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"soiree" (16)

Olivier (17 ans)
Nationalité Française
06 septembre 2005

Bonjour à tous, voilà j'ai grillé mes premières cigarettes très tôt... c'était vers 10-11 ans si je me souviens bien, mais ce ne fut qu'un soir où je traînais avec un copain et je n'ai pas continué à fumer suite à cette soirée. Seulement je savais, ce que procurait la cigarette, et quelques années plus tard, une fois arrivé au lycée où on respire un nuage grisâtre dès qu'on entre dans la cour à 10h, ça ne dégoûte plus tant que ça, et je me suis fait avoir "comme un bleu" comme m'a dit ma mère. Au début c'était en soirée, un paquet à deux avec un copain qui fumait plus régulièrement, et au fur et à mesure je me prennais mes propres paquets et ça a commencé à dégénérer. Enfin, pas tant que ça, je stagnais à 6-9 cigarettes par jour, enfin à presque 16 ans ce n'est pas ce qu'on fait de mieux. Heureusement durant cette période, je suis tombé amoureux, et à la demande de cette fille que j'aimais, j'ai arrêté de fumer du jour au lendemain, je n'en ressentais plus le besoin du tout, curieuse coïncidence me direz- vous... Mais le jour où ça s'est terminé, et de manière assez brutale et douloureuse, j'ai replongé de plus belle: durant 1 mois jétais à 15 par jour et je fumais 2 cigarettes durant la pause du matin au lycée... 2 cigarettes en l'espace de 10 minutes... et puis ça a stagné de nouveau à environ 6-9 par jour. Cela faisait 9 ans que je faisais du basket à haut niveau durant cette période où j'ai repris sévèrement la cigarette, et j'ai malheureusement enchaîné les entorses aux chevilles et aux phalanges ce qui me privait d'un loisir qui m'aurait changé les idées. Lorsque j'eu gérit, je suis retourné à l'entraînement avec mes nombreuses cigarettes dans les poumons, et j'ai fait un malaise sur le terrain accompagné d'une migraine affreuse à mon réveil, tout celà par manque d'oxygène dans le sang, au bout de 30 minutes d'entraînement, la cigarette m'avais mis au tapis, alors que j'avais déjà fait des stages de une semaine où on s'entraînait 9h/jour. Et la cigarette n'a qu'un effet minime sur la santé? Les gens qui vous disent ça ne se rendent pas compte... J'ai maintenant 17 ans depuis 4 mois, mon bac S en poche, et durant une longue discussion avec un ami de 34 ans ayant beaucoup plus d'expérience dans la vie, et dans la cigarette évidement..., j'ai refléchi à arrêter de fumer, et celui-ci m'a orienté vers ce site qui m'a vraiment décidé: depuis le 31 aout 2005 à 0h35 je ne suis plus un fumeur. La seule chose que j'ai fumé était un narguilé au tabac aromatisé lors d'une soirée ce qui est totalement différent de la cigarette: on m'en a proposé une que j'ai accepté avec beaucoup d'hésitation, que j'ai allumé après 45 minutes d'hésitation en exigeant qu'on ne m'en redonne plus si j'en redemandait, et au bout de 4 lattes je l'ai jetée. Je pense avoir franchi un cap difficile et les schwing gum m'ont sûrement aidé à ne plus avoir envie de fumer. A tous les fumeurs, vous ne vous imaginez pas le plaisir que celà procure d'avoir une haleine fraîche et de ne jamais complexer sur l'odeur qu'on dégage que ce soit les vêtements, la peau ou la bouche, alors pourquoi ne pas essayer de le redécouvrir? La dépendence physique existe et elle est différente pour tous, mais si vous ne voulez vraiment, vous pouvez tous arrêter de fumer ces saloperies qui vous ruinent sur le plan financier et sur le plan médical, croyez en vous, moi je crois en moi et je n'ai pas encore envisagé ne serait-ce- qu'une seule seconde aller au bureau de tabac à 50 mètres de chez moi pour y acheter un paquet de cigarettes, la seule chose que j'achète au buraliste maintenant, ce sont des Airwaves, alors essayez, vous verrez qu'avec de la volonté dans ce domaine, tout est possible, courage! Pour toutes les personnes désirant en parler davantage ou même parler d'autres choses, j'ai laissé mon adresse électronique, et je répondrai à tous les emails que l'on m'enverra. J'espère pouvoir poster à nouveau un témoignage le 3 octobre, le jour de ma rentrée, pour confirmer ma victoire sur le tabac.
