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"malgré" (16)

Anonyme (48 ans)
Nationalité française
14 avril 2020

Bonjour, 29 jours sans tabac... J'en suis fière car j'ai déjà arrêter de 1999 à 2008 mais après ma reprise, malgré une cinquantaine de tentative d’arrêt je n'arrivais pas à dépasser les 21 jours (mon record!)J'ai commencé à fumer à 13 ans et à 14 je fumais déjà un paquet par jour... mon paquet de tabac à roulé durait 3 jours en moyennes.. Depuis quelques mois je respirais de plus en plus difficilement et ça me mettait la pression de devoir impérativement arrêter et vite... J'avais décider que ce serait durant mes 15 jours de vacances (qui ont coïncidé aux 15 premiers jours de confinements...) Bon, en bonne accro j'ai finis mes miettes de tabacs le lundi 16 et j'ai arrêté le mardi 17 mars. Je me suis motivée pour aller marcher tous les jours et je courrais même par moment, malgré ma bronchite asthmatiforme... Alors que j'ai horreur du footing!ça à durer le temps de mes vacances et je retrouvais du dynamisme. Dans un sens, le confinement m'a aidé, du moins au départ, car moins de sollicitation... L’arrêt est beaucoup moins facile depuis ma reprise du travail( 3h par jour en vente en boulangerie, avec un masque et un essoufflement du à ma bronchite) et le stress soit d'avoir le coronavirus et de le refiler aux clients âgés, soit de le choper vu l'état déjà lamentable de mes poumon... Ma reprise du travail à concordé avec un arrêté préfectoral d'interdiction des sentiers côtiers, chemin sur lequel je faisais mon heure de marche intensive.. J'ai arrêté de faire du sport à ce moment là, par contre je n'ai pas arrêter de compenser avec la nourriture, et ce ne sont pas les pommes qui remplace le mieux l'envie de cigarette chez moi! J'ai tenu une semaine au travail et là je suis en arrêt jusqu'au 21, avec pas mal d'angoisse et crise "d'immobilisme" pour ne pas être tentée... Du coup, vu que je mange beaucoup trop j'ai vraiment grossi et je me vois mal faire un régime en ce moment... Je ne suis plus motivée pour le sport non plus alors je désespère un peu car si je continu comme ça je ne vais plus rentrer dans mes jeans quand je reprendrais le travail..J'avais déjà un vingtaine de kilo en trop avant l’arrêt (cadeaux de mes diverses tentative d’arrêt...) C'est comme si une addiction à la bouffe avait remplacée celle à la cigarette et je n'ai aucunes clefs pour y faire face... Je me sens assez dépassée même si je reste déterminée pour restée non fumeuse... Bon, malgré tout je reste fière d'avoir réussi à tenir jusqu'à là et j'espère pouvoir trouver un truc pour mes crises de boulimie.... Si vous avez des tuyaux... Que la force soit avec nous ;-)...
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vieilledameindigne (83 ans ans)
Nationalité française
11 mars 2024

Mieux vaut tard que jamais! Non, ce ne sont pas les soupirs d'exaspération ni les remarques culpabilisantes de mon entourage qui m'ont décidée à cesser de fumer. Un certain samedi, il y a un mois de cela, j'avais fumé en compagnie de trois vieilles copines et j'avais dit : voyez, je n'en ai plus que dix dans mon paquet, lundi j'arrête. Et le lundi, j'ai arrêté. Sans machin de substitution. Ce n'est pas dans mon caractère de tergiverser. Trois raisons m'ont décidée : 1) la toux nocturne qui me réveillait toutes les nuits, 2) le prix du paquet devenu prohibitif, 3) l'angoisse, chaque samedi, de faire ma provision jusqu'au lundi suivant : j'habite à la campagne et, le dimanche, une fois la messe dite et la boulangerie fermée, le monde est désert, pas plus de tabac à l'horizon que de fontaine au Kalahari. Je tiens bon en dépit des effets secondaires dont je n'étais pas avertie et dont les sites Internet prétendent, à tort, qu'ils durent fort peu de temps. Malgré mon obstination à marcher cinq kilomètres tous les matins, malgré ma vie au grand air, saine et sobre, je dors très mal. En conséquence : je suis très fatiguée. Mais, parole de vieille dame, je continuerai de tenir.....
