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"dependance" (24)

Anonyme
Nationalité Française
23 mai 2013

Bonjour, Je voudrais d'abord vous remercier pour votre site grâce auquel j'ai enfin pu me libérer du tabac ! Ayant pu constater chez moi le lien extrêmement fort entre dépendance au tabac et problème thyroïdien ( non diagnostiqué) ainsi que la "réticence" et / ou méconnaissance des médecins à dépister des maladies thyroïdiennes ( prise en compte de la TSH et des T3 et T4 pour établir un diagnostic fiable), je trouverais très utile une enquête ou un lien visible encourageant les personnes dépendantes au tabac à se poser la question du lien entre dépendance au tabac et problème thyroïdien. Je précise que c'est l'arrêt du tabac qui a "déclenché" la découverte de mes problèmes de thyroïde et de maladie auto- immune qui étaient masqué par le tabac. J'ai découvert depuis des études très intéressantes sur le lien avéré entre dépendance à la cigarette et problème de thyroïde et les éventuels signes qui peuvent mettre les médecins sur la piste de ces maladies. Dans mon cas la découverte de ces maladies a été bien trop tardive. Jamais un médecin n'a fait le lien entre mes symptômes ( fatigue anormale et déprime que la cigarette m'aidait à affronter ) et n'a voulu demander une mesure de mes T3 et T4 qui auraient pu (?) dépister ma maladie car la TSH seule était dans les normes. Je me dis qu'éventuellement d'autres personnes peuvent souffrir de la même maladie que moi et que, mis sous Lévothyrox ( au lieu d'un inutile antidépresseur), ils pourraient avoir plus de faciliter à rompre leur dépendance avec le tabac. Je précise que mon sevrage s'est apparenté à une longue descente aux enfers ... sans la cigarette pour me stimuler et ma thyroïde battant de l'aile, l'arrêt a été proprement infernal. En outre, il semblerait que si mon problème avait été diagnostiqué avant le sevrage, celui-ci aurait été mieux conduit, me préservant éventuellement d'une aggravation subite de la maladie. Si mon expérience pouvait aider d'autres personnes avant qu'il ne soit "trop tard" ( dans mon cas nodule de 4 cm, goitre plongeant, maladie de Hashimoto etc etc.....)
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yoann (41 ans)
Nationalité France
06 novembre 2018

Bonjour, j'ai 41 ans j'ai passé 27 ans à fumer la cigarette, dont 11 ans de dépendance au cannabis incluant aussi 7 ans de dépendance à l'héroine. Le STOP ,(date) concernant la cigarette le 24/08/17 sans y retoucher une seule fois à ce jour. j'ai substitué par la cigarette électronique à cette date diminuant tous les 3 mois le taux de nicotine jusqu'à 0. j'ai repris la même date (STOP) d'arrêt le 24/08/18 donc à ce jour plus rien . Je constate un sommeil léger,des cauchemars ,des crises d'angoisse brèves mais puissantes,amplifiées par tous schémas émotionnelles que nous traversons.(relations professionnelles,privées etc..) Je ne m'avancerai pas à dire que c'est gagné mais m'appuyant sur mes expériences passées: 16 ans bientôt 17 ans sans cannabis, (31/05/2002) 17 ans bientôt 18 ans sans héroïne ( 27/03/2001). Je ne peux que constater que c'est possible, les faits parlent d'eux mêmes. A toutes les personnes qui désirent arrêter ,quelque soi votre dépendance, je dis OUI c'est possible! C'est libérateur,une vie nouvelle s'offre à vous,soyez curieux car il y a mille merveilles derrière l'indépendance.
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Hélène (47 ans)
Nationalité Belge
01 août 2018

