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"expérience" (12)

Sarah (45 ans)
Nationalité Suisse
01 avril 2022

Bonjour, Comme je vois qu'il est possible de laisser un témoignage sur ce site, alors c'est très volontiers que je vais relater mon histoire (en aucune façon je suis à même de pouvoir garantir être brève !). Pour commencer, avant toute chose, je tiens à signaler que je suis un cas complètement particulier. Un cas à part. Pour ne pas dire même un cas très, voire extrêmement rare. Alors, pour bien comprendre mon expérience avec la cigarette, il est nécessaire de remonter au mois de janvier 12 (donc année 12). Et de préciser que j'avais cru bon d'inviter un ex-copain (qui a d'ailleurs manqué de devenir mon "mec", il s'en est vraiment pas fallu de grand chose !). En effet, au cours de son séjour, et sur MA demande - je ne puis donc QUE m'empresser de réfuter toute allusion où "j'ai une influence absolument désastreuse sur toi", pour reprendre ses propres propos - il m'apprit à fumer. J'avais alors 35 ans : j'étais majeure, et donc adulte. Dans mon cas, le problème quasi habituel de la minorité ne s'est donc bien sûr pas posé. Alors que l'âge moyen normal habituel se situe entre 10 et 15 ans, j'ai fait mes expériences d'adolescente - tabac et alcool - avec 20 ans de retard. Je me dois de préciser que, cette nuit où j'ai tiré mes premières bouffées de cigarette, j'étais déterminée et décidée de commencer à un point tel qu'il aurait été nécessaire non seulement de me menotter, ou de me ligoter les mains dans le dos, mais aussi de me bâillonner. D'ailleurs mon ex-ami ne s'y est pas trompé : "wow, tu y mets vraiment de la volonté", m'a-t-il alors dit... Comme je l'ai dit, sauf à me menotter les mains dans le dos, ou à me les ligoter, et à me bâillonner, rien ni personne n'aurait jamais pu faire quoi que ce soit pour m'en empêcher. J'étais bien trop déterminée à "briser un interdit". Je me dois aussi d'ajouter, pour dire la vérité d'une part, et pour que mon récit soit complet d'autre part, qu'il arriva une nuit, au cours du séjour de cet ex-copain, ou j'avais décidé de faire l'expérience en connaissant l'ivresse. Ce qui fut chose faite, puisque j'atteignis un taux d'alcoolémie approximatif de l'ordre de deux grammes, selon son estimation (ceci rendu possible parce que nous savions que nous n'aurions pas besoin de nous déplacer avec mon véhicule). Bien sûr, mes premières bouffées de cigarette m'ont fait avoir les quintes habituelles qu'ont tous les novices. Oui mais voilà - et c'est là l'information clef pour la suite de mon histoire : je me suis rendue compte à temps, car c'était moins une avant l'addiction, qu'il est beaucoup plus simple de fumer en n'ingérant pas la fumée plutôt qu'en l'ingérant. Pourtant, ces quelques cigarettes ne furent pas suivies de beaucoup d'autres car, dès le printemps 12, c'est sans aucune peine, ni manque, que je ne fumai plus une seule cigarette, et ce pendant des années. Jusqu'à ce 14 mars 20 (= année 20), ou, dans le cadre d'une récente actualité (je m'exprime ainsi car je suis sûre que vous avez compris à quoi je veux me référer, à quoi je veux faire faire allusion), le gouvernement espagnol décréta un enfermement général des 50 millions d'espagnols. Et donc une paralysie quasi générale de l'économie espagnole. Initialement, cela ne devait durer que deux semaines, du 14 au 28 mars. Oui mais voilà : après moults prolongations, ces 50 millions d'espagnols, dont je fais partie, pour y être résidente depuis 10 ans, se virent enfermés 24/24 et 7/7 pendant un trimestre complet.. C'est l'ennui engendré par cet enfermement qui m'a