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"substitut" (19)

Anonyme (46 ans)
Nationalité Francaise
03 janvier 2020

Bonjour, Je vous livre la méthode qui m'a permis d'arrêter totalement depuis 8 ans la nicotine après 20 ans de tabac intensif (>20 cigarettes/j). Lors de mes précédents essais, j'avais toujours repris, car je suis fumeur de cannabis occasionnel. Je ne souhaitais pas stopper cette substance que je gère très bien de façon très occasionnelle. La nicotine contenue dans les "pétards" me raccrochait au tabac... je multipliais les prises... au risque de trop prendre de THC... bref à chaque fois je recommençais finalement à fumer du tabac. Fort de ce constat, j'ai acheté du substitut de tabac. J'ai essayé différents mélanges, aujourd'hui j'utilise la Damania. Ma règle était (et est toujours) : "fume autant que tu veux de substitut, mais jamais de nicotine". Ce n’est pas simple, car il faut refuser les pétards qui tournent... mais cela rend possible de s'en rouler et de le partager. ET SURTOUT cela empêche de retoucher à la nicotine. Je m'autorise à fumer autant que je veux de substitut pur... L'envie passe très très vite, car on n'a que les inconvénients : goudron, gorge sèche, mauvaise odeur, prix... sans l'effet addictif. C'est génial, car cela aide à passer le cap de mettre fin au "geste". J'avais aussi lu le best-seller "comment j'ai arrêté de fumer" pour avoir une vision positive de cette libération. Aujourd'hui je ne fume plus du tout de tabac, et plus non plus de Damania seul, je n'en éprouve absolument pas l'envie. Si la tentation de fumer me prend, je m'imagine rouler ce "clope", l'odeur, etc., et l'envie est partie avant que j'aille chercher la pochette. Seules de très rares fois je continue de faire mon adolescent et je fume un pet... pour l'effet amusant... et surtout: sans reprendre le tabac. Si cela peut inspirer et aider d'autres...
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Anonyme
Nationalité francaise
28 décembre 2023

Pour ma part j'ai commencé à fumer régulièrement et sérieusement à partir de 14 ans , Autant que je me souvienne, avant d'arrêter je tournais entre 12 à 15 clopes par jour. J'ai arrêter en janvier 2020, après presque 15 ans, sans le vouloir, de la façon la + naturelle qui soit, grâce à la cig électronique. En fait 15 cigarettes par jour ne me suffisait pas, et à la base, je n'ai pas acheté la cigarette électronique dans le projet d'arrêter, mais simplement pour venir combler le besoin de cigarettes supplémentaires dont j'avais envie mais que je ne m'autorisais pas à fumer. C'est l'arrêt que je vous souhaite à tous et à toutes car au début je cumulais les 2, et pas si longtemps après, je me suis rendu compte que j'étais passée de 15 à 12 ; de 12 à 10 ; de 10 à 5 et que ces 5 cigarettes ne m'apportaient rien de + que la vapoteuse. Vous l'aurez comprit, j'ai arrêté de fumer sans le vouloir. Je m'autorisais à fumer une cigarette ou 2 en soirée par plaisir, mais je savais que je ne ferais plus parti de ceux qui rechuteront dans la cigarette avec tout ce que ça implique (odeur, goudron etc). Voila 3 ans que je vapote (beaucoup), et la respiration sifflante + la toux chronique m'inquiètent. Aujourd'hui j'ai acheté ma première boite de patch nicotinique, un peu à contre volonté car j'adore vapoter. La démarche d'acheter la boite de patch, m'a vraiment laissé une impression bizarre, difficile à expliquer, je me sentais presque honteuse d'en être arrivé au stade de trouver un substitut, de ce qui est déjà considéré comme étant un substitut. Mais ce sentiment est vite passé : en fait c'est la démarche la + bienveillante qu'on puisse se faire. N'oubliez pas que seulement une cigarette de moins par jour, fait 365 cigarettes de moins en fin d'année, soit une petite vingtaine de paquets, et presque 200 euros d'économisés. Alors imaginez 2 cigarettes de moins :') Commencez par quelque chose et prenez soin de vous tous
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Chèche (45 ans)
Nationalité Suisse
27 décembre 2023

