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Les témoignages les plus marquants

Fabienne (41 ans)
Nationalité Suisse
09 août 2021

Je suis là Face à moi même Face à la réalité Face à ma stupidité. Je suis là, et je ne me comprends pas. Le pire composant contenu dans la cigarette est la DEPENDANCE... celle là même qui enlève la volonté, la détermination et une partie de la personnalité, incinérée sournoisement par ses soi-disant bouffées de plaisir ! La cigarette est une soeur de tout les instants, toujours présente, bien encrée dans nos poumons quand la vie nous déprime, quand le stress nous gagne, quand l'ennui nous prend, quand les sens s'ennivrent, quand la peur nous envahit, quand le manque est intolérable, quand l'habitude est insurmontable... Cette soeur fidèle pourrai être là jusqu'à nos derniers instants, le souffle court sur notre lit de MORT. Ce membre de la famille, cette compagne enfume notre esprit critique au point de ne pouvoir plus rien faire sans elle, d'avoir PEUR de vivre SANS elle et non AVEC elle, d'intoxiquer notre intimité d'une écœurante odeur d'esclavagisme. Je suis là, Face à moi même Face à la réalité angoissée mais pleine d'espoir et je dis NON à cette maudite fraternité.
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Anonyme (65 ans ans)
Nationalité française
01 novembre 2023

J'ai arrêté le tabac grâce à la natation. Jeune je pratiquais la natation sportive en participant à des championnats de France catégorie jeunes et finissant régulièrement dans les 10 premiers de ma catégorie d'age. J'ai fumé environ 35 ans entre 10 et 15 cigarettes quotidiennes. Un jour, accompagnant mon fils à la piscine pour faire quelques longueurs avec lui, un MNS a remarqué que j'avais sans doute été nageur. Il m'a proposé de reprendre la natation. J'ai accepté me disant que peut être ce serait une bonne occasion de cesser définitivement la cigarette car malgré plusieurs tentatives je n'y arrivais pas. J'avais alors 57 ans. Dès les premiers entrainements l'envie de fumer s'est réduite. Je suis passé de 15 à 4 cigarettes par jours. J'avoue que j'ai craché mes poumons pendant les premières semaines. Et deux mois j'avais totalement arrêté de fumer... Je n'ai pas touché une cigarette depuis décembre 2015... Je m'entraine 4 fois par semaine à raison de 12 à 15 kms et tout en travaillant encore à mi temps car je suis désormais en retraite. Je suis même monté sur les podiums des championnats de France catégories C8 (60/64 ans) et C9(65/69). Mais l'essentiel n'est pas là. Il réside dans le fait que je ne fume plus et surtout que je n'y pense plus... C'est super sympa... J'ai même oublié que j'étais fumeur.
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Alinah (26 ans)
Nationalité France
15 avril 2021

Bonjour à tou.te.s, Cela va faire 1 an que j'ai arrêté de fumer quotidiennement. Je fumais depuis 9 ans en moyenne 10 cigarettes roulées par jour, je m'étais faite ma meilleure alliée psychologique pour palier à mon mal- être. D'années en années, je sentais mon corps se fatiguer plus rapidement, une toux perpétuelle, une peau sèche... Je ne voulais pas mourir du tabac, car je sentais bien que le tabac m'enlevait mes forces. Pendant le premier confinement, j'ai décidé que j'arrêterais le tabac. La première semaine, je me suis autorisée une cigarette par soir, puis la semaine d'après plus rien. Comme nous ne pouvions sortir de chez nous, ça m'a aidé à m'apaiser et à enlever les envies fortes qui peuvent subvenir quand nous sommes dehors par stress, occupations, contenance... Pour palier au manque, je me suis mise au sport, j'ai cuisiné, j'ai mis mon activité autre part. Dès qu'une envie devenait trop forte, je faisais le ménage, je prenais une pilule de fleur de bach, une gomme nicorette, je faisais des exercices de sophrologie pour m'apaiser. En 1 an, je peux dire que je n'ai presque jamais envie de fumer. Je suis très heureuse d'avoir arrêté, je perds moins mon temps, j'ai récupéré toutes mes facultés physiques et je me sens mieux psychologiquement car même si nous croyons que la cigarette noue apaise, elle nous stresse car nous sommes conscients qu'elle nous détruit mais nous préférons vivre dans le déni, ce qui créé une cassure psychologique. Bref, j'encourage tous ceux qui souhaitent à arrêter car votre réalité deviendra plus belle et plus saine. Courage à tou.te.s, avec tout mon soutien.
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Katell (32 ans)
Nationalité Francaise
19 octobre 2007

Arrêter de fumer c'est comme déménager dans sa propre vie. Il faut s'y prendre un moment à l'avance pour prendre le temps d'imaginer le genre d'endroit où on va aller vivre: plus propre, plus grand , plus lumineux, plus frais... Puis il faut décider de la date. Elle ne doit pas être trop proche pour avoir le temps de préparer les cartons (s'informer, préparer le "kit du jeune ex-fumeur" à savoir chewings gums, pommes, balle anti stress, LA bouteille d'eau fétiche que l'on emmène partout avec soi etc.), revisiter chaque pause en imaginant comment on fera "dans le nouveau logement". Ca permet aussi de ne pas se traumatiser par un changement trop brusque. Pour se faciliter la vie, un peu avant l'échéance, contacter un déménageur compétent (en l'occurrence un médecin) qui est souvent de bon conseil sur l'organisation de la manoeuvre (patch de nicotine? Zyban? Champix?) et on rameute les amis les plus barraqués (les plus encourageants). Les premiers jours sont difficiles: on ne retrouve plus rien, on a l'impression que c'est le bazar partout, on est fatigué, on s'énerve pour un rien... Là il faut juste respirer un grand coup et laisser le temps passer car il travaille pour nous (s'autoriser la "cure" de cinéma, de TV ou de sieste la première semaine). Petit à petit, les choses se mettent en place. Un par un, les cartons sont déballés: les gestes quotidiens sont réinventés: le café devient vaisselle ou fruit, l'arrêt de bus devient salon de lecture et les potes sont ravis de recevoir de nombreux sms... Le nouvel appartement semble immense et pour cause: on s'est débarrassé de quelques 250 gestes quotidiens, 140 minutes chaque jour, 16 heures et presque 50 CHF chaque semaine... Ca fait beaucoup de place! Au départ on est perdu dans tout cet espace et on ne vit que dans la pièce principale, timidement, "comme avant". Puis petit à petit on explore... Hummm... Les goûts reviennent... Tiens, si j'apprenais à cuisiner... les kilos arrivent, bof, bof... Bon, ben je vais prendre les escaliers, et puis...je pourrais rentrer du travail à pied le vendredi soir... Et puis tiens, si je me mettais au sport? Hé mais finalement je ne suis pas aussi nulle que je le croyais... Tiens, les kilos sont repartis... Il y a des expériences étonnantes où l'on s'étonne soi-même: Apéro chez des amis? Hum... Pas envie d'alcool mais d'un jus de fruits bien frais (Moi qui ne crachais pas dans mon verre). Deux autres personnes disent "moi aussi" (ultra tendance donc...) Le réveil ? Me voilà en train de le regarder s'allumer... (Wow! J'avais pas vu ça depuis des années!) J'ai même réussi à intervenir dans une conversation sur aussi abstraite pour moi que l'actualité politique! (Normalement je n'y connais rien mais depuis que je lis les journaux en attendant les gens, je suis mieux informée). Parfois il y a des vieux réflexes qui reviennent, comme si on cherchait la table de nuit à l'endroit où elle se trouvait dans l'ancien appartement: on se demande si on a assez de monnaie... pour quoi faire au juste? On se retourne pour "ne pas oublier" le fameux paquet doré sur la table... Ah ben non, c'est pas le mien. On trouve son sac à main étrangement vide (ben non, il est juste trop grand maintenant) Ca fait deux mois que j'ai déménagé et pour le moment je suis ravie. Tout n'est pas encore bien en place, les luminaires ne sont pas tout à fait fixés, il manque quelques meubles... Ca vient. J'ai bien plus de projets de déco que de regrets concernant mon ancien appartement. J'y pense plus trop d'ailleurs. Si vous êtes dans le même appart' depuis votre adolescence, c'est bon maintenant, vous méritez bien mieux: plus grand, moins cher... Mieux.
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Georges (60 ans)
Nationalité Française
06 octobre 2006

