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20 à 40 ans

Alceste (30 ans)
Nationalité Française
02 septembre 2019

J'ai 30ans j'ai commencé a fumer a l'âge de 16ans, ces dernières années je fumais 35/40 cigarettes par jour. On m'a toujours dit "Tu mourras de la cigarette un jour" et je répondais "Faut bien mourir de quelque chose !", puis j'ai compris que je préfère mourir libre, gratuitement et plus vieux. J'entame mon 5em mois d'arrêt de la cigarette. Et voici comment je m'y suis pris, et quels ont ete les moments les plus dures. L'année dernière je me suis promis d'arrêter, j'ai lu le livre de Allen Carr et ca n'a pas fonctionné, échec au bout de trois jours (mal à la poitrine, état psychologique désastreux, incapable de travailler...). Mais au moins le livre a détruit beaucoup d'idées préconçus que j'avais sur la cigarette. Deuxième tentative deux mois plus tard cette fois je m'aide de patch, c'est un nouvel échec après 15 jours, je craque en passant devant un bureau de tabac. Troisième tentative cette fois lors d'un voyage au Vietnam, LE pays de la cigarette ou l'on peut fumer partout, et pour pas cher : si je peux ici, je peux partout. Contrairement aux autres fois, je vais pas m'empêcher de sortir, de boire et sans doute par masochisme je vais m'enfermer avec les potes fumeurs dans des bars enfumés. Si je peux là, je peux partout. Patch + Gum sont en vente en libre service la bas, j'y arrive, je tiens jusqu'à mon retour a Paris. Si j'ai pu la bas, je peux ici. Je tiendrai ainsi 3 mois avec les patch. A Paris c'est l'été, je sors beaucoup, je suis entouré de fumeurs, mais si j'ai pu la bas... Voilà maintenant 5 mois que je ne fume plus, j'en ai plus envie, j'y pense parfois comme là ce matin ou je vous écris, c'est un bon moment pour faire un bilan de début d'étape. Le plus dur ça été le premier mois, j'y pensais tout le temps (surtout les 15 premiers jours... l'enfer), ca m'a suffit a ne plus avoir envie de reprendre. Le Livre d'Allen Carr a été super bénéfique, c'est grâce à lui qu'aujourd'hui je me sens très détaché de la cigarette et que je me suis défait de son emprise psychologique. La dernière digue a faire sauté a été la dépendance physique et je remercie les gum et patch. Aujourd'hui je sors, je bois des verres en terrasse, je ne fume pas, je suis libre. Je n'ai plus mal aux poumons, je me sens moins sale, je respire mieux, je ne perds plus d'argent bêtement, Mais surtout je suis un peu plus libre qu'avant. Si j'ai pu la bas, vous pouvez partout et quand vous voulez.
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Anonyme (37 ans)
Nationalité Suisse
07 novembre 2019

Bonjour à tous ! Si vous murissez l'idée d'arrêter de fumer, mon témoignage pourra peut-être vous encourager. J'ai fumé de 16 à 36 ans 10 cigarettes par jour, soit pendant 20 ans. J'ai arrêté du jour au lendemain, sans patch et sans substitut. Aujourd'hui, ça fait une année et 7 mois que je suis non-fumeuse et je sais que c'est définitif, tout simplement car je constate que la cigarette n'apporterait rien de plus dans mon quotidien aujourd'hui. Je n'ai plus d'envie de fumer, excepté à de rares occasions d'apéros arrosés avec beaucoup de fumeurs et l'envie passe en quelques secondes. Mon astuce pour arrêter, c'est d'avoir déjà cogité cela depuis longtemps, avec l'envie de retrouver ma liberté. De mon côté, l'envie d'avoir un enfant et de ne pas fumer pendant la grossesse était une motivation supplémentaire. J'ai toujours parlé avec d'anciens fumeurs et récoltés leurs histoires sur leurs manières d'avoir arrêté. Je pensais honnêtement que ce serait très très difficile pour moi et disais que je prendrais tout ce qui existait pour me soutenir si un jour je devais tenter le coup. Je n'ai jamais essayé d'arrêter pendant ces 20 ans et croyais que c'était mission impossible pour moi. Un jour, toute seule dans ma tête comme une grande (:-)), je me suis dit, 'et si c'était maintenant, ce moment où j'essaie' ? J'étais en train de fumer et me suis dit que j'allais voir combien de temps je tiendrais avant d'en allumer une autre et avant que je ne sois dans un état trop critique. Je n'ai rien dit à mon copain ni à personne. J'ai tenu la première nuit et j'ai pensé , 'incroyable ! J'ai passé la nuit !' Puis j'ai continué comme ça, sans me mettre la pression, en me disant que si je refumais c'était pas grave.. juste la curiosité de voir jusqu'à quand je tenais. En fait plus ça durait, plus j'étais fière de moi. C'est comme si je passais un pacte avec moi-même. Je crois que j'ai attendu une semaine avant d'en parler, tout en continuant à dire que je faisais un ptit test, juste pour voir.. Bref, pour moi, le fait de prendre la décision entre moi et moi sans en parler et d'y aller petit à petit a été la solution. Je ne me disais pas que j'allais arrêter, juste que j'avais la curiosité de voir jusqu'à quand je tiendrai avant la prochaine... qui n'est jamais venue ! Bien sûr j'ai plus tard toussé pendant très longtemps (3 mois) et eu plein d'émotions qui sont sorties, mais aujourd'hui, je me sens tellement 'libérée, delivreeeee'! Surtout par rapport à ces fabriquants de mort qui nous manipulent et par rapport aux autres etc. Envolée la culpabilité de déranger avec ma fumée, mon haleine ou mon mégot . Tout est possible. L'idéal est d'écouter votre petite voix et de vous faire confiance. Bon courage et chaleureux messages, Nathalie
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Hussein (32 ans)
Nationalité Ivoirien
19 janvier 2017