Bonjour à tous, Cela fait 56 jours aujourd’hui que j’ai arrêté de fumer (bientôt 2 moi) avec une petite rechute un soir il y a un mois où j’ai fumé 2 cigarettes dans une soirée. Mais depuis rien! Je n’étais pas une grosse fumeuse et fumais en moyenne 5 à 10 cigarettes par jours parfois même il m’arrivait de ne pas fumer du tout après avoir trop abusé. Toutefois l’arrêt à quand même été dur, et au début je me suis aidée avec un substitut nicotinique. Aujourd’hui je ne prends plus rien et ça va, mais je suis dans un état de déprime assez constant et ça c’est le plus difficile. En plus j’ai l’impression de compenser par la nourriture lors d’apéros par exemple, et suis entrain de prendre des kilos. Ce qui m’énerve c’est ce sentiment que je devrais à présent me sentir mieux et plus en forme, mais qu’au contraire c’est pire qu’avant. Est-ce normal? Avez-vous vécu cela? Et est-ce que ça a passé? Merci de votre retour et de votre soutien qui m’est d’une grande aide!🙏🏻
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Saint of smokers (27 ans)
Nationalité Suisse
05 novembre 2023

Aujourd'hui, 5 novembre cela fait 7 jours que je n'ai pas touché une cigarette et sans substitut de nicotine. C'est la première fois que je tiens aussi longtemps. Il faut dire que j'ai un rapport spécial à la cigarette. Je suis jeune, j'ai à peine connu les lieux publiques fumeurs mais lorsque j'ai commencé, j'ai tout de suite adoré ça, je me sentais viril, je protestais contre l'interdiction fumer à l'intérieur. Je trouvais ça teeeeeellement cool les images d'archives où tout le monde fumait à l'intérieur et ça paraissait normal ! Une époque révolue... Tout ça pour dire que j'aimais beaucoup fumer mais j'ai décidé d'arrêter pour de bons avant que des problèmes se déclarent mais pour l'instant j'ai l'impression de perdre + que je gagne, je suis un peu triste... Mais probablement que je me remercierai plus tard.
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Eilora (58 ans)
Nationalité Française
24 janvier 2023

J'ai arrêté la cigarette depuis le 17 octobre 2017, en grande partie grâce à ce site, pendant six mois avant l'arrêt j'ai lu tous les témoignages, et un beau jour je me suis dit, si les autres y arrivent alors moi aussi, je fumais depuis 30 ans, à la fin 40 cigarettes par jour ,fumées, à la chaîne sans réel plaisir, enchaînée à ce tube nauséabond... Je n'avais jamais essayé de stopper. J'ai compris que c'était une addiction que pour en sortir c'est contre moi même ,que j'allais devoir me battre, pas facile tous le jours, mais au bout de 8 mois, un matin j'ai réalisé que c'était terminé, je n'avais plus envie et quel bonheur, quelle fierté aussi pourquoi ne pas avoir essayé avant??? Je n'ai rien pris, aucun substitut, il y a 3 mois j'ai accepté une taffe et j'ai vomi automatiquement, mon corps ne veut plus de ce poison, alors croyez en vous, le jour ou vous saurez que c'est fini, ce jour sera un jour de pur bonheur...
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Anonyme (53 ans)
Nationalité Suisse
03 janvier 2023

Bonjour, Je pense qu'arrêter de fumer c'est dépenser plus : - Dépenser de l'énergie à "devenir stratège", sans compter qu'on ne pense qu'à ca (c'est l'impression que j'en ai) - Dépenser en substituts nicotiniques Il est importante que la motivation ne soit pas uniquement financière car, dans les premiers jours d'arrêt (les plus difficiles), on dépense un max ! Pourquoi n'y a-t-il pas de programme d'aide financière à l'arrêt? Quand est-ce que l'Etat comprendra que la fumée est une vraie dépendance au même titre que l'alcool et la drogue (même si c'est une dépendance moins dure.... enfin, ca, je n'en suis pas si sûre). Pourquoi les cures de désintox' (drogue ou alcool) sont prises en charge et pas celle pour arrêter de fumer ? Mes motivations ? une promesse faite à mon père sur son lit de mort (après une longue maladie due à la cigarette) et une autre faite précédemment à mon fils. Début décembre, j'ai décidé de fixer la date au 31 décembre ! à minuit, j'ai éteint ma dernière cigarette. Même si ca ne fait que 3 jours, avec substitut, je suis quand même fière de moi ! Je sais que la route va être longue, mais ma tête dure et moi, on va y arriver ! Un jour à la fois..... Avec la prière de la Sérénité et beaucoup de verres d'eau :o)
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Marianne (29 ans)
Nationalité Francaise
19 avril 2022

