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"fumée" (21)

Sarah (45 ans)
Nationalité Suisse
01 avril 2022

Bonjour, Comme je vois qu'il est possible de laisser un témoignage sur ce site, alors c'est très volontiers que je vais relater mon histoire (en aucune façon je suis à même de pouvoir garantir être brève !). Pour commencer, avant toute chose, je tiens à signaler que je suis un cas complètement particulier. Un cas à part. Pour ne pas dire même un cas très, voire extrêmement rare. Alors, pour bien comprendre mon expérience avec la cigarette, il est nécessaire de remonter au mois de janvier 12 (donc année 12). Et de préciser que j'avais cru bon d'inviter un ex-copain (qui a d'ailleurs manqué de devenir mon "mec", il s'en est vraiment pas fallu de grand chose !). En effet, au cours de son séjour, et sur MA demande - je ne puis donc QUE m'empresser de réfuter toute allusion où "j'ai une influence absolument désastreuse sur toi", pour reprendre ses propres propos - il m'apprit à fumer. J'avais alors 35 ans : j'étais majeure, et donc adulte. Dans mon cas, le problème quasi habituel de la minorité ne s'est donc bien sûr pas posé. Alors que l'âge moyen normal habituel se situe entre 10 et 15 ans, j'ai fait mes expériences d'adolescente - tabac et alcool - avec 20 ans de retard. Je me dois de préciser que, cette nuit où j'ai tiré mes premières bouffées de cigarette, j'étais déterminée et décidée de commencer à un point tel qu'il aurait été nécessaire non seulement de me menotter, ou de me ligoter les mains dans le dos, mais aussi de me bâillonner. D'ailleurs mon ex-ami ne s'y est pas trompé : "wow, tu y mets vraiment de la volonté", m'a-t-il alors dit... Comme je l'ai dit, sauf à me menotter les mains dans le dos, ou à me les ligoter, et à me bâillonner, rien ni personne n'aurait jamais pu faire quoi que ce soit pour m'en empêcher. J'étais bien trop déterminée à "briser un interdit". Je me dois aussi d'ajouter, pour dire la vérité d'une part, et pour que mon récit soit complet d'autre part, qu'il arriva une nuit, au cours du séjour de cet ex-copain, ou j'avais décidé de faire l'expérience en connaissant l'ivresse. Ce qui fut chose faite, puisque j'atteignis un taux d'alcoolémie approximatif de l'ordre de deux grammes, selon son estimation (ceci rendu possible parce que nous savions que nous n'aurions pas besoin de nous déplacer avec mon véhicule). Bien sûr, mes premières bouffées de cigarette m'ont fait avoir les quintes habituelles qu'ont tous les novices. Oui mais voilà - et c'est là l'information clef pour la suite de mon histoire : je me suis rendue compte à temps, car c'était moins une avant l'addiction, qu'il est beaucoup plus simple de fumer en n'ingérant pas la fumée plutôt qu'en l'ingérant. Pourtant, ces quelques cigarettes ne furent pas suivies de beaucoup d'autres car, dès le printemps 12, c'est sans aucune peine, ni manque, que je ne fumai plus une seule cigarette, et ce pendant des années. Jusqu'à ce 14 mars 20 (= année 20), ou, dans le cadre d'une récente actualité (je m'exprime ainsi car je suis sûre que vous avez compris à quoi je veux me référer, à quoi je veux faire faire allusion), le gouvernement espagnol décréta un enfermement général des 50 millions d'espagnols. Et donc une paralysie quasi générale de l'économie espagnole. Initialement, cela ne devait durer que deux semaines, du 14 au 28 mars. Oui mais voilà : après moults prolongations, ces 50 millions d'espagnols, dont je fais partie, pour y être résidente depuis 10 ans, se virent enfermés 24/24 et 7/7 pendant un trimestre complet.. C'est l'ennui engendré par cet enfermement qui m'a poussée à aller m'acheter un paquet de Pueblo (une marque espagnole de cigarettes). Aujourd'hui, cela va bientôt faire deux ans que j'ai repris le tabac. Contrairement à nombre de fumeurs, et pour me référer au "détail clef" que j'ai souligné tout à l'heure, c'est parce que je n'ingère pas la fumée, mais bien parce que je l'exhale sitôt la bouffée prise - la fumée de la cigarette ne reste donc même pas une seconde dans ma cavité buccale -, que je parviens, sans peine ni manque, à limiter strictement ma consommation annuelle de cigarettes à 20. Oui : je fume un paquet par année, ce qui me permet de ne fumer qu'une cigarette de temps à autres, juste pour le plaisir. D'ailleurs, j'ai reçu, voilà peu de temps, la réponse d'un médecin tabacologue, me disant que "vous ne compromettez en aucune façon votre santé avec la consommation de tabac que vous m'avez évoquée. Vous faites partie des 5% enviés". Désormais, je sais parfaitement que, pour continuer de pouvoir m'accorder ce petit plaisir occasionnel, je me dois de toujours non seulement maîtriser, mais contrôler ma consommation de tabac de façon stricte. C'est à moi de contrôler la cigarette, et non l'inverse. Oui, il m'arrive d'avoir des envies de fumer. Pour y faire face, il me suffit de prendre ma cigarette électronique, et de tirer quelques lattes, et mon envie passe aussi vite qu'elle est venue ! Voilà, j'espère que mon histoire vous aura plu. Amicalement Sarah
