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"quotidien" (13)

Marianne (29 ans)
Nationalité Francaise
19 avril 2022

Plus d'un an maintenant que j'ai arrêté. Je me suis juré de laisser mon (long) témoignage sur ce site si j'arrivais au 1 an d'arrêt, car ce sont ces témoignages qui m'ont énormément aidé dans les moments de doute et de fébrilité. Si cela peut aider qqn comme les autres ont pu m'aider. Je fumais depuis mes 17ans. J'ai démarré bêtement au lycée en prenant des paquets à mon père avant d'acheter les miens. Pendant 11ans, j'ai été fumeuse "modérée" à savoir entre 8 et 12 cigarettes roulées par jour. Sauf en soirée où je ne comptais pas. J'ai aussi eu une période cigarette électronique pendant 2-3ans sans pourtant vouloir arrêter . C'était "moins" dangereux et surtout moins de problème d'odeur, de pause clope en extérieur.. mais je l'avais tout le temps au bec et un jour d'entraînement de basket, ma respiration s'est emballée, impossible de reprendre mon souffle, trop d'eau dans les poumons j'ai cru que j'y restais. Ca m'ait passé au bout de quelques secondes mais ca m'a bien fait peur. Je suis revenue à ma bonne vielle roulée et à tous ses mégots. Logique🙄 Car oui, être fumeuse ne m'empêchait pas d'être sportive, c'est le grand paradoxe du cliché sportif. Et pourtant nombreux sont les sportifs amateurs fumeurs. Malgré un rythme d'entraînement assez modéré (7h semaine, c'est pas non plus du haut niveau), la clope n'a pas spécialement nuit à mes performances sportives du moins pas les premières années. Ajoutez à cela le fait que c'était aussi mon métier (responsable management sportif). Je n'ai pourtant jamais assumé auprès de certaines personnes d'être fumeuse sachant que cette image pouvait être degradante ou décevante à leurs yeux et du jugement qu'ils pourraient porter. Que ce soit envers mes parents, notamment ma mère pour qui les sermons sur la clope étaient permanents, mais aussi les membres de ma famille comme oncle tante grand mère...même si avec le temps ça se savait, je n'assumais toujours pas le geste de fumer devant eux. Mais également auprès de mes collègues de travail actuels, les petits basketteurs et enfin surtout ma copine à qui je n'ai rien dit pendant les 6 premiers mois de notre relation. Une honte pour moi de montrer cette image dégradante en contradiction avec les valeurs et la fierté du sport que je portais. J'avais à l'esprit la réalité du problème mais l'insouciance de m'y intéresser. En revanche, pour tous les amis, les coéquipieres, mon frère, mes cousins...les personnes qui m'entouraient directement, aucun problème avec eux pour en allumer une. La plupart l'étaient aussi. Mais surtout le problème était que j'adorais fumer. Il y a encore peu de temps je me demandais "mais comment les non fumeurs font ils pour ne pas fumer ou n'avoir jamais envie de le faire". Comme tout le monde, un soir de nouvel an, on prend la résolution d'essayer d'arrêter de fumer car on sait tous qu'en soit cela n'est pas une bonne chose. Mais quand on est pas convaincu et qu'on a pas spécialement l'envie ni la contrainte de le faire, et bien on ne fait rien c'est bien logique. Pourquoi se priver de ce qui nous donne du plaisir. Et c'est finalement quand on se rend compte à 27ans qu'on ne sait plus gérer l'effort, à l'entraînement ou dans la vie de tous les jours, qu'on commence à réaliser les effets sur le physique et cette vieillisse accélérée. Manque de souffle, d'oxygénation, de récupération, de force, d'endurance...pour courir après un ballon ou monter les courses au 2eme étage.. On se dit qu'on va réduire pour s'aider un peu. Et c'est là que le déclick survient : finalement on se rend compte qu'on ne peut pas réduire, qu'on ne peut plus arrêter même l'espace de 5h, qu'on a une réelle dépendance, que la cigarette n'est plus une option comme au début. Dès qu'on se prive, on multiplie l'envie d'en fumer une voir 2 d'affilé. Et c'est dans ce constat de dépendance, en fumant clope sur clope, le problème à l'esprit que je décidais d'arrêter. Mon arrêt ne fut pas simple, il s'est fait en 2 fois à cause d'une rechute mais qui était nécessaire pour mieux réaliser le second essai. A tous ceux qui ont rechuté : ce n'est pas grave, c'est une preuve que vous avez pris conscience du problème et que vous tenter de le résoudre. Essai 1 jour 1 : arrêt total sans aucun substitut. Je suis dans un état de nerf en fin de journée qui me pousse à aller au tabac pour prendre une de ces nouvelles mini cigarette électronique à cartouche. Pour ne pas gâcher ma tentative, je prends du zéro % de nicotine, j'ai lu que c'est juste un manque comportemental qui me pousse à fumer et que finalement la ecigarette était une bonne aide à l'arrêt. Le soir même je pleurais