poussée à aller m'acheter un paquet de Pueblo (une marque espagnole de cigarettes). Aujourd'hui, cela va bientôt faire deux ans que j'ai repris le tabac. Contrairement à nombre de fumeurs, et pour me référer au "détail clef" que j'ai souligné tout à l'heure, c'est parce que je n'ingère pas la fumée, mais bien parce que je l'exhale sitôt la bouffée prise - la fumée de la cigarette ne reste donc même pas une seconde dans ma cavité buccale -, que je parviens, sans peine ni manque, à limiter strictement ma consommation annuelle de cigarettes à 20. Oui : je fume un paquet par année, ce qui me permet de ne fumer qu'une cigarette de temps à autres, juste pour le plaisir. D'ailleurs, j'ai reçu, voilà peu de temps, la réponse d'un médecin tabacologue, me disant que "vous ne compromettez en aucune façon votre santé avec la consommation de tabac que vous m'avez évoquée. Vous faites partie des 5% enviés". Désormais, je sais parfaitement que, pour continuer de pouvoir m'accorder ce petit plaisir occasionnel, je me dois de toujours non seulement maîtriser, mais contrôler ma consommation de tabac de façon stricte. C'est à moi de contrôler la cigarette, et non l'inverse. Oui, il m'arrive d'avoir des envies de fumer. Pour y faire face, il me suffit de prendre ma cigarette électronique, et de tirer quelques lattes, et mon envie passe aussi vite qu'elle est venue ! Voilà, j'espère que mon histoire vous aura plu. Amicalement Sarah
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Anonyme (50 ans)
Nationalité Suisse
18 mars 2023

Salut à toutes et tous, Ce site est absolument génial, je suis un ingénu concernant l’arrêt de la cigarette, même si aujourd’hui je suis mieux informé. Cela ne fait que 3 jours mais cela se passe bien grâce â vos messages de vécu lors d’un évènement si important et aux substituts nicotiniques et bien évidemment au site de Stop Tabac. Je suis fier de moi et je n ‘ai aucune honte à l’écrire. J’ai eu le temps de vous lire (pas tous mais je compte bien m’y atteler) . Chaque expérience de sevrage est différente mais les faits sont plus ou moins toujours les mêmes et connus : rechutent, dépression, solitude, et aussi nouvelle vie c’est cela qui me motive le plus avoir le, droit à une deuxième chance. J’ai déjà arrêter, il y a de cela quelques années durant 6 mois. (abstinence totale sans rien prendre pour aider) , j’ai croisé une amie à qui j’ai demandé une taffe de sa cigarette. Le lendemain je m’en voulais à un point que le jour d’après le paquet fumé. était de retour dans ma poche. J’ai fait une grave dépression suite à cet événement. Il faut dire que j’ai commencé â fumer à l’âge de 15 ans (45 ans de vécu nicotinique et 20 ans d’alcool et tout le reste que je ne nommerai pas, juste en comparaison le manque provoqué par l’héroïne c’est un gag par rapport à celui du tabac et des additifs que l’on aspire. Je résumerais cela en respiration de la mort , je n’en dirai pas autant concernant l’alcool qui m’a valu de graves ennuies de santé. Je m’occupais de mon Père (96) qui est dernièrement décédé, et, auparavant je me suis occupé de ma Mère avec Alzheimer (92) aussi la décision a été radicale sur le champ car du jour au lendemain je me suis retrouvé à ne plus savoir quoi faire et sans buts précis. Je ne sais pas pourquoi ma consommation s’est mise à augmenter, sans doute l’anxiété. Aujourd’hui, j’écris que même si cela ne fait que 3 jours, j’irai au bout de ma démarche, je le sais… Je peux aussi avoir des faiblesses mais la clope c’est terminé. Encore merci pour vos témoignages poignants Je reviendrai vous tenir au courant de ma guerre personnelle contre le tabac.
