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"aidée" (14)

Anonyme
Nationalité Suisse
07 janvier 2020

Sur un coup de tête, le premier janvier 2019, j'ai arrêté de fumer. Bien sûr, l'idée trottait dans ma tête depuis longtemps, mes essoufflements dès que je montais 5 escaliers ou essayais de reprendre mon vélo ainsi que mes quintes de toux les matins...commençaient à m'angoisser. J'ai donc arrêté comme cela, ce matin-là à 4 heures, un peu pompette, et surtout effarée de voir mes 2 paquets achetés le 31 pour fêter le nouvel-an étaient VIDES.... Eh oui, 40 cigarettes en quelques heures, pas étonnant d'avoir mal à la gorge, aux poumons et à la tête. J'ai donc décidé de ne pas en acheter avant au moins 2 jours, pour compenser.... A mon réveil, ce même 1er janvier, la tête bien embrumée, j'ai bien sûr tourné, cherché, je suis sortie sur le balcon, j'ai regardé les fonds de paquets vides, dépitée, et comme mue par une seule et unique pensée contradictoire: fumer-pas fumer, j'avais de la peine à passer à autre chose, mais j'ai tenu bon. Lorsque l'envie était trop forte, bien décidée à tenir le coup, j'ai simplement inhalé ( un peu seulement, et de pas trop près, bien sûr, on n'est pas masochiste non plus ) les cendriers débordants de mégots. Oui, la fête avait été belle, mais 40 clopes, beurk. Cet état m'a suivi durant les jours suivants.Aller fumer, mais finalement, ne pas fumer... La chose qui m'a énormément aidée a été l'invention de mon adolescente de fille qui m'a fabriqué des fausses cigarettes en pailles en plastique dans une petite boîte en carton comme un paquet de cigarettes. Elle m'a dit:" si tu as trop envie, tu fais semblants de fumer" Cette astuce m'a énormément aidée, car outre l'accoutumance à la nicotine, la gestuelle, les habitudes, la sensation buccale sont des manies difficiles à oublier, et l'envie de les assouvir peut nous entraîner à craquer. Donc, comme j'avais encore au moins envie de fumer chaque heure que Dieu fait, j'ai feinté mon cerveau avec ces fameuses pailles en plastique. J'avais l'air ridicule, mais pas tant que cela, finalement si on compare avec le fait de sucer ces tiges de tabac enrichi de produits toxiques et addictifs.... J'ai rempli ces pailles avec des cure-dents afin de retenir l'air et de m'approcher de cette sensation de succion... Pour le goût, j'y ai mis une petite goutte d'huile essentielle. Ainsi, l'illusion était presque parfaite. Après trois ou quatre jours de ce régime, j'avais toujours envie de fumer, mais l'odeur du tabac commençait déjà à m'incommoder un peu. J'ai retrouvé une cigarette derrière le canapé, ( reste de la fête) que j'ai fumée après avoir repoussé ce moment des heures durant: Résultat: je me suis sentie flouée. Cette cigarette qui me faisait tant envie depuis si longtemps a été consumée en un rien de temps, elle puait vraiment, m'a encrassé les bronches, et ... cerise sur le gâteau, je l'ai écrasée en n'ayant aucunement l'envie assouvie, au contraire! Une escroquerie totale! Cette conscience m'a aidée à définitivement arrêter. Libérée, délivrée :-)
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Anonyme (32 ans)
Nationalité suisse
14 octobre 2019

Bonjour à tous, je vous raconte mon histoire en lien avec la cigarette car je suis extrêmement reconnaissante aux autres personnes qui ont partagé la leur ici, ça m'a tellement aidée de lire les autres témoignages. J'ai arrêté de fumer du tabac il y a un an pile aujourd'hui. Ca faisait depuis mes 14-15 ans que je fumais régulièrement en moyenne 15 cigarettes par jour et parfois bien plus. J'ai commencé à fumer parce que j'avais l'impression que cela devait comporter un bénéfice (mon papa fumait). Même si je pressentait que c'était destructeur, quelque chose m'attirait dans cette solution: une mini baguette magique, un accessoire du désarroi, des moments vides, un accessoire des rebelles: quitte à se faire du mal, il y a une douce arrogance à fumer. "Ca ne m'atteint pas, je suis plus forte que la clope". J'ai continué à fumer pendant 16 ans, j'ai traversé l'adolescence, j'ai eu un moment de complicité avec mon papa en lui avouant que je fumais, puisqu'on était en vacances, autant le lui dire il allait le découvrir de toute façon. La clope, c'était un petit gadget qu'on porte toujours avec soi, qui nous permet de sortir prendre l'air, d'avoir une excuse pour fuir une situation, de prendre un moment à soi. La clope, c'est un tête à tête avec soi-même et un privilège avec les autres fumeurs, c'est un marqueur de moments forts. Pas possible d'envisager une discussion profonde avec un verre de vin rouge sans la cigarette. Impossible de vivre un trajet en voiture sans clope: la clope, c'est pour marquer les moments: dire à son cerveau "regarde, il faut célébrer, savourer" ou à l'inverse, un médicament pour les moments douloureux. IMPOSSIBLE D'ENVISAGER DE S'EN PASSER, ça serait un peu mourir. Pendant des années, je continue à fumer, en ayant en arrière fond une pensée amère. Un jour, alors que je le craignais pour lui depuis longtemps, mon papa se fait diagnostiquer un cancer de la gorge. Honnêtement, si je n'avais pas été témoin de ce drame, je n'aurait pas réalisé à quel point c'est néfaste. Je vais ici vous