comme une enfant de cette privation.. Essai 1 jour 2 à 30 : je conserve cette mini cigarette avec des cartouches de nicotine supérieure : 12%. Je savais que cette dose était trop importante pour moi, j'étais un profil 6% avant, mais il n'y avait pas de dose intermédiaire pour ce genre d'appareil et je ne voulais pas réinvestir dans une "vraie" ecig plus chère. Avec le temps je me rends finalement compte que cette méthode me coûte bien plus chère que prévue et surtout que je suis plus dépendante à la nicotine qu'avant...bravo comme une débutante 👏 Essai 1 jour 30 à 45 : Je me mets comme objectif de ne plus fumer à Noël et passe par 10 jours de chewgum nicotine et 5 jours sans rien. Je suis à la suite de ça psychiquement fatiguée mais contente de cette avancée dans ma routine. Cependant, je me retrouve confrontée pour les fêtes à des anciennes situations de fumeurs auxquelles je ne m'étais pas préparées : le train et l'attente entre les correspondances puis cette privation certaine qui m'attendait d'être entourée de ma famille. A peine arrivée pour les fêtes, je rachetais des cartouches 12%. Essai 1 jour 45 à 100 : consciente cette dépendance aux substituts qui me coûtent cher, je me resouds à réinvestir dans un vrai "calumet" comme je l'appel avec ses options, son dosage et ses arômes pour finalement pas si cher que ça. Mais ce truc n'a finalement pas l'effet escompté sur moi, physiquement cela me donne la nausée, m'étouffe (encore) dans l'effort. Je me surprends même à une soirée à fumer une clope plutôt que ce truc me disant que c'est "juste"pour la soirée. Les jours suivants, une méga rage de dents, dont la ecig n'y est pas pour rien (beaucoup d'agents dans les vapeurs et vasoconstriction des gencives), me fait littéralement plier. 4 mois après ma décision, j'abandonne toutes ces pseudos solutions qui auront finalement monopolisé mes pensées, altéré fortement mon humeur et mes coups de deprime au point de déstabiliser mon couple, ruiné tout autant que lorsque j'étais fumeuse. Je me suis retrouvée pendant un bon mois à fumer, fumer, enchaîner les paquets comme pour me rattraper de cette privation. Et bien sûr à cacher cet échec à ma copine. Et un jour, jai finalement fini par m'en dégouter, et me dégouter moi même de la machine à fumer que j'étais devenue. Je fumais à presque vomir parfois. Mais il fallait faire les choses plus intelligemment que la dernière fois. J'ai profité d'un énième confinement de 15 jours chez mon père, dans l'air pur des Alpes, devant qui je ne fumais pas et où les activités sportives étaient quotidiennes. C'était la quinzaine parfaite pour passer les premiers jours de dépendance physique. La dépendance comportementale suivrait ensuite. Le 8 avril 2021 à 19h j'eteignais la dernière clope en arrivant chez lui . Les premiers jours furent les plus compliqués psychiquement. Essai 2 jour 1 : 20h après l'arrêt, dans une forte fatigue mentale, une occasion se présente à moi pour m'échapper de la maison prétextant un achat à la pharmacie. Je suis bien allé à la pharmacie faire mon achat initial mais j'y ai egalement acheté une boîte de pastilles nicotine faiblement doséed. Ça serait pour les moments certains où le besoin physique du corps serait trop fort : après un café ou un verre d'alcool même s'ils sont depuis limités. Dans la voiture sur le retour, je me suis retrouvée avec la cigarette dans une main et le briquet dans l'autre. J'ai hésité pendant bien 10mn. Et c'est à ce moment là où ma volonté s'est affirmée de vouloir réussir. "Je ne la fume pas maintenant, je la fumerai plus tard". Et c'est depuis ce jour que j'ai systématiquement repoussé l'occasion de fumer, en ayant pourtant tout à disposition. "J'ai bien tenu hier, ça fait 24h, je peux tenir plus, je fumerai demain" Essai 2 jour 2 à 15 : très fatiguée les 3 premiers jours, j'occupe tout mon temps libre par le sport de plein air. J'ai besoin d'être occupée de me défouler ! Et quand ce n'est pas le sport, c'est ce site et tous les autres qui dénoncent les méfaits du tabac qui m'aident à me convaincre du bon choix que j'ai fait. Je prends les pastilles une fois de temps en temps quand cela m'est vraiment nécessaire la première semaine, et puis finalement j'aborde le même système : essayer de ne plus en prendre car tant que j'étais sous nicotine, j'étais fumeuse. Et cela devient assez simple pendant ces 15 jours. Je me retrouve même au 15eme jour à boire des bières chez une amie qui fume devant moi. Mon cerveau est en alerte et je décide finalement de partir quand cela est devenu trop frustrant d'autant plus après 3 bières, on est plus vulnérable. Jour 15 à aujourd'hui : le travail ne s'est pas arrêté après ces 15 premiers jours bien au contraire, c'est là qu'il a démarré. Après