J'ai 60 ans. J'ai fumé... Hélas, mais jamais je ne me suis considéré comme un grand fumeur. De la première "Gauloise" sur les bords du Léman où je me suis à moitié étouffé par suffocation, jusqu'aux 2 paquets par jours durant le service militaire, ponctuées par des arrets et des reprises. je reprenais à fumer car je croyais que la cigarette ne me manquait pas et que je pouvais cesser quand je voulais. archi faux. La cigarette me minait lentement, souffle court, plus de sport, ce gout de tabac qui transpire de la peau, qui colle aux vetements, ces bouts de doigts jaunis... conscient, j'ai décidé d'arreter en février 1991 tout net, sans rien d'autre que ma volonté. Et cela a suffit, lentement la vie a repris, après que les toux grasses du matin se furent estompées (2 ans), que petit à petit j'ai pu recommencer à sentir le parfum des fleurs et le gout des aliments, une nouvelle vie s'est insuflée à l'intérieur de mon corps. Je n'ai jamais plus touché à une cigarette. Un jour de mai 2004, ressentant une légère douleur à la mixion, j'ai subi une cytoscopie et là le verdict est tombé tragique, tumeur de grade 3 à la vessie, du au tabac, pronostic de vie 3 mois. J'ai été mis devant un choix drastique ou une ablation de la vessie ou une chimiothérapie sans garantie du résultat. J'ai opté pour une opération immédiate (chirurgie lourde, plus de 7 heures d'intervention, 3 jours de réanimation). Le miracle s'est produit grace à un chirurgien hors pair qui m'a sauvé. Parfaitement opéré il m'a aidé à me battre et à reprendre à vivre avec ce handicap très lourd. Deux ans après l'intervention, mutilante tant sur le plan physique que moral, je vous laisse imaginer les sequelles, j'ai un pronostic de survie de 85%, je me bat toujours, j'ai repris le sport et l'entrainement physique intensif, j'essaye de vivre normalement. Au fond de moi tout de même je ne peux m'empécher de me reprocher d'avoir touché à ces cigarettes, le cancer de la vessie est actuellement en rès nette augmentation, et le corps médical affirme qu'il est en étroite liaison avec la consommation de tabac. Imaginez mes jeunes amis mâles, ce que peut ressentir un homme, privé en pleine force de l'age, d'avoir des rapports spontanés avec une personne chère, de s'interdire toute rencontre, tout cela pour quelques cigarettes. Mais enfin il me reste la vie et je l'apprécie à chaque seconde.
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Roger (36 ans)
Nationalité Suisse
29 juin 2005

La plus grande prise d'otage de tous les temps !! Près d'un milliard et demi d'otages dans tous les pays du monde ! Un otage exécuté toutes les 5 secondes ! A chaque seconde un nouvel otage est capturé, au moment même où il allume sa première clope ! Une rançon phénoménale, versée par petite dose à l'achat de chaque paquet ! Une prise d'otage qui perdure depuis plus d'un siècle ! Le preneur d'otage: les compagnies de tabac ! Leur arme favorite: la cigarette ! Et surtout leur technique: l'intoxication psychologique !! Eh oui, c'est incroyable les inepties que ces compagnies ont réussi - et réussissent encore - à faire gober à près d'un tiers de l'humanité, sous le regard laxiste (complice?) des ces messieurs qui nous gouvernent, bien trop soucieux de ne pas tuer la poule aux volutes d'or. La plus belle illusion du monde, soigneusement maquillée avec ces jolis paquets colorés, avec ces briquets "fantaisie", avec cette Formule- 1 qui gagne course sur course, avec ce cow-boy posant fièrement sous un ciel crépusculaire, avec la vision de ce chameau immortalisé dans le firmament, avec ce héros romantique dans ton film préféré, avec ces points de répères que sont la pause-café, le repas, l'apéro, etc, avec ce sentiment rassurant de trouver son paquet fétiche n'importe quand et n'importe où sur terre, avec les opinions si rassurantes des autres fumeurs si "heureux" de fumer. Quel magistral tour de force que d'arriver à faire passer la dépendance à une drogue dure, addictive, meurtrière, comme un besoin aussi vital que de manger, dormir, boire ou respirer ! Et bien évidemment à faire passer le soulagement du manque pour le plus grand plaisir de l'existence ! Du PLAISIR ? Achèteriez-vous un marteau- piqueur uniquement pour le faire marcher et ressentir le PLAISIR quand le bruit s'arrête ? Ou bien achèteriez-vous des chaussures trop petites, les porter toute la journée juste pour ressentir le PLAISIR de les enlever le soir ? Attraperiez-vous une bronchite chaque semaine juste pour ressentir le PLAISIR lorqu'elle est finie ? Iriez-vous vous taper la tête contre un mur pour ressentir le PLAISIR quand ça s'arrête ? Et enfin allumeriez-vous cette clope providentielle pour ressentir le PLAISIR de mettre fin au manque qui torture votre esprit ? Mais oui, bien sûr ! Les dirigeants des compagnies de tabac ont réussi à intoxiquer notre subconscient, en nous faisant gober l'idée que nous avons besoin de fumer. Donc, le moyen le plus efficace pour couper l'herbe sous les pieds de ces fumiers, c'est...de ne plus fumer ! Faut-il rappeler qu'UN SEUL fumeur qui arrête de fumer, c'est pour les prochaines années des milliers de francs que l'industrie, mais aussi l'état, n'encaisseront jamais! Fumeurs, révoltez-vous contre la dictature que vous infligent les cigarettiers...en devenant des non-fumeurs !
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Pascal (54 ans)
Nationalité CH
17 février 2016