raconter des choses crues, mais c'est ce qui m'a aidée à avoir un moteur pour arrêter alors je vous souhaite le même: pour moi il faut absolument avoir peur pour avoir le courage d'arrêter. Grande perte de poids, mon papa que j'aime m'apparait comme une ombre, un être décharné. Scanner, diagnostic: cancer de la gorge. Je ne réalise pas encore. Il s'en suit chimio, passages répétés à l'hôpital: nous vivons des moments intenses, car on réalise à quel point la vie est précieuse. Plus tard, la réalité beaucoup plus morbide apparait: il faut poser une canule (un trou par lequel respirer). Opérations diverses, visites à l'hôpital avec cette odeur âcre qui persiste, le cancer, c'est la chair qui débloque qui brûle et qui meurt, impossible de passer à côté de ne pas voir. Le plus dur, une image qui ne me quittera jamais, c'est quand on a dû lui enlever TOUTES les dents, pour permettre de faire la thérapie par rayons. Cette image, c'est la pire du monde, encore aujourd'hui 8 ans plus tard, j'en garde une trace profonde. Sa mort survient 6 mois après le diagnostic initial. De mon côté je continue à fumer en me voilant la face. Chaque année, ma peur augmente. Je flippe aux moindres douleurs à la gorge, je suis consciente que le jour de l'annonce d'un mal lié à la clope va arriver. Un jour en rigolant avec des amis sur nos objectifs de vie, je me prends à dire pour la 1ère fois mon désir d'arrêter de fumer. Sans y croire, en sachant que c'est impossible. Je suis la fille la plus accro du monde, en tout cas c'est sûr je n'y arriverai jamais. Un an plus tard, je me réveille après une grosse soirée, et je constate que j'en ai marre d'avoir peur, marre d'avoir l'impression d'être desséchée, de sentir le tabac froid et d'être impuissante. Je prends mon ordinateur et je déverse ma haine et ma peur sur le clavier. J'ai la chance d'être assez dégoûtée de toute substance nocive à ce moment. Ca ne me manque pas. Je sais que le manque physique va me submerger, alors je pars acheter des patch. Et là: révolte, les patch sont une autre arnaque, c'est beaucoup trop cher. Je décide d'écumer internet à la recherche de solutions naturelles pour aider au sevrage. Teinture mère de valériane, homéopathie, thé aux plantes, spray au Kudzu (apparement bon pour le sevrage du tabac et de l'alcool), inhalations, millepertuis (attention aux interactions médicamenteuses et déconseillé aux bipolaires). Apparement, il y a dans la nature une armada pour nous aider. Je redécouvre rapidement ce que odorat veut dire: au bout de 4 jours, mes papilles sont en fête, tout a un goût tellement génial. Je sens aussi de nouveau les odeurs, l'odeur des arbres, des plantes, les petites effluves de bouffe qui envahissent les rues et qui donnent faim, je sens l'odeur de la pluie et de l'herbe coupée. C'est tellement réconfortant. J'ai une immense fatigue qui s'abat sur moi mais je prends ça comme un revers mérité après toutes ces années à ne pas écouter mon corps. Je fais mille siestes par jour, je prends le temps: je suis en convalescence et je dois l'accepter. Les moments d'envie arrivent: les terrasses au soleil en automne, les fins de repas animés, la sortie du boulot: oui, il faut faire le deuil. Qui suis-je sans la clope? c'est le mantra que je me répète 25 fois par jour. Je ne veux pas arrêter à tout prix, mais répondre à cette question du mieux que je peux. Je ne me prive pas d'en parler autour de moi quand j'en ai vraiment besoin: c'est dur quand même... Impression de ne plus être vraiment moi, d'être clouée au boulot alors que les autres vont fumer ensemble, qu'est ce que je fais de mes mains maintenant que je peux plus rouler de clope?! Je ne suis plus vraiment rebelle, ni aventureuse, je deviens sage? cette idée ne me plaît pas. Mais je tiens, je dois trouver qui je suis sans le tabac. De semaine en semaine, j'y pense de moins en moins. Ce qui m'aide est l'application BuddyApp, avec laquelle on se choisit un parrain: moi j'ai demandé à ma soeur jumelle. C'est chouette d'être soutenu et que les gens qui vous aiment vous suivent dans vos progrès. De pouvoir se confier jour et nuit. 6 mois après, je n'ai presque plus envie. Sauf en soirée pour faire comme les autres. Puisque mon cerveau est alambiqué, je trouve une solution: j'ai un petit mélange de plantes sans tabac pour pouvoir rouler une clope aux herbes, sans risque de redevenir accro. J'en fume une fois ou deux. C'est franchement pas super bon, et ça sent la forêt cramée. Qui plus est, aucun effet sur la dopamine et autre machin, aucun booster du cerveau aucun soulagement...rien mais ça me donne l'illusion que je peux si je veux.Du coup, ça me calme et je n'y pense presque pas, mais de savoir que ça existe ça me réconforte... chacun ses petits trucs. Mais je sais que tout ce qui se fume potentiellement représente une menace pour moi, que ce soit du pissenlit ou du tabac. Aujourd'hui ça fait donc un an que je n'ai pas fumé de tabac. Je suis vraiment fière, et heureuse d'avoir au moins essayé. Et je sais que ce n'est jamais un succès complet, qu'il ne faut vraiment pas que j'y retouche parce que je redeviendrais une junkie du tabac. Je veux vous dire un message: *si j'ai pu y arriver jusque là, vous pouvez aussi.