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Cathy (59 ans)
Nationalité suisse
03 novembre 2021

J'ai quitté ma meilleure amie le 8 mai 2006, avec le Zyban, qui m'a enlevé toute envie de fumer. Vers la fin des 50 jours, j'ai commencé à diminuer la dose mais comme je commençais à me sentir déprimée, j'ai prolongé de 20 jours, en diminuant la dose petit à petit jusqu'à l'arrêt total du médicament. Et je n'ai plus jamais fumé depuis, alors que j'étais une grosse fumeuse depuis très longtemps. J'ai rêvé une seule fois que je fumais. Le matin, au réveil, j'étais soulagée que c'était seulement un cauchemar ! Je n'ai jamais repris la cigarette depuis. Par contre, je suis devenue intolérante à la fumée et à toutes les substances chimiques qui agressent les poumons. A mon avis, c'est normal, les poumons, contents d'être débarrassés de la fumée, disent "stop" à la moindre alerte ! Je conseille à toutes les personnes qui arrêtent de fumer de se tatouer "Ex-fumeur" ou "Ex-fumeuse" sur le cerveau, c'est ce que j'ai fait, pour ne pas succomber à la tentation de "oh ! seulement une taf" qui va se prolonger en "oh ! seulement une clope" et finalement amener à replonger encore pire qu'avant.
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Brigitte (41 ans)
Nationalité Liechtenstein
12 août 2021

Nous arrivons au mois de mai... Joli mois de mai... L'an dernier, je me disais " je vais m'arrêter"... "je m'arrête quand je veux, de toute façon, alors je vais m'arrêter"... 2 paquets par jour, l'odeur, la fumée, le smog, je l'appelais..., la toux du matin, la voix qui déraille, et souvent la peur ...d'en claquer, d'une quinte de toux qui mettrait mon poumon à la porte !Image répétée d'un humour internaute... et puis le mois de mai et son 31 sans fumée de l'OMS... Et que je me suis dit, pourquoi pas...Des "Chiche t'oses pas" et "de toute façon tu tiendras pas 3 jours" ont fusé autour de moi... J'ai des collègues adorables, heureusement d'ailleurs, car je partage plus de temps avec eux qu'avec ma famille dans une journée...mais ils sont un peu "blonds" comme on dit... Ce manque de confiance m'a vexée.. Oui je peux avouer: je me suis arrêtée de fumer pour leur clouer le bec et les laisser radoter sans fondement sur mon dos ! C'était le 16 mai 2019... Douze mois plus tard, on a cessé de m'en offrir le matin, avec un sourire sorcier, le petit clan parieur m'en félicite aujourd'hui, un membre du clan m'a même rejointe.... de ce bon côté de la barrière... Et on en rit encore... C'est la première fois que j'essayais de stopper la clope....Au début, je faisais la forte, l'odeur ne me dérangeait pas, je n'avais pas d'envie en sentant une taf me passer sous le nez... Et puis j'ai décider d'arrêter de me mentir ! Ca pue, je supporte plus ceux qui toraillent sous mon nez, et brisent la saveur de mes instants... Donc je suis devenue un peu intolérante... Chez moi c'est dehors... A part ce petit côté maniaque, l'arrêt du tabac m'a apporté un merveilleux voyage à Londres: j'avais honnêtement mis le prix de 2 paquets de clopes dans un cochon rose... soit 11,60 francs chaque jour... Lecochon est mort en février, le voyage a eu lieu et je n'ai pas dépensé la totalité de l'épargne !!! Et en meilleure close, ne plus fumer m'a rendu le goût de mes repas, l'odeur des fleurs, le souffle de mes longues ballades à pieds... mes chiens me remercient chaque jour... Je n'ai pas pris un gramme, parce que je n'ai pas remplacé ma clope par de la bouffe.... *Je suis déjà ronde, alors là-dessus j'avais du être très sévère avec moi-même :o)* Je ne peux qu'encourager ceux ou celles qui me liront de se lancer, sans entendre les railleries des amis qui diront "t'es pas cap"... Il disent ça parce que EUX ne sont pas cap.... Personne y croyait, le 16 mai dernier, personne ! (même pas moi, tellement ça me paraissait insurmontable !!!) Je suis fière aujourd'hui... et je remercie tous les gens de Stop-Tabac, où j'ai pris tout ce qui pouvait me servir pour garder le tracé de la victoire.... Je ne serai jamais plus une non fumeuse, je resterai une ex fumeuse, un peu comme les alcoolique abstinents. Sortir d'une drogue est continuer à vivre, et c'est merveilleux !