Plus d'un an maintenant que j'ai arrêté. Je me suis juré de laisser mon (long) témoignage sur ce site si j'arrivais au 1 an d'arrêt, car ce sont ces témoignages qui m'ont énormément aidé dans les moments de doute et de fébrilité. Si cela peut aider qqn comme les autres ont pu m'aider. Je fumais depuis mes 17ans. J'ai démarré bêtement au lycée en prenant des paquets à mon père avant d'acheter les miens. Pendant 11ans, j'ai été fumeuse "modérée" à savoir entre 8 et 12 cigarettes roulées par jour. Sauf en soirée où je ne comptais pas. J'ai aussi eu une période cigarette électronique pendant 2-3ans sans pourtant vouloir arrêter . C'était "moins" dangereux et surtout moins de problème d'odeur, de pause clope en extérieur.. mais je l'avais tout le temps au bec et un jour d'entraînement de basket, ma respiration s'est emballée, impossible de reprendre mon souffle, trop d'eau dans les poumons j'ai cru que j'y restais. Ca m'ait passé au bout de quelques secondes mais ca m'a bien fait peur. Je suis revenue à ma bonne vielle roulée et à tous ses mégots. Logique🙄 Car oui, être fumeuse ne m'empêchait pas d'être sportive, c'est le grand paradoxe du cliché sportif. Et pourtant nombreux sont les sportifs amateurs fumeurs. Malgré un rythme d'entraînement assez modéré (7h semaine, c'est pas non plus du haut niveau), la clope n'a pas spécialement nuit à mes performances sportives du moins pas les premières années. Ajoutez à cela le fait que c'était aussi mon métier (responsable management sportif). Je n'ai pourtant jamais assumé auprès de certaines personnes d'être fumeuse sachant que cette image pouvait être degradante ou décevante à leurs yeux et du jugement qu'ils pourraient porter. Que ce soit envers mes parents, notamment ma mère pour qui les sermons sur la clope étaient permanents, mais aussi les membres de ma famille comme oncle tante grand mère...même si avec le temps ça se savait, je n'assumais toujours pas le geste de fumer devant eux. Mais également auprès de mes collègues de travail actuels, les petits basketteurs et enfin surtout ma copine à qui je n'ai rien dit pendant les 6 premiers mois de notre relation. Une honte pour moi de montrer cette image dégradante en contradiction avec les valeurs et la fierté du sport que je portais. J'avais à l'esprit la réalité du problème mais l'insouciance de m'y intéresser. En revanche, pour tous les amis, les coéquipieres, mon frère, mes cousins...les personnes qui m'entouraient directement, aucun problème avec eux pour en allumer une. La plupart l'étaient aussi. Mais surtout le problème était que j'adorais fumer. Il y a encore peu de temps je me demandais "mais comment les non fumeurs font ils pour ne pas fumer ou n'avoir jamais envie de le faire". Comme tout le monde, un soir de nouvel an, on prend la résolution d'essayer d'arrêter de fumer car on sait tous qu'en soit cela n'est pas une bonne chose. Mais quand on est pas convaincu et qu'on a pas spécialement l'envie ni la contrainte de le faire, et bien on ne fait rien c'est bien logique. Pourquoi se priver de ce qui nous donne du plaisir. Et c'est finalement quand on se rend compte à 27ans qu'on ne sait plus gérer l'effort, à l'entraînement ou dans la vie de tous les jours, qu'on commence à réaliser les effets sur le physique et cette vieillisse accélérée. Manque de souffle, d'oxygénation, de récupération, de force, d'endurance...pour courir après un ballon ou monter les courses au 2eme étage.. On se dit qu'on va réduire pour s'aider un peu. Et c'est là que le déclick survient : finalement on se rend compte qu'on ne peut pas réduire, qu'on ne peut plus arrêter même l'espace de 5h, qu'on a une réelle dépendance, que la cigarette n'est plus une option comme au début. Dès qu'on se prive, on multiplie l'envie d'en fumer une voir 2 d'affilé. Et c'est dans ce constat de dépendance, en fumant clope sur clope, le problème à l'esprit que je décidais d'arrêter. Mon arrêt ne fut pas simple, il s'est fait en 2 fois à cause d'une rechute mais qui était nécessaire pour mieux réaliser le second essai. A tous ceux qui ont rechuté : ce n'est pas grave, c'est une preuve que vous avez pris conscience du problème et que vous tenter de