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Chèche (45 ans)
Nationalité Suisse
27 décembre 2023

Bonjour à tous, Cela fait 56 jours aujourd’hui que j’ai arrêté de fumer (bientôt 2 moi) avec une petite rechute un soir il y a un mois où j’ai fumé 2 cigarettes dans une soirée. Mais depuis rien! Je n’étais pas une grosse fumeuse et fumais en moyenne 5 à 10 cigarettes par jours parfois même il m’arrivait de ne pas fumer du tout après avoir trop abusé. Toutefois l’arrêt à quand même été dur, et au début je me suis aidée avec un substitut nicotinique. Aujourd’hui je ne prends plus rien et ça va, mais je suis dans un état de déprime assez constant et ça c’est le plus difficile. En plus j’ai l’impression de compenser par la nourriture lors d’apéros par exemple, et suis entrain de prendre des kilos. Ce qui m’énerve c’est ce sentiment que je devrais à présent me sentir mieux et plus en forme, mais qu’au contraire c’est pire qu’avant. Est-ce normal? Avez-vous vécu cela? Et est-ce que ça a passé? Merci de votre retour et de votre soutien qui m’est d’une grande aide!🙏🏻
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Maria
Nationalité Suisse
10 avril 2023

Bonjour à tous! Je voulais faire part de mon témoignage que j’espère pourra vous aider. J’étais une grosse fumeuse depuis plus de 20 ans environ 1-2 paquets par jour… (20-40 cigarettes). C’est ma deuxième tentative d’arrêt. L’année passée j’ai tenu 6 semaines et suite au décès de mon père et problèmes professionnels j’ai trouvé réconfort au près de mon amie toxique: la cigarette. .. inutile de dire que j’ai très vite repris mes mauvaises habitudes… Il y a 18 jours j’ai décidé d’arrêter de fumer, parce que avec mon mari nous essayons d’avoir un bébé et ça prends du temps car j’étais une grosse fumeuse… et aussi j’en ai marre de fumer… Je me suis bien sûre faite aidée par qq séances d’acupuncture de psy et les Patchs un peu sous dosé au début pour ma consommation de cigarettes. Il y a 12 jours soit j6 d’arrêt avec mes béquilles (Patch acupuncture séances psy) le manque est insupportable alors je viens sur ce site pour me motiver… je lis les différents témoignages et au lieu de m’encourager je me sens nulle, pas assez motivée. Plus je lis les témoignages plus j’ai l’impression que ca a été facile pour les autres et moi j’y arrive pas. J’ai l’impression de manquer de volonté…je me dis même la dernière fois c’était plus simple j’avais plus de volonté.., Alors se passa ce qui devait se passer J7 j’ai fait une rechute et j’ai acheté un paquet et je l’ai fumé en entier ….. j8 je décide de ne pas me laisser abattre par cela…je me suis dit je continue peut être ma volonté reviendra…. Alors j’ai continué mon arrêt… La rechute m’a permise de mieux comprendre ma dépendance et de mieux contrer les moments de fortes envies! J’ai aussi réalisé que ce n’était pas un manque de volonté mais seulement une dépendance tellement forte… J’avais associé la cigarette à un support pour surmonter le décès de mon père…. Bref je me perds… Hier j’ai de nouveau eu une grosse crise alors j’ai lu les composants de la cigarette et toutes les saloperies que l’industrie de tabac y met pour nous rendre complètement accro… la dépendance n’est pas seulement au nicotine mais tout ce qui compose la cigarette….a la fin de ma lecture je me suis dit si je veux fumer je devrais avant boire de l’acétone(1 des composants).., ça marche pour le moment … je ne sais pas combien de temps…j’espère pour toujours parce que je veux me libérer de cette prison! Aujourd’hui J18/11 sans une cigarette (oui je compte ma rechute comme faisant partie de l’arrêt ) j’ai envi de dire à celui /celle qui est en difficulté, celui/celle dont le Craving ne passe pas après 3 minutes…, celui/celle qui a l’impression que c’est impossible qu’il /elle n’est pas seul/e. On n’est pas tous armé de la même manière face aux dépendances… la nicotine n’est pas le seul composant de la cigarette qui rend dépendant il y en a d’autre c’est pourquoi les Patch apaisent mais n’enlève pas totalement l’envie. La volonté seule n’est parfois pas suffisante et finalement il/elle gagnera la bataille finale! Force et courage à tous!