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TheGregW (38 ans)
Nationalité Suisse
18 mai 2021

Bonjour, je suis âgé de 38 ans et commencé à fumer dès l'âge de 16 ans, donc 22 ans de fumée intense, entre 20 et 40 cigarettes par jour. Après 3 tentatives d'arrêt infructueuses (10 jours max) ces 8 dernières années, le 25 Avril dernier, j’ai eu le déclic qui me fait avoir l’assurance de dire que cette fois- ci, c’est la bonne!! (je m étais fixé comme but d’arrêter à mes 30 ans, et assurément je ne voulais pas être fumeur plus de la moitié de ma vie), j’avais déjà 6 ans de retard sur mon objectif… j ai donc essayé mon premier arrêt à l’âge de 30 ans. Le problèmes était à chaque fois le même, je vivais cet arrêt comme un sacrifice, et enviais les fumeurs à mes côtés, chaque heure et chaque instant était un combat. Pour ma part lors des situations stressantes professionnelles et les moments de joies ou de créativité étaient des moments extrêmement difficiles à passer sans fumée, car l’association dans cet état d’esprit étaient encrées en moi comme des moments cigarettes et alcool m’apportant de la joie et un moment permettant de m’évader dans un quotidien très chargé. Ce 25 Avril dernier, en compagnie de mes amis d’enfance devenus non-fumeurs, et ceci pendant un apéro avec nos familles respectives, je me retrouvais un des seuls à continuer à fumer. J’étais devenu « le pariât » du groupe d’ami et à titre personnel me sentais vraiment stupide de continuer, car chaque matin en ayant ce sifflement lors de mes respirations, je me disais « il faut que j’arrête »… Ce jour-là je me suis vraiment rendu-compte que le non fumeur était celui qui était chanceux, pour toutes les raisons connues détruisant la vie du fumeur. J ai également acheté le livre d’Alan Carr, que j ai lu après le 12ème jours d arrêt, et en effet mes envies ont pratiquement toutes disparues. (Je conseille fortement ce livre à tous et toutes). En résumé, je pense vraiment que le positionnement face à la cigarette fait toute la différence. L’accoutumance à la Nicotine ne dure que quelques jours, mais les habitudes elles sont encrées sur le très long terme. Même si j’avais un but, je n’avais pas vraiment de plan, j’ai réussi à avoir LE DECLIC qui a changé mon point de vue sur le sujet, je me considère maintenant après 22 jours chanceux et/d’être non-fumeur, et en bonus j’ai également baissé très nettement ma consommation d’alcool. Avec l’intention ferme de plus tomber dans ce vice destructeur de la fumée
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Mary (58 ans)
Nationalité Francaise
15 août 2023

Voilà 51 jours sans fumer. Que dire sinon que le chemin est difficile surtout la première semaine ,on est très énervé et en manque mais il faut bien doser les patch et puis on arrive à se battre si on veut arrêter vraiment ce n' est pas facile autant ne pas mentir mais on retrouve le souffle les odeurs bonne ou mauvaises lol on comprend un peu mieux les non fumeur qu on asphyxie avec notre fumée tout sa en 51 jours et c est encore difficile mais je tiens courage à toutes et tous
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Agente 007 (51 ans)
Nationalité Canadienne
03 mars 2023

Bonjour, Aujourd'hui, je célèbre 20 ans sans fumée. Je suis très fière de cet accomplissement. Ça n'a pas été facile. J'ai bu beaucoup d'eau et mangé beaucoup de céleri pendant les premières semaines! Je consultais le site de Stop-tabac tous les jours et je lisais des témoignages pour m'encourager. Je prenais les envies de fumer une à la fois. Courage! Vivre sans fumer est une grande liberté!