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Anonyme (34 ans)
Nationalité Française
28 septembre 2020

J'ai toujours assimilé l'odeur du tabac à mon père. Un père expatrié et absent. Quand on prenait la route l'hivers et qu'il ouvrait la fenêtre malgré le froid et laissait cette odeur s'engouffrer dans la voiture. Ou encore son parfum qui s'y mélangeait. Vers _ ans j'ai commencer à récupérer ses mégots et je collectais le tabac dans un sachet bien caché dans ma chambre. Quand il partait plusieurs mois je sentais cette odeur qui me rapprochait de lui. A 12 ans je me suis forcée, je voulais être fumeuse. A 17 ans je crachais noir le matin. J'avais déjà envie d'arrêter cette drogue. A chacun de mes anniversaires ou nouvel an il s'agissait de ma résolution. A 24 ans je suis partie travailler en Afrique, je pouvais fumer partout des cigarettes à 1€ le paquet et ce jusqu'à mes 29 ans. J'étais très sportive mais au fur et à mesure mon souffle rendait l'activité pénible. J'ai tenté 2 arrêts, chaque fois 1 mois. Il y a 6 semaines de ça, j'ai retrouvé un vieux patch, je me le suis mise et depuis je ne fume plus. Je suis passée à 14mg il y a 3 jours et le sevrage est compliqué à l'endormissement, l'alimentation, la nervosité, j'ai de la peine aussi, mes cigarettes me manquent dans mon inconscient car dans le conscient je n'en veux plus, je suis fière de moi. Mais ce sevrage est difficile et me fait douter. Quand cela va t-il s'arrêter ? Quand en toute honnêteté avec moi même je ne serai plus fumeuse ? Je sais que cela va prendre du temps. Mais c'est compliqué. Je vous remercie pour vos témoignages, ils m'aident à comprendre ce démon sous ses airs d'anges. On va le combattre, on est plus fort que lui. Il faut comprendre que malgré la difficulté et l'impression d'être à bout de nerf, de fatigue on garde le cap. C'est le début d'une nouvelle vie. (J'ai publié ce témoignage sous "extraordinaire" car il parle de l'assimilation de l'odeur du tabac à la présence du père. C'est une image très forte. Cela dénote la complexité de la relation du fumeur au tabac. Bravo pour votre courage! Evelyne Pour l'équipe stop- tabac.ch)
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Anonyme (65 ans ans)
Nationalité française
01 novembre 2023

J'ai arrêté le tabac grâce à la natation. Jeune je pratiquais la natation sportive en participant à des championnats de France catégorie jeunes et finissant régulièrement dans les 10 premiers de ma catégorie d'age. J'ai fumé environ 35 ans entre 10 et 15 cigarettes quotidiennes. Un jour, accompagnant mon fils à la piscine pour faire quelques longueurs avec lui, un MNS a remarqué que j'avais sans doute été nageur. Il m'a proposé de reprendre la natation. J'ai accepté me disant que peut être ce serait une bonne occasion de cesser définitivement la cigarette car malgré plusieurs tentatives je n'y arrivais pas. J'avais alors 57 ans. Dès les premiers entrainements l'envie de fumer s'est réduite. Je suis passé de 15 à 4 cigarettes par jours. J'avoue que j'ai craché mes poumons pendant les premières semaines. Et deux mois j'avais totalement arrêté de fumer... Je n'ai pas touché une cigarette depuis décembre 2015... Je m'entraine 4 fois par semaine à raison de 12 à 15 kms et tout en travaillant encore à mi temps car je suis désormais en retraite. Je suis même monté sur les podiums des championnats de France catégories C8 (60/64 ans) et C9(65/69). Mais l'essentiel n'est pas là. Il réside dans le fait que je ne fume plus et surtout que je n'y pense plus... C'est super sympa... J'ai même oublié que j'étais fumeur.
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Jawel (60 ans)
Nationalité Française
24 mars 2023

Bonjour, Me concernant, contrairement au témoignage d'Elisabeth, moi j'ai été prévenue assez tôt par un pneumologue de ma maladie respiratoire qui a débuté par une crise d'asthme aiguë et qui au final s'est avérée être un début d'Emphysème BPCO (Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive), dû principalement au tabac. et aussi, par d'autres facteurs allergiques, (taux d'humidité et à la chaleur excessive, pollen, etc...) Et malgré tout, une fois la crise passée et que j'étais totalement guérie, je reprenais aussitôt la cigarette, en ayant une consommation de 20 cigarettes/jour habituellement, et ce, depuis de nombreuses années, et par la suite j'ai été tentée de diminuer peu à peu ma consommation de tabac, je suis passée de 20 cig. à 15 cig/jour et jusqu'à mon infarctus en 2018, ainsi qu'une récidive par un autre infarctus survenu en 2020. Après quoi, j'ai dû continuer peu à peu de réduire davantage ma consommation, et cette fois-ci en passant progressivement de 15 cig. à 5 cigarettes/jour, et tout cela sans éprouver aucune difficulté. Et enfin jusqu'à mon dernier sevrage tabagique, datant depuis le début de février 2023, et bientôt 2 mois de sevrage total, depuis et jusqu'à ce jour, je ne ressens plus aucune envie de reprendre la cigarette. Et ceci, sans avoir recours aux substituts nicotiniques, mais plutôt grâce à la pratique d'une activité sportive régulière, ainsi qu'une alimentation équilibrée, et un apport important à la vitamine C. Me voilà à présent, déjà au bout des 2 mois d'arrêt du tabac, je me sens en pleine forme, et souhaite sincèrement ne pas devoir rechuter à nouveau et arriver enfin à me détacher définitivement de la clope afin de pouvoir retrouver un meilleur souffle et de me sentir ainsi beaucoup plus libre et toujours active, tout en continuant d'avancer en âge.