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Tabac59 (50 ans)
Nationalité Francaise
24 février 2023

J ai arrêté de fumer définivement il y a 24 ans, apres une consommation de tabac d une quinzaine d années et à raison de 1 paquet par jour les 2 dermières années. Je fumais dés le lever et avant de manger, très intoxiquée. J ai stoppé net, sans aide, ni traitement. Ca été très dur. Il faut compter 1 an sans fumer pour crier "victoire ". Pas avant. Attention, une fois le sevrage passé des 2 premières semaines, on rentre dans des périodes où tout va bien, où on a oublié la clope entrecoupées d'envie. Puis 6 ,7 mois après, on se réveille un matin avec une envie épouvantable de fumer comme si on avait arrêté la veille. C est démoralisant. C'est ça le plus dur. On m'avait prévenue. Ça a duré 1 semaine complète où j ai eu envie de fumer. J ai tenu bon. On m'a expliqué que çà peut revenir 1 an après l'arret. Apres cet épisode, ce n est jamais revenu. Je n ai jamais repris depuis 24 ans. J en ai gardé un mauvais souvenir et ne veut plus revivre cela. Je vis normalement, je cotoie des gens et des endroits où on fume et cela ne me fait ni chaud , ni froid. Mais en passant dans la fumee, je la hume et je me surpends à me souvenir du plaisir que j avais à fumer. Mais j ai tellement gagné plys en arrêtant...je n ai jamais regrette.... Voila mon expérience. Donc conclusion : 1 an pour arrêt. Ensuite, c est un travail intérieur. Moi, j étais décidé d arrêter , j etais convaincue et plus rien ne pouvait m arrêter. A partir de là , le mécanisme s enclenche. Ne pas attendre que tout aille bien dans la vie pour arrêter. Ce ne sera jamais le bon moment. On a tjrs des merdes dans la vie. J ai arrêté dans la période la plus noire de ma vie. Et j ai reussi. Ensuite pour pallier les grosses envies, je buvais un grand verre d eau et j allais respirer au jardin, puis je me disais :" voila je viens de fumer, je refumerai tout à l heure" . Et en fait le cerveau faisait comme ci il avait eu sa cigarette. Et ça passait. Voila quelques trucs . J aurai peut être du mettre patch, etc ...mais trop cher. J ai préféré garder les sous et m acheter un truc avec. Mais je ne vous cache pas, que ça n a pas été facile. Les gens qui vous promettent monde et merveilles, attention. .... il faut être convaincue dans sa tète, que c'est de la merde, que je peux vivre sans elle ...bon courage...
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Marsyas (64 ans)
Nationalité française
31 octobre 2022

Bonjour. J'ai écrit sur l'ancien site (et pour la première fois de ma vie sur internet), mon expérience de vie avec la cigarette. D'avoir écrit sur ce site m'a permis de faire un pas de plus dans la nécessité pour moi d'arrêter de fumer. J'ai fait la connaissance d'une cigarette vers mes 13 ans, quelques bouffées, puis elle m'a accompagnée avec sa mauvaise odeur. Un arrêt volontaire durant ma grossesse. Et j'ai repris et enfumé, dans la maison, mon entourage trois ans, puis j'ai pris conscience et j'ai fumé à l'extérieur qu'il fasse chaud ou froid. Ma santé, les médecins rencontrés, l'un me disant : "votre corps vous parle, arrêtez de fumer", l'autre de même. Mes problèmes de santé s'accumulent, le dernier spécialiste rencontré me dit après un examen : "il est indispensable pour vous d'arrêter de fumer", ce rendez-vous m'a beaucoup marqué, il est vrai que j'avais de plus en plus de mal à respirer. Bien sûr, j'avais essayé plusieurs fois quelques arrêts dans des temps très courts. J'étais addict. Les méthodes diverses, patch, champix, cigarette électronique... je ne les supportais pas. , j'ai essayé l'homéopathie. J'ai beaucoup surfé pour trouver de l'aide, et, j'ai toujours gardé ESPOIR. J'avais auparavant fait la démarche dans un service d'addictologie, mais la méthode employée dans ce service n'était pas faite pour moi. J'ai beaucoup lu, et relu, presque tous les jours un certain nombre de vos témoignages qui m'ont aidé, tout du moins pour diminuer le nombre de cigarettes. C'est sur ce site que l'un de vous parlait d'un inhaleur. J'ai essayé, mais toujours pas réussi. J'ai arrêté 15 jours avec une séance d'hypnose. Le "hasard" a mis sur ma route un médecin généraliste addictologue. Je remercie la personne qui m'a indiqué ce médecin, elle ne m'avait pas précisé qu'il était addictologue. Beaucoup d'écoute, d'échange, de disponibilité, et, surtout surtout ce