Salut, je me rappel le jour de mon inscription sur ce site, 26 juillet 2011, date à laquelle j'ai décidé d'arrêter de fumer, ce fût certes difficile, mais la volonté triomphe c'est sûr! J'atteindrai bientôt la 6 ème année de mon arrêt définitif du tabac, j'en suis fier. Je sais à quel point c'est dur d'arrêter de fumer, mais je vous encourage tous à le faire, OUI vous le pouvez et vous seul en avez le pouvoir de prendre cette décision, évitez les patchs anti- tabac car ils n'arrangent en guerre l'indépendance au tabac, puisque ceux ci sont fait à base de nicotine. Le effets positif lié à l'arrêt du tabac sont nombreux: Bon appétit, bonne digestion, bonne haleine, meilleur goût des aliments, surtout, plus d'argent qu'avant :), etc... Concernant la prise de poids après l'arrêt, tout est question de savoir vivre, savoir manger quand il le faut. Avant l'arrêt je pesais environ 71 kg pour une taille de 1m81, et environ 6 ans plus tard 76 kg. Encore une fois, je vous encourage vraiment à arrêter, ce site peu vous aider, lancé vous des défis chaque jour, essayez de toujours aller plus loin dans vos défis personnel, vous pouvez arrêter le tabac. Merci et bon courage à vous.
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Virginie (39 ans)
Nationalité France
28 septembre 2016

J'ai commencé à fumer j'avais 16 ans. Je pense que c'était surtout pour me démarquer car j'avais besoin de reconnaissance. J'ai très rapidement fumé 1 à 2 paquets de 20 cigarettes par jour. Je crois que j'ai toujours voulu arrêter mais mon besoin d'autodestruction était plus fort. Aujourd'hui j'en suis à ma 10e tentative d'arrêt du tabac mais celle-ci elle dure depuis 10 ans. Les précédentes duraient 1 à 6 mois maxi... j'ai fait ma 9e et ma 10e tentative avec Stop-tabac et les forums m'ont beaucoup aidée. Ma motivation principale était l'envie d'une grossesse et je me disais que si je pouvais arrêter 9 mois alors je pouvais tenir pour de bon. J'ai utilisé les gommes à la nicotine comme substitut,même enceinte pendant les 2 ou 3 premiers mois. j'ai préféré faire absorber la nicotine des gommes plutôt que tous les constituants d'une cigarette. J'ai depuis plus de 9 ans le grand plaisir de faire des bisous et des câlins à ma fille sans lui imposer l'odeur du tabac froid sur moi ou une mauvaise haleine de fumeur. C'est ma motivation à chaque fois que je pourrai être tentée de prendre une cigarette (l'envie passe en un quart de seconde !) et puis c'est trop galère d'essayer d'arrêter rien que de penser à ces efforts, non je ne veux pas y retoucher. Je crois qu'un enfant qui absorbe du tabac dès la grossesse et en tabagisme passif quotidiennement court le risque de devenir dépendant au tabac en grandissant. Je crois que son cerveau a ainsi été programmé pour avoir sa dose régulièrement et qu'il sera difficile pour lui de lutter au manque que lui créera sa première vraie cigarette. Pour moi et mon entourage j'espère ne jamais retoucher à une cigarette. Merci à stop tabac pour son aide et pour m'avoir envoyé un message me rappelant que oui ça fait 10 ans et j'en suis fière !
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Olivier (39 ans)
Nationalité Suisse
12 août 2021