cette cure physique il fallait maintenant surpasser tous les moments du quotidien, aussi appelés "dépendance comportementale", en ayant à l'esprit "qu'une seule et c'est foutu tu repars de zéro". Dites vous bien qu'il ne faut plus jamais refumer quand vous êtes arrivé à vous en passer physiquement, quand vos récepteurs ne vous envoient plus de signaux de manque. J'ai lu le livre de Allen Carr "en finir avec la cigarette" comme soutien de mes premières nuits de retour à la vie normale et j'avoue qu'il m'a confirmé mon choix et mes pensées. J'ai mis mes restes de feuilles, tabac, calumet et arômes dans un sac dans un coin afin de le donner à un ami fumeur. Ensuite c'est un combat au quotidien où chaque situation fumeur doit se transformer en non fumeur au moins une fois : La journée boulot classique, le WE actif ou cocooning, l'apéro du vendredi, le voyage en train pour voir sa famille, les vacances, la 3eme mi temps... Et c'est gagné. Perso au bout de 2 mois vraiment je ne me sentais plus dans cette lutte constante. Mais il faut rester vigilant car il m'arrive encore lors d'une soirée trop arrosée avec des fumeurs qui vous parlent à 50cm du visage d'être tentée, d'être vulnérable. Et même dernièrement j'ai repris l'avion, chose que je n'avais plus faite depuis des années et pour laquelle j'étais fumeuse la dernière fois. Mon cerveau m'a mentionné la cigarette avant d'aller en salle d'embarquement alors qu'elle était sortie de mon esprit pendant des mois. Aujourd'hui je me sens vraiment libre. Je n'ai plus jamais cette idée de fumer qui me vient à l'esprit même après le café ou l'alcool. C'est dur à croire quand on est dans les premiers jours d'arrêt, on pense que cette facilité n'arrivera jamais. Et finalement un beau jour on y pense plus et on ne s'en rend pas compte. Quand je vois tous ces jeunes qui sortent fumer à la récré (je bosse désormais dans un lycée) je me dis que comme moi ils le regretteront un jour mais qu'ils sont actuellement dans un engrenage dont ils n'ont pas conscience. Nous sommes manipulés. En revanche lorsqu'on est fumeur, le corps est anesthésié de nombreux maux, tellement il lutte contre la clope, il lutte aussi contre tout le reste. Et lorsque qu'on arrête, ces maux qui nous sont propres reviennent : pour ma part ce fut les dents, retour du bruxisme de ma jeunesse et de nombreux traitements pour caries et couronnes. Légère allergie au pollen aussi au printemps que je n'ai jamais vécue avant. Mais retour à des poumons sains, à une oxygénation optimale, à une vivacité et une énergie permanente, un temps incroyable gagné tout comme l'argent économisé. Maintenant je me dis "mais comment font les fumeurs pour fumer". Je me sens convaincue dans mon choix mais je garde à l'esprit que le risque zéro n'existe pas quand je vois que certains profils replongent après des années d'arrêt. Il faut penser autrement et être convaincu de ce qu'on pense. Courage à tous ceux qui tentent! Rien que le fait d'essayer prouvent que vous y arriverez même si tout ne se fait pas pas facilement ni en un jour. Je vous souhaite de retrouver votre liberté
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Elisabeth (56 ans)
Nationalité France
04 avril 2019

Bonjour. Je me prénomme Elisabeth et j'ai eu 56ans en Janvier 2019. J'en veux beaucoup aux médecins généralistes qui ne m'ont jamais prescrits pendant une 10 ène d'années un IRM ou un SCANNER des poumons malgré les problèmes que je rencontrais : manque de souffle de plus en plus, voix enrouée , maux divers dans la poitrine. Je demandais à faire tous les 2 ans des radios des poumons car j'étais fumeuse depuis longtemps pour détecter avant l'URGENCE un souci. Hélas en 2018 j'ai été très malade, perte de poids jusqu'à tomber à 37kilos, souffle de plus en plus difficile, loisirs et quotidien difficile, travail impossible...... j ai été hospitalisée en septembre et j'ai passé un IRM et un SCANNER DES POUMONS et là.... EMPHYSEME BILATERAL TRES DESTRUCTEUR détecté. Le mal est fait et personne ne m'a dit avant que par les RADIOS ON NE DETECTAIT RIEN (elles étaient toujours bonnes )!!!!!! Maintenant j'ai arrêté de fumer en une seconde et ça ne me manque pas du tout. J'ai beaucoup de soucis de Souffle et d'endurance. Je ne peux plus pratiquer certaines activités, loisirs et quotidien sont devenus difficiles. MERCI AUX DOCTEURS qui ne sont pas compétants et qui ne cherchent plus à faire du vrai travail d'aide aux patients.!!!!! Je garde le moral malgré les moments difficiles car je ne veux pas que la maladie me le bouffe... Tout en sachant qu'elle risque de m en faire voir de plus en plus. IL FAUDRAIT FAIRE DES PUBLICITES POUR PREVENIR CE MAL QUI VA TOUCHER BEAUCOUP DE MONDE MEME LES NON FUMEURS. Je vous dis courage .....