qui m'a le plus aidé il ne portait aucun jugement sur mon addiction. A la sortie de la première consultation, à la demande du médecin, j'ai mis à la poubelle les cigarettes qu'il me restait en les détruisant une par une. Il m'a prescrit des pastilles, je n'en supportais qu'une par jour. Un jour, suite à une grande montée de stress, j'ai repris l'inhaleur en plus de la pastille nicotine journalière. Puis, j'ai abandonné la prise de cette pastille pour ne plus utiliser que l'inhaleur. Aujourd'hui, j'ai 64 ans, je ne fume plus de tabac depuis plus d'un an, j'utilise toujours l'inhaleur (une à deux cartouches par jour). L'arrêt tabagique s'est fait dans la douceur, pas de stress, c'est tout ce que j'espérais. Je reviens de temps en temps sur ce site pour lire de nouveaux témoignages, mais surtout retrouver des témoignages de personnes ayant déjà témoignés et, donnant de leurs nouvelles sur leur arrêt et leur santé. Je vous remercie tous pour vos témoignages. Je confirme que mon arrêt tabagique n'a eu que des effets positifs, et, qu'il n'y a pas d'âge pour arrêter de fumer et en trouver bénéfice. Ma prochaine consultation sera pour remercier le médecin addictologue qui m'a accompagné, et, qui est toujours présent si j'en ressentais le besoin. Les félicitations données à chaque rendez-vous m'ont aussi donné le courage nécessaire pour ne plus reprendre de cigarette. Bien sûr me direz-vous, je consomme toujours de la nicotine avec l'inhaleur, mais pour moi vraiment c'est un moindre mal. Si mon deuxième témoignage sur ce site (et le deuxième écrit de ma vie sur Internet) peut être utile à une personne, j'en serai ravie. Mes remerciements à toutes les personnes de ce site.
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Georges (67 ans)
Nationalité Allemagne
09 août 2021

Je fus un fumeur invétéré, et au moment de ma prise de décision d'en finir avec le tabagisme je consommais deux paquets de cigarettes par jour...Et de ces cigarettes de tabac brun qui empestent, sans filtre, celles-là qui étaient distribuées dans l'armée dans les années"60". Conscient des désagréments que générait mon comportement auprès de mon entourage, du mauvais exemple que je donnais à mes enfants, des effets néfastes sur ma santé (et nous n'évoquions pas à l'époque la notion de tabagisme "passif"!) et surtout la stupidité de mon geste, j'ai pris la décision de mettre fin " à la cigarette"; Il a fallu franchir la pas. En complément de mon analyse j'ai estimé que je n'appréciais en fait que quatre à cinq cigarettes par jour sur la quarantaine consommées, et que dans la mesure où j'arriverais à résister à celles-ci le combat serait gagné. Par ailleurs j'acceptais de moins en moins l'ineptie de ce geste dans lequel par amour propre je refusais de me reconnaître en lui... Fort de ces arguments, et étant conscient que le principe du "tout ou rien" était le seule valable, profitant d'une période de congé, j'ai mis fin, du jour au lendemain, à ma pratique. Clés de la réussite après la prise de décision: * savoir résister aux quatre ou cinq cigarettes qui nous semblent impératives ( le matin, après les repas..). Il faut savoir alors endurer l'envie durant une à deux minutes par cigarette, et se divertir pendant ce moment là. Au bout de quatre à cinq semaines l'intensité du besoin s'estompe pour disparaître complètement au bout de deux à trois mois. * avoir une volonté sans faille, ne plus accepter de porter une cigarette aux lèvres * faire de l'exercise physique * refuser de penser que nous sommes des victimes de la société et que le tabac (pour ne parler que de lui) nous permet de combattre le spleen. Après mon expérience, j'ai la conviction que seule la volonté et le bon sens permettent de mettre un terme à l'habitude de fumer. Je ne peux que laisser aux lecteurs de mon témoignage, le soin d'imaginer quels peuvent être mes sentiments envers les "patchs" et autres méthodes d'hypnose proposés par ci par là, et qui couvert d'apporter une solution aux inconditionnels du tabac recèlent une action commerciale très lucrative. Cependant, si l'une d'elles peut permettre d'aboutir, pourquoi pas! mais je reste convaincu que seuls la volonté et le bon sens constituent la clef de la réussite. Et que dire des belles sensations que le tabac nous a occulté durant toute la période où nous en sommes les victimes et que nous découvrons à nouveau dés qu'il a fini de sévir!