Addict aux Nicorettes 2mg pendant 13 ans... Bonjour à toutes et tous, J'ai 47 ans. J'ai commencé à fumer à 15 ans et ai fait un premier arrêt à 25 ans (arrêt brutal sans aucune aide) - j'ai repris une cigarette à 31 ans et du jour au lendemain j'étais redevenue fumeuse complète. A 35 ans, le pneumologue m'a signalé que j'étais une parfaite candidate à l'emphysème si je n'arrêtais pas rapidement. J'ai donc arrêté la cigarette (1 paquet/jour) avec des patchs il y a presque 13 ans. Puis, pour cesser les patchs, la pharmacienne m'a conseillé les chewing gums. 13 ans plus tard, je les mâchais toujours... A raison de 15 ou 20 chewing gums 2mg par jour, je prenais l'équivalent de 2 paquets/jour ! Le matin, c'était mon premier geste et la nuit il m'arrivait de me relever pour en mâcher. Il m'arrivait aussi régulièrement de courir à la pharmacie de garde pour en acheter et jamais personne (médecins, pharmaciens) ne m'a proposé d'arrêter, ils tenaient tous le même discours: au moins c'est mieux que la cigarette et ce n'est pas dangereux... Pourtant, j'ai développé un problème de glandes salivaires, probablement lié à ce pesticide que je mâchais à longueur de journée depuis tant d'années et ai décidé de tout mettre à la poubelle, sans m'inquiéter puisque selon les fabricants IL N'Y A PAS DE DÉPENDANCE A LA NICOTINE SEULE... et mon il avec ! Jour 1 - le jeudi 6 juillet 2018 - tout roule et je me dis que c'est super facile et que j'aurais pu arrêter plus tôt, il suffit de mâcher des chewing gums sans nicotine, je ne ressens aucun manque et me dis que c'est normal puisque les Nicorettes ne sont pas addictives selon le fabriquant. Jour 2: réveil en sueur le matin, chocs électriques dans le corps, crises de panique, système digestif en pagaille, palpitations, crises de larmes ... la totale; je me dis que j'ai attrapé un virus et je reste au lit Jour 3, 4 : je les ai passés au fond de mon lit à boire des litres d'eau, à suer, à pleurer, à dormir, à aller aux toilettes. Je n'avais toujours pas compris que c'étaient les symptômes de sevrage, je croyais au virus... normal puisque aucune littérature n'est disponible sur le sevrage des substituts nicotiniques. Du jour 5 au jour 28: - des crises de larmes sans savoir pourquoi, - l'impression d'avoir un nuage gris sur la tête, - humeur dépressive, - estomac noué, - anxiété surtout matinale avec sueurs intense au réveil - fatigue intense - cauchemars - réveils nocturnes fréquents - l'impression de "manquer" violemment de quelque chose, de tourner comme un lion en cage en moi-même - irritabilité, agacement sans savoir pourquoi, comme le petit caillou dans la chaussure qui un moment devient insupportable - mal-être avec l'impression d'être complètement à côté de mes pompes ... le package complet quoi. Le souvenir de mon arrêt de cigarette à 25 ans me revient en mémoire avec ce mal-être, cette anxiété etc. Malgré que je ne suis pas supposée subir de sevrage avec les substituts, je me dis que c'est quand même très semblable... 28è jour d'arrêt: depuis ce matin, je vois l'éclaircie dans le nuage gris. Suite à une discussion avec le stomatologue hier qui m'a dit que selon lui, j'étais en plein sevrage de nicotine, j'ai appelé aujourd'hui Stop tabac Belgique qui me confirme que ce que je vis est un sevrage sec - c'est comme si j'avais arrêté de fumer 2 paquets/jour du jour au lendemain. Les symptômes sont les mêmes que ceux du sevrage de la cigarette car la drogue est la même quoiqu'en disent les firmes pharmaceutiques... la nicotine est la nicotine. Ce qui m'a bien aidée: - beaucoup boire (2 à 3 litres d'eau/jour) - faire de la méditation de pleine conscience (youtube Christophe André) - de la respiration cohérence cardiaque (petite application gratuite Iphone) - me promener (quand je n'étais pas explosée de fatigue) - beaucoup me reposer - prendre des suppléments de magnésium, de vitamine C - attendre avec patience, en essayant de ne pas focaliser sur le mal-être violent que je ressentais Stop Tabac Belgique m'a conseillé de prendre des Oméga3, ce que je vais m'empresser de faire. Le plus dur est passé même si je sais que les prochaines semaines, les symptômes seront encore présents mais vont aller en diminuant. Cela dit, au bout de 13 ans, j'ai perdu la dépendance comportementale et n'envisage même plus de prendre une cigarette donc c'est plutôt positif :) Voilà mon parcours, si j'avais su que la dépendance à la nicotine des substituts était identique à celle présente dans la cigarette, j'aurais appelé Tabac Stop pour effectuer un sevrage un peu moins violent ou tout au moins, pour avoir un interlocuteur averti qui puisse m'informer au fur et à mesure des étapes. Le fait de savoir que ce que nous vivons est "normal", permet déjà de prendre du recul et d'éviter que l'anxiété tourne à la panique. Merci à l'équipe de Tabac Stop !
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nas (55 ans)