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Anonyme (54 ans)
Nationalité Suisse
19 février 2023

Bonjour, je souhaite partager avec vous mon combat pour l'arrêt du tabac, j'ai 40 ans de fumée derrière moi, je suis épileptique grand mal, et j'ai décidé de prendre le Ziban, au risque de faire des crises, celà m'est égal, celà fait 3 semaines que je prends le médicament, je suis devenue hyper agressive et tant mieux, celà m'a permis de remettre l'église au milieu du village avec mon entourage, j'ai dû resté à un comprimé par jour car j'ai le poids d'un enfant, Je suis impressionnée par l'effet immédiat, je n'ai plus envie de fumer du tout, je suis tellement contente car ça marche, je fumais 2 paquets de cigarettes par jour, actuellement j'ai plus envie du tout, j'ai pris des risques et ce n'est pas fini mais je tenais à préciser que même en étant épileptique, je préfère prendre le médicament qui me permet d'être enfin libre, je respire enfin, et aucune crises est parvenue, rien, le Ziban m'a rendu ma personnalité, mon vrai moi, j'étais beaucoup trop gentille et je me faisais toujours marcher sur les pieds, et bien mon entourage me respecte enfin, car ce traitement m'a permis de me reconstruire mentalement et de ne pas avoir peur de dire non, mon quotidien est le même sauf que je ne suis plus la serpillière de tout le monde, j'ai donc deux effets avec ce traitement qui me permettent enfin de vivre normalement, j'ai bien lu les effets secondaires, mais c'est quoi à côté des effets de la clope ?? Franchement, je m'occupe de ma belle soeur qui a une BPCO stade 4, sous oxygène jours et nuit, elle continue à fumer, moi qui m'occupe d'elle à plein temps, ça m'a fait un déclic, moi j'ai arrêté presque de suite, car plus envie de fumer, et elle...je la regarde se suicider avec le tabac même avec sa BPCO !!! Je n arrive pas à comprendre son état d'esprit mais moi c'est fini cette merde et je me sens revivre, tant pis pour l'agressivité pour les autres, c'est bon pour moi, même mes chiens obéissent enfin, la cigarette avait fait de moi un zombie, le Ziban m'a rendu la vie, voilà mon témoignage, je vais rester à un cpr par jour et je pense arrêter assez vite car pour moi l'effet à été immédiat contrairement à ce qu'il se dit, je suis enfin libre.