Bonjour, entre la cigarette et moi, c'était une grande histoire d'amour. Je fumais depuis 22 ans et j'ai fait plusieurs tentatives d'arrêt (au moins 6), vouées à l'échec à chaque fois, pourtant j'ai déjà cessé de fumer 2 ans, et puis je persistais à croire qu'une ou 2 clopes par jour ne pouvaient pas me faire de mal, et c'est comme ça que j'ai repris à chaque fois, je ne voulais pas me priver du plaisir d'en griller une avec des amis en soirée ou au boulot, malheureusement cela conduit à la rechute, on en prend une et puis deux et on finit rapidement par en fumer 10 par jours. Aujourd'hui, je ne fume plus, et j'ai bien appris à mes dépends que le vrai truc pour arrêter définitivement, c'est de ne surtout plus y retoucher même des mois ou des années après avoir arrêté. Merci
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Maria
Nationalité Suisse
10 avril 2023

Bonjour à tous! Je voulais faire part de mon témoignage que j’espère pourra vous aider. J’étais une grosse fumeuse depuis plus de 20 ans environ 1-2 paquets par jour… (20-40 cigarettes). C’est ma deuxième tentative d’arrêt. L’année passée j’ai tenu 6 semaines et suite au décès de mon père et problèmes professionnels j’ai trouvé réconfort au près de mon amie toxique: la cigarette. .. inutile de dire que j’ai très vite repris mes mauvaises habitudes… Il y a 18 jours j’ai décidé d’arrêter de fumer, parce que avec mon mari nous essayons d’avoir un bébé et ça prends du temps car j’étais une grosse fumeuse… et aussi j’en ai marre de fumer… Je me suis bien sûre faite aidée par qq séances d’acupuncture de psy et les Patchs un peu sous dosé au début pour ma consommation de cigarettes. Il y a 12 jours soit j6 d’arrêt avec mes béquilles (Patch acupuncture séances psy) le manque est insupportable alors je viens sur ce site pour me motiver… je lis les différents témoignages et au lieu de m’encourager je me sens nulle, pas assez motivée. Plus je lis les témoignages plus j’ai l’impression que ca a été facile pour les autres et moi j’y arrive pas. J’ai l’impression de manquer de volonté…je me dis même la dernière fois c’était plus simple j’avais plus de volonté.., Alors se passa ce qui devait se passer J7 j’ai fait une rechute et j’ai acheté un paquet et je l’ai fumé en entier ….. j8 je décide de ne pas me laisser abattre par cela…je me suis dit je continue peut être ma volonté reviendra…. Alors j’ai continué mon arrêt… La rechute m’a permise de mieux comprendre ma dépendance et de mieux contrer les moments de fortes envies! J’ai aussi réalisé que ce n’était pas un manque de volonté mais seulement une dépendance tellement forte… J’avais associé la cigarette à un support pour surmonter le décès de mon père…. Bref je me perds… Hier j’ai de nouveau eu une grosse crise alors j’ai lu les composants de la cigarette et toutes les saloperies que l’industrie de tabac y met pour nous rendre complètement accro… la dépendance n’est pas seulement au nicotine mais tout ce qui compose la cigarette….a la fin de ma lecture je me suis dit si je veux fumer je devrais avant boire de l’acétone(1 des composants).., ça marche pour le moment … je ne sais pas combien de temps…j’espère pour toujours parce que je veux me libérer de cette prison! Aujourd’hui J18/11 sans une cigarette (oui je compte ma rechute comme faisant partie de l’arrêt ) j’ai envi de dire à celui /celle qui est en difficulté, celui/celle dont le Craving ne passe pas après 3 minutes…, celui/celle qui a l’impression que c’est impossible qu’il /elle n’est pas seul/e. On n’est pas tous armé de la même manière face aux dépendances… la nicotine n’est pas le seul composant de la cigarette qui rend dépendant il y en a d’autre c’est pourquoi les Patch apaisent mais n’enlève pas totalement l’envie. La volonté seule n’est parfois pas suffisante et finalement il/elle gagnera la bataille finale! Force et courage à tous!
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Anonyme (24 ans)
Nationalité France
12 mars 2022