12 septembre 2016

BONJOUR ET POURQUOI JE L AI PAS FAIT AVANT ? AUJOURD.HUI JE ME POSE BETEMENT CETTE QUESTIOIN ?? UNE FOIS J AI ARRETTE LE TABAC SANS AUCUNE PREPARATION PSYCHIQUE NI ECONOMIQUE NI SOCIALE. ni alerte visible sur ma santé. APRES 32 ANS DE VIE DANS LE TABAC, ET POURTANT C EST CLAIR DE TROUVER LA SOLUTION : un raisonnement très simple qui est le suivant : JE REMPLACE UNE CIGARETTE PAR UNE GOMME DE NICOTINE DE 2 OU MEME 4 ML juste pour régler le problème de cette dépendance physique, je n ai rien a foutre de la dépendance psychosociologie- etc .... A 55 ans c est moi qui décide sur le mental sinon je mérite mème pas de vivre dignement... c etait la giffle matinale du 10 aout 2016..depuis je ne fais rien d autres que ne pas fumer pour le moment je me sent un homme qui peut prendre au moins une decision . je ne veux meme pas savoir si je vais mieux ou pas ..les bienfaits viendront apres , peu importe.. le plus important pour moi j ai vaicu le tabac.
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Anonyme (33 ans)

28 février 2011

Lorsque j'ai fumé mes premières cigarettes je devais avoir 12 ans. J'avais une loupe qui me permettait grâce à la puissance du soleil de pouvoir allumer mes bouts de cigarettes ramassées avec mes amis. Ce n'était donc pas une histoire de faire comme les autres mais on était plus fasciné par le fait de pouvoir utiliser cette loupe pour allumer tout ce qui nous tombait dans les mains. La preuve lorsque j'ai perdu cette loupe quelques mois après je n'ai plus jamais refumé jusqu'à l'âge de 20 ans même si beaucoup de mes amis fumaient déjà . D'abord j'ai trouvé ça infecte et puis à force de ressayer j'en suis venu à acheter mon premier paquet tout en me disant que de toute façon je suis resté clean tout le temps puisque je ne bois jamais, je peux bien m'autoriser quelques cigarettes de temps en temps en ayant la ferme certitude que je pouvais arrêter quand je le voulais. Hélas 2 ,5 ,7 11 ans après je fumais toujours. J'ai essayé plusieurs tentatives qui se sont toutes soldées par un échec, chaque grand événement dans ma vie était l'occasion pour moi d'arrêter sans jamais tenir longtemps car je pensais à chaque fois qu'une cigarette de temps en temps ne maintenait pas la dépendance. Après une rupture, après un licenciement, après mon master, après mon mariage, après la naissance de mon fils, Anniversaire etc. Mais à chaque fois je me faisais avoir par cette drogue, la colère et l'euphorie étant les moments qui me faisaient plonger systématiquement. Je me rappelle qu'en pleine nuit alors que tout était fermé, j'errais à côté des bureaux de tabac à la recherche de mégots jouflus que je tirais avec amour, sans même me rendre compte des risques que je prenais, sans même me rendre compte que je devenais fou. EH oui c'est bien de la folie et je m'en suis rendu compte que longtemps après... Une autre fois après une énième tentative solennelle faite à ma femme, j'ai recommencé avec une terrible déception si profonde que je ne pouvais pas le dire à ma femme. Je fumais secrètement tout en continuant à éprouver de la fierté lorsque je recevais des félicitations venant d'elle . C'est dingue !! Pourtant aujourd'hui dans ma profession je suis cadre, c'est vous dire que j'ai toujours maîtrisé assez facilement tous les aspects de ma vie sauf la clope !! Donc lorsque je descendais la poubelle ma femme trouvait toujours que j'avais trop duré, je la