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Marianne (29 ans)
Nationalité Francaise
19 avril 2022

Plus d'un an maintenant que j'ai arrêté. Je me suis juré de laisser mon (long) témoignage sur ce site si j'arrivais au 1 an d'arrêt, car ce sont ces témoignages qui m'ont énormément aidé dans les moments de doute et de fébrilité. Si cela peut aider qqn comme les autres ont pu m'aider. Je fumais depuis mes 17ans. J'ai démarré bêtement au lycée en prenant des paquets à mon père avant d'acheter les miens. Pendant 11ans, j'ai été fumeuse "modérée" à savoir entre 8 et 12 cigarettes roulées par jour. Sauf en soirée où je ne comptais pas. J'ai aussi eu une période cigarette électronique pendant 2-3ans sans pourtant vouloir arrêter . C'était "moins" dangereux et surtout moins de problème d'odeur, de pause clope en extérieur.. mais je l'avais tout le temps au bec et un jour d'entraînement de basket, ma respiration s'est emballée, impossible de reprendre mon souffle, trop d'eau dans les poumons j'ai cru que j'y restais. Ca m'ait passé au bout de quelques secondes mais ca m'a bien fait peur. Je suis revenue à ma bonne vielle roulée et à tous ses mégots. Logique🙄 Car oui, être fumeuse ne m'empêchait pas d'être sportive, c'est le grand paradoxe du cliché sportif. Et pourtant nombreux sont les sportifs amateurs fumeurs. Malgré un rythme d'entraînement assez modéré (7h semaine, c'est pas non plus du haut niveau), la clope n'a pas spécialement nuit à mes performances sportives du moins pas les premières années. Ajoutez à cela le fait que c'était aussi mon métier (responsable management sportif). Je n'ai pourtant jamais assumé auprès de certaines personnes d'être fumeuse sachant que cette image pouvait être degradante ou décevante à leurs yeux et du jugement qu'ils pourraient porter. Que ce soit envers mes parents, notamment ma mère pour qui les sermons sur la clope étaient permanents, mais aussi les membres de ma famille comme oncle tante grand mère...même si avec le temps ça se savait, je n'assumais toujours pas le geste de fumer devant eux. Mais également auprès de mes collègues de travail actuels, les petits basketteurs et enfin surtout ma copine à qui je n'ai rien dit pendant les 6 premiers mois de notre relation. Une honte pour moi de montrer cette image dégradante en contradiction avec les valeurs et la fierté du sport que je portais. J'avais à l'esprit la réalité du problème mais l'insouciance de m'y intéresser. En revanche, pour tous les amis, les coéquipieres, mon frère, mes cousins...les personnes qui m'entouraient directement, aucun problème avec eux pour en allumer une. La plupart l'étaient aussi. Mais surtout le problème était que j'adorais fumer. Il y a encore peu de temps je me demandais "mais comment les non fumeurs font ils pour ne pas fumer ou n'avoir jamais envie de le faire". Comme tout le monde, un soir de nouvel an, on prend la résolution d'essayer d'arrêter de fumer car on sait tous qu'en soit cela n'est pas une bonne chose. Mais quand on est pas convaincu et qu'on a pas spécialement l'envie ni la contrainte de le faire, et bien on ne fait rien c'est bien logique. Pourquoi se priver de ce qui nous donne du plaisir. Et c'est finalement quand on se rend compte à 27ans qu'on ne sait plus gérer l'effort, à l'entraînement ou dans la vie de tous les jours, qu'on commence à réaliser les effets sur le physique et cette vieillisse accélérée. Manque de souffle, d'oxygénation, de récupération, de force, d'endurance...pour courir après un ballon ou monter les courses au 2eme étage.. On se dit qu'on va réduire pour s'aider un peu. Et c'est là que le déclick survient : finalement on se rend compte qu'on ne peut pas réduire, qu'on ne peut plus arrêter même l'espace de 5h, qu'on a une réelle dépendance, que la cigarette n'est plus une option comme au début. Dès qu'on se prive, on multiplie l'envie d'en fumer une voir 2 d'affilé. Et c'est dans ce constat de dépendance, en fumant clope sur clope, le problème à l'esprit que je décidais d'arrêter. Mon arrêt ne fut pas simple, il s'est fait en 2 fois à cause d'une rechute mais qui était nécessaire pour mieux réaliser le second essai. A tous ceux qui ont rechuté : ce n'est pas grave, c'est une preuve que vous avez pris conscience du problème et que vous tenter de le résoudre. Essai 1 jour 1 : arrêt total sans aucun substitut. Je suis dans un état de nerf en fin de journée qui me pousse à aller au tabac pour prendre une de ces nouvelles mini cigarette électronique à cartouche. Pour ne pas gâcher ma tentative, je prends du zéro % de nicotine, j'ai lu que c'est juste un manque comportemental qui me pousse à fumer et que finalement la ecigarette était une bonne aide à l'arrêt. Le soir même je pleurais comme une enfant de cette privation.. Essai 1 jour 