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Dylan (22 ans)
Nationalité Suisse
21 octobre 2015

Bonjour, j'ai arrêté de fumer depuis 1 mois et je dois dire que je ne pensais pas pouvoir récupérer autant vite. J'ai l'impression de revivre!! Je voulais faire part de mon expérience pour pouvoir aider d'autre personnes. Points positifs: Les matins je me levais et fumais une cigarette au réveil et ensuite je déjeunais. C'est quand même grave de se dire que je dois d'abord fumer plutôt que de manger. Maintenant je me lève tranquille et non stressé. Le fait de ne plus être fatigué constamment les soirs après 20 cigarettes dans le corps. Le fait de ne plus tousser les matins des glaires, ne plus puer à longueur de journée. Je porte des lentilles et javais souvent les yeux secs à cause de ces cigarettes et maintenant c'est fini. Je suis bien mieux en général et j'ai retrouvé la pèche la journée. Je me marre bien quand je vois tous ces "suiveurs" se geler les pieds dehors le matin à la pause. J'ai retrouvé l'odorat. Je n'ai plus besoin de stresser pour acheter des cigarettes, ou retrouver le briquet pour pouvoir en fumer une et me sentir justement moins stressé. C'est cette cigarette qui vous fais stresser exprès pour que vous voulez fumer. C'est quand même grave d'être un esclave de cette daube en tube. J'ai un cardio et oui j'ai 22 ans et je cours de temps en temps, et depuis une mois j'ai triplé mon endurance et ce juste en arrêtant. Le teint du visage est aussi hallucinant, en 1 mois ma peau a retrouvé toute sa couleur et sa fraîcheur et à 22 ans se voir dans le miroir et se dire qu'on fait plus que son age c'est quand même le combe. Ne soyez pas un "suiveurs" et gardez votre argent pour vous et pour vous faire de jolies vacances.. Bon maintenant les points négatifs: Je précise qu'à l'instant je peux dire que ces symptômes ont totalement disparu. Ils ont duré 2 semaines et la 3ème semaines ils ont diminués. J'étais irritable et chiant au possible sans compter que je me sentais mal et à moitié dans les vapes. J'avais la tête qui tourne pendant les premiers jours. On a arrêté ensemble avec la copine et elle est aussi super contente du résultat malgré toutes les disputes dues à cet arrêt. J'ai pris un kg et je m'en fou complètement, c'est pas grave du tout et ça ne se voit pas mon plus. Comment j'ai fais pour arrêter, il n'y a pas de remède miracle néanmoins quelques conseils: Faire un pacte avec sa copine et ses proches du genre si je m'énerve ce n'est pas grave et c'est normal. Partir sur le principe qu'on le fait pour sois-même et que si je m'engueule avec qqun à cause du manque, on s'en fou, la personne comprendra et si elle ne comprend pas tant pis pour elle! Faire des bonnes nuits de sommeil, ça m'a aider! Ne pas boire d'alcool, j'adore sortir et je me suis dit que si je sortais et que je voulais fumais je rentrais directement à la maison et tant pis si je loupe 2-3 soirées. La première soirée j'ai tenu 1 heures et ça m'a gâché toute la soirée et je m'en fou. Ce n'est pas grave!! Un conseil de ma copine qui me le dit souvent: prendre la vie cool et profiter, mais profiter sans se démonter la santé c'est possible en arrêtant cette m.. Se sortir les pouces du cul une bonne fois pour toute et se donner les moyens d'arrêter facilement. Pour les gars qui sont stressé comme moi à cause de l'arrêt, faites 20 pompes à chaque fois que vous voulez fumer et vous verrez après 200 pompes pendant la journée, ça va vite diminuer. On dit souvent que les drogues c'est mal mais il faut ouvrir les yeux et se dire que la drogue la plus puissante reste les cigarettes mais la seule différence c'est que ça a été légaliser et du coup ils se font tellement de tune avec cette m.. que ça restera légal et les gens continueront à penser que ça n'est rien et pas grave mais c'est faux! La vérité c'est que ça tue alors posez vous la question: Vous voulez vivre ou vous voulez mourir à cause d'une m.. pareil!! Bref voilà mon expérience. J'espère que ça va aider des gens qui se demandent s'ils veulent arrêter ou non! N'hésitez pas une seule seconde et foncez!! ++
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Florent (25 ans)
Nationalité France
13 juin 2019