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Claudia (41 ans)
Nationalité France
09 août 2021

Voilà 6 mois que j'ai cessé de fumer, grâce aux patches durant les 2 premiers mois, le temps de m'offrir de nouvelles habitudes sans souffrir du manque. Et puis j'ai arrêté les patches également et, mise à part un peu de nervosité à gérer, tout s'est formidablement bien passé. En fait, mes dernières années de fumée furent complètement dépourvues de plaisir et pleines de culpabilité ET JE ME RENDS COMPTE AUJOURD'HUI QU'IL M'ETAIT PLUS DIFFICILE DE FUMER QU'IL M'A ETE D'ARRETER !!! Arrêtons de dire qu'il est si difficile de cesser de fumer... ça ne sert qu'à effrayer les fumeurs et à les décourager définitivement... J'ai arrêté de fumer sans volonté exceptionnelle, sans prendre plus de 2 kg, et sans souffrir le martyr.Le désir de fumer est comme une bête au fond de notre ventre qui réclame sa substance... Elle ne fait pas partie de nous, elle y a été introduite et peut sans aller. Plus vite on lui coupe les vivres et plus vite elle disparaîtra. Diminuer la cigarette ne fait que maintenir la bête en vie. J'aimerais que mon témoignage rassure les futurs ex- fumeurs quant à la difficulté d'arrêter. Moi, je vis beaucoup mieux depuis que je ne fume plus. Je n'ai plus à gérer cette culpabilité, à ma santé et à mon porte- monnaie. Je suis enfin en accord avec moi-même. Ca vaut vraiment le coup de s'y mettre sérieusement. Oubliez tout ce qu'on a pu vous dire à ce sujet, faites-vous votre propre expérience. Vous verrez, c'est beaucoup plus simple que prévu!
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Franck (59 ans)
Nationalité France
14 juillet 2021

Voilà mon expérience personnelle: Bien qu'asthmatique enfant et jusqu’au début de l’adolescence, j’ai fait comme les copains et suis tombé dans le panneau de la cigarette vers 17 ans. A cet âge on manque d’assurance, alors on ne va pas encore en rajouter en se distinguant des autres par le fait de ne pas fumer, on n’est pas un gamin !!! Dans les années 78-80 la cigarette était encore tendance et à la mode. L’époque ou la publicité pour le tabac était partout, dans les journaux en passant par la formule1, les magazines sportifs, le cowboy Marl… Dans les films le héro fumait forcément puisque c’était le héro ! On fumait au bureau, au resto, dans les trains, les avions, les discothèques et les salles d’attente, il y avait des cendriers partout les voitures, les compartiments de trains… Les messages de prévention commençaient tout juste à exister mais on n’avait pas trop envie de les entendre. Je vais avoir bientôt 60 ans et je fume donc depuis 43 ans, malgré quelques arrêts qui n’ont pas duré longtemps. J’ai bien failli gagner cette bataille en 2008 ou j’ai réussi a arrêté, et ce pendant 6 ans. Je pensais bien être tiré d’affaire, mais une période de ma vie accompagnée de relâchement lors de soirées arrosées où on se retrouve entouré de fumeurs et se voit tirer sur la cigarette d’un ami (erreur fatale) s’en suit la rencontre d’une grosse fumeuse et on glisse sur une pente savonneuse jusqu’à la reprise ! Depuis ce jour (2014) j’ai dans l’idée d’arrêter de nouveau puisque j’avais réussi à le faire une fois. Mais je n’ai aucune volonté, je le sais bien ! On entend partout « pour arrêter il faut de la volonté » (c’est surtout les non-fumeurs qui le disent) ignorants ce qu’est l’addiction à la nicotine. Bien que n’ayant jamais été un gros fumeur (une dizaine par jour) je n’arrivait pas à m’en passer et elles m’étaient indispensables, même dans mes activités sportives (Trial moto) qui est assez physiques. Même à bout de souffle, j’étais celui qui allume une cigarette pendant les poses, au moment de se désaltérer, en arrivant sur le terrain, en repartant en fin d’après-midi… A