descendais même lorsqu'elle était remplie à à peine 10% !! J'étais pressé d'aller vérifier le courrier à 10h (avec la certitude que le facteur dormait encore) pour y retourner à 11h et ainsi de suite Je sais que c'est ridicule mais je ne m'en rendais même pas compte de tout le poids de ma dépendance malgré le fais que je fumais en moyenne 8 cg/J. Je me mentais inconsciemment et je profitais de la moindre dispute (dispute que je causais) avec ma femme pour aller prendre de l'air !! Mais de toute façon elle n'est pas dupe elle m'a grillé depuis longtemps mais elle ne savait pas non plus quoi faire !! J'ai arrêté de fumer le 20 janvier 2011 à 17h après avoir lu 2 fois Allen carr en 2 jours (soit 480 pages en 2 jours) et consulté un tabacologue au téléphone... Ensuite j'ai écrasé ma dernière cigarette après avoir fait la synthèse de tous mes échecs. Aujourd'hui Ça se passe tellement bien et je suis presque sûr que je ne retomberai plus jamais dans cet engrenage mortel, débile et sournois !! Je pense que mon erreur est d'avoir cru que je pouvais m'en sortir seul sans aucune aide comme c'est le cas pour les autres aspects de ma vie. Faites vous aider si vous accumulez les échecs... Il suffit de peu pour s'en sortir définitivement. Ne jamais succomber à la plus petite TAFFE !!!!!
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LACOUR (39 ans)
Nationalité Française
20 avril 2007

bonsoir, J'ai arrêté de fumer depuis trois mois, sans y croire depuis plusieurs tentatives et puis voilà ce soir je replonge, en réalité depuis dimanche dernier. Un cigare histoire de dire j'ai le droit à un petit plaisir..alors que je sais d'avance qu'un petit plaisir est un début vers une nouvelle dépendance, mais enfin je recommence jusqu'à ce soir à nouveau trois cigarettes ! Je me sens nulle, sans volonté, triste et réaliste en me disant "mon Dieu qu'ai je fais"..tant de souffrances après tous ces mois d'arrêt pour en revenir à la case départ...pourtant je le savais après toutes ces tentatives d'arrêt et cette solitude à nouveau qui ressurgit comme un refrain d'une chanson chanté et oublié...alors je tente de me déculpabiliser mais je sens qu'il est déjà trop tard que j'ai renoué avec le diable en personne j'ai vendu mon âme au vendeur de prison et je sais qu'il faut tout recommencer et que cela vient que de mon fait celui de ne pas avoir resisté...je me sens triste, seule, abandonnée, comment ai-je pu après toute l'énergie que j'ai instauré pour arrêter ? Vraiment je ne pensais pas être tant imprégnée, misérable face à une telle servitude. J'aimerai avoir un ami ou une amie à qui en parler, mais à ces moments là que de solitude ! vraiment quelle dérision de croire que j'étais plus forte que ma dépendance, alors on n'aura beau me dire qu'il ne faut pas se maudire, être tolérant envers soi même, pour moi cela est de la foutaise, je ne vois plus comment me sortir de cette drogue qui profite de mes faiblesses et de mon abandon. J'étais certaine d'avoir esquivé tous les pièges et me revoilà encerclé, dépendante de ce poison.... pourtant je savais mieux que personne que même une taffe de cigarette me menerait en enfer, voilà je vais devoir avec tristesse recomposée avec cet éternel duel : arrêter ou me comporter comme un ex-fumeur jamais affanchi réellement. bon courage à tous et à toutes...
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Xavier (25 ans)
Nationalité france
06 décembre 2005