3EME ARRET CONCLUANT. QUELQUES ASTUCES QUI M'ONT SERVI: Petite présentation: J'ai commencé mes 1ères cigarettes vers 14ans, pour acheter mes 1ers paquets à 15 ans. A 17 ans, je pouvais fumer jusqu'à 10 cigarettes. A 20 ans, jusqu'à un paquet (parfois plus, suivant les pauses café/sorties/soirées). 1er arrêt (1 mois): A 24ans, je me lance dans mon 1er arrêt, avec comme motivation la santé au long terme. Je coupe net, j'utilise la cigarette électronique une dizaine de jours, j'évite certaines sorties (car groupe composé -que- de fumeurs). Constipation, sommeil altéré (réveils, cauchemar) et irritabilité, mais je suis motivé, si je ressens ça c'est que le corps se purifie. Puis voilà, au bout d'un mois, il a suffit d'une cigarette en fin de soirée, pour reprendre le lendemain. Et beaucoup plus fort. Comme pour rattraper les cigarettes non- fumées.. 1ère expérience. 2nd arrêt (3 mois): 8 mois plus tard. Je n'ai pas "arrêté" de fumer, mais j'ai arrêté d'acheter des clopes. Au cours des 3 mois, 0 argent dépensé, la cigarette électronique m'accompagne parfois, j'ai fumé au total environ 50 cigarettes en grattant dans le paquet des amis. Malgré l'effort, je n'ai pas "complètement" arrêté, et j'ai bel et bien repris. 3ème arrêt (mars 2019): Riche de deux expériences d'arrêt du tabac, j'ai collecté quelques techniques qui m'ont facilité la tâche. Je peux dire que depuis mars 2019, je n'ai pas fumé UNE seule cigarette, et ce, sans soutien de nicotine (e- cig, ou patch,..) et je souhaite vous les partager. N°1 > Fumer des cigarettes sans ADDITIFS Quelques lectures sur internet vous renseigneront sur ce point. Les cigarettes des grandes marques sont blindés d'additifs, y compris d'ammoniac pour que notre corps attrape mieux la nicotine -non cancérigène, mais responsable de la dépendance-, et aussi des produits qui "anesthésient" nos bronches pour avoir moins mal à la gorge, et donc plus fumer. Commencer à fumer des cigarettes sans ADDITIFS (type tabac à rouler BIO, ou indus NATURELLES) sera déjà un 1er sevrage. Elles paraissent plus fortes en gorge, et vous envoient moins de nicotine, mais vous êtes dans le vrai. Et croyez moi, cette étape facilitera (ou provoquera) l'arrêt du tabac. N°2 > Ne pas dire "j'arrête" Ici, c'est plus sur l'aspect anxiété que cela va jouer. Selon moi, dire à tous que l'on arrête de fumer est une source supplémentaire d'anxiété. Arrêter de fumer est déjà stressant. Si en plus, on a des projecteurs sur nous ("Alors t'as fumé? t'as craqué? t'as pas craqué?), c'est juste infernale. Et si il arrive que l'on craque, on peut se sentir "merdique" et abimer notre estime de nous. Simplement dire "non je n'ai pas ARRETÉ, je n'ai juste pas envie de fumer maintenant" ou dire "oui peut être plus tard" aux cigarettes proposées, a été une façon de me libérer de cette -quasi- pression sociale pour poursuivre mon arrêt en toute TRANQUILITÉ ! N°3 > Choisir son moment (OUI et NON) Dans l'idéal, on arrête à l'instant t. On ne reporte pas son arrêt à tel ou tel jour, ou à la fin du paquet. Bref sinon ça n'en finit jamais. Toutefois, c'est vrai que l'arrêt entraine certaines complications (pensées parasites, nuits difficiles). C'est surmontable. Mais si l'on est en plein rush (partiels, finalisation d'un dossier, approche d'un gros événement,..) et que notre quotidien implique un GROS effort de concentration dans les prochains 15 jours, ok pour reporter. N°4 > Post arrêt Chaque jour, je lisais et relisais les effets secondaires du tabac, ça me motivais à tenir le cap. J'ai aussi mis en place une fois par semaine un jeun de 24h. J'ai acheté une montre de sport qui analyse le rythme cardiaque, fréquence au repos, et qualité du sommeil. Aussi, j'ai fait plus de sport les premiers jours. Et j'ai cuisiné de bons plats et desserts. Tout ça pour penser à autre chose, détourner l'esprit de l'arrêt de la cigarette, et me récompenser à chaque jour. Et bizarrement, j'ai plutôt bien vécu cet arrêt. Je me suis même réconcilier avec d'anciennes passions/loisirs. Après 15 jours, le gros des symptômes est passé. Ensuite il faut accepter que le corps reprenne ses marques (toux, sommeil, etc). La gorge qui "gratte" pendant 1 mois, des difficultés de concentration au début, des rêves/cauchemars intenses pendant au moins 1 mois, parfois des boutons qui apparaissent (encore aujourd'hui). Sinon, un meilleur teint, beaucoup moins de stress accumulé chaque jour, plus de confiance, et un odorat qui reprend vie. Autre point, il faut "remplir" les moments qui étaient réservés à la cigarette. C'est ce qui est pour moi le plus déroutant. Que faire pendant les 5 minutes après le repas ? Que faire de mes mains pendant que je bois une bière fraîche en terrasse ? Le corps est complètement déboussolé par la perte de cette habitude. C'est un défi. Puis avec le temps, on finit par (re)vivre sans la clope. On est pas plus/pas moins intelligent. Mais au moins, on minimise à fond le risque qu'on nous disent, "désolé, vous avez une maladie lié au tabac". Et ça, c'est encore plus cool que de fumer !