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Anonyme (54 ans)
Nationalité Suisse
19 février 2023

Bonjour, je souhaite partager avec vous mon combat pour l'arrêt du tabac, j'ai 40 ans de fumée derrière moi, je suis épileptique grand mal, et j'ai décidé de prendre le Ziban, au risque de faire des crises, celà m'est égal, celà fait 3 semaines que je prends le médicament, je suis devenue hyper agressive et tant mieux, celà m'a permis de remettre l'église au milieu du village avec mon entourage, j'ai dû resté à un comprimé par jour car j'ai le poids d'un enfant, Je suis impressionnée par l'effet immédiat, je n'ai plus envie de fumer du tout, je suis tellement contente car ça marche, je fumais 2 paquets de cigarettes par jour, actuellement j'ai plus envie du tout, j'ai pris des risques et ce n'est pas fini mais je tenais à préciser que même en étant épileptique, je préfère prendre le médicament qui me permet d'être enfin libre, je respire enfin, et aucune crises est parvenue, rien, le Ziban m'a rendu ma personnalité, mon vrai moi, j'étais beaucoup trop gentille et je me faisais toujours marcher sur les pieds, et bien mon entourage me respecte enfin, car ce traitement m'a permis de me reconstruire mentalement et de ne pas avoir peur de dire non, mon quotidien est le même sauf que je ne suis plus la serpillière de tout le monde, j'ai donc deux effets avec ce traitement qui me permettent enfin de vivre normalement, j'ai bien lu les effets secondaires, mais c'est quoi à côté des effets de la clope ?? Franchement, je m'occupe de ma belle soeur qui a une BPCO stade 4, sous oxygène jours et nuit, elle continue à fumer, moi qui m'occupe d'elle à plein temps, ça m'a fait un déclic, moi j'ai arrêté presque de suite, car plus envie de fumer, et elle...je la regarde se suicider avec le tabac même avec sa BPCO !!! Je n arrive pas à comprendre son état d'esprit mais moi c'est fini cette merde et je me sens revivre, tant pis pour l'agressivité pour les autres, c'est bon pour moi, même mes chiens obéissent enfin, la cigarette avait fait de moi un zombie, le Ziban m'a rendu la vie, voilà mon témoignage, je vais rester à un cpr par jour et je pense arrêter assez vite car pour moi l'effet à été immédiat contrairement à ce qu'il se dit, je suis enfin libre.
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Anonyme (53 ans)
Nationalité Suisse
03 janvier 2023

Bonjour, Je pense qu'arrêter de fumer c'est dépenser plus : - Dépenser de l'énergie à "devenir stratège", sans compter qu'on ne pense qu'à ca (c'est l'impression que j'en ai) - Dépenser en substituts nicotiniques Il est importante que la motivation ne soit pas uniquement financière car, dans les premiers jours d'arrêt (les plus difficiles), on dépense un max ! Pourquoi n'y a-t-il pas de programme d'aide financière à l'arrêt? Quand est-ce que l'Etat comprendra que la fumée est une vraie dépendance au même titre que l'alcool et la drogue (même si c'est une dépendance moins dure.... enfin, ca, je n'en suis pas si sûre). Pourquoi les cures de désintox' (drogue ou alcool) sont prises en charge et pas celle pour arrêter de fumer ? Mes motivations ? une promesse faite à mon père sur son lit de mort (après une longue maladie due à la cigarette) et une autre faite précédemment à mon fils. Début décembre, j'ai décidé de fixer la date au 31 décembre ! à minuit, j'ai éteint ma dernière cigarette. Même si ca ne fait que 3 jours, avec substitut, je suis quand même fière de moi ! Je sais que la route va être longue, mais ma tête dure et moi, on va y arriver ! Un jour à la fois..... Avec la prière de la Sérénité et beaucoup de verres d'eau :o)
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Ann (54 ans)
Nationalité Française
19 août 2022

Adieu à ma meilleure Amie (Merci Siem) Hello à tous, Me voilà de retour. Plutôt qu´un long discours, je vous propose de vous partager mon journal de bord de 2012 que j´avais fait sur l´ancienne version de ST sur les premiers jours d´arrêt. 10 ans après, je suis de nouveau avec vous, après 4 ans d´arrêt suite à votre aide précieuse. Je voudrais ici, reprendre une sorte de journal de bord car ça m´avait vraiment aidée. Peut etre que ça en aidera d´autres, qui sait... Allez hop, c ´est parti et bonne lecture 16 octobre 2012, 18:15 Enfant, je disais « ça sent mauvais ! » J’ai vécu au milieu de la cigarette, ma mère fumant de temps en temps à la maison, mon père et mes oncles roulant leur « clop » lors de toutes les réunions de famille qui se déroulaient dans un épais nuage de fumée, enfants à côté… Dans la voiture, même combat, si possible fenêtres fermées. 