force de me trotter dans la tête cette idée à fini par voir le jour, et je me suis dit qu’il fallait absolument que j’arrête le tabac avant d’être à la retraite. Il me semble plus facile de faire des efforts tant qu’on est en activité, occupé quotidiennement et avec les contraintes liées à la cigarette (poses à l’extérieur obligatoire, limitées dans la journée) ce qui n’est pas le cas lorsque je suis chez moi puisque totalement libre d’allumer une clope avec le paquet sous les yeux et parfois une consommation qui augmente. Le 25 juin 2021 i y a 2 semaines et demi j’avais rendez-vous avec mon généraliste et je décidais de lui demander de me prescrire du Champix, j’en avais entendu parler et un collègue de travail avait arrêté ave ce médicament. J'ai d'abord été effrayé par tout ce que je lisais sur le Champix, la liste d'effets indésirables est si longue que même Tabac info service me l'a déconseillé en disant que la varénicline ne devait se prescrire "qu'en seconde intention" !?! C’est-à-dire réservé aux très gros fumeurs, très dépendants, ceux qui ont tout essayé…. Les cas désespérés ! Devant mon manque de motivation et le plaisir que j’avais a fumer ma cigarette si indispensable après le petit-déj, le café, l’apéro, le repas etc. (et en règle générale j’appréciais les 10 que je fumais puisque justement, je n’en fumais que 10, pas de cigarettes superflues) Je ne voulais pas passer par la méthode douce encouragée pas Tabac info service : les substituts Nicotiniques, gommes à mâcher, patchs… Il me fallait une méthode radicale même comportant « quelques » risques. Je me suis dit que c’était le prix à payer pour me débarrasser de ce fléau et j’avais vu trop de personnes autour de moi échouer avec les substituts pour recommencer après quelques temps. J’avais moi-même expérimenté cette méthode il y a quelques années sans succès. La cerise sur le gâteau à été la réaction de mon médecin. Il a presque sursauté en entendant le mot Champix ! Il me répond : « NON, je ne prescrit pas de Champix. Je l’ai fait 4 fois dans ma carrière et j’ai eu 2 fois des problèmes. Une patiente a voulu sauter par la fenêtre ! « Vous avez essayé l’hypnose » ? Evidement tout ceci n’était pas en mesure de me rassurer, mais j’insistais argumentant que je n’étais pas fragile, ni physiquement, ni psychologiquement et que les effets indésirables sont potentiels, pas systématiques. Le lendemain samedi 26 juin je passe à la pharmacie et prends ma première dose de Champix à 11h du matin (0,5 Mg le matin pendant les 3 premiers jours du traitement) avec le même enthousiasme qui si j’avalais une pilule de cyanure ! Je rappelle que ma consommation quotidienne est de 10 cigarettes, parfois je débordais 11 ou 12. L’après-midi je pars faire du sport et ne change rien a mes habitudes, le samedi soir je n’en avait fumé que 8 ! J1 : 0,5 Mg matin = 8 cigarettes J2 : 0,5 Mg matin = 6 cigarettes J3 : 0,5 Mg matin = 5 cigarettes J4 : 0,5 Mg matin/soir = 5 cigarettes J5 : 0,5 Mg matin/soir = 4 cigarettes J6 : 0,5 Mg matin/soir = 4 cigarettes J7 : 0,5 Mg matin/soir = 3 cigarettes J8 : 1 Mg matin/soir = 1 cigarette J9 : 1 Mg matin/soir = 0 cigarette J10 : 1 Mg matin/soir = 0 cigarette…. Depuis dimanche 4 juillet je n’ai plus fumé de cigarette, nous sommes le 14 ça fait dix jours. Les dernières avaient un gout moins agréable qu’habituellement. Je ne sais pas encore si c’est gagné, l’envie de fumer me traverse quelques fois l’esprit dans la journée mais ça ne dure pas et je tien bon. J’ai envie de dire, c’est là que la volonté entre en jeu : Quand on a fait une partie du chemin, au prix de quelques efforts (largement aidés par le médicament) il ne faut pas renoncer et faire demi-tour. En dehors des rêves complètement dingues qui ne sont pas des cauchemars (presque amusants, j’ai