le résoudre. Essai 1 jour 1 : arrêt total sans aucun substitut. Je suis dans un état de nerf en fin de journée qui me pousse à aller au tabac pour prendre une de ces nouvelles mini cigarette électronique à cartouche. Pour ne pas gâcher ma tentative, je prends du zéro % de nicotine, j'ai lu que c'est juste un manque comportemental qui me pousse à fumer et que finalement la ecigarette était une bonne aide à l'arrêt. Le soir même je pleurais comme une enfant de cette privation.. Essai 1 jour 2 à 30 : je conserve cette mini cigarette avec des cartouches de nicotine supérieure : 12%. Je savais que cette dose était trop importante pour moi, j'étais un profil 6% avant, mais il n'y avait pas de dose intermédiaire pour ce genre d'appareil et je ne voulais pas réinvestir dans une "vraie" ecig plus chère. Avec le temps je me rends finalement compte que cette méthode me coûte bien plus chère que prévue et surtout que je suis plus dépendante à la nicotine qu'avant...bravo comme une débutante 👏 Essai 1 jour 30 à 45 : Je me mets comme objectif de ne plus fumer à Noël et passe par 10 jours de chewgum nicotine et 5 jours sans rien. Je suis à la suite de ça psychiquement fatiguée mais contente de cette avancée dans ma routine. Cependant, je me retrouve confrontée pour les fêtes à des anciennes situations de fumeurs auxquelles je ne m'étais pas préparées : le train et l'attente entre les correspondances puis cette privation certaine qui m'attendait d'être entourée de ma famille. A peine arrivée pour les fêtes, je rachetais des cartouches 12%. Essai 1 jour 45 à 100 : consciente cette dépendance aux substituts qui me coûtent cher, je me resouds à réinvestir dans un vrai "calumet" comme je l'appel avec ses options, son dosage et ses arômes pour finalement pas si cher que ça. Mais ce truc n'a finalement pas l'effet escompté sur moi, physiquement cela me donne la nausée, m'étouffe (encore) dans l'effort. Je me surprends même à une soirée à fumer une clope plutôt que ce truc me disant que c'est "juste"pour la soirée. Les jours suivants, une méga rage de dents, dont la ecig n'y est pas pour rien (beaucoup d'agents dans les vapeurs et vasoconstriction des gencives), me fait littéralement plier. 4 mois après ma décision, j'abandonne toutes ces pseudos solutions qui auront finalement monopolisé mes pensées, altéré fortement mon humeur et mes coups de deprime au point de déstabiliser mon couple, ruiné tout autant que lorsque j'étais fumeuse. Je me suis retrouvée pendant un bon mois à fumer, fumer, enchaîner les paquets comme pour me rattraper de cette privation. Et bien sûr à cacher cet échec à ma copine. Et un jour, jai finalement fini par m'en dégouter, et me dégouter moi même de la machine à fumer que j'étais devenue. Je fumais à presque vomir parfois. Mais il fallait faire les choses plus intelligemment que la dernière fois. J'ai profité d'un énième confinement de 15 jours chez mon père, dans l'air pur des Alpes, devant qui je ne fumais pas et où les activités sportives étaient quotidiennes. C'était la quinzaine parfaite pour passer les premiers jours de dépendance physique. La dépendance comportementale suivrait ensuite. Le 8 avril 2021 à 19h j'eteignais la dernière clope en arrivant chez lui . Les premiers jours furent les plus compliqués psychiquement. Essai 2 jour 1 : 20h après l'arrêt, dans une forte fatigue mentale, une occasion se présente à moi pour m'échapper de la maison prétextant un achat à la pharmacie. Je suis bien allé à la pharmacie faire mon achat initial mais j'y ai egalement acheté une boîte de pastilles nicotine faiblement doséed. Ça serait pour les moments certains où le besoin physique du corps serait trop fort : après un café ou un verre d'alcool même s'ils sont depuis limités. Dans la voiture sur le retour, je me suis retrouvée avec la cigarette dans une main et le briquet dans l'autre. J'ai hésité pendant bien 10mn. Et c'est à ce moment là où ma volonté s'est affirmée de vouloir réussir. "Je ne la fume pas maintenant, je la fumerai plus tard". Et c'est depuis ce jour que j'ai systématiquement repoussé l'occasion de fumer, en ayant pourtant tout à disposition. "J'ai bien tenu hier, ça fait 24h, je peux