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Jérôme (44 ans)
Nationalité Française
26 mars 2019

Bonjour, J'ai fumé de 18 à 43 ans. 1 paquet par jour. J'ai essayé plusieurs fois d'arrêter : Patchs, gum, rien n'a fonctionné. Lors de l'arrivée des e- cigarettes j'ai essayé bien sûr. Malheureusement après un début encourageant j'ai été confronté à des problèmes de fuites de e-liquide et d'autonomie. Très génant, j'ai repris la cigarette. Peu de temps après un ami m'a donné quelques informations très importantes : Il faut trouver sa e-cigarette. Celle qui conviendra à l'utilisation qu'on en fait. J'ai fait quelques recherche et j'ai investit 1 mois de "cigarette" dans l'achat de materiel pour e-cigarette. Un modèle plus serieux. Cela fait 18 mois que je vapote maintenant. J'ai commencé à 12 mg de nicotine et aujourd'hui je suis à 6 mg. Je n'arrive pas à descendre en dessous. Il m'arrive encore de me laisser tenter par une cigarette, souvent lors d'une soirée avec alcool, mais le goût n'est vraiment pas plaisant et au final c'est plutôt rare. Les dernières études montrent que la e-gigarette est 95% moins nocive que la cigarette. Alors même si je n'ai pas complètement gagné, j'ai en tout cas nettement amélioré mon hygiène et ma santé général. Sans compter que ma femme n'est plus obligé de supporter mon haleine, que je ne suis plus obligé de fumer dehors (dur l'hivers !) et que je n'ai plus besoin de me demander de ce que je vais faire de mon mégot quand je suis en ballade. Je pense bientôt réessayer de baisser le taux de nicotine dans mon e-liquide. A terme je souhaites toujours arrêter. La e-cigarette, lancez-vous ! Je ne dis pas que c'est la solution miracle mais enfin, que risquez vous ? 1 mois de budget cigarette redirigé vers la e-cigarette ce n'est pas bien méchant. Tentez le coup, beaucoup à gagner et pas grand chose à perdre !
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Anastasia (38 ans)
Nationalité française
07 décembre 2018

Bonjour à tous, de nature sportive et active depuis toujours, je me rappelle avoir trouver cool l'odeur de la cigarette sur les belles femmes (parfumées aussi) et décider à l'âge de 11 ans que plus tard je fumerai aussi. Pourtant, à l'âge de commencer vraiment, vers 16-17 ans, les premières étaient vraiment mauvaises et me rendaient malades comme un chien..mais je me suis accrochée, vu comment mes parents y étaient accros, je savais que j'allais le devenir aussi, question de temps.. donc ma première volonté ne fut pas de m'éloigner mais de faire mienne cette habitude qui allait bien prendre sa place par la suite. Au cours des années qui ont suivies j'ai alterné entre les périodes d'arrêt (6 mois, 5 ans, 1 an, 3 mois...) et les périodes de rechutes (rechute/vengeance de toutes celles que j'avais arrêté de fumer..gnarf!!). A 34 ans on m'a diagnostiqué un cancer de la glande salivaire et cela faisait 4 ans et demi que je n'avais pas touché une cigarette et là le mental mes amis...le mental avec cette drogue dure, voilà ce qu'il m'a susurré: "dis-donc tu te payes un cancer alors que tu ne fumes plus (en plus j'avais arrêté par peur du cancer!!!), refumons donc gaiement et la prochaine fois que tu en auras un cancer au moins tu sauras pourquoi!" C'est débile mais cela ne m'a pas empêché de refumer peinarde limite déculpabilisée, hum! Et voilà, depuis j'alterne entre période avec et sans. Aujourd'hui cela fait une semaine sans, je vais me battre pour pérenniser mais je tenais surtout à travers ce post vous donner les astuces qui m'ont aidées à lancer mes années sans et que je vivais très bien, comme si je n'avais jamais fumé, avec l'impression d'une complète indifférence vis-à-vis de la cigarette. Pour arrêter, généralement je ne prends rien sauf un truc infaillible: je trimballe avec moi des boites à chewing gum (les grosses) ou des tubes de vitamine C absolument pas pleins de leur contenus d'origine mais pleins de cendres et de mégots de quand je fumais! Le récipient doit être hermétique impérativement car vous ne voulez pas avoir le cendrier portatif qui se renverse dans votre sac à main genre!! Dès que vous avez envie de fumer vous respirez un grand coup votre cendrier et vous bloquez, histoire