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Lucas (17 ans)
Nationalité Français
06 novembre 2021

Bonsoir, Depuis une soirée pendant laquelle j’ai trop bu jusqu’à vomir 2 fois pendant la nuit je suis dégoûté du tabac. Je fume depuis 2 ans environ 10/15 cigarettes par jour en moyenne. Depuis le matin suivant cette soirée j’ai allumé une cigarette en me réveillant et elle n’avait plus ni le goût ni l’odeur du tabac, à la place une odeur infecte et un goût insupportable dès la première taffe. Ce problème est le même avec le cannabis que ce soit un joint avec du tabac ou pas. Je ne peux plus différencier une cigarettes d’un joint de cannabis ( pur ou mélangé au tabac) ni au goût ni à l’odeur. Je souhaiterai maintenant arrêter de fumer mais étant entouré de fumeurs au quotidien et ne pouvant pas faire autrement que de baigner dans cette odeur  ( du matin au soir et même chez moi ) j’ai du mal à rester avec eux à cause de cette horrible odeur malgré mon envie de fumer qui persiste. Avant cette fameuse soirée rien de spécial n’était arrivé je fumais comme d’habitude ni plus ni moins et je n’avais ni arrêté ni même essayé d’arrêter de fumer. On m’a dit que ce dégoût arrivait pour les gens qui arrêtent de fumer mais ce n’est pas mon cas. J’aimerai réussir à arrêter de fumer mais de quand même retrouver l’odeur du tabac que j’aimais pour ne plus être dégoûté de cette odeur du matin au soir. Ce n’est pas le Covid car j’ai encore le goût pour les aliments et l’odeur. Sachant que c’est pas seulement le tabac mais aussi le cannabis (pur ou mélangé). Je cherche une réponse à cette question depuis bientôt une semaine et personne n’a pour l’instant été capable de me répondre, j’espère que vous pourrez m’aider car je désespère de jours en jours. Savez vous d’où ce dégoût soudain peut-il provenir ? Savez vous comment je pourrai retrouver l’odeur et le goût ?  Merci d’avance pour votre aide  Cordialement, Lucas 
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TheGregW (38 ans)
Nationalité Suisse
18 mai 2021

Bonjour, je suis âgé de 38 ans et commencé à fumer dès l'âge de 16 ans, donc 22 ans de fumée intense, entre 20 et 40 cigarettes par jour. Après 3 tentatives d'arrêt infructueuses (10 jours max) ces 8 dernières années, le 25 Avril dernier, j’ai eu le déclic qui me fait avoir l’assurance de dire que cette fois- ci, c’est la bonne!! (je m étais fixé comme but d’arrêter à mes 30 ans, et assurément je ne voulais pas être fumeur plus de la moitié de ma vie), j’avais déjà 6 ans de retard sur mon objectif… j ai donc essayé mon premier arrêt à l’âge de 30 ans. Le problèmes était à chaque fois le même, je vivais cet arrêt comme un sacrifice, et enviais les fumeurs à mes côtés, chaque heure et chaque instant était un combat. Pour ma part lors des situations stressantes professionnelles et les moments de joies ou de créativité étaient des moments extrêmement difficiles à passer sans fumée, car l’association dans cet état d’esprit étaient encrées en moi comme des moments cigarettes et alcool m’apportant de la joie et un moment permettant de m’évader dans un quotidien très chargé. Ce 25 Avril dernier, en compagnie de mes amis d’enfance devenus non-fumeurs, et ceci pendant un apéro avec nos familles respectives, je me retrouvais un des seuls à continuer à fumer. J’étais devenu « le pariât » du groupe d’ami et à titre personnel me sentais vraiment stupide de continuer, car chaque matin en ayant ce sifflement lors de mes respirations, je me disais « il faut que j’arrête »… Ce jour-là je me suis vraiment rendu-compte que le non fumeur était celui qui était chanceux, pour toutes les raisons connues détruisant la vie du fumeur. J ai également acheté le livre d’Alan Carr, que j ai lu après le 12ème jours d arrêt, et en effet mes envies ont pratiquement toutes disparues. (Je conseille fortement ce livre à tous et toutes). En résumé, je pense vraiment que le positionnement face à la cigarette fait toute la différence. L’accoutumance à la Nicotine ne dure que quelques jours, mais les habitudes elles sont encrées sur le très long terme. Même si j’avais un but, je n’avais pas vraiment de plan, j’ai réussi à avoir LE DECLIC qui a changé mon point de vue sur le sujet, je me considère maintenant après 22 jours chanceux et/d’être non-fumeur, et en bonus j’ai également baissé très nettement ma consommation d’alcool. Avec l’intention ferme de plus tomber dans ce vice destructeur de la fumée…
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Anonyme (54 ans ans)
Nationalité Française
24 mars 2020

Je suis si ravie aujourd'hui d'être une femme sans tabac, sans fumée et sans nicotine. Le combat, parce que c'en est un, est encore présent mais moins quotidien, le scanner des poumons montrant un emphysème débutant m'a donné si peur de ma mort que j'ai arrêté net en traînant mon cercueil pendant 3 mois, délai pour rencontrer un pneumologue qui m'a prescrit un patch 10 mg que j'ai porté pendant 1 mois chaque jour pour calmer mon manque, l'arrêt du patch a été un nouveau combat, nervosité et stress, aujourd'hui, je marche, je m'aère en promenant mon chien, je bois beaucoup d'eau, j'ai pris 3kgs, pas grave, je respire, 2ème scanner après 11 mois, l'emphysème est au même stade, mon oxygénation est de 94 %, jamais je ne rallumerai de cigarette, jamais, c'est un acte autodestructeur et suicidaire, moi, c'est la vie qui m'intéresse et elle sacrément belle la vie !!!!!