1982 : j’ai 14 ans et comme une imbécile, je veux avoir l’air d’une grande. Une copine me tend un clop (il paraît qu’on dit un clop, mon oncle y tenait !), j’essaie et puis une deuxième, une troisième, et ainsi de suite… Au départ, je me cache des adultes, et puis je me mets à fumer à la maison à 18 ans. Je suis adulte, non ? Je ne me pose même pas de question. Tu deviens mon indéfectible alliée des soirées entre potes, des coups de cafard, des moments d’ennui, des révisions de partiels pendant 8 longues années d’études, bref de chaque instant de ma vie. Un mois avant mon mariage, je décide de Te lâcher car je ne saurai tolérer des photos en belle robe blanche, un bouquet dans une main, Toi dans l’autre ! Et comment je vais faire pour me passer de Toi pendant cette journée ? Impossible ! Patch et bouquin. Ma meilleure amie, Tu n’es pas invitée ! Nickel, Je m’arrête du jour au lendemain. Mo-ti-vée !  Je prends 3 kilos en trois semaines et je rentre tout juste dans ma robe le jour J. Mais bon, Tu n’es pas là, nous sommes fâchées et c’est tant mieux ! 8 mois après, 8 kilos et une bagarre contre ces derniers pendant des mois, je me considère comme guérie,. Je T’ai oubliée. Et un beau jour, à la faveur d’un voyage au delà des mers, Tu m’appelles, comme ça, par hasard : « Salut, ça va ? » « Oui, et Toi ? ». On reprend contact, on se pardonne, on s’embrasse et je retombe dans Tes bras. Pendant 15 ans. S’ensuivent deux grossesses et Tu es toujours là, près de moi. Ah, non, pas tout à fait. Huit jours avant mon premier accouchement, on se fâche à nouveau pour mieux se réconcilier trois jours après. Du coup, Tu me fais culpabiliser, j’arrête d’allaiter mon fils au bout de dix jours et nous voici encore réconciliées. J’ai toujours été très fidèle en amitié et Toi aussi. 12 années passent. Mes enfants me mettent en garde contre Toi. Ils ne T’aiment pas, crois moi ! Mais, j’en arrive à T’inviter à nouveau dans la maison et plus seulement sur le balcon, fenêtres ouvertes (car notre amitié doit rester discrète), puis dans la voiture pour de courts trajets avec les enfants. Au bureau, Tu es VIP ! Tu écoutes mes conversations téléphoniques, lis mes messages, rédiges mes dossiers, assistes même parfois à mes rendez-vous de clients qui ont la même Amie. Mais dans ma tête, Ton amitié devient pesante, lourde à porter. En, fait, il n’y en a que pour Toi. Si Tu n’es pas là, je panique. D’ailleurs, Tu es toujours là, et les rares fois où je T’ai oubliée, je suis allée Te chercher d’un saut de voiture. Je connais d’ailleurs le moindre des endroits où Tu peux Te cacher, à toute heure du jour ou de la nuit ! Et si Tu n’es pas disponible, j’appelle une de Tes copines, revêtue de menthe, ou d’un autre costume, peu importe, vous êtes de la même famille. Si Tu es là alors que Tu n’es pas invitée, au resto, au ciné, chez des amis, je maudits ces foutus endroits et ces foutus moments. Je m’embête chez mes « autres » amis, je n’écoute pas ce qu’ils me racontent, je ne cesse de penser à Toi. Et lorsque Tu me manques trop, délicatement, j’essaie de T’inviter : « je peux fumer…dehors ? ». Tu m’empêches parfois de dormir, et parfois Tu m’y aides lorsque je n’y arrive pas. Tu me soutiens dans mes moments de doute, tu partages mes joies, mes peines. Tu es là quand je vais bien et même quand je suis malade ! Bref, Tu fais partie de ma vie.   Vendredi 12 octobre 2012 Retour en arrière... 8 :30, après avoir emmené les enfants à l’école, je rentre à la maison car le médecin m’a diagnostiqué une laryngite hier soir. Je n’irai pas au bureau aujourd’hui et ça tombe bien, car je n’ai aucun rendez vous. Tu m’accompagnes sur le chemin du retour, comme tous les matins. Sur un coup de tête, je mets un patch qu’un médecin m’avait prescrit il y a quelques mois et que j’avais acheté, puis stocké dans ma pharmacie, comme tant d’autres fois par le passé. Le patch, Ton ennemi n°1 au même titre que certaines acuponctures, homéopathies, hypnoses et autres médicaments. Tu ne les aimes pas ceux-là, hein ? Tu en es jalouse et rien ne t’arrête pour les écarter de moi. Je le sais. Tu es extrêmement possessive et exclusive. La journée passe sans Toi, moi allongée, « vautrée » devant la télé. Et je me retrouve à 20 heures sans T’avoir donné une occasion de Te manifester ! Oh ! Tu n’es pas loin, juste dans la pièce à côté ! Les enfants sont absents pendant une semaine, ça tombe plutôt bien car je ne veux pas qu’ils nous voient nous disputer. Je ne sais pas vraiment mais Tu commences à m’agacer avec Tes caprices et Ton égoïsme.   