revu des personnes totalement disparues de ma vie et de mes pensées) des nuits entrecoupées et une certaine fatigue sans doute liée a mon activité cérébrale nocturne et aux moments de réveil successifs qui rendent les nuits moins réparatrices, quelques fois une légère nausée (pas méchant, ça passe) et occasionnellement une sensation de vertige (comme quand on a fumé un joint, pour ceux qui connaissent) pas plus d’effets indésirables. Je ne peux en rien préjuger des réactions de chacun, mais pour ma part le rapport bénéfice risque est sans appel, totalement positif ! J’ai lu que le traitement pouvait durer jusqu’à 12 semaines. Mon médecin m’a prescrit deux boite de 14 jours donc 28 J. Je suis au 18 jours et je pense avoir fait une partie du boulot. Je crois que 4 semaines de traitement devraient me suffire, si j’ai tenu 3 semaines sans fumer je suis sur la bonne pente. Pour moi qui ait déjà arrêté, c’est la règle des 3 qui s’applique : 3 premiers jours, une bataille de reportée, 3 premières semaines, une seconde, et si on a tenu 3 mois c’est presque gagné ! J’envisage de diminuer la dose par 2 la dernière semaine du traitement (semaine prochaine) 1 Mg seulement le matin (au lieu de 1 matin / 1 soir) et ainsi prolonger d’une semaine le traitement en réduisant le taux de varénicline progressivement. Je verrais si le besoin de nicotine refait son apparition, mais j’ai bon espoir. Je ne sais pas si ce témoignage sera utile a quelqu’un, mais quand je pense a toutes ces journées sans tabac et me dit que je suis entrain d’entrer dans le monde des non-fumeurs, ceux qui ont plus de souffle, qui ne sont plus esclaves de cette M… et tous ces euros que j’économise (pour info le médicament est totalement remboursé avec la mutuelle) je n’ai plus qu’une seule chose à dire : MERCI CHAMPIX .
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Anonyme (59 ans)
Nationalité belge
05 janvier 2021

Bonjour à tous! Je devrais commencer mon traitement à partir du 7 janvier parce que le médicament n'était pas de stock à la pharmacie. De fait, je visite quelques forums de discussion et suis un peu surpris de voir la quantité de gens qui se plaignent des effets secondaires du CHAMPIX. Personnellement, je n'irai pas lire la notice pour y relever les effets indésirables résultant de la prise du traitement, j'ai bien compris qu'elle doit être longue. Mais, à tous les détracteurs, si vous êtes tellement inquiets, avez vous déjà pensé à lire la liste des effets secondaires du tabagisme? J'ai bientôt 60 ans et j'ai commencé à fumer à l'âge de 14 ans. Honnêtement, je n'y trouve plus aucun plaisir depuis bien longtemps, c'est juste une sale habitude qui m'a probablement pourri la vie. Si je décide aujourd'hui de tenter sérieusement d’arrêter de fumer, c'est principalement parce que je sais que moi et mon entourage avons beaucoup à y gagner. Retrouver le parfum des fleurs, retrouver le goût des bonnes choses, pouvoir jouer avec les petits enfants sans être essoufflé après 15 mètre de course, voilà des petits bonheurs de la vie que j’aimerais retrouver. Même si je devais souffrir de quelques désagréments en cours de traitement, je suis convaincu que, au bout du chemin, j'en sortirai grandi et certainement plus heureux. De ma vie, c'est la première fois que je laisse un message sur un site tel que celui ci, je suis généralement discret mais, je voudrais que ceux qui veulent tenter leur chance prennent conscience que, même s'il y a de mauvais effets secondaires, ils ne seront JAMAIS aussi néfastes que ceux du tabac. peut-être qu'un jour, dans un futur relativement proche, je laisserai à nouveau un message ici pour partager mon expérience. En attendant, je souhaite bon courage à tous les candidats (à commencer, égoïstement, par moi même). Soyez heureux.