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Anonyme (37 ans)
Nationalité Suisse
07 novembre 2019

Bonjour à tous ! Si vous murissez l'idée d'arrêter de fumer, mon témoignage pourra peut-être vous encourager. J'ai fumé de 16 à 36 ans 10 cigarettes par jour, soit pendant 20 ans. J'ai arrêté du jour au lendemain, sans patch et sans substitut. Aujourd'hui, ça fait une année et 7 mois que je suis non-fumeuse et je sais que c'est définitif, tout simplement car je constate que la cigarette n'apporterait rien de plus dans mon quotidien aujourd'hui. Je n'ai plus d'envie de fumer, excepté à de rares occasions d'apéros arrosés avec beaucoup de fumeurs et l'envie passe en quelques secondes. Mon astuce pour arrêter, c'est d'avoir déjà cogité cela depuis longtemps, avec l'envie de retrouver ma liberté. De mon côté, l'envie d'avoir un enfant et de ne pas fumer pendant la grossesse était une motivation supplémentaire. J'ai toujours parlé avec d'anciens fumeurs et récoltés leurs histoires sur leurs manières d'avoir arrêté. Je pensais honnêtement que ce serait très très difficile pour moi et disais que je prendrais tout ce qui existait pour me soutenir si un jour je devais tenter le coup. Je n'ai jamais essayé d'arrêter pendant ces 20 ans et croyais que c'était mission impossible pour moi. Un jour, toute seule dans ma tête comme une grande (:-)), je me suis dit, 'et si c'était maintenant, ce moment où j'essaie' ? J'étais en train de fumer et me suis dit que j'allais voir combien de temps je tiendrais avant d'en allumer une autre et avant que je ne sois dans un état trop critique. Je n'ai rien dit à mon copain ni à personne. J'ai tenu la première nuit et j'ai pensé , 'incroyable ! J'ai passé la nuit !' Puis j'ai continué comme ça, sans me mettre la pression, en me disant que si je refumais c'était pas grave.. juste la curiosité de voir jusqu'à quand je tenais. En fait plus ça durait, plus j'étais fière de moi. C'est comme si je passais un pacte avec moi-même. Je crois que j'ai attendu une semaine avant d'en parler, tout en continuant à dire que je faisais un ptit test, juste pour voir.. Bref, pour moi, le fait de prendre la décision entre moi et moi sans en parler et d'y aller petit à petit a été la solution. Je ne me disais pas que j'allais arrêter, juste que j'avais la curiosité de voir jusqu'à quand je tiendrai avant la prochaine... qui n'est jamais venue ! Bien sûr j'ai plus tard toussé pendant très longtemps (3 mois) et eu plein d'émotions qui sont sorties, mais aujourd'hui, je me sens tellement 'libérée, delivreeeee'! Surtout par rapport à ces fabriquants de mort qui nous manipulent et par rapport aux autres etc. Envolée la culpabilité de déranger avec ma fumée, mon haleine ou mon mégot . Tout est possible. L'idéal est d'écouter votre petite voix et de vous faire confiance. Bon courage et chaleureux messages, Nathalie
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Florent (25 ans)
Nationalité France
13 juin 2019

3EME ARRET CONCLUANT. QUELQUES ASTUCES QUI M'ONT SERVI: Petite présentation: J'ai commencé mes 1ères cigarettes vers 14ans, pour acheter mes 1ers paquets à 15 ans. A 17 ans, je pouvais fumer jusqu'à 10 cigarettes. A 20 ans, jusqu'à un paquet (parfois plus, suivant les pauses café/sorties/soirées). 1er arrêt (1 mois): A 24ans, je me lance dans mon 1er arrêt, avec comme motivation la santé au long terme. Je coupe net, j'utilise la cigarette électronique une dizaine de jours, j'évite certaines sorties (car groupe composé -que- de fumeurs). Constipation, sommeil altéré (réveils, cauchemar) et irritabilité, mais je suis motivé, si je ressens ça c'est que le corps se purifie. Puis voilà, au bout d'un mois, il a suffit d'une cigarette en fin de soirée, pour reprendre le lendemain. Et beaucoup plus fort. Comme pour rattraper les cigarettes non- fumées.. 1ère expérience. 