Samedi 13 octobre 2012 Je me réveille : 24 heures sans Toi ! Wouahouhhhh ! Serions nous vraiment fâchées ? Je vais faire des courses et je suis fière de moi. J’ai envie de Te donner une leçon. Jamais Tu ne t’es préoccupée de moi, de mes envies, de mes besoins. Il fait beau et j’ai envie de sourire à cette nouvelle vie : Exaltation ! En guise de repas, je vais manger une grande assiette de crudités car j’ai besoin de me refaire une santé et de nouveaux amis appelés crudités, légumes, bien-être. Et je ne veux pas tomber dans ton autre bande de copains, les sucreries. J’ai les enfants au téléphone et dans un accès d’inconscience, je leur dis que c’est fini entre nous depuis hier. Ils sont contents, fiers. Et moi ? N’ai je pas fait une bêtise de leur dire que nous étions fâchées ? Je suis liée par mon engagement maintenant… Comment assumer si je n’y arrive pas ? Bon, on verra ça demain mais pour l’instant, Tu dégages du périmètre !   Dimanche 14 octobre 2012 Ouille, ça se complique ! Tu m’appelles sans cesse : le manque de Toi se fait cruellement ressentir ! C’est dimanche et il faut que je m’occupe absolument, que je t’oublie. Ménage, rangement de placard, lessive, musique, film… Mais Tu m’obsèdes. Je me maîtrise, je prends scrupuleusement mes vitamines et autres magnésium pour ne plus sentir Ta présence, omniprésence.   Lundi 15 octobre 2012 Mince alors, à peine réveillée, je pense à Toi… Satanée meilleure amie, Tu ne me lâches pas d’une semelle ! Tu n’as donc pas compris que je suis fâchée ? Que je ne veux plus Te voir, ni entendre parler de Toi ? A cause de Toi, je n’ai même pas le courage d’aller bosser et comme je n’ai pas de rendez vous, je peux rester à la maison. Finalement, j’étais malade, donc il faut que je me repose, non ? Ce n’est qu’un prétexte, je le sais, car en fait j’ai la trouille chevillée au corps. J’ai peur de me retrouver dans mon bureau, synonyme de cendrier géant. Je fais du repassage, des lessives… A ce rythme là, je vais faire couler ma boîte et vais devenir une toquée de la serpillère ! Et Toi, Tu es là, dans ma tête à chaque seconde qui passe… Je me force à Te faire la tête, ne plus Te parler. Mais en fait, j’en crève !   Mardi 16 octobre 2012 Je suis au bureau et je ne fais rien. Je surfe sur Internet, je lis mes mails, passe deux coups de fil. J’ai viré Ton copain le Cendrier. J’ai caché Ton ami le Briquet au fond du tiroir. J’ai invité de nouveaux amis. Ils s’appellent Bonbon à la Menthe et Verre d’Eau. Ils essaient bien de me divertir mais c’est difficile pour eux. On ne se connaît pas tandis que Toi… Sur Internet, je trouve ce site avec son forum et la possibilité de créer ce blog. J’en suis là. Jour 4 sans Toi. Je sais que j’ai raison de Te tenir tête, mais je doute de mes capacités. Sommes nous amies pour toute ma vie ? Mon destin n’est-il pas lié à ma meilleure amie ? Et si un jour, demain, après demain, dans un mois ou un an, on m’annonce… que ma meilleure amie m’a fait la pire vacherie qui soit ? Et là, je me dirai « Mais c’est pas possible, je le savais ! Et mes enfants ?... etc. etc. ». Et je doute encore « De toute façon, est-ce qu’il n’est pas trop tard, déjà ? » Ne m’as Tu pas déjà envahie, à vie ? Aujourd’hui, j’ai décidé de ne plus Te parler directement, mais de T’écrire. Nous verrons bien. Peut-être un jour Tu comprendras que l’amitié ne peut rimer avec l’hypocrisie, car je suis sûre que Tu me caches quelque chose… Tu n’es pas franche, j’en suis persuadée. Tu es fourbe, mais aussi très rusée, intelligente, manipulatrice, sournoise, sordide. Tu es trop fine, trop mince, trop parfaite pour être honnête. Tu as un physique de mannequin, élancée, le regard maquillé d’un léger trait d’eye liner, la moue ourlée de beige avec parfois un léger parfum mentholé, une jolie robe blanche, innocente…. Trop belle pour être vraie. Mais bon sang, qu’est-ce que Tu me manques….. Je raccroche. A demain.   