Bonjour, j'ai 54 ans. J'ai fumé 2 paquets par jour durant 35 ans. A l'aube de mes 50 printemps, à fin janvier 2012, j'ai uriné du sang. Pris de panique, je suis allé aux urgences. Ce fameux jeudi après-midi, on m'a fait simplement une échographie m'annonçant un polype ou je ne sais quoi dans la vessie. Le lendemain, lors du scanner, on m'annonce un peu le même diagnostic, mais on me demande de venir le lundi suivant pour une cystoscopie. Par trop alarmé, je me présente et après cette douloureuse expérience, l'urologue me prie de m'asseoir. Il me dit calmement : vous avez une tumeur dans la vessie. Je le regarde et lui dit : Tumeur ? Cancer ? Il ne pouvait me dire que la vérité et il m'a confirmé que c'était bel et bien un petit crabe Il m'annonce que le jeudi de la même semaine, je rentrerai à l'hôpital. Je suis resté de marbre, comme un homme fort, très fort. Mais quelques instants plus tard, en sortant du cabinet, je me suis cogné la tête et la main droite dans la porte, car je n'ai pas pris la poignée pour l'ouvrir. Je me suis ensuite perdu dans les couloirs de l'hôpital, ne sachant ni qui j'étais, ni où j'allais. A l'extérieur, je n'étais plus capable de traverser la route et encore moins de reprendre le volant. Je suis donc retourné à mon bureau et j'ai explosé en sanglots. Oui, je suis un mec et oui, un mec ça pleure aussi. C'était le dernier chapitre de ma vie, j'ai pu lire dans les ténèbres de mes yeux le récit de mon parcours. Je me suis vu à l'âge de 4 ans, jouant aux Légos dans ma chambre, puis lorsque j'avais 12 ans, sur les plongeoirs de la piscine municipale, puis avec ma chérie, devenue quelques années plus tard mon épouse. J'ai vu notre mariage, le bercail de notre fille, notre maison, mes changements professionnels. Après cet épisode, je me suis ressaisi et j'ai annoncé cette nouvelle à ma femme, je ne pouvais pas parler, tant ma gorge était serrée. Elle a su m'apaiser et dédramatiser cette mauvaise nouvelle. Je suis rentré et on a discuté longuement et j'ai dit à ma femme que ce crabe ne me boufferait pas et que j'allais me battre. Etant persuadé que je ne vivrai pas jusqu'à mes 50 ans en avril 2012, j'ai voulu rencontré une chanteuse dont j'étais fan depuis plus de 5 ans. Comme la chance ne tombe pas du ciel, je l'ai donc provoquée, c'est ainsi qu'un mois avant les 50 ans, j'ai rencontré mon artiste préférée à Bruxelles. Celle-ci m'a donné des ailes, depuis ce jour, je l'ai vue depuis 32 fois en concert et c'est encore à ce jour, ma meilleure thérapie. Après l'opération, complètement convaincu que ma vie arrivait à terme, j'ai continué à fumer un an et au début 2013, ayant tous les symptômes du BPCO, j'ai appelé ma tabacologue en lui exprimant mon sévère désir de stopper de poison. J'ai donc arrêté cette saloperie le 3 janvier 2013. Depuis cette date, j'ai commencé à marcher en montagne, faisant même en 2014, pour nos 30 ans de mariage, une randonnée de trois jours en montagne avec mon épouse. En écrivant ce témoignage, si long est-il, mes larmes se sont mises à couler. C'est bizarre de faire une rétrospective de ces mauvais moments, mais j'aimerais tellement sensibiliser les gens qui ont pris le temps de me lire. A 20 ans, on est jeune et à 50 ans, quand on vous annonce que vous allez crever, je vous jure que l'on est AUSSI jeune Sur les paquets de cigarette, on voit des nouveaux logos, des nouveaux slogans, plus honteux les uns que les autres. Moi, oui, moi, j'ai aussi un nouveau slogan : JE SUIS VIVANT, MERCI LA VIE
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Geneviève (53 ans)
Nationalité Suisse
21 février 2016

Invitée par Stop-Tabac.... quelle douce surprise de se rendre compte que ceux qui nous ont aidé il y a bien des années maintenant sont toujours là, à l'écoute :o) Alors voilà, le 16 mai 2005 je décidais d'arrêter de fumer.... j'ai éteint ma dernière clope comme d'hab juste avant de me coucher. Le 17 je me suis levée ex fumeuse, je n'ai jamais repris une cigarette. Que dire, sinon que c'est la plus belle chose que j'ai pu faire, pour moi d'abord, pour mon entourage, pour mes finances aussi. Il faut savoir qu'en janvier 2006 je partais à Londres avec ma fille pour un weekend géant, au frais de ma cigarette.... a 2 cartouches et demie par semaine, je vous assure qon s'est payé du bon temps !!! sans compter ! Puis ces petits voyages sont devenus une habitude, un peu comme une récompense... Car il faut avouer que j'en ai bavé durant quelques années, à tenir le coup et ne pas donner raison aux personnes qui juraient que j'allais craquer... Et le temps a fait son oeuvre, j'ai arrêté d'avoir envie. Un jour l'odeur de celle des autres m'a dégoûté.... de ex je suis passée à non - fumeuse.... Me suis bien rendu compte que ce geste, cet esclavagisme, était définitivement révolu pour pour moi. Cette année j'entreprends une grande démarche pour ma santé, pour moi-même.... (trop de kilos nuisent autant que trop de tabac). Mon doc ne m'aurait pas accompagné si j'avais encore fumé... J'ai, pour donner toutes ses chances à mon projet, me mettre au sport, j'ose pas penser la peine si Marlboro était encore en train de me détruire..... J'habite une région magnifique, la montagne m'appelle pour de grandes ballade, en fumeuse je n'aurais pas su profiter de ces excursions magiques... J'ai de sublimes petits enfants. Je n'ai pas honte de faire devant eux un geste qu'il vaudrait mieux qu'ils ne fasse pas plus tard, je ne serai pas le modèle rassurant car ils ne pourront pas dire " la clope c'est sympa, Mamy elle fume". Ils ne sentent pas non plus l'ignoble odeur du tabac froid en entrant chez moi, ou en m'embrassant.... Chaque jour qui passe je remercie tous ceux qui m'ont aidé à franchir ce pas, moi d'abord pour avoir eu le courage de m'y atteler et la force de persévérer, mon entourage qui par son manque de confiance m'a motivée à ne pas leur laisser avoir raison, et Stop Tabac avec leurs conseils et les centaines de témoignages que j'y ai lus et qui m'ont poussée en avant.... Si je peux souffler à mon lecteur un seul conseil: osez et persévérez, le plus beau c'est après, juste après, la décision :o) Gene.
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Anonyme (32 ans)
Nationalité suisse
14 octobre 2019