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Seb (50 ans)
Nationalité suisse
08 mars 2023

Bonjour, 1 jour, puis 2 jours, puis une semaine, un mois . Tout est encore fragile et après 35 ans à m'empiffrer joyeusement de clopes à gogo je voulais témoigner. Pour commencer j'ai arrêté une multitude de fois pendant 10 minutes sans y croire moi même juste pour dire stop tabac. Puis cette fois c'est venu du fond de moi même, je me suis levé un matin en me sentant esclave de la clope, gros électrochoc, alors pendant un mois je me suis préparé moralement et un jour à 12h14 j'ai pris mes 2 derniers paquets. Je les ai trempé dans de l'eau et jeté pour enlever l'envie de les récupérer. Je ne dirais pas que j'ai souffert le martyr, ce serait mentir. Oui ça manque, oui ça prend d'un coup et j'ai eu envie de ma dose. Mais j'ai tenu, de 60 clopes à 0. Le premier matin déception, c’était pire qu'avant sauf que discrètement une idée est née wouha je peux tenir sans, je peux le faire moi qui ai tant aimé cela. Et est né un autre sentiment, la fièreté! Alors courage à toutes et à tous on peut le faire. Je dois être différent des autres, je n'en veux pas au cigarettier qui se sont enrichis sur mes bronches, j'ai fait un choix idiot mais je l'ai fait seul, il y a fort longtemps. la clope m'a aidée à certains moments, mais là le moment était venu de juste se séparer à l'amiable si je puis dire. Puis bon 30 jours à 3 paquets cela fait près de 800 CHF dans la poche, ce weekend repas gastro et nuit romantique a l’hôtel avec ma moitié, il n'y a pas de petit profit de ce côté là aussi cela va nettement mieux.
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wombatine (42 ans)
Nationalité suisse
17 décembre 2022

J’ai arrêté de fumer grâce à Stop-tabac le 21 avril 2011. Le forum m’a énormément aidée, ainsi que les patchs et les bonbons à la nicotine qui m’ont soutenu jusqu'à 2 ans après mon arrêt lors de gros coups de stress. Je fumais un paquet et demi par jour depuis 15 ans, je toussais beaucoup et je ne pensais pas pouvoir tenir 24h sans cigarette. Tout est bon à prendre pour lutter contre la clope, tenez bon et acceptez toutes les aides, momentanément, pour sortir de cette dépendance absurde et pourtant si violente !
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Ann (54 ans)
Nationalité Française
19 août 2022

Adieu à ma meilleure Amie (Merci Siem) Hello à tous, Me voilà de retour. Plutôt qu´un long discours, je vous propose de vous partager mon journal de bord de 2012 que j´avais fait sur l´ancienne version de ST sur les premiers jours d´arrêt. 10 ans après, je suis de nouveau avec vous, après 4 ans d´arrêt suite à votre aide précieuse. Je voudrais ici, reprendre une sorte de journal de bord car ça m´avait vraiment aidée. Peut etre que ça en aidera d´autres, qui sait... Allez hop, c ´est parti et bonne lecture 16 octobre 2012, 18:15 Enfant, je disais « ça sent mauvais ! » J’ai vécu au milieu de la cigarette, ma mère fumant de temps en temps à la maison, mon père et mes oncles roulant leur « clop » lors de toutes les réunions de famille qui se déroulaient dans un épais nuage de fumée, enfants à côté… Dans la voiture, même combat, si possible fenêtres fermées. 1982 : j’ai 14 ans et comme une imbécile, je veux avoir l’air d’une grande. Une copine me tend un clop (il paraît qu’on dit un clop, mon oncle y tenait !), j’essaie et puis une deuxième, une troisième, et ainsi de suite… Au départ, je me cache des adultes, et puis je me mets à fumer à la maison à 18 ans. Je suis adulte, non ? Je ne me pose même pas de question. Tu deviens mon indéfectible alliée des soirées entre potes, des coups de cafard, des moments d’ennui, des révisions de partiels pendant 8 longues années d’études, bref de chaque instant de ma vie. Un mois avant mon mariage, je décide de Te lâcher car je ne saurai tolérer des photos en belle robe blanche, un bouquet dans une main, Toi dans l’autre ! Et comment je vais faire pour me passer de Toi pendant cette journée ? Impossible ! Patch et bouquin. Ma meilleure amie, Tu n’es pas invitée ! Nickel, Je m’arrête du jour au lendemain. Mo-ti-vée !  Je prends 3 kilos en trois semaines et je rentre tout juste dans ma robe le jour J. Mais bon, Tu n’es pas là, nous sommes fâchées et c’est tant mieux ! 8 mois après, 8 kilos et une bagarre contre ces derniers pendant des mois, je me considère comme guérie,. Je T’ai oubliée. Et un beau jour, à la faveur d’un voyage au delà des mers, Tu m’appelles, comme ça, par hasard : « Salut, ça va ? » « Oui, et Toi ? ». On reprend contact, on se pardonne, on s’embrasse et je retombe dans Tes bras. Pendant 15 ans. S’ensuivent deux grossesses et Tu es toujours là, près de moi. Ah, non, pas tout à fait. Huit jours avant mon premier accouchement, on se fâche à nouveau pour mieux se réconcilier trois jours après. Du coup, Tu me fais culpabiliser, j’arrête d’allaiter mon fils au bout de dix jours et nous voici encore réconciliées. J’ai toujours été très fidèle en amitié et Toi aussi. 