Mercredi 17 octobre 2012 : un vrai petit soldat Je suis de nouveau au bureau. Toujours difficile de s’y mettre car Tu es toujours dans ma tête. En revanche, ne T’en déplaise, mais Tu as du renoncer à me harceler hier soir, à tel point qu’à un moment donné, je me suis sentie bien, sans manque de Toi. Peut-être étais-Tu allée Te coucher avant moi, épuisée de m’avoir tant pourchassée. J’ai pensé à Toi, bien sûr, mais Tu ne m’as pas manqué, l’espace de quelques longues et délicieuses minutes. J’espère bien que tu as passé une mauvaise nuit et que Tu vas aujourd’hui Te reposer, loin de moi. Ce matin en me levant, pareil. Tu es là, dans ma tête, mais moins présente, moins vivace. Aurais- Tu compris ? Je ne le crois pas… Pas encore… Car Tu es têtue, comme une mule, persévérante. Je m’attends à Te voir surgir, tel un diablotin, son chapeau pointu sur la tête, et son sourire narquois affiché en grand sur le visage. Je sais que Tu ne lâcheras rien, aucune bataille. Un vrai petit soldat. Cet après midi, le manque à nouveau.  Non contente d’y associer le manque, Tu y associes maintenant la peur. Peur de ne pas y arriver, peur de ne plus jamais être bien, peur même à cheval, alors que c’est mon seul moment de détente dans la semaine ! Tu ne T’arrêteras donc devant aucun moyen ! Même ce petit espace de liberté, Tu vas me le bouffer ? Je n’ai pas envie de Te laisser faire, et pour l’instant, moi aussi je joue au petit soldat, mais les armes ne sont pas les mêmes…..   Jeudi 18 octobre 2012 : le soldat n´est toujours pas mort Encore une des Tes astuces : m’empêcher de dormir. Tu joues maintenant la carte de l’épuisement, moral, nerveux, physique. Je savais qu’hier, Tu m’avais plus ou moins laissée en paix quelques heures pour mieux Te ressourcer, Toi, recharger Tes batteries, et à nouveau remonter sur le ring, plus forte, plus sûre de Toi. Je Te déteste.   vendredi 26 octobre 2012, 15ème jour : le mépris 15ème jour. Je ne T’ai pas oubliée mais je ne T’ai pas écrit. Je T’ai ignorée exactement 437 fois. 437 fois où je T’aurais sortie, fine et délicate de Ton magnifique écrin serti de cuir et d’argent que j’avais acheté spécialement pour Toi, écrin bien plus féminin que l’uniforme de tes petites sœurs, rangées et anonymes sur l’étal du débitant de tabac ! 437 fois où j’aurais invité Ton ami le briquet : Tu sais, le très très joli briquet argenté acheté encore une fois spécialement pout T’accompagner… Zippo s’appelle-t-il. Magnifique et choisi avec soin il y a des années aussi celui-là ! Je l’avais trouvé si joli dans sa robe de lamé avec ses fines dentelles gravées ton sur ton…. Souvenir de ma jeunesse et de mon insouciance d’adolescente. 437 fois où nous nous serions réunis tous les trois en une fusion, véritable confusion (avec ou sans jeu de mot). 437 fois où je T’aurais embrassée, sentie, humée, respirée, dégustée, avalée pendant de longues minutes, dont de nombreuses fois où je n’y aurais même pas prêté attention ! 437 fois où je T’aurais enfin couchée dans ton lit de cendres. Peut-être même maintenant 438. Voire 439. D’aucuns diraient 437 fois où nous aurions fait l’amour ensemble, mais finalement, ça y ressemble, non ? ! Et si je décidais de divorcer ? Mais, je T’ai sans doute et indéniablement ignorée bien plus souvent encore, car au delà de nos rencontres, je T’ai ignorée dans ma tête tout le temps que j’étais éveillée, à chaque instant (Tu as l’immense gentillesse de me laisser en paix quand je dors !). A chaque seconde en réalité : Soit environ 15.120 fois en 14 jours. 15.121, 15.122, 15.123, etc. Et autant de pensées pour Toi. 15.124, 15.125… Je suis fâchée ! Les remarques de tes ex amis Te concernant sont les suivantes « Ce n’est pas Ton amie, mais Ton ennemie ». Peut-être. Sans doute. Mais pour l’instant, je T’appelle encore ainsi. Pour mieux être Ton ennemie plus tard, ton ex.  L’heure n’est pas encore là, mais j’y travaille. Et si Tu es persévérante, il faut que Tu saches que je ne suis pas rancunière. Je pardonne tout mais je n’oublie pas. Et cela, Tu le sais, surtout aujourd’hui ! Et je suis franche. Alors Te voilà avisée, prévenue. Tu m’as cabossée. Je me répare. Oui je T’ai ignorée. Oui je ne T’ai pas écrit mais Montaigne ne disait-il pas «Il n’est réplique si piquante que le mépris » ?   Samedi 27 octobre 2012 : Dis donc, Toi ! Dis donc, Toi ! Je voudrais te parler de deux trois petites choses ce matin ! En parcourant un forum, je constate qu'il y a des gens que Tu empoisonnes avec Tes salades, Ton odeur, Tes saloperies. Je pense à B. notamment qui lance un cri d'alarme. Alors Tu vas me faire le plaisir de lui foutre la paix dare dare ! Une, deux, trois, des milliers de personnes ne Te suffisent plus ?  Tu sais quoi ? Tu dégages de là !!!! et presto !    