tenir plus, je fumerai demain" Essai 2 jour 2 à 15 : très fatiguée les 3 premiers jours, j'occupe tout mon temps libre par le sport de plein air. J'ai besoin d'être occupée de me défouler ! Et quand ce n'est pas le sport, c'est ce site et tous les autres qui dénoncent les méfaits du tabac qui m'aident à me convaincre du bon choix que j'ai fait. Je prends les pastilles une fois de temps en temps quand cela m'est vraiment nécessaire la première semaine, et puis finalement j'aborde le même système : essayer de ne plus en prendre car tant que j'étais sous nicotine, j'étais fumeuse. Et cela devient assez simple pendant ces 15 jours. Je me retrouve même au 15eme jour à boire des bières chez une amie qui fume devant moi. Mon cerveau est en alerte et je décide finalement de partir quand cela est devenu trop frustrant d'autant plus après 3 bières, on est plus vulnérable. Jour 15 à aujourd'hui : le travail ne s'est pas arrêté après ces 15 premiers jours bien au contraire, c'est là qu'il a démarré. Après cette cure physique il fallait maintenant surpasser tous les moments du quotidien, aussi appelés "dépendance comportementale", en ayant à l'esprit "qu'une seule et c'est foutu tu repars de zéro". Dites vous bien qu'il ne faut plus jamais refumer quand vous êtes arrivé à vous en passer physiquement, quand vos récepteurs ne vous envoient plus de signaux de manque. J'ai lu le livre de Allen Carr "en finir avec la cigarette" comme soutien de mes premières nuits de retour à la vie normale et j'avoue qu'il m'a confirmé mon choix et mes pensées. J'ai mis mes restes de feuilles, tabac, calumet et arômes dans un sac dans un coin afin de le donner à un ami fumeur. Ensuite c'est un combat au quotidien où chaque situation fumeur doit se transformer en non fumeur au moins une fois : La journée boulot classique, le WE actif ou cocooning, l'apéro du vendredi, le voyage en train pour voir sa famille, les vacances, la 3eme mi temps... Et c'est gagné. Perso au bout de 2 mois vraiment je ne me sentais plus dans cette lutte constante. Mais il faut rester vigilant car il m'arrive encore lors d'une soirée trop arrosée avec des fumeurs qui vous parlent à 50cm du visage d'être tentée, d'être vulnérable. Et même dernièrement j'ai repris l'avion, chose que je n'avais plus faite depuis des années et pour laquelle j'étais fumeuse la dernière fois. Mon cerveau m'a mentionné la cigarette avant d'aller en salle d'embarquement alors qu'elle était sortie de mon esprit pendant des mois. Aujourd'hui je me sens vraiment libre. Je n'ai plus jamais cette idée de fumer qui me vient à l'esprit même après le café ou l'alcool. C'est dur à croire quand on est dans les premiers jours d'arrêt, on pense que cette facilité n'arrivera jamais. Et finalement un beau jour on y pense plus et on ne s'en rend pas compte. Quand je vois tous ces jeunes qui sortent fumer à la récré (je bosse désormais dans un lycée) je me dis que comme moi ils le regretteront un jour mais qu'ils sont actuellement dans un engrenage dont ils n'ont pas conscience. Nous sommes manipulés. En revanche lorsqu'on est fumeur, le corps est anesthésié de nombreux maux, tellement il lutte contre la clope, il lutte aussi contre tout le reste. Et lorsque qu'on arrête, ces maux qui nous sont propres reviennent : pour ma part ce fut les dents, retour du bruxisme de ma jeunesse et de nombreux traitements pour caries et couronnes. Légère allergie au pollen aussi au printemps que je n'ai jamais vécue avant. Mais retour à des poumons sains, à une oxygénation optimale, à une vivacité et une énergie permanente, un temps incroyable gagné tout comme l'argent économisé. Maintenant je me dis "mais comment font les fumeurs pour fumer". Je me sens convaincue dans mon choix mais je garde à l'esprit que le risque zéro n'existe pas quand je vois que certains profils replongent après des années d'arrêt. Il faut penser autrement et être convaincu de ce qu'on pense. Courage à tous ceux qui tentent! Rien que le fait d'essayer prouvent que vous y arriverez même si tout ne se fait pas pas facilement ni en un jour. Je vous souhaite de retrouver votre liberté
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Anonyme