Bonjour à tous, je vous raconte mon histoire en lien avec la cigarette car je suis extrêmement reconnaissante aux autres personnes qui ont partagé la leur ici, ça m'a tellement aidée de lire les autres témoignages. J'ai arrêté de fumer du tabac il y a un an pile aujourd'hui. Ca faisait depuis mes 14-15 ans que je fumais régulièrement en moyenne 15 cigarettes par jour et parfois bien plus. J'ai commencé à fumer parce que j'avais l'impression que cela devait comporter un bénéfice (mon papa fumait). Même si je pressentait que c'était destructeur, quelque chose m'attirait dans cette solution: une mini baguette magique, un accessoire du désarroi, des moments vides, un accessoire des rebelles: quitte à se faire du mal, il y a une douce arrogance à fumer. "Ca ne m'atteint pas, je suis plus forte que la clope". J'ai continué à fumer pendant 16 ans, j'ai traversé l'adolescence, j'ai eu un moment de complicité avec mon papa en lui avouant que je fumais, puisqu'on était en vacances, autant le lui dire il allait le découvrir de toute façon. La clope, c'était un petit gadget qu'on porte toujours avec soi, qui nous permet de sortir prendre l'air, d'avoir une excuse pour fuir une situation, de prendre un moment à soi. La clope, c'est un tête à tête avec soi-même et un privilège avec les autres fumeurs, c'est un marqueur de moments forts. Pas possible d'envisager une discussion profonde avec un verre de vin rouge sans la cigarette. Impossible de vivre un trajet en voiture sans clope: la clope, c'est pour marquer les moments: dire à son cerveau "regarde, il faut célébrer, savourer" ou à l'inverse, un médicament pour les moments douloureux. IMPOSSIBLE D'ENVISAGER DE S'EN PASSER, ça serait un peu mourir. Pendant des années, je continue à fumer, en ayant en arrière fond une pensée amère. Un jour, alors que je le craignais pour lui depuis longtemps, mon papa se fait diagnostiquer un cancer de la gorge. Honnêtement, si je n'avais pas été témoin de ce drame, je n'aurait pas réalisé à quel point c'est néfaste. Je vais ici vous raconter des choses crues, mais c'est ce qui m'a aidée à avoir un moteur pour arrêter alors je vous souhaite le même: pour moi il faut absolument avoir peur pour avoir le courage d'arrêter. Grande perte de poids, mon papa que j'aime m'apparait comme une ombre, un être décharné. Scanner, diagnostic: cancer de la gorge. Je ne réalise pas encore. Il s'en suit chimio, passages répétés à l'hôpital: nous vivons des moments intenses, car on réalise à quel point la vie est précieuse. Plus tard, la réalité beaucoup plus morbide apparait: il faut poser une canule (un trou par lequel respirer). Opérations diverses, visites à l'hôpital avec cette odeur âcre qui persiste, le cancer, c'est la chair qui débloque qui brûle et qui meurt, impossible de passer à côté de ne pas voir. Le plus dur, une image qui ne me quittera jamais, c'est quand on a dû lui enlever TOUTES les dents, pour permettre de faire la thérapie par rayons. Cette image, c'est la pire du monde, encore aujourd'hui 8 ans plus tard, j'en garde une trace profonde. Sa mort survient 6 mois après le diagnostic initial. De mon côté je continue à fumer en me voilant la face. Chaque année, ma peur augmente. Je flippe aux moindres douleurs à la gorge, je suis consciente que le jour de l'annonce d'un mal lié à la clope va arriver. Un jour en rigolant avec des amis sur nos objectifs de vie, je me prends à dire pour la 1ère fois mon désir d'arrêter de fumer. Sans y croire, en sachant que c'est impossible. Je suis la fille la plus accro du monde, en tout cas c'est sûr je n'y arriverai jamais. Un an plus tard, je me réveille après une grosse soirée, et je constate que j'en ai marre d'avoir peur, marre d'avoir l'impression d'être desséchée, de sentir le tabac froid et d'être impuissante. Je prends mon ordinateur et je déverse ma haine et ma peur sur le clavier. J'ai la chance d'être assez dégoûtée de toute substance nocive à ce moment. Ca ne me manque pas. Je sais que le manque physique va me submerger, alors je pars acheter des patch. Et là: révolte, les patch sont une autre arnaque, c'est beaucoup trop cher. Je décide d'écumer internet à la recherche de solutions naturelles pour aider au sevrage. Teinture mère de valériane, homéopathie, thé aux plantes, spray au Kudzu (apparement bon pour le sevrage du tabac et de l'alcool), inhalations, millepertuis (attention aux interactions médicamenteuses et déconseillé aux bipolaires). Apparement, il y a dans la nature une armada pour nous aider. Je redécouvre rapidement ce que odorat veut dire: au bout de 4 jours, mes papilles sont en fête, tout a un goût tellement génial. Je sens aussi de nouveau les odeurs, l'odeur des arbres, des plantes, les petites effluves de bouffe qui envahissent les rues et qui donnent faim, je sens l'odeur de la pluie et de l'herbe coupée. C'est tellement réconfortant. J'ai une immense fatigue qui s'abat sur moi mais je prends ça comme un revers mérité après toutes ces années à ne pas écouter mon corps. Je fais mille siestes par jour, je prends le temps: je suis en convalescence et je dois l'accepter. Les moments d'envie arrivent: les terrasses au soleil en automne, les fins de repas animés, la sortie du boulot: oui, il faut faire le deuil. Qui suis-je sans la clope? c'est le mantra que je me répète 25 fois par jour. Je ne veux pas arrêter à tout prix, mais répondre à cette question du mieux que je peux. Je ne me prive pas d'en parler autour de moi quand j'en ai vraiment besoin: c'est dur quand même... Impression de ne plus être vraiment moi, d'être clouée au boulot alors que les autres vont fumer ensemble, qu'est ce que je fais de mes mains maintenant que je peux plus rouler de clope?! Je ne suis plus vraiment rebelle, ni aventureuse, je deviens sage? cette idée ne me plaît pas. Mais je tiens, je dois trouver qui je suis sans le tabac. De semaine en semaine, j'y pense de moins en moins. Ce qui m'aide est l'application BuddyApp, avec laquelle on se choisit un parrain: moi j'ai demandé à ma soeur jumelle. C'est chouette d'être soutenu et que les gens qui vous aiment vous suivent dans vos progrès. De pouvoir se confier jour et nuit. 6 mois après, je n'ai presque plus envie. Sauf en soirée pour faire comme les autres. Puisque mon cerveau est alambiqué, je trouve une solution: j'ai un petit mélange de plantes sans tabac pour pouvoir rouler une clope aux herbes, sans risque de redevenir accro. J'en fume une fois ou deux. C'est franchement pas super bon, et ça sent la forêt cramée. Qui plus est, aucun effet sur la dopamine et autre machin, aucun booster du cerveau aucun soulagement...rien mais ça me donne l'illusion que je peux si je veux.Du coup, ça me calme et je n'y pense presque pas, mais de savoir que ça existe ça me réconforte... chacun ses petits trucs. Mais je sais que tout ce qui se fume potentiellement représente une menace pour moi, que ce soit du pissenlit ou du tabac. Aujourd'hui ça fait donc un an que je n'ai pas fumé de tabac. Je suis vraiment fière, et heureuse d'avoir au moins essayé. Et je sais que ce n'est jamais un succès complet, qu'il ne faut vraiment pas que j'y retouche parce que je redeviendrais une junkie du tabac. Je veux vous dire un message: *si j'ai pu y arriver jusque là, vous pouvez aussi.
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Jean (65 ans)
Nationalité francaise
17 août 2015