2nd arrêt (3 mois): 8 mois plus tard. Je n'ai pas "arrêté" de fumer, mais j'ai arrêté d'acheter des clopes. Au cours des 3 mois, 0 argent dépensé, la cigarette électronique m'accompagne parfois, j'ai fumé au total environ 50 cigarettes en grattant dans le paquet des amis. Malgré l'effort, je n'ai pas "complètement" arrêté, et j'ai bel et bien repris. 3ème arrêt (mars 2019): Riche de deux expériences d'arrêt du tabac, j'ai collecté quelques techniques qui m'ont facilité la tâche. Je peux dire que depuis mars 2019, je n'ai pas fumé UNE seule cigarette, et ce, sans soutien de nicotine (e- cig, ou patch,..) et je souhaite vous les partager. N°1 > Fumer des cigarettes sans ADDITIFS Quelques lectures sur internet vous renseigneront sur ce point. Les cigarettes des grandes marques sont blindés d'additifs, y compris d'ammoniac pour que notre corps attrape mieux la nicotine -non cancérigène, mais responsable de la dépendance-, et aussi des produits qui "anesthésient" nos bronches pour avoir moins mal à la gorge, et donc plus fumer. Commencer à fumer des cigarettes sans ADDITIFS (type tabac à rouler BIO, ou indus NATURELLES) sera déjà un 1er sevrage. Elles paraissent plus fortes en gorge, et vous envoient moins de nicotine, mais vous êtes dans le vrai. Et croyez moi, cette étape facilitera (ou provoquera) l'arrêt du tabac. N°2 > Ne pas dire "j'arrête" Ici, c'est plus sur l'aspect anxiété que cela va jouer. Selon moi, dire à tous que l'on arrête de fumer est une source supplémentaire d'anxiété. Arrêter de fumer est déjà stressant. Si en plus, on a des projecteurs sur nous ("Alors t'as fumé? t'as craqué? t'as pas craqué?), c'est juste infernale. Et si il arrive que l'on craque, on peut se sentir "merdique" et abimer notre estime de nous. Simplement dire "non je n'ai pas ARRETÉ, je n'ai juste pas envie de fumer maintenant" ou dire "oui peut être plus tard" aux cigarettes proposées, a été une façon de me libérer de cette -quasi- pression sociale pour poursuivre mon arrêt en toute TRANQUILITÉ ! N°3 > Choisir son moment (OUI et NON) Dans l'idéal, on arrête à l'instant t. On ne reporte pas son arrêt à tel ou tel jour, ou à la fin du paquet. Bref sinon ça n'en finit jamais. Toutefois, c'est vrai que l'arrêt entraine certaines complications (pensées parasites, nuits difficiles). C'est surmontable. Mais si l'on est en plein rush (partiels, finalisation d'un dossier, approche d'un gros événement,..) et que notre quotidien implique un GROS effort de concentration dans les prochains 15 jours, ok pour reporter. N°4 > Post arrêt Chaque jour, je lisais et relisais les effets secondaires du tabac, ça me motivais à tenir le cap. J'ai aussi mis en place une fois par semaine un jeun de 24h. J'ai acheté une montre de sport qui analyse le rythme cardiaque, fréquence au repos, et qualité du sommeil. Aussi, j'ai fait plus de sport les premiers jours. Et j'ai cuisiné de bons plats et desserts. Tout ça pour penser à autre chose, détourner l'esprit de l'arrêt de la cigarette, et me récompenser à chaque jour. Et bizarrement, j'ai plutôt bien vécu cet arrêt. Je me suis même réconcilier avec d'anciennes passions/loisirs. Après 15 jours, le gros des symptômes est passé. Ensuite il faut accepter que le corps reprenne ses marques (toux, sommeil, etc). La gorge qui "gratte" pendant 1 mois, des difficultés de concentration au début, des rêves/cauchemars intenses pendant au moins 1 mois, parfois des boutons qui apparaissent (encore aujourd'hui). Sinon, un meilleur teint, beaucoup moins de stress accumulé chaque jour, plus de confiance, et un odorat qui reprend vie. Autre point, il faut "remplir" les moments qui étaient réservés à la cigarette. C'est ce qui est pour moi le plus déroutant. Que faire pendant les 5 minutes après le repas ? Que faire de mes mains pendant que je bois une bière fraîche en terrasse ? Le corps est complètement déboussolé par la perte de cette habitude. C'est un défi. Puis avec le temps, on finit par (re)vivre sans la clope. On est pas plus/pas moins intelligent. Mais au moins, on minimise à fond le risque qu'on nous disent, "désolé, vous avez une maladie lié au tabac". Et ça, c'est encore plus cool que de fumer !