que l'odeur dégeu vous imprègne bien le nez et la bouche, juré craché après ça, vous êtes calmés! A recommencer autant de fois que nécessaire dans la journée quand l'envie est là. Car avec toutes ces batailles contre la cigarette j'ai remarqué une chose, pour moi, j'ai toujours commencé ou recommencé par ENNUI! pas à cause de drames, je n'avais pas envie de m'en rajouter à ce moment, il était clair que la cigarette ne m'aiderait pas (bizarre la lucidité à certains moments!) mais alors quand je sortais avec un mec qui fumais ou que je m'ennuyais à une soirée...etc et bien c'est toujours dans ces moments là que j'ai repris, en pensant pouvoir contrôler (vu que le première qu'on reprends est infect!) et pouf! c'est reparti, comme en quarante, passez par la case départ et laissez-y 20000 francs, votre santé, votre voiture et votre vie et toute cette mauvaise conscience qu'on endors, qu'on croie gérer. Je vous souhaite à tous de comprendre comment vous fonctionnez, qu'est ce qui vous fait fumer alors qu'à la base on en a aucun besoin, qu'est ce qui vous y a ammené et qu'est ce qui vous y maintient car il n'y a que comme cela que l'on peut en sortir. Quand on laisse partir l'addiction, qu'on la dégage au lieu de lutter et suer sang et eau face au manque, quand on la sent s'éloigner tranquillement avec quelques mouvement d'humeur et des nuits un peu agitées au début certes, mais c'est faisable. Mes dernières astuces qui marche pour moi et qui sont des piliers: - dès l'arrêt je m'entoure d'amis non fumeurs -Pas d'alcool ni soirées enfumées pendant au moins 1 mois Et j'ai toujours cette réflexion avec moi: je regarde les non-fumeurs vivre et je me dis qu'ils ne ressentent aucun manque eux, l'idée de la cigarette ne les effleure même pas et ils vivent très bien , fumer pour eux serait un calvaire sans fin! Alors je me dis que moi aussi j'ai envie de vivre sereine comme cela et cela m'aide. Bonne chance à tous!
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Stéphanie (44 ans)
Nationalité Luxembourg
01 juin 2018

J'avais 13 ans quand j'ai goûté à la première cigarette, c'était cool de fumer toutes mes copines et copains fumaient donc pourquoi pas. J'en ai 44 aujourd'hui donc 30 ans de dépendance, dans les 30 ans j'ai arrêté 3 fois toujours 3 ans et lors de soirée arrosée même encore après 3 ans j'ai à chaque fois repris c'était toujours allez, laisses moi tirer un coup à ta cigarette , le lendemain j'ai racheté un paquetce sont toujours à des moments de faiblesse et de stress dans ma vie. Une fois fumeuse toujours fumeuse. Donc vigilance on est toujours confronté à baisser les bras un moment ou l'autre mais il faut tenir bon ! Là je suis à ma quatrième fois, j'ai fait une grosse crise d'asthme et une infection aux poumons et j'ai continué à fumer et là un soir j'ai eu comme un choc Mais comment est-ce possible avec autant de douleurs de continuer à fumer ? Le lendemain je me suis levée et j'ai dit stop. On se ment souvent de dire qu'on aime fumer mais en réalité ce n'est pas vrai, on craint le sevrage !!!! Comme si on vous enlève une partie de vous !!!C'est notre faiblesse ! On a des habitudesdonc j'ai changé mes habitudes, n'importe quel moyen est bon d'arrêter de fumer, patch, cigarette électronique, chewing-gumcar le but est d'arrêter. Ne vous laissez rien dire par les autres. On est tous différents et on connait son corps mieux que les autres, donc laisser vous aider par les moyens qui vous sont propre. Moi j'ai mis des patchs, je fume aussi une cigarette électronique SANS nicotine et je fais de l'auto-hypnose, et pour moi ça marche ! Ça ne veut pas dire que tous les jours je ne ressens pas le manque, irritation etcmais il y a des astuces quand le manque arrive et finalement ça ne dure que quelques minutes. Et je suis fière de chaque jour qui passe sans la cigarettemême si rien n'est encore gagné, je suis sur la bonne voie ! N'oubliez jamais que toute votre vie, une fois arrêté, le corps a mémorisé ce poison et il peut toujours refaire surface. Il faut juste le combattre et on se sent à chaque fois plus fort. Donc à tous ceux qu'ils veulent arrêter : Vous y arriverez !!! C'est vous qui décidez (mental) et non votre corps (nicotine) !