Je suis laryngectomisé totale depuis juillet 2013 . Avant, j'ai eu un traitement de radiothérapie de 35 séances et cela na pas suffit c était en 2012. J'étais un gros fumeur deux paquets de cigarettes blondes légère depuis l age de 15 ans . j ai essayé bien des fois d'arrêter de fumer mais ça repartait de plus belle. Et il fallut que je fasse des rayons pour arrêter définitivement sans rien prendre j'ai carrément irradier le tabac cela ne me prive pas Et si j avais su tout les problèmes de vie et de souffrance j aurais arrêté avant. Je ne suis moraliste mais sa vous tombe dessus c est un gros morceau a digérer . maintenant je ne parle plus et on ce rend pas contre l handicape que c'est d être dans une bulle a écouter les autres. Voila ce que tenait a vous dire que pour un plaisir de 5 min de fumer c'est des heures de vie normal perdu. JEAN
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Serge (65 ans)
Nationalité Suisse
27 mars 2013

Bonjour Je suis un vieux de la vieille. . J'ai sévi sur ce site à ces débuts. Cela fera 12 ans et 10 mois que j'ai déposé Mme nicotine au bord sa route goudronnée pour emprunter les chemins naturels. Il n'est point facile de se débarrasser de cette méchante habitude, c'est une lutte parfois monstrueuse contre soi-même et je pense être en mesure de prétendre du pourquoi. En effet, au début, tout était comme un jeu, chaque jour de gagner était comparable a un record sportif mondial à mes yeux. Puis arriva la période de lassitude. Le Jeu n'était plus passionnant. La route avait passé du goudron bien lisse au chemin caillouteux. Mais je ne voulais pas baster, alors j'ai continué à me battre, ce n'était pas facile. Un jour d'humeur noir, je me suis retrouvé comme devant une paroi rocheuse, lisse, qui m'empêchait d'avancer alors que je voyais , au sommet de cette dernière, la mousse bien tendre de la suite du chemin. Là, j'ai dit sur le forum que j'en avais marre, que je me demandais à quoi cela servait cette bataille. Les réponses ont fusés, en particulier une que je n'oublierai jamais. Une de ces réponses qui vous secoue le cocotier de haut en bas et qui vous remette les idées à la bonne place. (merci Bleue) Alors, j'ai décidé de construire une corde et à chaque mois passé sans la vilaine j'y faisais un nud. J'essayai aussi d'encourager les autres, cela m'obligeait à m'encourager. De corde en nuds, (ou de fil en aiguille), avec les encouragements mutuels, j'ai vu le bout du tunnel. Aujourd'hui, j'y pense même plus. Ce petit message pour vous encourager vivement dans votre combat et vous prouver que la victoire est possible, dur mais réalisable. Prenez cette corde de la tribu et faite votre nud mois après mois, vous verrez que la motivation n'en sera que plus augmentée. Et, il est vrai que l'on se trouve incroyablement bien et léger sans madame nicotine, les goûts et les saveurs sont de retour et le sommeil n'est plus torturé par l'envie. C'est l'ascension vers la liberté. Serge.
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Aïda (48 ans)
Nationalité FRANCO-SENEGALAISE
31 mai 2013

Bonjour, Dans mon pays le Sénégal, vous pouvez fumer n'importe où, dans tous les lieux publiques....Les paquets de cigarettes, Malboro, Dunhill sont à 80 centimes d'euros. Aucune publicité ne vous informe des méfaits du tabac. J'ai arrêté de fumer depuis 10 jours. Je fumais depuis trente ans, un demi paquet voir un paquet par jour. J'avais essayé deux ou trois fois, mais j'échouais au bout de trois, quatre jours.Si aujourd'hui, je sais que je ne fumerai plus c'est que je me suis rendue compte que ce n'était qu'une addiction et qu'il n'y avait donc aucune notion de plaisir. A partir de cette prise de conscience, la peur commence à vous ronger. Le sevrage physique, fatigue et cie s'estompe au bout de cinq jours...Le mental, dés que j'ai un coup de stress, je me focalise sur une phrase, "non pas de cigarette cela ne me sert à rien" et ça passe. La cigarette m'a empêchée de faire plein de choses. Il est impensable que l'arrête m'empêche de profiter de la vie pleinement. Je n'ai parlé de mon arrêt qu'à très peu de personnes. Ce site me suffit et je veux lire la joie dans les yeux de mes proches qui découvriront bientôt que je ne fume plus. Moi qui suis très dépensière, je sais que je viens de me faire un cadeau qui n'a pas de prix.
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Daniel72 (51 ans)
Nationalité Suisse
14 août 2023

J'ai fumé 2 paquets de cigarettes par jour durant 34 ans en pensant que les risques dû au tabacs répertoriés par le corps médical ne me concernaient pas et que cela ne m'arriverait jamais. Jusqu'à ce 23 février ou tout à basculé. Une toux, de la peine à respirer, une visite chez le médecin suivi d'un transport en ambulance, les urgences et le verdict. La consommation de tabac principalement à déclenché l'obstruction progressive de mes trois artères coronaire qui a déclencher une insuffisance cardiaque. Ce jour là les médecins ont retirer 4 litres d'eau dans mes poumons. Et ensuite les chirurgiens ont pratiqué une opération à cœur ouvert et ont fait 4 pontages coronarien. Trois mois après ils ont encore pratiqué une intervention pour déboucher les artères inférieure de mes jambes. Depuis mon opération, j'ai arrêté de fumer. Cela fait 172 jours aujourd'hui, mon cœur a récupéré un peu de ses capacités. J'ai retrouvé le vrai goût des aliments, mon souffle va mieux. Mon seul regret est de ne pas avoir écouté mes proches, mes médecins, les avertissements inscrites sur les paquets et de ne pas avoir arrêté avant. Mais il n'est jamais trop tard et je ne fumerais plus jamais.
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Pierre (56 ans)
Nationalité France
22 avril 2021

Bonjour, j ai lu certains témoignages et pour la plupart je m y suis retrouvé..20 ans le cocktail 🍸 alcool drogue (douce) et cigarette bat son plein et fonctionne à merveille !! Car comme tout le monde j étais invincible, immortel, indestructible.....ça c était l apparence extérieure, car a l intérieur les choses se faisaient sournoisement...la grosse alerte qui est passée inaperçue aux yeux du corps médical c est un malaise vagual...puis quelques mois plus tard...un autre...et 2 autres s en suivirent !! Puis plus rien..apres moultes arrêts de quelques années sans fumer je reprenais de plus belle mon cocktail cigarette 🚬 et alcool..inconscient ..insouciant..irresponsable ..égoïste..mais toujours invincible et immortel !!! ...immortel...jusqu à ce jour ..ce fameux jour..le 29 mars 2021..a 2h30 du matin..après une petite soirée en amoureux, un bon repas avec clopes et alcool pour agrémenter cet soirée ..ma chérie qui rentre chez elle( elle habite a 50m de chez moi) et moi qui de 22h30 a 00h30 révise mes cours car j avais un CQPM de stratifieur composite a passer sur 3 jours...hé bien ce jour la a 2h30 du matin j étais réveillé par une douleur que je ne connaissais pas !!douleur a la limite du supportable...et après 45mn d aller et retour au salon wc et maintes positions dans mon lit je me décidais d appeler le 15....après avoir expliqué mon cas la réponse de l urgentiste à été ( ....surtout vous ne bougez pas..allongez vous les pompiers 🚒 viennent vous chercher !!) Et la j ai compris que je n étais pas immortel....ni invincible...mais un citoyen lambda..et surtout un gros égoïste !! Je n avais pensé qu a moi ...et quand j ai eu la confirmation que je faisais un infarctus...toutes mes pensées et mes pleurs étaient pour mes enfants ! Donc resultat des courses après transfert dans une grande et très bonne clinique a Toulouse ( la croix du sud) on m a posé 2 stents sur une artere complètement bouchée...un autre stent sur une autre artere qui était presque bouchée...et enfin la 3ème artere qui ne tenait plus que par un cheveu et qui a été totalement reconstruite !! Je relativise tout maintenant...la seule chose que je regrette dans ma vie c est le jour où j ai commencé à fumer..j ai failli mourir comme un chien 🐕...tout seul sans avoir revu mes enfants...et ça c est impardonnable !! Maintenant je profite de la seconde chance qui m a été donnée...j ai changé d hygiène de vie..plus d alcools...de clopes ...de joints...de gras..mais en échange des fruits frais...des légumes...du poisson 🐟..des viandes blanches..le tout couronné d activités physiques, marche et vélo 🚲 et surtout des liens encore plus forts et plus proches avec mes enfants....et ceux que j aime et qui m aime !!! Le choix est simple....continuer à fumer et mourir ou arrêter et vivre !! Moi j ai choisi....
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Anonyme
Nationalité Française
23 mai 2013