chacun sa méthode pour arrêter. moi ça fait aujourd'hui 200 jours, un peu plus de 6 mois. des patchs pendant les 3 premières semaines puis plus rien (à part une consultation quasi hebdomandaire de ce site). 6 mois que je sens mon corps se régénérer, mon souffle s'améliorer, mon sommeil devenir plus régulier. celà faisait 6 ans que je fumais, j'en étais arrivé à un paquet et demi par jours, et c'est le dégout de ma dépendance, le refus de ma lacheté et le soutien de mes proches non-fumerus qui m'ont fait sauté le pas. " arrêter de fumer ? pour quoi faire?", " oh ben il faut bien mourrir de quelque chose", " je peux pas passer une soirée sans fumer" : toutes ses phrases que je répétais autour de moi, que je me répétais, j'ai fini par ne plus pouvoir y croire. je me suis retrouvé nu face à ma dépendance, patante, insupportable. aujourd'hui je me sens littéralement libéré. fini l'angoisse du paquet vide, l'obsession de la cigarette en réunion, dans le train ou chez les autres. fini la peur secrète de se détruire à petit feu. oh bien sur ça ne fait que 6 mois, et je me dis que rien n'est encore gagné. le tout est de ne jamais succomber à la "petite bouffée pour voir si ça me fait encore quelque chose" qui veut souvent dire en fait " bon je suis sur que je peux retrouver le plaisir de la première cigarette et ne pasd recommencer". j'espère que je ne commettrai pas cette erreur.
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Fabienne (41 ans)
Nationalité Suisse
09 août 2021

Je suis là Face à moi même Face à la réalité Face à ma stupidité. Je suis là, et je ne me comprends pas. Le pire composant contenu dans la cigarette est la DEPENDANCE... celle là même qui enlève la volonté, la détermination et une partie de la personnalité, incinérée sournoisement par ses soi-disant bouffées de plaisir ! La cigarette est une soeur de tout les instants, toujours présente, bien encrée dans nos poumons quand la vie nous déprime, quand le stress nous gagne, quand l'ennui nous prend, quand les sens s'ennivrent, quand la peur nous envahit, quand le manque est intolérable, quand l'habitude est insurmontable... Cette soeur fidèle pourrai être là jusqu'à nos derniers instants, le souffle court sur notre lit de MORT. Ce membre de la famille, cette compagne enfume notre esprit critique au point de ne pouvoir plus rien faire sans elle, d'avoir PEUR de vivre SANS elle et non AVEC elle, d'intoxiquer notre intimité d'une écœurante odeur d'esclavagisme. Je suis là, Face à moi même Face à la réalité angoissée mais pleine d'espoir et je dis NON à cette maudite fraternité.
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Alceste (30 ans)
Nationalité Française
02 septembre 2019