2 à 30 : je conserve cette mini cigarette avec des cartouches de nicotine supérieure : 12%. Je savais que cette dose était trop importante pour moi, j'étais un profil 6% avant, mais il n'y avait pas de dose intermédiaire pour ce genre d'appareil et je ne voulais pas réinvestir dans une "vraie" ecig plus chère. Avec le temps je me rends finalement compte que cette méthode me coûte bien plus chère que prévue et surtout que je suis plus dépendante à la nicotine qu'avant...bravo comme une débutante 👏 Essai 1 jour 30 à 45 : Je me mets comme objectif de ne plus fumer à Noël et passe par 10 jours de chewgum nicotine et 5 jours sans rien. Je suis à la suite de ça psychiquement fatiguée mais contente de cette avancée dans ma routine. Cependant, je me retrouve confrontée pour les fêtes à des anciennes situations de fumeurs auxquelles je ne m'étais pas préparées : le train et l'attente entre les correspondances puis cette privation certaine qui m'attendait d'être entourée de ma famille. A peine arrivée pour les fêtes, je rachetais des cartouches 12%. Essai 1 jour 45 à 100 : consciente cette dépendance aux substituts qui me coûtent cher, je me resouds à réinvestir dans un vrai "calumet" comme je l'appel avec ses options, son dosage et ses arômes pour finalement pas si cher que ça. Mais ce truc n'a finalement pas l'effet escompté sur moi, physiquement cela me donne la nausée, m'étouffe (encore) dans l'effort. Je me surprends même à une soirée à fumer une clope plutôt que ce truc me disant que c'est "juste"pour la soirée. Les jours suivants, une méga rage de dents, dont la ecig n'y est pas pour rien (beaucoup d'agents dans les vapeurs et vasoconstriction des gencives), me fait littéralement plier. 4 mois après ma décision, j'abandonne toutes ces pseudos solutions qui auront finalement monopolisé mes pensées, altéré fortement mon humeur et mes coups de deprime au point de déstabiliser mon couple, ruiné tout autant que lorsque j'étais fumeuse. Je me suis retrouvée pendant un bon mois à fumer, fumer, enchaîner les paquets comme pour me rattraper de cette privation. Et bien sûr à cacher cet échec à ma copine. Et un jour, jai finalement fini par m'en dégouter, et me dégouter moi même de la machine à fumer que j'étais devenue. Je fumais à presque vomir parfois. Mais il fallait faire les choses plus intelligemment que la dernière fois. J'ai profité d'un énième confinement de 15 jours chez mon père, dans l'air pur des Alpes, devant qui je ne fumais pas et où les activités sportives étaient quotidiennes. C'était la quinzaine parfaite pour passer les premiers jours de dépendance physique. La dépendance comportementale suivrait ensuite. Le 8 avril 2021 à 19h j'eteignais la dernière clope en arrivant chez lui . Les premiers jours furent les plus compliqués psychiquement. Essai 2 jour 1 : 20h après l'arrêt, dans une forte fatigue mentale, une occasion se présente à moi pour m'échapper de la maison prétextant un achat à la pharmacie. Je suis bien allé à la pharmacie faire mon achat initial mais j'y ai egalement acheté une boîte de pastilles nicotine faiblement doséed. Ça serait pour les moments certains où le besoin physique du corps serait trop fort : après un café ou un verre d'alcool même s'ils sont depuis limités. Dans la voiture sur le retour, je me suis retrouvée avec la cigarette dans une main et le briquet dans l'autre. J'ai hésité pendant bien 10mn. Et c'est à ce moment là où ma volonté s'est affirmée de vouloir réussir. "Je ne la fume pas maintenant, je la fumerai plus tard". Et c'est depuis ce jour que j'ai systématiquement repoussé l'occasion de fumer, en ayant pourtant tout à disposition. "J'ai bien tenu hier, ça fait 24h, je peux tenir plus, je fumerai demain" Essai 2 jour 2 à 15 : très fatiguée les 3 premiers jours, j'occupe tout mon temps libre par le sport de plein air. J'ai besoin d'être occupée de me défouler ! Et quand ce n'est pas le sport, c'est ce site et tous les autres qui dénoncent les méfaits du tabac qui m'aident à me convaincre du bon choix que j'ai fait. Je prends les pastilles une fois de temps en temps quand cela m'est vraiment nécessaire la première semaine, et puis finalement j'aborde le même système : essayer de ne plus en prendre car tant que j'étais sous nicotine, j'étais fumeuse. Et cela devient assez simple pendant ces 15 jours. Je me retrouve même au 15eme jour à boire des bières chez une amie qui fume devant moi. Mon cerveau est en alerte et je décide finalement de partir quand cela est devenu trop frustrant d'autant plus après 3 bières, on est plus vulnérable. Jour 15 à aujourd'hui : le travail ne s'est pas arrêté après ces 15 premiers jours bien au contraire, c'est là qu'il a démarré. Après cette cure physique il fallait maintenant surpasser tous les moments du quotidien, aussi