Bonjour, Je voudrais d'abord vous remercier pour votre site grâce auquel j'ai enfin pu me libérer du tabac ! Ayant pu constater chez moi le lien extrêmement fort entre dépendance au tabac et problème thyroïdien ( non diagnostiqué) ainsi que la "réticence" et / ou méconnaissance des médecins à dépister des maladies thyroïdiennes ( prise en compte de la TSH et des T3 et T4 pour établir un diagnostic fiable), je trouverais très utile une enquête ou un lien visible encourageant les personnes dépendantes au tabac à se poser la question du lien entre dépendance au tabac et problème thyroïdien. Je précise que c'est l'arrêt du tabac qui a "déclenché" la découverte de mes problèmes de thyroïde et de maladie auto- immune qui étaient masqué par le tabac. J'ai découvert depuis des études très intéressantes sur le lien avéré entre dépendance à la cigarette et problème de thyroïde et les éventuels signes qui peuvent mettre les médecins sur la piste de ces maladies. Dans mon cas la découverte de ces maladies a été bien trop tardive. Jamais un médecin n'a fait le lien entre mes symptômes ( fatigue anormale et déprime que la cigarette m'aidait à affronter ) et n'a voulu demander une mesure de mes T3 et T4 qui auraient pu (?) dépister ma maladie car la TSH seule était dans les normes. Je me dis qu'éventuellement d'autres personnes peuvent souffrir de la même maladie que moi et que, mis sous Lévothyrox ( au lieu d'un inutile antidépresseur), ils pourraient avoir plus de faciliter à rompre leur dépendance avec le tabac. Je précise que mon sevrage s'est apparenté à une longue descente aux enfers ... sans la cigarette pour me stimuler et ma thyroïde battant de l'aile, l'arrêt a été proprement infernal. En outre, il semblerait que si mon problème avait été diagnostiqué avant le sevrage, celui-ci aurait été mieux conduit, me préservant éventuellement d'une aggravation subite de la maladie. Si mon expérience pouvait aider d'autres personnes avant qu'il ne soit "trop tard" ( dans mon cas nodule de 4 cm, goitre plongeant, maladie de Hashimoto etc etc.....)
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valerie (50 ans)
Nationalité France
11 avril 2019

Bonjour,moi j'ai commencer a fumer a 15 ans assez peu, puis vers 30 ans beaucoup plus et j'en étais a 2 paquets par jours,assez mince,en 2014 j'ai été opéré d'une double hernie inguinale en ambulatoire,je n'ai pas touché les 2 cigarettes qui étaient dans mon sac,je n'ai pas fumé le jour suivant ni les autres jours,je n'avais pas de manque,pas d'envie,rien et les jours ,les semaines,les mois ont passer c'est comme si je n'avais jamais fumer,bizarre !!!! mon médecin traitant m'a félicité et pense que c'est du au choc, a la peur de l'opération, parce que secrètement quand ils m,ont mis le masque pour m'endormir j'ai penser "si je m'en sort je toucherais plus 1 seule clop" et voilà. Des fois une petite pensée peut tout changer...
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Marsyas (64 ans)
Nationalité française
31 octobre 2022

Bonjour. J'ai écrit sur l'ancien site (et pour la première fois de ma vie sur internet), mon expérience de vie avec la cigarette. D'avoir écrit sur ce site m'a permis de faire un pas de plus dans la nécessité pour moi d'arrêter de fumer. J'ai fait la connaissance d'une cigarette vers mes 13 ans, quelques bouffées, puis elle m'a accompagnée avec sa mauvaise odeur. Un arrêt volontaire durant ma grossesse. Et j'ai repris et enfumé, dans la maison, mon entourage trois ans, puis j'ai pris conscience et j'ai fumé à l'extérieur qu'il fasse chaud ou froid. Ma santé, les médecins rencontrés, l'un me disant : "votre corps vous parle, arrêtez de fumer", l'autre de même. Mes problèmes de santé s'accumulent, le dernier spécialiste rencontré me dit après un examen : "il est indispensable pour vous d'arrêter de fumer", ce rendez-vous m'a beaucoup marqué, il est vrai que j'avais de plus en plus de mal à respirer. Bien sûr, j'avais essayé plusieurs fois quelques arrêts dans des temps très courts. J'étais addict. Les méthodes diverses, patch, champix, cigarette électronique... je ne les supportais pas. , j'ai essayé l'homéopathie. J'ai beaucoup surfé pour trouver de l'aide, et, j'ai toujours gardé ESPOIR. J'avais auparavant fait la démarche dans un service d'addictologie, mais la méthode employée dans ce service n'était pas faite pour moi. J'ai beaucoup lu, et relu, presque tous les jours un certain nombre de vos témoignages qui m'ont aidé, tout du moins pour diminuer le nombre de cigarettes. C'est sur ce site que l'un de vous parlait d'un inhaleur. J'ai essayé, mais toujours pas réussi. J'ai arrêté 15 jours avec une séance d'hypnose. Le "hasard" a mis sur ma route un médecin généraliste addictologue. Je remercie la personne qui m'a indiqué ce médecin, elle ne m'avait pas précisé qu'il était addictologue. Beaucoup d'écoute, d'échange, de disponibilité, et, surtout surtout ce qui m'a le plus aidé il ne portait aucun jugement sur mon addiction. A la sortie de la première consultation, à la demande du médecin, j'ai mis à la poubelle les cigarettes qu'il me restait en les détruisant une par une. Il m'a prescrit des pastilles, je n'en supportais qu'une par jour. Un jour, suite à une grande montée de stress, j'ai repris l'inhaleur en plus de la pastille nicotine journalière. Puis, j'ai abandonné la prise de cette pastille pour ne plus utiliser que l'inhaleur. Aujourd'hui, j'ai 64 ans, je ne fume plus de tabac depuis plus d'un an, j'utilise toujours l'inhaleur (une à deux cartouches par jour). L'arrêt tabagique s'est fait dans la douceur, pas de stress, c'est tout ce que j'espérais. Je reviens de temps en temps sur ce site pour lire de nouveaux témoignages, mais surtout retrouver des témoignages de personnes ayant déjà témoignés et, donnant de leurs nouvelles sur leur arrêt et leur santé. Je vous remercie tous pour vos témoignages. Je confirme que mon arrêt tabagique n'a eu que des effets positifs, et, qu'il n'y a pas d'âge pour arrêter de fumer et en trouver bénéfice. Ma prochaine consultation sera pour remercier le médecin addictologue qui m'a accompagné, et, qui est toujours présent si j'en ressentais le besoin. Les félicitations données à chaque rendez-vous m'ont aussi donné le courage nécessaire pour ne plus reprendre de cigarette. Bien sûr me direz-vous, je consomme toujours de la nicotine avec l'inhaleur, mais pour moi vraiment c'est un moindre mal. Si mon deuxième témoignage sur ce site (et le deuxième écrit de ma vie sur Internet) peut être utile à une personne, j'en serai ravie. Mes remerciements à toutes les personnes de ce site.
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Fanny (46 ans)
Nationalité Français
10 juin 2023