J'ai 30ans j'ai commencé a fumer a l'âge de 16ans, ces dernières années je fumais 35/40 cigarettes par jour. On m'a toujours dit "Tu mourras de la cigarette un jour" et je répondais "Faut bien mourir de quelque chose !", puis j'ai compris que je préfère mourir libre, gratuitement et plus vieux. J'entame mon 5em mois d'arrêt de la cigarette. Et voici comment je m'y suis pris, et quels ont ete les moments les plus dures. L'année dernière je me suis promis d'arrêter, j'ai lu le livre de Allen Carr et ca n'a pas fonctionné, échec au bout de trois jours (mal à la poitrine, état psychologique désastreux, incapable de travailler...). Mais au moins le livre a détruit beaucoup d'idées préconçus que j'avais sur la cigarette. Deuxième tentative deux mois plus tard cette fois je m'aide de patch, c'est un nouvel échec après 15 jours, je craque en passant devant un bureau de tabac. Troisième tentative cette fois lors d'un voyage au Vietnam, LE pays de la cigarette ou l'on peut fumer partout, et pour pas cher : si je peux ici, je peux partout. Contrairement aux autres fois, je vais pas m'empêcher de sortir, de boire et sans doute par masochisme je vais m'enfermer avec les potes fumeurs dans des bars enfumés. Si je peux là, je peux partout. Patch + Gum sont en vente en libre service la bas, j'y arrive, je tiens jusqu'à mon retour a Paris. Si j'ai pu la bas, je peux ici. Je tiendrai ainsi 3 mois avec les patch. A Paris c'est l'été, je sors beaucoup, je suis entouré de fumeurs, mais si j'ai pu la bas... Voilà maintenant 5 mois que je ne fume plus, j'en ai plus envie, j'y pense parfois comme là ce matin ou je vous écris, c'est un bon moment pour faire un bilan de début d'étape. Le plus dur ça été le premier mois, j'y pensais tout le temps (surtout les 15 premiers jours... l'enfer), ca m'a suffit a ne plus avoir envie de reprendre. Le Livre d'Allen Carr a été super bénéfique, c'est grâce à lui qu'aujourd'hui je me sens très détaché de la cigarette et que je me suis défait de son emprise psychologique. La dernière digue a faire sauté a été la dépendance physique et je remercie les gum et patch. Aujourd'hui je sors, je bois des verres en terrasse, je ne fume pas, je suis libre. Je n'ai plus mal aux poumons, je me sens moins sale, je respire mieux, je ne perds plus d'argent bêtement, Mais surtout je suis un peu plus libre qu'avant. Si j'ai pu la bas, vous pouvez partout et quand vous voulez.
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Florent (25 ans)
Nationalité France
13 juin 2019