appelés "dépendance comportementale", en ayant à l'esprit "qu'une seule et c'est foutu tu repars de zéro". Dites vous bien qu'il ne faut plus jamais refumer quand vous êtes arrivé à vous en passer physiquement, quand vos récepteurs ne vous envoient plus de signaux de manque. J'ai lu le livre de Allen Carr "en finir avec la cigarette" comme soutien de mes premières nuits de retour à la vie normale et j'avoue qu'il m'a confirmé mon choix et mes pensées. J'ai mis mes restes de feuilles, tabac, calumet et arômes dans un sac dans un coin afin de le donner à un ami fumeur. Ensuite c'est un combat au quotidien où chaque situation fumeur doit se transformer en non fumeur au moins une fois : La journée boulot classique, le WE actif ou cocooning, l'apéro du vendredi, le voyage en train pour voir sa famille, les vacances, la 3eme mi temps... Et c'est gagné. Perso au bout de 2 mois vraiment je ne me sentais plus dans cette lutte constante. Mais il faut rester vigilant car il m'arrive encore lors d'une soirée trop arrosée avec des fumeurs qui vous parlent à 50cm du visage d'être tentée, d'être vulnérable. Et même dernièrement j'ai repris l'avion, chose que je n'avais plus faite depuis des années et pour laquelle j'étais fumeuse la dernière fois. Mon cerveau m'a mentionné la cigarette avant d'aller en salle d'embarquement alors qu'elle était sortie de mon esprit pendant des mois. Aujourd'hui je me sens vraiment libre. Je n'ai plus jamais cette idée de fumer qui me vient à l'esprit même après le café ou l'alcool. C'est dur à croire quand on est dans les premiers jours d'arrêt, on pense que cette facilité n'arrivera jamais. Et finalement un beau jour on y pense plus et on ne s'en rend pas compte. Quand je vois tous ces jeunes qui sortent fumer à la récré (je bosse désormais dans un lycée) je me dis que comme moi ils le regretteront un jour mais qu'ils sont actuellement dans un engrenage dont ils n'ont pas conscience. Nous sommes manipulés. En revanche lorsqu'on est fumeur, le corps est anesthésié de nombreux maux, tellement il lutte contre la clope, il lutte aussi contre tout le reste. Et lorsque qu'on arrête, ces maux qui nous sont propres reviennent : pour ma part ce fut les dents, retour du bruxisme de ma jeunesse et de nombreux traitements pour caries et couronnes. Légère allergie au pollen aussi au printemps que je n'ai jamais vécue avant. Mais retour à des poumons sains, à une oxygénation optimale, à une vivacité et une énergie permanente, un temps incroyable gagné tout comme l'argent économisé. Maintenant je me dis "mais comment font les fumeurs pour fumer". Je me sens convaincue dans mon choix mais je garde à l'esprit que le risque zéro n'existe pas quand je vois que certains profils replongent après des années d'arrêt. Il faut penser autrement et être convaincu de ce qu'on pense. Courage à tous ceux qui tentent! Rien que le fait d'essayer prouvent que vous y arriverez même si tout ne se fait pas pas facilement ni en un jour. Je vous souhaite de retrouver votre liberté
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Lucas (17 ans)
Nationalité Français
06 novembre 2021

Bonsoir, Depuis une soirée pendant laquelle j’ai trop bu jusqu’à vomir 2 fois pendant la nuit je suis dégoûté du tabac. Je fume depuis 2 ans environ 10/15 cigarettes par jour en moyenne. Depuis le matin suivant cette soirée j’ai allumé une cigarette en me réveillant et elle n’avait plus ni le goût ni l’odeur du tabac, à la place une odeur infecte et un goût insupportable dès la première taffe. Ce problème est le même avec le cannabis que ce soit un joint avec du tabac ou pas. Je ne peux plus différencier une cigarettes d’un joint de cannabis ( pur ou mélangé au tabac) ni au goût ni à l’odeur. Je souhaiterai maintenant arrêter de fumer mais étant entouré de fumeurs au quotidien et ne pouvant pas faire autrement que de baigner dans cette odeur  ( du matin au soir et même chez moi ) j’ai du mal à rester avec eux à cause de cette horrible odeur malgré mon envie de fumer qui persiste. Avant cette fameuse soirée rien de spécial n’était arrivé je fumais comme d’habitude ni plus ni moins et je n’avais ni arrêté ni même essayé d’arrêter de fumer. On m’a dit que ce dégoût arrivait pour les gens qui arrêtent de fumer mais ce n’est pas mon cas. J’aimerai réussir à arrêter de fumer mais de quand même retrouver l’odeur du tabac que j’aimais pour ne plus être dégoûté de cette odeur du matin au soir. Ce n’est pas le Covid car j’ai encore le goût pour les aliments et l’odeur. Sachant que c’est pas seulement le tabac mais aussi le cannabis (pur ou mélangé). Je cherche une réponse à cette question depuis bientôt une semaine et personne n’a pour l’instant été capable de me répondre, j’espère que vous pourrez m’aider car je désespère de jours en jours. Savez vous d’où ce dégoût soudain peut-il provenir ? Savez vous comment je pourrai retrouver l’odeur et le goût ?  Merci d’avance pour votre aide  Cordialement, Lucas 