Mille mercis pour les conseils et le suivi très regulier par mail, façon de rester toujours en lien avec "des personnes qui peuvent aider", étape par étape . Je trouve l'accompagnement bien meilleur qu'en France :conseil médicaux , produits, dosage, stress, santé, hygiène alimentaire, sport, et un forum hyper réactif pour les coups de mous et pour me remonter en cas de rechute..merci a toute la communauté.Je ne vais pas mentir cela m'arrive encore d'avoir envie de fumer , mais c'est si rare que ça me surprend et que je trouve cette idée bizarre...je quitte mon identité de fumeuse avec laquelle j'ai composé quasiment 2/3 de ma vie. Tenez bon, accueillez chaque rechute comme une occasion d'apprendre sur vous et votre rapport au produit, faites vous aider ici il y a de bon conseils, et tout se passera bien!!
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Anonyme (34 ans)
Nationalité Française
28 septembre 2020

J'ai toujours assimilé l'odeur du tabac à mon père. Un père expatrié et absent. Quand on prenait la route l'hivers et qu'il ouvrait la fenêtre malgré le froid et laissait cette odeur s'engouffrer dans la voiture. Ou encore son parfum qui s'y mélangeait. Vers _ ans j'ai commencer à récupérer ses mégots et je collectais le tabac dans un sachet bien caché dans ma chambre. Quand il partait plusieurs mois je sentais cette odeur qui me rapprochait de lui. A 12 ans je me suis forcée, je voulais être fumeuse. A 17 ans je crachais noir le matin. J'avais déjà envie d'arrêter cette drogue. A chacun de mes anniversaires ou nouvel an il s'agissait de ma résolution. A 24 ans je suis partie travailler en Afrique, je pouvais fumer partout des cigarettes à 1€ le paquet et ce jusqu'à mes 29 ans. J'étais très sportive mais au fur et à mesure mon souffle rendait l'activité pénible. J'ai tenté 2 arrêts, chaque fois 1 mois. Il y a 6 semaines de ça, j'ai retrouvé un vieux patch, je me le suis mise et depuis je ne fume plus. Je suis passée à 14mg il y a 3 jours et le sevrage est compliqué à l'endormissement, l'alimentation, la nervosité, j'ai de la peine aussi, mes cigarettes me manquent dans mon inconscient car dans le conscient je n'en veux plus, je suis fière de moi. Mais ce sevrage est difficile et me fait douter. Quand cela va t-il s'arrêter ? Quand en toute honnêteté avec moi même je ne serai plus fumeuse ? Je sais que cela va prendre du temps. Mais c'est compliqué. Je vous remercie pour vos témoignages, ils m'aident à comprendre ce démon sous ses airs d'anges. On va le combattre, on est plus fort que lui. Il faut comprendre que malgré la difficulté et l'impression d'être à bout de nerf, de fatigue on garde le cap. C'est le début d'une nouvelle vie. (J'ai publié ce témoignage sous "extraordinaire" car il parle de l'assimilation de l'odeur du tabac à la présence du père. C'est une image très forte. Cela dénote la complexité de la relation du fumeur au tabac. Bravo pour votre courage! Evelyne Pour l'équipe stop- tabac.ch)
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camille (52 ans)
Nationalité française
09 août 2010

Le problème avec le tabac est que les dégats qu'il cause ne se voient pas. En effet, nous ne pouvons voir nos poumons se remplir de goudron, nos veines se boucher, etc... Si l'on me disait "tiens, prends ce pistolet et tires toi une balle dans le coeur" j'aurais tellement peur que j'en prendrais mes jambes à mon cou et me sauverais le plus que je peux! Mais le tabac, rien ne se voit. Je n'ai pas vu non plus les poumons de mon Frère s'abîmer, mais j'ai vu le chagrin et l'anéantissement d'une Mère face à la mort de son fils bien aimé. En rédigeant ce message, je m'apperçois que mon Frère a lui aussi laissé son témoignage car sa date de naissance son n°de tél s'affichent dans les petites cases, je serais heureuse de le lire, une façon pour moi de me souvenir de lui, il est décèdé en mai 2009, il s'appelait Richard. Aux jeunes adolescents, ainsi qu'aux autres, ATTENTION DANGER n'y touchons pas, n'y touchons plus
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Éric (48 ans)
Nationalité Française
17 février 2016

Bonsoir, Cela fait 12 années que je ne suis pas venu faire un tour sur stoptabac, mais je suis toujours resté abonné afin de rester en veille sur ce sujet ô combien important ! Au moment où j'écris ce courriel, cela fait 13 ans 1 mois 6 jours 20 heures 21 minutes et 40 secondes que j'ai arrêté de fumer. J'ai économisé (au prix de 2003) 23331 et 1 cent (lors de l'arrêt, j'ai écrit un petit bout de code sur ma page perso qui tourne et calcule le temps et l'économie...). Je n'ai pas pris de poids. Je nage 4km par semaine et fait un footing d'environ 10km par semaine. Je suis capable de marcher 40km ou de faire 90km de VTT en une journée. Je ne peux remonter dans le passé, mais je suis convaincu que si j'avais continué,..., je ne pourrais pas faire toutes ces activités (même si ce n'est pas exceptionnel :-) ). Comme je l'ai écrit en 2004, j'ai eu du mal. Au niveau physiologique c'est allé très très vite (quelques semaines). C'est au niveau psychologique que cela a duré longtemps. Des flashs de plus en plus espacés et puis un jour (un soir pour être très précis) j'ai senti (au figuré) que je n'aimais plus la cigarette et c'est toujours le cas. Une chose qui est aussi très importante est que nos enfants ont grandi dans un environnement sans tabac. Cela ne veut pas dire qu'ils ne vont pas fumer mais au moins ils n'auront pas subit le tabac dès leur plus jeune age ! Voilà, je tenais à faire une petite rétrospective sur ma "carrière" d'ancien fumeur et montrer (comme beaucoup d'autres) que c'est tout à fait possible. Courage à ceux qui tentent (et réussiront) l'aventure de retrouver une vie plus saine. Une dernière petite phrase avant de finir : J'ai fumé pendant plusieurs années 3 paquets par jour. Quand j'ai arrété, je fumais encore entre 30 et 40 cigarettes par jour...
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Vincent (55 ans)
Nationalité France
28 avril 2019