Bonjour/Bonsoir, J'ai 24 ans, cela faisait 6 ans que je fumais, j'ai décidé d'arrêter la cigarette du jour au lendemain car j'ai eu peur. La tachycardie, les crises d'angoisses ou encore le manque d'oxygène dans mes poumons me faisait de plus en plus peur. Je fumais des roulées on va dire que j'en fumé une bonne dizaine par jour, pendant le café du matin, pendant la pause à 10h, avant et après manger, à 18h à 19h à 20h... Jusqu'au coucher je fumer mes petites clopes à tout moment sans vraiment me rendre compte du mal que je me faisais. J'ai décidé d'arrêter car il fallait que je me sauve, même si aucun problème de santé important n'est présent aujourd'hui qu'il n'y aura aucun problème dans 5/10/20 ans. Nous sommes égoïste aujourd'hui avec notre nous-même du futur. J'ai arrêté avec une facilité assez déconcertante ! Moi qui pensais ne jamais y arriver, je me suis rendue compte que je n'avais jamais vraiment essayer. Je veux dire vraiment ! Luter luter contre cette dépendance, RÉELLEMENT. Nous sommes beaucoup beaucoup plus fort que ça. Les deux premières semaines ont été pour moi les plus difficiles, vertiges, nausées, fatigue, fringales, ennuis, et frustration. C'est clair que ça donne juste envie d'allumer un clope et se demander "pourquoi se faire tant de mal ? Autant refumer ça sera plus facile !" Mais non, au contraire prouvez vous que vous êtes plus courageux que ça ! Cela fait maintenant 3 mois que j'ai arrêté, j'ai redécouvert une force et une détermination chez moi que je croyais perdue pour toujours. Les deux premières semaines passées tout est devenu simple et évident ! J'en avais enfin fini de lutter, il n'y avait plus que l'envie de continuer sur ce chemin car j'étais et je suis fière de moi ! Je suis heureuse d'avoir retrouvé mon souffle, d'avoir repris le sport, d'avoir retrouvé l'odorat, le goût qui avait été trompé pendant 6 ans par le cigarette, heureuse d'avoir des poumons en bonne santé, heureuse d'avoir une bonne haleine (oui ça compte !) Heureuse d'être enfin moi, loin de cette fumée. Croyez en vous, je vous assure que l'on ai plus fort qu'elle ❤️
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Fiona (28 ans)
Nationalité Belge
22 septembre 2021