12 années passent. Mes enfants me mettent en garde contre Toi. Ils ne T’aiment pas, crois moi ! Mais, j’en arrive à T’inviter à nouveau dans la maison et plus seulement sur le balcon, fenêtres ouvertes (car notre amitié doit rester discrète), puis dans la voiture pour de courts trajets avec les enfants. Au bureau, Tu es VIP ! Tu écoutes mes conversations téléphoniques, lis mes messages, rédiges mes dossiers, assistes même parfois à mes rendez-vous de clients qui ont la même Amie. Mais dans ma tête, Ton amitié devient pesante, lourde à porter. En, fait, il n’y en a que pour Toi. Si Tu n’es pas là, je panique. D’ailleurs, Tu es toujours là, et les rares fois où je T’ai oubliée, je suis allée Te chercher d’un saut de voiture. Je connais d’ailleurs le moindre des endroits où Tu peux Te cacher, à toute heure du jour ou de la nuit ! Et si Tu n’es pas disponible, j’appelle une de Tes copines, revêtue de menthe, ou d’un autre costume, peu importe, vous êtes de la même famille. Si Tu es là alors que Tu n’es pas invitée, au resto, au ciné, chez des amis, je maudits ces foutus endroits et ces foutus moments. Je m’embête chez mes « autres » amis, je n’écoute pas ce qu’ils me racontent, je ne cesse de penser à Toi. Et lorsque Tu me manques trop, délicatement, j’essaie de T’inviter : « je peux fumer…dehors ? ». Tu m’empêches parfois de dormir, et parfois Tu m’y aides lorsque je n’y arrive pas. Tu me soutiens dans mes moments de doute, tu partages mes joies, mes peines. Tu es là quand je vais bien et même quand je suis malade ! Bref, Tu fais partie de ma vie.   Vendredi 12 octobre 2012 Retour en arrière... 8 :30, après avoir emmené les enfants à l’école, je rentre à la maison car le médecin m’a diagnostiqué une laryngite hier soir. Je n’irai pas au bureau aujourd’hui et ça tombe bien, car je n’ai aucun rendez vous. Tu m’accompagnes sur le chemin du retour, comme tous les matins. Sur un coup de tête, je mets un patch qu’un médecin m’avait prescrit il y a quelques mois et que j’avais acheté, puis stocké dans ma pharmacie, comme tant d’autres fois par le passé. Le patch, Ton ennemi n°1 au même titre que certaines acuponctures, homéopathies, hypnoses et autres médicaments. Tu ne les aimes pas ceux-là, hein ? Tu en es jalouse et rien ne t’arrête pour les écarter de moi. Je le sais. Tu es extrêmement possessive et exclusive. La journée passe sans Toi, moi allongée, « vautrée » devant la télé. Et je me retrouve à 20 heures sans T’avoir donné une occasion de Te manifester ! Oh ! Tu n’es pas loin, juste dans la pièce à côté ! Les enfants sont absents pendant une semaine, ça tombe plutôt bien car je ne veux pas qu’ils nous voient nous disputer. Je ne sais pas vraiment mais Tu commences à m’agacer avec Tes caprices et Ton égoïsme.   Samedi 13 octobre 2012 Je me réveille : 24 heures sans Toi ! Wouahouhhhh ! Serions nous vraiment fâchées ? Je vais faire des courses et je suis fière de moi. J’ai envie de Te donner une leçon. Jamais Tu ne t’es préoccupée de moi, de mes envies, de mes besoins. Il fait beau et j’ai envie de sourire à cette nouvelle vie : Exaltation ! En guise de repas, je vais manger une grande assiette de crudités car j’ai besoin de me refaire une santé et de nouveaux amis appelés crudités, légumes, bien-être. Et je ne veux pas tomber dans ton autre bande de copains, les sucreries. J’ai les enfants au téléphone et dans un accès d’inconscience, je leur dis que c’est fini entre nous depuis hier. Ils sont contents, fiers. Et moi ? N’ai je pas fait une bêtise de leur dire que nous étions fâchées ? Je suis liée par mon engagement maintenant… Comment assumer si je n’y arrive pas ? Bon, on verra ça demain mais pour l’instant, Tu dégages du périmètre !   Dimanche 14 octobre 2012 Ouille, ça se complique ! Tu m’appelles sans cesse : le manque de Toi se fait cruellement ressentir ! C’est dimanche et il faut que je m’occupe absolument, que je t’oublie. Ménage, rangement de placard, lessive, musique, film… Mais Tu m’obsèdes. Je me maîtrise, je prends scrupuleusement mes vitamines et autres magnésium pour ne plus sentir Ta présence, omniprésence.   