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didir (33 ans)
Nationalité Française
12 octobre 2017

Bonjour, Je voulais simplement remercier l'équipe de ce site, et les gens qui témoignent. Après 17 ans de cigarette j'ai réussi à me lancer dans l'arrêt. C'est encore très récent et pour l'instant je comble le manque par une eCigarette à 12mg. Mais étant un ex gros fumeur (25 à 50 clopes rouges par jour) je n'avais jamais réussi à me passer de cigarette plus de 24 heures. Elle était omniprésente, le matin, au boulot, a l'apéro, devant le pc... Bref, elle était cette satanée béquille qui trompe le quotidien et vole les années.. J'ai passé plusieurs heures ici à lire des témoignages par moments bouleversants, souvent très instructifs tout comme les articles rédigés. Je suis désormais persuadé que je suis sur le bon chemin et que plus jamais ne retoucherai à ce poison. J'ai déjà le sentiment que c'est une erreur immense qui a volé une bonne partie de ma vie. Mais peu importe, qu'on arrête à 20, 35, 50 ou 60 ans le plus important c'est de réaliser qu'il reste une autre vie qui démarre après l'arrêt! Mon point de vue sur la cigarette et la difficulté à arrêter a changé radicalement ces derniers temps, et c'est principalement grâce à stoptabac.ch. Les illusions s'effacent les unes après les autres! Dès que j'ai un tout petit coup de mou et qu'une envie de fumer se pointe, je reviens ici inlassablement. En 5 min elle est partie et ma conviction est raffermie. Merci, amis suisses, je suis Français installé en Nouvelle Calédonie, et je vous remercie tous depuis l'autre côté du globe. Simple lecteur, si vous êtes ici, c'est que vous vous posez les bonnes questions et qu'un petit air révolutionnaire commence à sonner en vous. Foncez, il n'est jamais trop tard. Lisez les témoignages, documentez-vous sur ces pages, laissez ces anonymes vous ouvrir les yeux. A un moment, c'est comme si quelqu'un allumait la lumière: il n'y a plus de doutes et vous aurez la force de vous lancer. Bon courage à tous, bon rétablissement aux malades aussi. Cordialement,
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Thomas (27 ans)
Nationalité CH
13 septembre 2016

Quand j'étais gosse, ma maman a essayé d'arrêter de fumer. Elle en était à une vingtaine par jour en ce temps là. Je devais jouer un match de football avec mes camarades et elle était venue me voir taper dans le ballon (ce pourquoi je n'étais d'ailleurs pas très doué). Je me souviens encore comme j'étais déçu de la voir s'en allumer une sur le bord de la pelouse après qu'elle m'ait fait la promesse d'arrêter et comme je l'ai boudée pendant presque 3 jours pour la forcer à tenir sa parole, pour la forcer à arrêter de s'empoisonner. Le plus drôle, c'est qu'à 10 ans, je savais déjà que la cigarette était un poison non seulement parce que tout le monde le dit mais aussi avec le bon sens d'un gamin de 10 ans. La clope, ça sent mauvais, ça fait tousser, ça donne mauvaise haleine, ça fait jaunir les dents et les ongles, bref... même un gosse comprend que fumer, c'est nocif. Cette croisade infantile contre le tabac ne m'a pas empêché de tirer mes premières "lattes" à 16 ans, de fumer en soirée, puis un peu en journée caché avec des "potes" au fond de la cour de récré et comme le bon ado en crise que j'étais, j'ai fini avec un paquet dans la poche tous les jours. Au moment ou j'écris ce témoignage, j'ai 27 ans et je fumais depuis approximativement 9 ans. Ma consommation journalière à oscillé entre 1 et 2 paquets par jour. J'ai déjà "arrêté" de fumer 6 fois et ma plus longue période sans tabac a duré 6 mois. J'ai été le stéréotype du fumeur à savoir: -J'ai déjà prononcé la phrase: "Il faut bien mourir de quelque chose." en m'allumant une cigarette. - J'ai toujours trouvé que fumer me donnait un air cool/bad boy. - J'ai toujours pensé que la cigarette m'aidait à surmonter mes moments difficiles. - J'ai toujours nié les effets néfastes de la cigarette en prétextant qu'on pouvait tout aussi bien s'énuquer en glissant à la sortie de sa douche. Bref, en plus de me détruire la santé, j'ai été le roi de la mauvaise foi et du déni comme pas mal d'autres fumeurs que je connais. Si je prends le temps de témoigner ici, c'est d'abord pour moi, pour laisser une trace de mon état d'esprit positif et clairvoyant du moment qui me permet d'affronter ce quotidien sans clope car depuis 1 mois, je n'y touche plus et cette fois, je compte bien tenir. Et puis ce témoignage, c'est aussi un peu pour toi qui me lit en espérant que le fumeur qui est en toi, se reconnaîtra dans le fumeur que j'ai décrit et pourra tirer la mème conclusion que moi: "Fumer, c'est juste bête." L'arme la plus disposée à tuer cette sale habitude, c'est la discipline. Je vous souhaite de toujours garder le contrôle. Thomas
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