Bonjour, je voulais inscrire ça quelque part et cet endroit me semble tout désigné pour le faire. Voilà maintenant 1mois que j'ai arrêté de fumer. Une première cigarette à seize ans, un premier paquet à 18, suivi d'un autre, et un autre " Exceptionnellement. Pour les vacances. Pour se faire des amis en soirée. Parce que c'est rock'n'roll" Les paquets durent d'abord un mois, puis une semaine, puis une journée, puis quelques heures en soirée... A vingt ans, j'étais une vraie fumeuse bien accrochée. L'idée de décrocher ne m'est pas venue tout de suite. J'avais vécu un décès, j'étais déprimée. La cigarette accompagnait mes insomnies et je me fichais des risques bien connus qu'en tant que fumeur, on repousse dans un coin de sa tête en se disant que ça n'arrive qu'aux autres. Je pouvais arrêter plus tard, ce serait facile. Mais voilà ! Arrivée à mes 26ans, je commençais à faire les frais de ce que les réalisateurs de films qui nous vendent des fumeurs glamours oublient de nous montrer : je me réveillais le matin avec la migraine, le teint gris, les cheveux et la peau ternes... Et que dire de la toux grasse, les glaires, l'haleine atroce. Charmant. Mais ce n'est pas le pire. Je chante depuis toute petite, j'adore ça. Et je commençais à manquer de souffle, à perdre ma voix, à tousser au milieu de la chanson, à ne plus savoir monter dans les aigus... Ça me déprimait de ne plus arriver à chanter correctement. Mais plutôt que d'arrêter de fumer, je me bourrais de miel en me persuadant que ça arrangerait tout puis progressivement, j'ai espacé mes moments musicaux car j'avais honte de ne plus être à la hauteur. La situation ne s'arrangeait pas à tous les niveaux. Paradoxalement, plus je déprimais de mon bilan physique piteux, plus j'augmentais ma consommation de cigarettes. J'ai essayé d'arrêter plusieurs fois ces deux dernières années, sans tenir plus d'une semaine. Et évidemment, chaque rechute me faisait reprendre de plus belle mais chaque essai me montrait aussi que c'était possible. Le plus dur à l'arrêt, c'était les sautes d'humeur et les soirées. Une dispute ou une soirée sympa et je craquais direct. Est ensuite arrivé le covid, le confinement et j'ai pris 6kg par dessus le marché. C'est en sortant faire des footings que j'ai réalisé à quel point la cigarette avait tout détraqué. Je n'avais plus aucune condition physique. J'ai encore essayé d'arrêter, j'ai encore craqué... jusqu'au mois dernier où, au comptoir de la pharmacie, au moment de payer mon shampoing anti pelliculaire (oui parce que la cigarette provoque ça aussi, si c'est pas la classe...) j'ai décidé d'acheter des patchs. Et me voilà un mois plus tard, un mois sans clope. Le bilan d'un non fumeur est quand-même beaucoup plus sympa : mes cheveux brillent et sont en bonne santé, ne sentent pas la fumée, ma peau est mille fois plus nette, je retrouve ma voix, mon souffle, ma forme. Je cours maintenant sans paraître à l'agonie et quel plaisir de retrouver les odeurs, le goût, de l'énergie... Bref, je me sens confiante cette fois-ci, je me sèvre sans me brusquer grâce aux patchs. Il m'arrive même d'oublier d'en mettre un et de tenir toute seule sans ressentir de frustration. Je ne veux pas craquer. La vie est bien plus agréable quand on n'inhale pas du goudron par paquet de 20 ! Je ne me sens pas encore non fumeuse et toujours en danger par rapport à la cigarette. Je sais que c'est quand je me sens trop sûre de moi que je peux craquer. Je n'accepte aucune cigarette "Exceptionnellement" parce qu'elle aurait un goût de déjà vu. Il faut être réaliste, quand tu te colles des patchs de nicotine sur les cuisses, c'est bien que t'es une droguée. J'espère pouvoir y penser en rigolant bientôt. Bon courage à tous et à toutes !
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Anonyme (39 ans)
Nationalité française
03 avril 2020