Lundi 15 octobre 2012 Mince alors, à peine réveillée, je pense à Toi… Satanée meilleure amie, Tu ne me lâches pas d’une semelle ! Tu n’as donc pas compris que je suis fâchée ? Que je ne veux plus Te voir, ni entendre parler de Toi ? A cause de Toi, je n’ai même pas le courage d’aller bosser et comme je n’ai pas de rendez vous, je peux rester à la maison. Finalement, j’étais malade, donc il faut que je me repose, non ? Ce n’est qu’un prétexte, je le sais, car en fait j’ai la trouille chevillée au corps. J’ai peur de me retrouver dans mon bureau, synonyme de cendrier géant. Je fais du repassage, des lessives… A ce rythme là, je vais faire couler ma boîte et vais devenir une toquée de la serpillère ! Et Toi, Tu es là, dans ma tête à chaque seconde qui passe… Je me force à Te faire la tête, ne plus Te parler. Mais en fait, j’en crève !   Mardi 16 octobre 2012 Je suis au bureau et je ne fais rien. Je surfe sur Internet, je lis mes mails, passe deux coups de fil. J’ai viré Ton copain le Cendrier. J’ai caché Ton ami le Briquet au fond du tiroir. J’ai invité de nouveaux amis. Ils s’appellent Bonbon à la Menthe et Verre d’Eau. Ils essaient bien de me divertir mais c’est difficile pour eux. On ne se connaît pas tandis que Toi… Sur Internet, je trouve ce site avec son forum et la possibilité de créer ce blog. J’en suis là. Jour 4 sans Toi. Je sais que j’ai raison de Te tenir tête, mais je doute de mes capacités. Sommes nous amies pour toute ma vie ? Mon destin n’est-il pas lié à ma meilleure amie ? Et si un jour, demain, après demain, dans un mois ou un an, on m’annonce… que ma meilleure amie m’a fait la pire vacherie qui soit ? Et là, je me dirai « Mais c’est pas possible, je le savais ! Et mes enfants ?... etc. etc. ». Et je doute encore « De toute façon, est-ce qu’il n’est pas trop tard, déjà ? » Ne m’as Tu pas déjà envahie, à vie ? Aujourd’hui, j’ai décidé de ne plus Te parler directement, mais de T’écrire. Nous verrons bien. Peut-être un jour Tu comprendras que l’amitié ne peut rimer avec l’hypocrisie, car je suis sûre que Tu me caches quelque chose… Tu n’es pas franche, j’en suis persuadée. Tu es fourbe, mais aussi très rusée, intelligente, manipulatrice, sournoise, sordide. Tu es trop fine, trop mince, trop parfaite pour être honnête. Tu as un physique de mannequin, élancée, le regard maquillé d’un léger trait d’eye liner, la moue ourlée de beige avec parfois un léger parfum mentholé, une jolie robe blanche, innocente…. Trop belle pour être vraie. Mais bon sang, qu’est-ce que Tu me manques….. Je raccroche. A demain.   Mercredi 17 octobre 2012 : un vrai petit soldat Je suis de nouveau au bureau. Toujours difficile de s’y mettre car Tu es toujours dans ma tête. En revanche, ne T’en déplaise, mais Tu as du renoncer à me harceler hier soir, à tel point qu’à un moment donné, je me suis sentie bien, sans manque de Toi. Peut-être étais-Tu allée Te coucher avant moi, épuisée de m’avoir tant pourchassée. J’ai pensé à Toi, bien sûr, mais Tu ne m’as pas manqué, l’espace de quelques longues et délicieuses minutes. J’espère bien que tu as passé une mauvaise nuit et que Tu vas aujourd’hui Te reposer, loin de moi. Ce matin en me levant, pareil. Tu es là, dans ma tête, mais moins présente, moins vivace. Aurais- Tu compris ? Je ne le crois pas… Pas encore… Car Tu es têtue, comme une mule, persévérante. Je m’attends à Te voir surgir, tel un diablotin, son chapeau pointu sur la tête, et son sourire narquois affiché en grand sur le visage. Je sais que Tu ne lâcheras rien, aucune bataille. Un vrai petit soldat. Cet après midi, le manque à nouveau.  Non contente d’y associer le manque, Tu y associes maintenant la peur. Peur de ne pas y arriver, peur de ne plus jamais être bien, peur même à cheval, alors que c’est mon seul moment de détente dans la semaine ! Tu ne T’arrêteras donc devant aucun moyen ! Même ce petit espace de liberté, Tu vas me le bouffer ? Je n’ai pas envie de Te laisser faire, et pour l’instant, moi aussi je joue au petit soldat, mais les armes ne sont pas les mêmes…..   Jeudi 18 octobre 2012 : le soldat n´est toujours pas mort Encore une des Tes astuces : m’empêcher de dormir. Tu joues maintenant la carte de l’épuisement, moral, nerveux, physique. Je savais qu’hier, Tu m’avais plus ou moins laissée en paix quelques heures pour mieux Te ressourcer, Toi, recharger Tes batteries, et à nouveau remonter sur le ring, plus forte, plus sûre de Toi. Je Te déteste.   vendredi 26 octobre 2012, 15ème jour : le mépris 15ème jour. Je ne T’ai pas oubliée mais je ne T’ai pas écrit. Je T’ai ignorée exactement 437 fois. 437 fois où je T’aurais sortie, fine et délicate de Ton magnifique écrin serti de cuir et d’argent que j’avais acheté spécialement pour Toi, écrin bien plus féminin que l’uniforme de tes petites sœurs, rangées et anonymes sur l’étal du débitant de tabac ! 