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Rosalie (59 ans)
Nationalité Suisse
12 août 2021

A 17 ans je fumais ma première cigarette et j'ai fumé la dernière le 11 juillet 2013 après 32 ans dont 18 mois d'interruption à l'âge de 41 ans. Toute une vie de tabac, la plus ancienne compagne de ma vie....très vite j'ai fumé un paquet par jour et à la fin de ma vie de fumeuse j'étais à plus de 2 paquets 1/2, voire 3 paquets. Lorsque j'ai cessé de fumer à l'âge de 41 ans çà a été plus difficile que maintenant, étrangement. A l'époque j'avais fait un pari avec moi-même:" tu vas t’arrêter; tu vas leur montrer que tu es capable de le faire"; un an et demi après je rechutais: normal, j'avais gagné mon pari, je m’étais arrêtée et l'odeur de la cigarette qu'un ami allumait devant moi était tellement troublante........ Cette fois j'ai décidé de m’arrêter et j'ai mis un an et demi à prendre la décision, à me conditionner, à me convaincre que j'allais me passer de tabac, aussi dur que cela pourrait être. et puis un jour, en naviguant sur le web j'ai trouvé par hasard Stop tabac.ch et je ne l'ai plus quitté. ma décision était prise, il faisait passer à l'acte et c'est stop tabac qui m'a aidé et tous les membres de la tribu qui m'ont aidée patiemment, sereinement et m'ont remonté le moral les jours gris ou noirs. Pourtant si je voulais cesser le tabac, je ne voulais que les autres puissent en souffrir dans mon entourage et par ailleurs je ne voulais pas prendre de poids. J'ai donc utilisé le zyban selon la manière préconisée par stop-tabac et dans les mois qui ont suivi j'ai pris du Prozac pour pouvoir passer les moments difficiles et ne pas remettre en cause ma décision.pour contrôler mon poids, j'ai bu de l'eau pétillante à chaque fois que le manque de "quelque chose aux lèvres" se faisait sentir, je buvais au goulot, comme un biberon j'arrivais à boire 3 litres par jour Voilà maintenant j'ai 59 ans et je découvre des goûts et des parfums comme j'en connaissais dans mon enfance et que j'avais perdus; j'ai retrouvé aussi un souffle perdu, je cours, je marche, je nage, je vis. et les fumeurs à côté de moi ne me gênent même plus. Quand je vois quelqu'un fumer, les femmes surtout, je trouve cela très moche, très laid. je sais et je sens tellement que c'est une drogue que j'ai envie de leur dire:" arrêter de vous détruire" mais nul ne peut faire le bonheur des gens malgré eux aujourd’hui je suis heureuse d’être une ex fumeuse et je resterai une exfumeuse jusqu'au bout.
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Véronique (52 ans)
Nationalité Suisse
09 août 2021

J'ai allumé ma première cigarette à 13 ans en vacances balnéaires. Mais je considère n'être rentrée dans le clan des fumeurs qu'à 15 ans, époque où j'ai véritablement avalé une bonne vingtaine de "clopes" par jour. Ca faisait bien et surtout nous étions bien moins sensibilisés aux méfaits du tabac. Ma maman est décédée à 56 ans en raison de problèmes cardio-vasculaires dus en grande partie aux cigarettes. Mon papa s'est alors arrêté de fumer ce qui ne l'a pas empêché d'être rattrapé par le "crabe" : cancer des cordes vocales. Et moi, j'ai continué à consommer mon paquet par jour minimum. Il n'était pas question que je m'arrête, pour preuve, je n'ai jamais tenté quoi que ce soit pendant près de 30ans (sauf lors de mes grossesses où j'ai eu la chance d'être dégoutée par les odeurs de tabac). Pourtant, il y a deux étés, nous sommes partis en famille en Hollande, au milieu de rien si ce n'est des champs de tulipes, assis face à cet espace de nature, nous avons décidé, mon mari et moi-même, de fumer la dernière cigarette un peu comme on se jette un défi. Le fait de changer totalement de vie pendant trois semaines a été souverain. Il m'est arrivé dans les tous premiers jours de tourner en rond comme un ours en cage, surtout le soir, à l'heure où, quelques jours plus tôt, les cigarettes étaient les meilleures. Mais j'ai tenu bon. J'allais marcher sur les routes désertes ou crier dans les champs et je rentrais calmée. Le plus difficile a été le retour à la maison avec son lot de petites habitudes qui rejaillissent subitement. J'ai trouvé un "truc" qui m'a aidé à tenir : au lieu de m'installer confortablement, la journée terminée, dans le canapé, je sautais dans mon lit avec un bon bouquin. La chambre étant un endroit où je n'ai jamais fumé, l'appel de la cigarette était moins fort. Il n'y a plus guère que sur la route, dans les embouteillages ou lorsque je suis contrariée par les incivilités de certains automobilistes que j'y pense ; la voiture, lieu auquel