Bonjour, Voici le récit d'une des expériences les plus étranges qu'il m'a été donné d'exprimer au cours de ma vie. J'ai choisi de la partager. Il n'y a pas de Blabla, cela a été efficace pour moi, pas de patch, de vaporette ou autre moyen de substitution. Cela m'a permis jusqu'à aujourd'hui d'arrêter net du jour au lendemain. Méthode simple basée sur le conscient, inconscient, subconscient et l'auto hypnose. Phase un: Prendre son temps pour ce persuader de l'aspect nocif du tabac. Penser et rechercher tous les aspects négatifs rattachés au tabac. Vous vous préparer à franchir le pas. Réessayer jusqu'à votre réussite. Phase deux: Prenez une cigarette (étonnant non!), allumez la. Très important. Tirez une bouffée tout en regardant attentivement la cigarette se consumer, recommencez jusqu'à ce que l'image soit bien ancré sans votre esprit. Phase trois: Prenez une paille pour soda. Portez la à votre bouche, respirez par cette paille (important, ne respirez pas par le nez). Ceci est votre respiration actuelle. Pliez légèrement la paille, cela est votre respiration dans 10 ans. Plus vous allez plier la paille plus cela vous montrera votre respiration de fumeur dans le temps. Ne trichez pas avec vous même, ne vous voilez pas la face. La phase trois m'a fait prendre conscience. L'arrêt a été immédiat au milieu de fumeurs (aucune gêne). Le phénomène de manque/ Je me sers de la phase deux, quand j'ai envie de fumer je revois cette cigarette en train de ce consumer tout en faisant semblant de fumer avec ma bouche, vous pouvez même vous accompagner de votre paille si vous le souhaitez. J'en suis au 34 ème jour et je n'éprouve plus ce besoin de fumer, je commence à me réguler sur la nourriture et à enfin revenir à une vie normale. En espérant de tout cur que cela fonctionne avec vous.
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sephirot212003 (47 ans)
Nationalité Belge
27 octobre 2023

Je tenais à remercier l'équipe de Stop-tabac pour leur aide au moment où j'ai pris la décision d'arrêter de fumer. Cela fait déjà un an, avec quelques poussées d'envie, mais aucune rechute à déplorer. Petite mention à Juliette qui m'a accompagné lors de mon sevrage. Bonne continuation 👌✨.
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Anonyme (50 ans)
Nationalité Suisse
18 mars 2023

Salut à toutes et tous, Ce site est absolument génial, je suis un ingénu concernant l’arrêt de la cigarette, même si aujourd’hui je suis mieux informé. Cela ne fait que 3 jours mais cela se passe bien grâce â vos messages de vécu lors d’un évènement si important et aux substituts nicotiniques et bien évidemment au site de Stop Tabac. Je suis fier de moi et je n ‘ai aucune honte à l’écrire. J’ai eu le temps de vous lire (pas tous mais je compte bien m’y atteler) . Chaque expérience de sevrage est différente mais les faits sont plus ou moins toujours les mêmes et connus : rechutent, dépression, solitude, et aussi nouvelle vie c’est cela qui me motive le plus avoir le, droit à une deuxième chance. J’ai déjà arrêter, il y a de cela quelques années durant 6 mois. (abstinence totale sans rien prendre pour aider) , j’ai croisé une amie à qui j’ai demandé une taffe de sa cigarette. Le lendemain je m’en voulais à un point que le jour d’après le paquet fumé. était de retour dans ma poche. J’ai fait une grave dépression suite à cet événement. Il faut dire que j’ai commencé â fumer à l’âge de 15 ans (45 ans de vécu nicotinique et 20 ans d’alcool et tout le reste que je ne nommerai pas, juste en comparaison le manque provoqué par l’héroïne c’est un gag par rapport à celui du tabac et des additifs que l’on aspire. Je résumerais cela en respiration de la mort , je n’en dirai pas autant concernant l’alcool qui m’a valu de graves ennuies de santé. Je m’occupais de mon Père (96) qui est dernièrement décédé, et, auparavant je me suis occupé de ma Mère avec Alzheimer (92) aussi la décision a été radicale sur le champ car du jour au lendemain je me suis retrouvé à ne plus savoir quoi faire et sans buts précis. Je ne sais pas pourquoi ma consommation s’est mise à augmenter, sans doute l’anxiété. Aujourd’hui, j’écris que même si cela ne fait que 3 jours, j’irai au bout de ma démarche, je le sais… Je peux aussi avoir des faiblesses mais la clope c’est terminé. Encore merci pour vos témoignages poignants Je reviendrai vous tenir au courant de ma guerre personnelle contre le tabac.
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Tabac59 (50 ans)
Nationalité Francaise
24 février 2023

J ai arrêté de fumer définivement il y a 24 ans, apres une consommation de tabac d une quinzaine d années et à raison de 1 paquet par jour les 2 dermières années. Je fumais dés le lever et avant de manger, très intoxiquée. J ai stoppé net, sans aide, ni traitement. Ca été très dur. Il faut compter 1 an sans fumer pour crier "victoire ". Pas avant. Attention, une fois le sevrage passé des 2 premières semaines, on rentre dans des périodes où tout va bien, où on a oublié la clope entrecoupées d'envie. Puis 6 ,7 mois après, on se réveille un matin avec une envie épouvantable de fumer comme si on avait arrêté la veille. C est démoralisant. C'est ça le plus dur. On m'avait prévenue. Ça a duré 1 semaine complète où j ai eu envie de fumer. J ai tenu bon. On m'a expliqué que çà peut revenir 1 an après l'arret. Apres cet épisode, ce n est jamais revenu. Je n ai jamais repris depuis 24 ans. J en ai gardé un mauvais souvenir et ne veut plus revivre cela. Je vis normalement, je cotoie des gens et des endroits où on fume et cela ne me fait ni chaud , ni froid. Mais en passant dans la fumee, je la hume et je me surpends à me souvenir du plaisir que j avais à fumer. Mais j ai tellement gagné plys en arrêtant...je n ai jamais regrette.... Voila mon expérience. Donc conclusion : 1 an pour arrêt. Ensuite, c est un travail intérieur. Moi, j étais décidé d arrêter , j etais convaincue et plus rien ne pouvait m arrêter. A partir de là , le mécanisme s enclenche. Ne pas attendre que tout aille bien dans la vie pour arrêter. Ce ne sera jamais le bon moment. On a tjrs des merdes dans la vie. J ai arrêté dans la période la plus noire de ma vie. Et j ai reussi. Ensuite pour pallier les grosses envies, je buvais un grand verre d eau et j allais respirer au jardin, puis je me disais :" voila je viens de fumer, je refumerai tout à l heure" . Et en fait le cerveau faisait comme ci il avait eu sa cigarette. Et ça passait. Voila quelques trucs . J aurai peut être du mettre patch, etc ...mais trop cher. J ai préféré garder les sous et m acheter un truc avec. Mais je ne vous cache pas, que ça n a pas été facile. Les gens qui vous promettent monde et merveilles, attention. .... il faut être convaincue dans sa tète, que c'est de la merde, que je peux vivre sans elle ...bon courage...
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