3EME ARRET CONCLUANT. QUELQUES ASTUCES QUI M'ONT SERVI: Petite présentation: J'ai commencé mes 1ères cigarettes vers 14ans, pour acheter mes 1ers paquets à 15 ans. A 17 ans, je pouvais fumer jusqu'à 10 cigarettes. A 20 ans, jusqu'à un paquet (parfois plus, suivant les pauses café/sorties/soirées). 1er arrêt (1 mois): A 24ans, je me lance dans mon 1er arrêt, avec comme motivation la santé au long terme. Je coupe net, j'utilise la cigarette électronique une dizaine de jours, j'évite certaines sorties (car groupe composé -que- de fumeurs). Constipation, sommeil altéré (réveils, cauchemar) et irritabilité, mais je suis motivé, si je ressens ça c'est que le corps se purifie. Puis voilà, au bout d'un mois, il a suffit d'une cigarette en fin de soirée, pour reprendre le lendemain. Et beaucoup plus fort. Comme pour rattraper les cigarettes non- fumées.. 1ère expérience. 2nd arrêt (3 mois): 8 mois plus tard. Je n'ai pas "arrêté" de fumer, mais j'ai arrêté d'acheter des clopes. Au cours des 3 mois, 0 argent dépensé, la cigarette électronique m'accompagne parfois, j'ai fumé au total environ 50 cigarettes en grattant dans le paquet des amis. Malgré l'effort, je n'ai pas "complètement" arrêté, et j'ai bel et bien repris. 3ème arrêt (mars 2019): Riche de deux expériences d'arrêt du tabac, j'ai collecté quelques techniques qui m'ont facilité la tâche. Je peux dire que depuis mars 2019, je n'ai pas fumé UNE seule cigarette, et ce, sans soutien de nicotine (e- cig, ou patch,..) et je souhaite vous les partager. N°1 > Fumer des cigarettes sans ADDITIFS Quelques lectures sur internet vous renseigneront sur ce point. Les cigarettes des grandes marques sont blindés d'additifs, y compris d'ammoniac pour que notre corps attrape mieux la nicotine -non cancérigène, mais responsable de la dépendance-, et aussi des produits qui "anesthésient" nos bronches pour avoir moins mal à la gorge, et donc plus fumer. Commencer à fumer des cigarettes sans ADDITIFS (type tabac à rouler BIO, ou indus NATURELLES) sera déjà un 1er sevrage. Elles paraissent plus fortes en gorge, et vous envoient moins de nicotine, mais vous êtes dans le vrai. Et croyez moi, cette étape facilitera (ou provoquera) l'arrêt du tabac. N°2 > Ne pas dire "j'arrête" Ici, c'est plus sur l'aspect anxiété que cela va jouer. Selon moi, dire à tous que l'on arrête de fumer est une source supplémentaire d'anxiété. Arrêter de fumer est déjà stressant. Si en plus, on a des projecteurs sur nous ("Alors t'as fumé? t'as craqué? t'as pas craqué?), c'est juste infernale. Et si il arrive que l'on craque, on peut se sentir "merdique" et abimer notre estime de nous. Simplement dire "non je n'ai pas ARRETÉ, je n'ai juste pas envie de fumer maintenant" ou dire "oui peut être plus tard" aux cigarettes proposées, a été une façon de me libérer de cette -quasi- pression sociale pour poursuivre mon arrêt en toute TRANQUILITÉ ! N°3 > Choisir son moment (OUI et NON) Dans l'idéal, on arrête à l'instant t. On ne reporte pas son arrêt à tel ou tel jour, ou à la fin du paquet. Bref sinon ça n'en finit jamais. Toutefois, c'est vrai que l'arrêt entraine certaines complications (pensées parasites, nuits difficiles). C'est surmontable. Mais si l'on est en plein rush (partiels, finalisation d'un dossier, approche d'un gros événement,..) et que notre quotidien implique un GROS effort de concentration dans les prochains 15 jours, ok pour reporter. N°4 > Post arrêt Chaque jour, je lisais et relisais les effets secondaires du tabac, ça me motivais à tenir le cap. J'ai aussi mis en place une fois par semaine un jeun de 24h. J'ai acheté une montre de sport qui analyse le rythme cardiaque, fréquence au repos, et qualité du sommeil. Aussi, j'ai fait plus de sport les premiers jours. Et j'ai cuisiné de bons plats et desserts. Tout ça pour penser à autre chose, détourner l'esprit de l'arrêt de la cigarette, et me récompenser à chaque jour. Et bizarrement, j'ai plutôt bien vécu cet arrêt. Je me suis même réconcilier avec d'anciennes passions/loisirs. Après 15 jours, le gros des symptômes est passé. Ensuite il faut accepter que le corps reprenne ses marques (toux, sommeil, etc). La gorge qui "gratte" pendant 1 mois, des difficultés de concentration au début, des rêves/cauchemars intenses pendant au moins 1 mois, parfois des boutons qui apparaissent (encore aujourd'hui). Sinon, un meilleur teint, beaucoup moins de stress accumulé chaque jour, plus de confiance, et un odorat qui reprend vie. Autre point, il faut "remplir" les moments qui étaient réservés à la cigarette. C'est ce qui est pour moi le plus déroutant. Que faire pendant les 5 minutes après le repas ? Que faire de mes mains pendant que je bois une bière fraîche en terrasse ? Le corps est complètement déboussolé par la perte de cette habitude. C'est un défi. Puis avec le temps, on finit par (re)vivre sans la clope. On est pas plus/pas moins intelligent. Mais au moins, on minimise à fond le risque qu'on nous disent, "désolé, vous avez une maladie lié au tabac". Et ça, c'est encore plus cool que de fumer !
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