je ne peux hélas pas échapper, est un endroit où j'allumais un nombre vertigineux de cigarettes. Deux choses pourtant me tiennent éloignée des marchands de tabac : le souvenir de cette dépendance et de la panique que j'éprouvais lorsque je découvrais mon paquet presque vide. Il fallait alors que je saute dans ma voiture, quelle que soit l'heure, pour trouver un détaillant ouvert. Le dimanche était un jour terrible pour ça... Quand je vois le soir ou les jours fériés toutes ces personnes qui font la queue devant le seul buraliste ouvert du coin, je me dis que j'en suis sortie. Enfin, le deuxième facteur qui joue pour moi c'est cette odeur que véhiculent tous les fumeurs et l'image qu'ils renvoient. J'ai fait partie de ces personnes qui manœuvrent leur véhicule la cigarette au bec, j'ai appartenu à cette communauté de gens qui ne peuvent s'empêcher d'allumer leur "clope" dans la rue, j'ai été imprégnée de cette odeur de tabac froid malgré tous les efforts pour l'éviter. Je trouve désormais très moche les gens avec leur mégot en bouche et désagréable ces effluves de tabac qui me sautent aux narines lorsqu'un fumeur vient me dire bonjour, même lorsqu'il a écrasé sa cigarette. Tout n'est pas rose dans cette aventure. Si je pense être en grande partie guérie, j'ai beaucoup grossi en "compensant", notamment au volant (paquet de bonbons, petits arrêts dans les boulangeries...). Je commence à voir la fin du tunnel de ce côté-là mais il aura fallu deux ans pour que j'arrive à me stabiliser et amorcer un retour vers la normale. Une aide extérieure m'aurait peut-être permis d'éviter de prendre mes dix kilos mais quelle que soit la façon de procéder, le jeu en vaut la chandelle.
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Franck (59 ans)
Nationalité France
14 juillet 2021

Voilà mon expérience personnelle: Bien qu'asthmatique enfant et jusqu’au début de l’adolescence, j’ai fait comme les copains et suis tombé dans le panneau de la cigarette vers 17 ans. A cet âge on manque d’assurance, alors on ne va pas encore en rajouter en se distinguant des autres par le fait de ne pas fumer, on n’est pas un gamin !!! Dans les années 78-80 la cigarette était encore tendance et à la mode. L’époque ou la publicité pour le tabac était partout, dans les journaux en passant par la formule1, les magazines sportifs, le cowboy Marl… Dans les films le héro fumait forcément puisque c’était le héro ! On fumait au bureau, au resto, dans les trains, les avions, les discothèques et les salles d’attente, il y avait des cendriers partout les voitures, les compartiments de trains… Les messages de prévention commençaient tout juste à exister mais on n’avait pas trop envie de les entendre. Je vais avoir bientôt 60 ans et je fume donc depuis 43 ans, malgré quelques arrêts qui n’ont pas duré longtemps. J’ai bien failli gagner cette bataille en 2008 ou j’ai réussi a arrêté, et ce pendant 6 ans. Je pensais bien être tiré d’affaire, mais une période de ma vie accompagnée de relâchement lors de soirées arrosées où on se retrouve entouré de fumeurs et se voit tirer sur la cigarette d’un ami (erreur fatale) s’en suit la rencontre d’une grosse fumeuse et on glisse sur une pente savonneuse jusqu’à la reprise ! Depuis ce jour (2014) j’ai dans l’idée d’arrêter de nouveau puisque j’avais réussi à le faire une fois. Mais je n’ai aucune volonté, je le sais bien ! On entend partout « pour arrêter il faut de la volonté » (c’est surtout les non-fumeurs qui le disent) ignorants ce qu’est l’addiction à la nicotine. Bien que n’ayant jamais été un gros fumeur (une dizaine par jour) je n’arrivait pas à m’en passer et elles m’étaient indispensables, même dans mes activités sportives (Trial moto) qui est assez physiques. Même à bout de souffle, j’étais celui qui allume une cigarette pendant les poses, au moment de se désaltérer, en arrivant sur le terrain, en repartant en fin d’après-midi… A force de me trotter dans la tête cette idée à fini par voir le jour, et je me suis dit qu’il fallait absolument que j’arrête le tabac avant d’être à la retraite. Il me semble plus facile de faire des efforts tant qu’on est en activité, occupé quotidiennement et avec les contraintes liées à la cigarette (poses à l’extérieur obligatoire, limitées dans la journée) ce qui n’est pas le cas lorsque je suis chez moi puisque totalement libre d’allumer une clope avec le paquet sous les yeux et parfois une consommation qui augmente. Le 25 juin 2021 i y a 2 semaines et demi j’avais rendez-vous avec mon généraliste et je décidais de lui demander de me prescrire du Champix, j’en avais entendu parler et un collègue de travail avait arrêté ave ce médicament. J'ai d'abord été effrayé par tout ce que je lisais sur le Champix, la liste d'effets indésirables est si longue que même