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laurence (59 ans)
Nationalité francaise
15 janvier 2017

Bonjour à tous, Je vais avoir 59 ans dans quelques jours et j'ai arrêté de fumer le 14 novembre 2016. Je me souviens avoir commencé à fumer lorsque j'étais en classe de seconde. Au début, je n'étais pas une grande fumeuse, je n'avais pas les moyens et je me contentais des cigarettes infâmes fournies gracieusement par mon frère qui était militaire. A partir de ce moment, je suis devenue fumeuse "sporadique", le genre de fumeuse chanceuse qui peut fumer à l'envie, c'est à dire que je pouvais rester sans fumer, pendant des jours voir des semaines et puis je pouvais fumer un paquet entier en compagnie d'un fumeur ou selon certaines situations comme un concert, un week end entre amis, une sortie. j'étais devenue fumeuse accompagnatrice, celle qui ne fume qu'avec les autres. et là, je pouvais fumer à l'excès pendant deux jours et puis plus rien pendant des semaines. En gros, j'avais deux facettes, la non fumeuse qui ne pensait jamais à la cigarette ou la grosse fumeuse qui vidait un paquet dans la journée ou la soirée ! du coup, cette particularité m'a beaucoup servie lorsque j'ai attendu mes enfants car je n'ai eu aucun mal à stopper la cigarette durant ma grossesse et même plusieurs mois après l'accouchement et naturellement en aucun cas en présence de mes enfants. Ce comportement de fumeuse à deux faces a duré des années, pratiquement jusqu'à 45 ans. et puis, j'ai été hospitalisée en maison de repos pour une grosse fatigue et état dépressif. et c'est là que j'ai commencé à fumer selon l'expression que je n'ai jamais comprise, "comme un pompier". hospitalisée 10 jours, je fumais toute la journée, on nous ravitaillait en cigarettes le jeudi et on arrivait rarement jusqu'au jeudi suivant, la jonction était très dure. c'est donc tout simplement à l'hôpital que je suis devenue fumeuse accroc. a partir de là, je me suis mise à acheter mes cigarettes par deux paquets. Il me fallait en gros 2 jours et demi pour les fumer. Étant une très petite dormeuse, levée régulièrement entre 2h30 et 4h du matin au plus tard, je fumais surtout la nuit, une cigarette derrière l'autre. parfois je me faisais avoir et là je paniquais, je fouillais partout pour trouver une clope oubliée dans un coin. et ces jours là, à 6h30 le matin, j'attendais l'ouverture du tabac. et le cumul incohérent ne me faisait pas peur, on dit que les sportifs ne fument pas, et pourtant pendant 10 ans, j'ai pratiqué le sport à grosse dose, entre 8h et 10 h par semaine, et après chaque cours, je sortais fumer une cigarette. je tiens à ajouter que je n'ai jamais ressenti d'essoufflement particulier ou d'obstruction à une activité physique, j'étais infatigable et pouvais enchainer plusieurs cours de cardio à la suite. j'ai finalement arrêté le sport à cause d'une fibromyalgie. cependant je suis restée grande fumeuse et il ne se passait pas une semaine sans qu'on me dise d'arrêter de fumer car cela allait me rendre malade, me faire mourir. mes amis et ma mère naturellement, enfin tout le monde me conseillait d'arrêter car pour eux je fumais beaucoup trop. et là, j'affirme que je n'ai jamais décidé d'arrêter de fumer, c'était un plaisir immense dans ma vie, j'aimais ça et je ne ressentais aucun besoin de réduire ma consommation. la maladie, les photos, ça ne me faisaient rien, aucune réaction négative, aucun remord, je me sentais bien en fumant et les conséquences ne m'importaient aucunement. et puis voilà, au mois de novembre dernier, j'ai eu quelques soucis familiaux, j'ai replongé dans la dépression et le médecin m'a ordonné un arrêt de travail de 15 jours. Pendant cette période, je suis tombée en panne de cigarettes, c'était un vendredi vers 17 h. n'étant pas particulièrement en forme, j'ai décidé de m'en passer et d'attendre le lendemain pour aller en acheter et je m'en suis très bien passé, à tel point que le lendemain matin, j'ai repoussé le ravitaillement (par deux paquets comme je disais) à l'après midi et puis le soir est venu et je me sentais fatiguée pour sortir, j'ai décidé de repousser au lendemain matin, sachant que le dimanche, tout est fermé l'après midi pourtant, je n'ai pas ressenti un besoin extrême, j'ai encore repoussé au lendemain et au final et à mon grand étonnement, je n'ai jamais repris. ce qui est bizarre en fait, c'est que je n'étais pas dans l'optique de l'arrêt, même pas dans l'optique de la réduction, fumer était un plaisir auquel je tenais et du jour au lendemain, sans même m'en apercevoir, je suis devenue non fumeuse. L'envie s'est arrêtée comme par magie. On m'avait