437 fois où j’aurais invité Ton ami le briquet : Tu sais, le très très joli briquet argenté acheté encore une fois spécialement pout T’accompagner… Zippo s’appelle-t-il. Magnifique et choisi avec soin il y a des années aussi celui-là ! Je l’avais trouvé si joli dans sa robe de lamé avec ses fines dentelles gravées ton sur ton…. Souvenir de ma jeunesse et de mon insouciance d’adolescente. 437 fois où nous nous serions réunis tous les trois en une fusion, véritable confusion (avec ou sans jeu de mot). 437 fois où je T’aurais embrassée, sentie, humée, respirée, dégustée, avalée pendant de longues minutes, dont de nombreuses fois où je n’y aurais même pas prêté attention ! 437 fois où je T’aurais enfin couchée dans ton lit de cendres. Peut-être même maintenant 438. Voire 439. D’aucuns diraient 437 fois où nous aurions fait l’amour ensemble, mais finalement, ça y ressemble, non ? ! Et si je décidais de divorcer ? Mais, je T’ai sans doute et indéniablement ignorée bien plus souvent encore, car au delà de nos rencontres, je T’ai ignorée dans ma tête tout le temps que j’étais éveillée, à chaque instant (Tu as l’immense gentillesse de me laisser en paix quand je dors !). A chaque seconde en réalité : Soit environ 15.120 fois en 14 jours. 15.121, 15.122, 15.123, etc. Et autant de pensées pour Toi. 15.124, 15.125… Je suis fâchée ! Les remarques de tes ex amis Te concernant sont les suivantes « Ce n’est pas Ton amie, mais Ton ennemie ». Peut-être. Sans doute. Mais pour l’instant, je T’appelle encore ainsi. Pour mieux être Ton ennemie plus tard, ton ex.  L’heure n’est pas encore là, mais j’y travaille. Et si Tu es persévérante, il faut que Tu saches que je ne suis pas rancunière. Je pardonne tout mais je n’oublie pas. Et cela, Tu le sais, surtout aujourd’hui ! Et je suis franche. Alors Te voilà avisée, prévenue. Tu m’as cabossée. Je me répare. Oui je T’ai ignorée. Oui je ne T’ai pas écrit mais Montaigne ne disait-il pas «Il n’est réplique si piquante que le mépris » ?   Samedi 27 octobre 2012 : Dis donc, Toi ! Dis donc, Toi ! Je voudrais te parler de deux trois petites choses ce matin ! En parcourant un forum, je constate qu'il y a des gens que Tu empoisonnes avec Tes salades, Ton odeur, Tes saloperies. Je pense à B. notamment qui lance un cri d'alarme. Alors Tu vas me faire le plaisir de lui foutre la paix dare dare ! Une, deux, trois, des milliers de personnes ne Te suffisent plus ?  Tu sais quoi ? Tu dégages de là !!!! et presto !    Lundi 29 octobre 2012 : C´est lundi, c´est reparti ;-(( Après un week end tranquille, c’est lundi et c’est reparti : OBSESSION !!!! Ce matin, un enfer. A midi, l’enfer continue. Dans l’après midi, je passe voir une amie, une vraie, pas une qui m’enfume avec ses histoires. Une amie, que nous avons, pardon, AVIONS, en commun. Alors Tu t’invites chez elle. Tu me fais les yeux doux par trois fois, peut-être même quatre. Bien sûr que je T’ai vue. Mais Tu ne m’as pas eue ! Et mon amie est restée mon amie, elle. Et je parie qu’elle n’est pas loin d’être fâchée avec Toi aussi. Tu vois ce que ça donne ? Tout le monde va finir par Te tourner le dos, et Tu l’auras bien cherché ! Je Te souhaite une très bonne nuit, sans moi, un jour de plus…. Et on en est à 17.  Et voilà ! Plus de 4 ans sans fumer hormis une rechute de quelques semaines début janvier 2013, alors que le papa de mes enfants venait de sortir d´une semaine de pronostic vital suite à une double dissection aortique le 16 décembre 2012. Début janvier donc, après 2 semaines de choc et de pilotage automatique en mode survie et alors qu´il est toujours en réa (il le sera encore 2 semaines), je craque pendant 2 mois ! Je décide cependant rapidement d ´arrêter à nouveau : pas question pour mes loulous de 9 et 6 ans de perdre leur mère quand ils ont failli perdre leur père et qu´on ne sait pas encore quelles seront les séquelles.... 4 ans donc... Puis une recontre avec un fumeur de roulées qui a décidé d´arrêter.... d´arrêter ! Je tiens un mois et demi puis je craque pendant un sejour au ski avec 18 personnes dont 15 fumeuses... la clope est partout, tout le temps, accompagnée par ses potes alcool fort et magnums de vin. Je deviens la 16ème fumeuse... Mai 2022, après de multiples tentatives aussi couronnées de succès que de gravir le Mont Blanc en tongs, je postule à un programme qui sera diffusé sur les réseaux sociaux dans quelques mois. La prochaine fois, je tente le Mont Blanc : je suis retenue ! Premier tournage fin juin, puis changement total de vie pour moi le 2 juillet et me voilà embarquée (jeu de mots tout à fait opportun, je vous en dirai davantage plus tard) dans une véritable houle de changements... Et il faut garder le cap... pas simple... A suivre....  