Lundi 29 octobre 2012 : C´est lundi, c´est reparti ;-(( Après un week end tranquille, c’est lundi et c’est reparti : OBSESSION !!!! Ce matin, un enfer. A midi, l’enfer continue. Dans l’après midi, je passe voir une amie, une vraie, pas une qui m’enfume avec ses histoires. Une amie, que nous avons, pardon, AVIONS, en commun. Alors Tu t’invites chez elle. Tu me fais les yeux doux par trois fois, peut-être même quatre. Bien sûr que je T’ai vue. Mais Tu ne m’as pas eue ! Et mon amie est restée mon amie, elle. Et je parie qu’elle n’est pas loin d’être fâchée avec Toi aussi. Tu vois ce que ça donne ? Tout le monde va finir par Te tourner le dos, et Tu l’auras bien cherché ! Je Te souhaite une très bonne nuit, sans moi, un jour de plus…. Et on en est à 17.  Et voilà ! Plus de 4 ans sans fumer hormis une rechute de quelques semaines début janvier 2013, alors que le papa de mes enfants venait de sortir d´une semaine de pronostic vital suite à une double dissection aortique le 16 décembre 2012. Début janvier donc, après 2 semaines de choc et de pilotage automatique en mode survie et alors qu´il est toujours en réa (il le sera encore 2 semaines), je craque pendant 2 mois ! Je décide cependant rapidement d ´arrêter à nouveau : pas question pour mes loulous de 9 et 6 ans de perdre leur mère quand ils ont failli perdre leur père et qu´on ne sait pas encore quelles seront les séquelles.... 4 ans donc... Puis une recontre avec un fumeur de roulées qui a décidé d´arrêter.... d´arrêter ! Je tiens un mois et demi puis je craque pendant un sejour au ski avec 18 personnes dont 15 fumeuses... la clope est partout, tout le temps, accompagnée par ses potes alcool fort et magnums de vin. Je deviens la 16ème fumeuse... Mai 2022, après de multiples tentatives aussi couronnées de succès que de gravir le Mont Blanc en tongs, je postule à un programme qui sera diffusé sur les réseaux sociaux dans quelques mois. La prochaine fois, je tente le Mont Blanc : je suis retenue ! Premier tournage fin juin, puis changement total de vie pour moi le 2 juillet et me voilà embarquée (jeu de mots tout à fait opportun, je vous en dirai davantage plus tard) dans une véritable houle de changements... Et il faut garder le cap... pas simple... A suivre....  
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Anonyme (24 ans)
Nationalité France
12 mars 2022

Bonjour/Bonsoir, J'ai 24 ans, cela faisait 6 ans que je fumais, j'ai décidé d'arrêter la cigarette du jour au lendemain car j'ai eu peur. La tachycardie, les crises d'angoisses ou encore le manque d'oxygène dans mes poumons me faisait de plus en plus peur. Je fumais des roulées on va dire que j'en fumé une bonne dizaine par jour, pendant le café du matin, pendant la pause à 10h, avant et après manger, à 18h à 19h à 20h... Jusqu'au coucher je fumer mes petites clopes à tout moment sans vraiment me rendre compte du mal que je me faisais. J'ai décidé d'arrêter car il fallait que je me sauve, même si aucun problème de santé important n'est présent aujourd'hui qu'il n'y aura aucun problème dans 5/10/20 ans. Nous sommes égoïste aujourd'hui avec notre nous-même du futur. J'ai arrêté avec une facilité assez déconcertante ! Moi qui pensais ne jamais y arriver, je me suis rendue compte que je n'avais jamais vraiment essayer. Je veux dire vraiment ! Luter luter contre cette dépendance, RÉELLEMENT. Nous sommes beaucoup beaucoup plus fort que ça. Les deux premières semaines ont été pour moi les plus difficiles, vertiges, nausées, fatigue, fringales, ennuis, et frustration. C'est clair que ça donne juste envie d'allumer un clope et se demander "pourquoi se faire tant de mal ? Autant refumer ça sera plus facile !" Mais non, au contraire prouvez vous que vous êtes plus courageux que ça ! Cela fait maintenant 3 mois que j'ai arrêté, j'ai redécouvert une force et une détermination chez moi que je croyais perdue pour toujours. Les deux premières semaines passées tout est devenu simple et évident ! J'en avais enfin fini de lutter, il n'y avait plus que l'envie de continuer sur ce chemin car j'étais et je suis fière de moi ! Je suis heureuse d'avoir retrouvé mon souffle, d'avoir repris le sport, d'avoir retrouvé l'odorat, le goût qui avait été trompé pendant 6 ans par le cigarette, heureuse d'avoir des poumons en bonne santé, heureuse d'avoir une bonne haleine (oui ça compte !) Heureuse d'être enfin moi, loin de cette fumée. Croyez en vous, je vous assure que l'on ai plus fort qu'elle ❤️
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