12 juin 2021

Bonjour, Voilà près de 4 ans que j ai arrêté de fumer. Rien ne vaut une vie sans tabac. Ce n est plus une épreuve désormais et le manque ne dure pas longtemps. Mais seule une réelle volonté permet la réussite et il n y a pas besoin de substitut ou autre. Courage à ceux qui debutent
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Anonyme (58 ans)
Nationalité Francaise
24 juin 2020

Bonsoir Je viens de recevoir un mail de Stop-tabac.ch : j'ai arrêté de fumer depuis 3ans et 35 semaines, j'ai économisé 7000 euros. J'ai l'habitude de résumer mon sevrage tardif (54 ans) ainsi : 1) une amie a cru en moi en m'accompagnant acheter une cigarette électronique 2) j'ai été presque immédiatement malade en vapotant (sans satiété) trop longtemps - je n'ai donc pas pris de substitut- cet écœurement à la nicotine m'a aidé à passer les premiers jours pratiquement sans sensation de manque 3) je me suis accrochée à Stop-tabac.ch comme a un ami. J'attendais les mails d'encouragement, je faisais les tests ; je n'étais pas seule (aujourd'hui encore je suis contente de les recevoir) Et puis il y a eu cette phrase magique prononcée par ma fille : "tu sais j'ai un copain qui m'a dit qu'il lui avait fallu 2 ans pour ne plus y penser" Je me suis dit alors que pour mes 2 premières tentatives j'avais baissé les bras trop tôt (au bout de quelques mois ou semaines) et qu'il y avait un temps long du sevrage que je pouvais accueillir avec sérénité parce qu'il avait un terme. Et c'est cela qui a été magique pour moi. Aujourd'hui je fais la promotion de ce site dès que quelqu'un me parle d'arrêter. Je suis très reconnaissante à la faculté de médecine de Genève de cette initiative. Bon courage à tous ceux qui commencent leur sevrage !
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Anonyme (35 ans)
Nationalité Suisse
08 avril 2020

Bonjour tout le monde, Après 3 ans, cette merde de clope est derrière moi ! Mon sentiment de fierté est tellement grand que j'en ai la larme à l’œil 😊 Il faut dire que cela n'a pas été facile : J’ai arrêté d’un coup sans substitut alors que je fumais depuis 12 ans un paquet par jour. J’ai surtout donné un rôle beaucoup trop important à la clope dans ma vie. J’ai donc du tout réapprendre (socialement et psychologiquement) pour vivre bien et heureuse sans cette saleté ! Voici quelques conseils qui pourront peut-être en aider certains : > LIRE « La méthode simple pour en finir avec la cigarette » d’Allen Carr. Cela aide à prendre le problème rationnellement et intelligemment. > Décider d’arrêter POUR TOUJOURS (jeter ses clopes dans la poubelle) et s’imaginer qu’on avance. Chaque pas, chaque jour nous éloigne de la cigarette. Cette merde est derrière nous. > Quelques soient les obstacles, apprendre à les GÉRER SANS LA CLOPE. Depuis quand une drogue est-elle une bonne solution ? On apprend, on s’arme autrement pour la vie et on en ressort plus fort ! > Pas de « juste une clope »! On ne se pose plus la question, ON EST NON- FUMEUR. > Quand on a un coup de mou ou de bad on se dit : « Tu peux le faire, t’es un warrior » et « Ce qui ne tue pas rend plus fort ». Ça marche, c’est le POUVOIR DE LA PENSÉE POSITIVE. > STOP LE FANTASME DU PETIT FUMEUR : les gens qui ne fument qu'une clope de temps en temps n'arrêtent jamais pour de bon! Ne plus avoir besoin de clope du tout, c’est encore mieux ! > Certains EFFETS SECONDAIRES peuvent perturber mais soyons forts. Ce n’est pas la fin du monde et je dirais même que cela aide à réaliser que c’est une drogue (et que notre corps réagit au sevrage). > SE FAIRE AIDER : hotline stop tabac, thérapie TCC, entretien avec tabacologue, etc. Il y a plus d’une carte à jouer pour s’en sortir ! > On peut devenir + SOCIABLE et à l’aise sans clope. C’est magique ! > Le SPORT et les grandes INSPIRATIONS d’air pur ça aide vraiment. > Perso, j’ai décidé de NE PAS ÉVITER LES FUMEURS. J’ai juste adapté un peu les choses (par exemple avec une boisson à la main plutôt qu’une clope pour les pauses avec les collègues). Mais à chacun de trouver son équilibre à ce niveau-là. Voilà, bonne chance à tous et bravo !!! Gaby
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