de nous déplacer avec mon véhicule). Bien sûr, mes premières bouffées de cigarette m'ont fait avoir les quintes habituelles qu'ont tous les novices. Oui mais voilà - et c'est là l'information clef pour la suite de mon histoire : je me suis rendue compte à temps, car c'était moins une avant l'addiction, qu'il est beaucoup plus simple de fumer en n'ingérant pas la fumée plutôt qu'en l'ingérant. Pourtant, ces quelques cigarettes ne furent pas suivies de beaucoup d'autres car, dès le printemps 12, c'est sans aucune peine, ni manque, que je ne fumai plus une seule cigarette, et ce pendant des années. Jusqu'à ce 14 mars 20 (= année 20), ou, dans le cadre d'une récente actualité (je m'exprime ainsi car je suis sûre que vous avez compris à quoi je veux me référer, à quoi je veux faire faire allusion), le gouvernement espagnol décréta un enfermement général des 50 millions d'espagnols. Et donc une paralysie quasi générale de l'économie espagnole. Initialement, cela ne devait durer que deux semaines, du 14 au 28 mars. Oui mais voilà : après moults prolongations, ces 50 millions d'espagnols, dont je fais partie, pour y être résidente depuis 10 ans, se virent enfermés 24/24 et 7/7 pendant un trimestre complet.. C'est l'ennui engendré par cet enfermement qui m'a poussée à aller m'acheter un paquet de Pueblo (une marque espagnole de cigarettes). Aujourd'hui, cela va bientôt faire deux ans que j'ai repris le tabac. Contrairement à nombre de fumeurs, et pour me référer au "détail clef" que j'ai souligné tout à l'heure, c'est parce que je n'ingère pas la fumée, mais bien parce que je l'exhale sitôt la bouffée prise - la fumée de la cigarette ne reste donc même pas une seconde dans ma cavité buccale -, que je parviens, sans peine ni manque, à limiter strictement ma consommation annuelle de cigarettes à 20. Oui : je fume un paquet par année, ce qui me permet de ne fumer qu'une cigarette de temps à autres, juste pour le plaisir. D'ailleurs, j'ai reçu, voilà peu de temps, la réponse d'un médecin tabacologue, me disant que "vous ne compromettez en aucune façon votre santé avec la consommation de tabac que vous m'avez évoquée. Vous faites partie des 5% enviés". Désormais, je sais parfaitement que, pour continuer de pouvoir m'accorder ce petit plaisir occasionnel, je me dois de toujours non seulement maîtriser, mais contrôler ma consommation de tabac de façon stricte. C'est à moi de contrôler la cigarette, et non l'inverse. Oui, il m'arrive d'avoir des envies de fumer. Pour y faire face, il me suffit de prendre ma cigarette électronique, et de tirer quelques lattes, et mon envie passe aussi vite qu'elle est venue ! Voilà, j'espère que mon histoire vous aura plu. Amicalement Sarah
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