Bonjour, alors voila moi je me retrouve à arrêter de fumer dans biens d'étranges condition: En 2013 j'ai fais un petit infarctus (33ans) sans séquelle et j'ai arrêté le tabac, j'étais retourné vivre chez mes parents mais au bout de six mois une grosse dispute a éclatée entre mon père et ma mère, puis entre mon père et moi, ça s'est mal terminé et le lendemain j'ai repris la cigarette, j'ai quitté la maison, et j'ai fumé de nouveau jusqu'à début 2020. Il y a peu mon père que je ne voyais plus depuis tout ce temps a été hospitalisé, cancer des poumons... et ça s'est généralisé dans la colonne vertébrales, au cerveau, le foie etc... J'ai pu aller le voir, on a parlé de tout et de rien, des choses positives, il semblait parti pour tenir un moment, mais un matin l'hôpital a appelé et il fallait que je vienne maintenant... Il est mort dans mes bras 2mn après que je sois entré dans sa chambre. Cet épisode a été très dur à vivre mais je crois avoir eu beaucoup de chance, pouvoir me réconcilier avec lui comme ça sur la fin. Je suis revenu vivre chez ma mère. Il y a peu mon médecin m'a dit "là sans même t’ausculter je peux te dire que tu vas vers de gros problèmes ", tout ça m'a fait réfléchir et j'ai commencé à me sentir capable, sentir le truc pour arrêter définitivement. Pendant des années je vivais chez mon frère gros fumeur c'était impossible d’arrêter, là ma mère ne fume pas, j'ai donc les cartes en mains. Entre-temps il y a le confinement dû au coronavirus qui est annoncé et je ne peux pas vraiment sortir faire des activités, ça complique mon affaire... J'essaye de positiver cette situation, hors confinement beaucoup de personnes passeraient avec la clope au bec, lors de soirées avec les potes je serai exposé aux clopes des autres, faut voir ça comme une chance je crois. Je suis au chômage donc je n'ai pas d'employeur stressé ou obligeant à gérer c'est déjà ça. Mon autre frère est venu aussi pour le temps du confinement, sauf qu'il boit tous les soirs (moi j'aime les bonnes bières mais j'évite car l'alcool appelle la clope... je me limite à une tous les 3 ou 4 jours en mangeant), il aime faire les questions et les réponses, a toujours raison, et là c'est tout simplement devenu invivable; Ma mère avait dit de ne pas fumer dans la maison sauf que lors d'un moment de colère il a décrété qu'il était chez lui lui aussi et que s'il veut fumer dans la cuisine il fera comme il le souhaite. Il a dit à ma mère de "fermer sa g*****"... Ce soir j'ai été à deux doigts de le frapper j'ai dû sortir de la maison... Pour moi c'est -sans exagérer - une question de vie ou de mort, et malgré ma motivation ses comportements de m**** compliquent mon affaire. La moindre odeur, le moindre paquet de cigarettes laissé sur la table et j'ai envie d'exploser... Il le sait mais il est incapable de s'imposer une mise à jour, on dirait même que ça l'amuse de jouer avec ça. J'ai hâte que ce confinement soit levé et qu'il rentre chez lui. Je ne sais pas comment ça va se terminer mais je ne dois pas reprendre, IL NE FAUT PAS. Pour m'aider j'ai des patchs et des pastilles, j'avais acheté un orgue il y a quelques temps et j'apprend des techniques de gospel (j'adore ça), et j'ai des bouquins à lire aussi, j'ai donc de quoi m'occuper mais faut vraiment pas me chercher, ma patience est trèèèès limitée ces temps-ci, mais je suis déterminé. Je me dis que je vais sans doute être méchant et sec un moment, mais si on ne me laisse pas le choix c'est pas mon problème, cette fois je vais y arriver car je dois penser à moi. J'en suis à presque un mois sans avoir fumé une seule clope, j'en suis fier. Merci d'avoir lu.
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mimosa (36 ans)
Nationalité française
03 avril 2023

J'ai arrété de fumer il y a 2 mois, je ne compte plus les fois où j'ai arrété mais cette fois je veux que ce soit la dernière. Je ne veux plus retomber dans ce piège, je le connais par coeur, j'en connais tous les rouages, toutes les subtilités, j'ai pris le chemin de la paix et je ne veux pas me perdre encore dans des impasses sordides. Alors oui, il y a cette pollution dans mon cerveau qui est encore présente, cette tentation dans un coin, cette illusion qui est si bien déguisée mais j'espère qu'à force de prendre le temps de la regarder dans les yeux et de la démasquer à chaque fois qu'elle se pointe devant moi, je saurai la voir toujours telle qu'elle est : une sordide illusion capitaliste. Je suis à fond avec quiconque essaie d'arrêter de fumer, vous avez tout mon soutien, c'est vraiment pas dur, il s'agit de choisir la paix et de savoir y gouter suffisement pour ne plus jamais vouloir autre chose!
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Alinah (26 ans)
Nationalité France
15 avril 2021

Bonjour à tou.te.s, Cela va faire 1 an que j'ai arrêté de fumer quotidiennement. Je fumais depuis 9 ans en moyenne 10 cigarettes roulées par jour, je m'étais faite ma meilleure alliée psychologique pour palier à mon mal- être. D'années en années, je sentais mon corps se fatiguer plus rapidement, une toux perpétuelle, une peau sèche... Je ne voulais pas mourir du tabac, car je sentais bien que le tabac m'enlevait mes forces. Pendant le premier confinement, j'ai décidé que j'arrêterais le tabac. La première semaine, je me suis autorisée une cigarette par soir, puis la semaine d'après plus rien. Comme nous ne pouvions sortir de chez nous, ça m'a aidé à m'apaiser et à enlever les envies fortes qui peuvent subvenir quand nous sommes dehors par stress, occupations, contenance... Pour palier au manque, je me suis mise au sport, j'ai cuisiné, j'ai mis mon activité autre part. Dès qu'une envie devenait trop forte, je faisais le ménage, je prenais une pilule de fleur de bach, une gomme nicorette, je faisais des exercices de sophrologie pour m'apaiser. En 1 an, je peux dire que je n'ai presque jamais envie de fumer. Je suis très heureuse d'avoir arrêté, je perds moins mon temps, j'ai récupéré toutes mes facultés physiques et je me sens mieux psychologiquement car même si nous croyons que la cigarette noue apaise, elle nous stresse car nous sommes conscients qu'elle nous détruit mais nous préférons vivre dans le déni, ce qui créé une cassure psychologique. Bref, j'encourage tous ceux qui souhaitent à arrêter car votre réalité deviendra plus belle et plus saine. Courage à tou.te.s, avec tout mon soutien.
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Anonyme (29 ans)
Nationalité France
27 août 2020