dit que pour arrêter de fumer, il fallait en avoir envie, un peu comme pour maigrir. mais moi, je n'en avais pas du tout envie, ça s'est imposé à moi et ce qui est extra, c'est que voir les autres fumer ne m'incite pas à reprendre. j'ai tenté une cigarette à Noël mais je n'ai pas pu la finir, et j'ai perdu totalement les gestes et la routine qui vont avec la cigarette. Jamais au téléphone sans une clope, la cigarette dès que je me lève, la cigarette à la sortie du train sur le trajet pour aller au boulot. Plus rien. Alors tout ça, c'est le rêve de tous fumeurs, j'imagine mais le rêve ne serait pas cauchemardesque si je ne grossissais pas à vue d'oeil. je ne me suis pas pesée cela m'épouvante, mais je pense avoir pris entre 3 et 5 kg depuis le 14 novembre. Je tiens à préciser que je ne suis pas une grosse mangeuse et que je n'ai pas changé mon alimentation depuis que je ne fume plus. et comme je ne suis pas une grosse mangeuse, je suis un peu paniquée car il m'est assez difficile de réduire mon alimentation pour perdre du poids. Je me donne quelques temps mais si je continues à grossir je pense que je vais finir par reprendre volontairement et ça m'ennuie beaucoup. J'ajoute que j'ai acheté une cigarette électronique et que je ne m'en sers pas. c'est même assez curieux car je ne déteste pas, j'ai juste pas envie. Si on m'avait dit que j'arrêterai de fumer du jour au lendemain sans aucun souci, mise à part la perte de poids, je n'y aurais jamais cru car ce n'était pas du tout dans mes projets. j'ai toujours dit que j'aimais fumer et que je prenais tous les risques qui vont avec. Mon gros souci en ce moment, c'est la prise de poids, je suis une ancienne anorexique et je vais avoir du mal à assumer une prise de poids, c'est certain.
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Thomas (27 ans)
Nationalité CH
13 septembre 2016

Quand j'étais gosse, ma maman a essayé d'arrêter de fumer. Elle en était à une vingtaine par jour en ce temps là. Je devais jouer un match de football avec mes camarades et elle était venue me voir taper dans le ballon (ce pourquoi je n'étais d'ailleurs pas très doué). Je me souviens encore comme j'étais déçu de la voir s'en allumer une sur le bord de la pelouse après qu'elle m'ait fait la promesse d'arrêter et comme je l'ai boudée pendant presque 3 jours pour la forcer à tenir sa parole, pour la forcer à arrêter de s'empoisonner. Le plus drôle, c'est qu'à 10 ans, je savais déjà que la cigarette était un poison non seulement parce que tout le monde le dit mais aussi avec le bon sens d'un gamin de 10 ans. La clope, ça sent mauvais, ça fait tousser, ça donne mauvaise haleine, ça fait jaunir les dents et les ongles, bref... même un gosse comprend que fumer, c'est nocif. Cette croisade infantile contre le tabac ne m'a pas empêché de tirer mes premières "lattes" à 16 ans, de fumer en soirée, puis un peu en journée caché avec des "potes" au fond de la cour de récré et comme le bon ado en crise que j'étais, j'ai fini avec un paquet dans la poche tous les jours. Au moment ou j'écris ce témoignage, j'ai 27 ans et je fumais depuis approximativement 9 ans. Ma consommation journalière à oscillé entre 1 et 2 paquets par jour. J'ai déjà "arrêté" de fumer 6 fois et ma plus longue période sans tabac a duré 6 mois. J'ai été le stéréotype du fumeur à savoir: -J'ai déjà prononcé la phrase: "Il faut bien mourir de quelque chose." en m'allumant une cigarette. - J'ai toujours trouvé que fumer me donnait un air cool/bad boy. - J'ai toujours pensé que la cigarette m'aidait à surmonter mes moments difficiles. - J'ai toujours nié les effets néfastes de la cigarette en prétextant qu'on pouvait tout aussi bien s'énuquer en glissant à la sortie de sa douche. Bref, en plus de me détruire la santé, j'ai été le roi de la mauvaise foi et du déni comme pas mal d'autres fumeurs que je connais. Si je prends le temps de témoigner ici, c'est d'abord pour moi, pour laisser une trace de mon état d'esprit positif et clairvoyant du moment qui me permet d'affronter ce quotidien sans clope car depuis 1 mois, je n'y touche plus et cette fois, je compte bien tenir. Et puis ce témoignage, c'est aussi un peu pour toi qui me lit en espérant que le fumeur qui est en toi, se reconnaîtra dans le fumeur que j'ai décrit et pourra tirer la mème conclusion que moi: "Fumer, c'est juste bête." L'arme la plus disposée à tuer cette sale habitude, c'est la discipline. Je vous souhaite de toujours garder le contrôle. Thomas
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Brigitte (46 ans)
Nationalité Belge
17 février 2016