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Anonyme (34 ans)
Nationalité française
07 décembre 2020

Bonjour, à mon tour de laisser mon témoignage car cela fait maintenant 3 mois que j'ai arrêté de fumer. J'ai eu envie de laisser mon expérience pour les personnes qui ne se sentent pas capables d'arrêter, qui pensent que la cigarette est plus forte qu'elles-mêmes; En effet, j'ai arrêté de fumer sans réelle envie, sans volonté, sans conviction, bref, sans être prête du tout. Je fumais depuis l'âge de 14 ans, au début j'avais mes petits paquets de 10 qui me faisaient 2/3 jours, et je suis très vite passé à un paquet de 20 cigarettes par jour. environ 1 paquet par jour, pendant presque 20 ans, sans jamais ne serait-ce qu'avoir l'envie d'essayer d'arrêter. Je me suis construite avec la cigarette, elle faisait partie de ma personnalité. Me retrouvant sans travail il y a quelques mois, et mon conjoint fumeur (mais beaucoup moins que moi) souhaitant arrêter, je me suis dit que c'était pour moi le moment ou jamais de faire une tentative puisque je n'avais plus le stress du travail, ni la tentation (collègues fumeurs). Alors un peu comme ça, je me suis dit: "fini ton paquet, et puis tu arrêtes, au moins ce laps de temps sans travail sera utile pour ta vie". Je n'avais pas du tout confiance en moi, je pensais bien sûr ne pas être capable de tenir plus de 2h. J'ai donc filé à la pharmacie acheter des patchs, des bonbons à la nicotine; sur internet acheter le livre d'Allen Carr, et au bureau de tabac acheter une petite cigarette électronique à cartouche! Malgré tout cet attirail, le soir même je pleurais toutes les larmes de mon corps en rêvant de redevenir une fumeuse qui s'assume (pfff, quelle bêtise, c'est comme si on disais "oui oui je sais que je vais mourir et je vous emm****!). ça a été vraiment très dur, mais je voyais chaque jour comme une victoire, comme un pas de plus vers une guérison. Je ne me suis presque pas servi des bonbons, les patchs pendant environ 1 mois et demi mais ensuite j'ai dû arrêter car je ne sais pour quelle raison, ils se sont mis à me faire des allergies insupportables, alors qu'au début je n'avais pas de problème. aujourd'hui je me sers encore de ma cigarette électronique, mais peu (une cartouche de 1.5mL me fait une semaine); elle est nulle cette e-cig et c'est volontaire! :-) je ne risque pas de trouver le vapotage aussi voire plus cool que la cigarette, car mon but est de me séparer aussi de la e-cig. Clairement pour moi, la partie n'est pas encore gagnée, car ma tête n'arrive pas à faire le travail de me détacher de cette cigarette, je me vois encore comme une fumeuse, je suis encore une septique des maladies causées par le tabac alors que j'ai les preuves sous le nez, je trouve toujours l'odeur agréable quand je croise un fumeur... Le chemin sera encore long et je suis restée dubitative concernant le livre d'Allen Carr, peut-être qu'il me faudra une relecture. Mais n'empêche "Je l'ai fait! , j'ai arrêté de fumer!" A moi la liberté de ne plus me préoccuper de mon stock de cigarettes, des horaires d'ouverture du bureau de tabac, d'être suffisamment en avance à un rendez vous pour avoir de le temps de "fumer ma clope", de laisser ma fille toute seule dans le salon pendant que je sors fumer dans le jardin, et j'en passe. Beaucoup de grands changements pour moi, j'ai un peu l'impression de m'être menti à moi-même depuis toujours et d'être aujourd'hui en train de construire une autre vie, que cette fois j'aurai choisi...
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Anonyme (37 ans)
Nationalité Française
28 novembre 2020

48 jours aujourd’hui ! Je fumais depuis 20 ans environ 1 paquet par jour. Aux personnes qui m’ont dit j’ai arrêté de fumer comme ça du jour au lendemain sans problème ou ceux qui disent c’est trop facile. Je réponds non ! On dit que c’est dans la tete mais on ne parle jamais du manque à l’intérieur de soi, le manque que réclame ton corps après 20 ans de cigarettes. Après 48 jours, je veux vous parler de mon expérience. Pendant une petite semaine, l’envie dure quelques minutes puis plus tard c’est des secondes pour en arriver à une petite pensée. Voilà où j’en suis aujourd’hui. Ma tête a decidé, mon corps doit l’accepter. Bon courage à toutes et à tous. Soyez fort ! Le chemin est long mais à la fin on y gagne. Cette sensation de liberté est géniale !!
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