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• 40 à 60 ans
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Rosalie (59 ans)
Nationalité Suisse
12 août 2021

A 17 ans je fumais ma première cigarette et j'ai fumé la dernière le 11 juillet 2013 après 32 ans dont 18 mois d'interruption à l'âge de 41 ans. Toute une vie de tabac, la plus ancienne compagne de ma vie....très vite j'ai fumé un paquet par jour et à la fin de ma vie de fumeuse j'étais à plus de 2 paquets 1/2, voire 3 paquets. Lorsque j'ai cessé de fumer à l'âge de 41 ans çà a été plus difficile que maintenant, étrangement. A l'époque j'avais fait un pari avec moi-même:" tu vas t’arrêter; tu vas leur montrer que tu es capable de le faire"; un an et demi après je rechutais: normal, j'avais gagné mon pari, je m’étais arrêtée et l'odeur de la cigarette qu'un ami allumait devant moi était tellement troublante........ Cette fois j'ai décidé de m’arrêter et j'ai mis un an et demi à prendre la décision, à me conditionner, à me convaincre que j'allais me passer de tabac, aussi dur que cela pourrait être. et puis un jour, en naviguant sur le web j'ai trouvé par hasard Stop tabac.ch et je ne l'ai plus quitté. ma décision était prise, il faisait passer à l'acte et c'est stop tabac qui m'a aidé et tous les membres de la tribu qui m'ont aidée patiemment, sereinement et m'ont remonté le moral les jours gris ou noirs. Pourtant si je voulais cesser le tabac, je ne voulais que les autres puissent en souffrir dans mon entourage et par ailleurs je ne voulais pas prendre de poids. J'ai donc utilisé le zyban selon la manière préconisée par stop-tabac et dans les mois qui ont suivi j'ai pris du Prozac pour pouvoir passer les moments difficiles et ne pas remettre en cause ma décision.pour contrôler mon poids, j'ai bu de l'eau pétillante à chaque fois que le manque de "quelque chose aux lèvres" se faisait sentir, je buvais au goulot, comme un biberon j'arrivais à boire 3 litres par jour Voilà maintenant j'ai 59 ans et je découvre des goûts et des parfums comme j'en connaissais dans mon enfance et que j'avais perdus; j'ai retrouvé aussi un souffle perdu, je cours, je marche, je nage, je vis. et les fumeurs à côté de moi ne me gênent même plus. Quand je vois quelqu'un fumer, les femmes surtout, je trouve cela très moche, très laid. je sais et je sens tellement que c'est une drogue que j'ai envie de leur dire:" arrêter de vous détruire" mais nul ne peut faire le bonheur des gens malgré eux aujourd’hui je suis heureuse d’être une ex fumeuse et je resterai une exfumeuse jusqu'au bout.
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Cathy64 (64 ans)
Nationalité Française
17 juin 2021

À tous ceux qui hésitent à franchir le cap, je peux dire que je l'ai fait il y a 11 ans déjà, c'est un grand bonheur de se libérer de cette dépendance infâme! Pas facile au début c'est vrai, mais maintenant je n'y pense plus jamais, la santé retrouvée,de belles économies, et surtout la liberté ! Merci au stop tabac qui m'a beaucoup aidée !
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momo (69 ans)
Nationalité belge
04 mars 2021

Le tabac fut une addiction horrible,le sevrage fut pénible, j'étais déterminée arrêter sans médicaments, le tabacologue était impuissant face à ma décision! Trois semaines plus tard, j'ai dit OUI, patch nicotine et nicorette....Le lendemain matin, plus du tout envie de fumée et je vous dis avec honnêteté , mentir, c'est refumer! Cela fait 100 jours que je ne fume plus et je ne m'enfuis pas quand les autres fument, aucun manque. Que s'est-il passé!!! J'ai entamé une résilience, aidée par tous ces services magnifiques qui nous sont offerts en Belgique, j'ai basculé à 180°, seule moi, je sais ce qui est bon ou mauvais pour moi. La vie est belle, L'addiction sera toujours présente, c'est une maladie qui ne demande aucuns médicaments pour se soigner (après le sevrage évidemment) seulement ne plus y toucher, car, une seule me serait fatale (ce n'est que mon avis perso). Le pouvoir qui m'est offert sans ce poison, n'est que bonheur, bienveillance, l'amour d'autrui, le cœur n'est plus sec etc. L'unique problème c'est pour ma famille, devant eux se trouve une autre personne, (c’était quand même mieux quand tu fumais, incroyable l'égoïsme des autres). Que vous dire encore, une boite à outils nous est offerte, chacun prend les outils qui lui convient, je vous dis avec humilité, si, j'avais la solution pour tous, je vous l'offrirais, aujourd'hui, je sais que c'est combat personnel, avec l'aide des personnes comme moi, les ressentis, les douleurs, les incompréhensions, j'ai écouté, lu, téléphoné, et abuser. En un mot j'étais une emmerdeuse. Sans eux, rien n'aurait été possible, l'orgueil et tous le reste....J'ai baissé les armes, face aux moulins à vent, je me suis inclinée, peut importe qui est premier ou second, cela n'a aucune importance, tout est dans la tête, et, non, je n'ai pas de volonté, simplement écouter les personnes et prendre ce qui me convient. Je vous souhaites à tous un courage et une détermination de vouloir connaitre la joie et le bonheur.Cordialement. Momo.
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