Tabac info service me l'a déconseillé en disant que la varénicline ne devait se prescrire "qu'en seconde intention" !?! C’est-à-dire réservé aux très gros fumeurs, très dépendants, ceux qui ont tout essayé…. Les cas désespérés ! Devant mon manque de motivation et le plaisir que j’avais a fumer ma cigarette si indispensable après le petit-déj, le café, l’apéro, le repas etc. (et en règle générale j’appréciais les 10 que je fumais puisque justement, je n’en fumais que 10, pas de cigarettes superflues) Je ne voulais pas passer par la méthode douce encouragée pas Tabac info service : les substituts Nicotiniques, gommes à mâcher, patchs… Il me fallait une méthode radicale même comportant « quelques » risques. Je me suis dit que c’était le prix à payer pour me débarrasser de ce fléau et j’avais vu trop de personnes autour de moi échouer avec les substituts pour recommencer après quelques temps. J’avais moi-même expérimenté cette méthode il y a quelques années sans succès. La cerise sur le gâteau à été la réaction de mon médecin. Il a presque sursauté en entendant le mot Champix ! Il me répond : « NON, je ne prescrit pas de Champix. Je l’ai fait 4 fois dans ma carrière et j’ai eu 2 fois des problèmes. Une patiente a voulu sauter par la fenêtre ! « Vous avez essayé l’hypnose » ? Evidement tout ceci n’était pas en mesure de me rassurer, mais j’insistais argumentant que je n’étais pas fragile, ni physiquement, ni psychologiquement et que les effets indésirables sont potentiels, pas systématiques. Le lendemain samedi 26 juin je passe à la pharmacie et prends ma première dose de Champix à 11h du matin (0,5 Mg le matin pendant les 3 premiers jours du traitement) avec le même enthousiasme qui si j’avalais une pilule de cyanure ! Je rappelle que ma consommation quotidienne est de 10 cigarettes, parfois je débordais 11 ou 12. L’après-midi je pars faire du sport et ne change rien a mes habitudes, le samedi soir je n’en avait fumé que 8 ! J1 : 0,5 Mg matin = 8 cigarettes J2 : 0,5 Mg matin = 6 cigarettes J3 : 0,5 Mg matin = 5 cigarettes J4 : 0,5 Mg matin/soir = 5 cigarettes J5 : 0,5 Mg matin/soir = 4 cigarettes J6 : 0,5 Mg matin/soir = 4 cigarettes J7 : 0,5 Mg matin/soir = 3 cigarettes J8 : 1 Mg matin/soir = 1 cigarette J9 : 1 Mg matin/soir = 0 cigarette J10 : 1 Mg matin/soir = 0 cigarette…. Depuis dimanche 4 juillet je n’ai plus fumé de cigarette, nous sommes le 14 ça fait dix jours. Les dernières avaient un gout moins agréable qu’habituellement. Je ne sais pas encore si c’est gagné, l’envie de fumer me traverse quelques fois l’esprit dans la journée mais ça ne dure pas et je tien bon. J’ai envie de dire, c’est là que la volonté entre en jeu : Quand on a fait une partie du chemin, au prix de quelques efforts (largement aidés par le médicament) il ne faut pas renoncer et faire demi-tour. En dehors des rêves complètement dingues qui ne sont pas des cauchemars (presque amusants, j’ai revu des personnes totalement disparues de ma vie et de mes pensées) des nuits entrecoupées et une certaine fatigue sans doute liée a mon activité cérébrale nocturne et aux moments de réveil successifs qui rendent les nuits moins réparatrices, quelques fois une légère nausée (pas méchant, ça passe) et occasionnellement une sensation de vertige (comme quand on a fumé un joint, pour ceux qui connaissent) pas plus d’effets indésirables. Je ne peux en rien préjuger des réactions de chacun, mais pour ma part le rapport bénéfice risque est sans appel, totalement positif ! J’ai lu que le traitement pouvait durer jusqu’à 12 semaines. Mon médecin m’a prescrit deux boite de 14 jours donc 28 J. Je suis au 18 jours et je pense avoir fait une partie du boulot. Je crois que 4 semaines de traitement devraient me suffire, si j’ai tenu 3 semaines sans fumer je suis sur la bonne pente. Pour moi qui ait déjà arrêté, c’est la règle des 3 qui s’applique : 3 premiers jours, une bataille de reportée, 3 premières semaines, une seconde, et si on a tenu 3 mois c’est presque gagné ! J’envisage de diminuer la dose par 2 la dernière semaine du traitement (semaine prochaine) 1 Mg seulement le matin (au lieu de 1 matin / 1 soir) et ainsi prolonger d’une semaine le traitement en réduisant le taux de varénicline progressivement. Je verrais si le besoin de nicotine refait son apparition, mais j’ai bon espoir. Je ne sais pas si ce témoignage sera utile a quelqu’un, mais quand je pense a toutes ces journées sans tabac et me dit que je suis entrain d’entrer dans le monde des non-fumeurs, ceux qui ont plus de souffle, qui ne sont plus esclaves de cette M… et tous ces euros que j’économise (pour info le médicament est totalement remboursé avec la mutuelle) je n’ai plus qu’une seule chose à dire : MERCI CHAMPIX .
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