Bonjour, l'arrêt du tabac pour moi a été une épreuve très dure. Je vivais une dualité par rapport à ce produit, j'avais très envie de me débarrasser de cette dépendance et en même temps mon côté rebelle me faisait replonger à chaque fois....j'ai fait plusieurs tentatives avec des périodes d'abstinence de plusieurs mois à chaque fois....et je re craquais à chaque fois en soirée...et je redevenais une fumeuse de tout les jours aussi vite....puis, il y a deux ans exactement ( le 11 février 2014) j'ai fumé ma dernière clope....j'avais craqué au vux de fin d'années de mon boulot soit le 31 janvier et ce fameux 11 février, en allumant ma première cigarette, j'ai vomi....là j'ai compris que mon corps n'en voulait plus....et ça été le déclic, j'ai travaillé sur mon esprit ...et avec l'aide de stop tabac, le livre Alan Car, ma volonté, j'y suis arrivée, et je fête mes deux ans....et j'en suis fière, quelle liberté et quelle fierté !!! je suis toujours moi mais en mieux :) mon conseil ? ne culpabilisez pas si vous craquez, le plus important est que vous arrêtiez le plus vite possible après avoir craqué....moi après 6 ou 7 " échecs" j'en ai vraiment eu marre de me rebattre à chaque fois et de recommencer le travail de désintoxication, car ces périodes d'arrêt étaient douloureuses à chaque fois...et là je me suis maintenant où t'assumes de fumer où t'arrêtes une bonne fois pour toute, mais faut que tu choisisses...mon corps m'a aidé ce fameux 11 février...et la tête a suivi. Bon courage à tous !!!
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Nathalie (48 ans)
Nationalité Francaise
17 février 2016

J'ai 48 ans et j'ai commencé de fumer à 13 ans. C'était les parents, la famille qui me proposaient lors des fêtes en me disant "une petite clope" c'est rien, sauf que cela est devenu pour moi ma "béquille". A 20 ans je fumais un paquet et demi par jour. J'ai arrêté de fumer il y a maintenant 8 ans. J'avais déjà essayé plusieurs fois d'arrêter, plusieurs méthodes aussi et après plusieurs rechutes je ne fume plus. Cela a été un long travail sur moi-même. En fait j'ai mis deux bonnes années pour arrêter de fumer complètement avec arrêt et rechutes. Alors j'ai recherché des témoignages et une amie m'a parlé de ce site et j'ai lu et relu plusieurs témoignage et cela m'a permis de mûrir et tester ma motivation et de me sentir comprise. Au début cela a été l'horreur, j'étais triste, c'est bête à dire mais je savais qu'il fallait faire mon deuil du tabac et rien que le fait de savoir que cela était irréversible de me dire tu ne pourras plus jamais fumer me terrorisait Ce site m'a aidé car pendant l'arrêt j'ai eu beaucoup de période de doutes avec des envies très fortes de fumer à nouveau. Quand le moral était au plus bas je lisais les témoignages du site et cela me redonnais espoir de savoir que d'autres étaient passés par là. J'ai même fumé en lisant les témoignages et puis un matin j'ai vraiment décidé d'arrêter. J'ai également lu un livre "la méthode simple pour arrêter de fumer" d'Allen Carr. Aujourd'hui dans une soirée, il y a toujours une personne pour me proposer une cigarette, j'hésite toujours un petit moment et je revois le travail, la force qu'il m'a fallu pour y arriver et je repense à mes moments de grande solitude et tristesse à l'arrêt et cela me suffit pour dire non. Côté santé, au début j'étais souvent enrhumée, triste, irritable. Maintenant je peux mesurer les bénéfices de mon arrêt : - j'ai retrouvé mon souffle, plus jolie peau, sommeil amélioré, alimentation plus saine, diminution de ma consommation d'alcool, diminution de maux de tête, meilleure haleine. Financièrement je m'y retrouve et surtout je suis libre, je n'ai plus à me dire as tu pensé a acheté des clopes pour le weekend ? etc... L'année dernière lors du réveillon de l'an j'ai fumé une cigarette, j'ai eu peur je me suis dit ça y est je vais replonger et puis non j'ai pensé à nouveau à ce long parcours du combattant et je me suis dit non je ne veux plus le revivre. Je pense qu'il faut l'avoir décider et surtout prendre cette décision pour soi. Petite astuce qui marchait pour moi, à chaque fois que j'avais envie de fumer je comptais jusqu'à dix car je savais que l'envie durer que quelques secondes et ensuite je sentais l'envie qui s'estompais. Je vous souhaite de réussir dans votre décision d'arrêter et surtout de ne pas culpabiliser, si vous reprenez une cigarette et de vous rappeler avec fierté toutes celles que vous n'avez pas fumés juste avant et que vous recommencerez à arrêter jusqu'à ce que votre pensée se dirige vers autre chose et qu'arrive enfin la délivrance et la liberté. Nathalie
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