Je me suis levée un samedi matin en retard pour le travail (panne de reveil) en stress. Je cours à la salle de bain pour me préparer, je ressens une fatigue intense, une pression au niveau de la cage thoracique, les bras lourds jai des difficultés à m'habiller, à respirer. Je m'assois sur un tabouret pour reprendre mes esprits (cest sûrement la fatigue ou une petite crise d'angoisse). Les sensations persistent, je me remet au lit a moitié habillé et ferme les yeux, je vois des étoiles. Mon compagnons très prévenant m'emmène aux urgences. J'ai 27 ans et on m'annonce que je suis en train de faire un infarctus du myocarde. Résultat: légère nécrose du cœur et un arrêt de 3 mois obligatoire afin d'éviter une mort subite me disent les médecins... Aujourd'hui j'ai 29 ans j'ai arrêté de travailler 1 ans et demi et ressens régulièrement des sensations étranges au cœur sans savoir s'il s'agit d'une urgence et dune crise d'angoisse. Je suis également sous traitement depuis mes 27 ans.
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Anonyme (35 ans)
Nationalité Suisse
08 avril 2020

Bonjour tout le monde, Après 3 ans, cette merde de clope est derrière moi ! Mon sentiment de fierté est tellement grand que j'en ai la larme à l’œil 😊 Il faut dire que cela n'a pas été facile : J’ai arrêté d’un coup sans substitut alors que je fumais depuis 12 ans un paquet par jour. J’ai surtout donné un rôle beaucoup trop important à la clope dans ma vie. J’ai donc du tout réapprendre (socialement et psychologiquement) pour vivre bien et heureuse sans cette saleté ! Voici quelques conseils qui pourront peut-être en aider certains : > LIRE « La méthode simple pour en finir avec la cigarette » d’Allen Carr. Cela aide à prendre le problème rationnellement et intelligemment. > Décider d’arrêter POUR TOUJOURS (jeter ses clopes dans la poubelle) et s’imaginer qu’on avance. Chaque pas, chaque jour nous éloigne de la cigarette. Cette merde est derrière nous. > Quelques soient les obstacles, apprendre à les GÉRER SANS LA CLOPE. Depuis quand une drogue est-elle une bonne solution ? On apprend, on s’arme autrement pour la vie et on en ressort plus fort ! > Pas de « juste une clope »! On ne se pose plus la question, ON EST NON- FUMEUR. > Quand on a un coup de mou ou de bad on se dit : « Tu peux le faire, t’es un warrior » et « Ce qui ne tue pas rend plus fort ». Ça marche, c’est le POUVOIR DE LA PENSÉE POSITIVE. > STOP LE FANTASME DU PETIT FUMEUR : les gens qui ne fument qu'une clope de temps en temps n'arrêtent jamais pour de bon! Ne plus avoir besoin de clope du tout, c’est encore mieux ! > Certains EFFETS SECONDAIRES peuvent perturber mais soyons forts. Ce n’est pas la fin du monde et je dirais même que cela aide à réaliser que c’est une drogue (et que notre corps réagit au sevrage). > SE FAIRE AIDER : hotline stop tabac, thérapie TCC, entretien avec tabacologue, etc. Il y a plus d’une carte à jouer pour s’en sortir ! > On peut devenir + SOCIABLE et à l’aise sans clope. C’est magique ! > Le SPORT et les grandes INSPIRATIONS d’air pur ça aide vraiment. > Perso, j’ai décidé de NE PAS ÉVITER LES FUMEURS. J’ai juste adapté un peu les choses (par exemple avec une boisson à la main plutôt qu’une clope pour les pauses avec les collègues). Mais à chacun de trouver son équilibre à ce niveau-là. Voilà, bonne chance à tous et bravo !!! Gaby
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Romane (24 ans)
Nationalité Française
14 décembre 2018

J'ai rencontré la cigarette à mes 15 ans et on est devenu proche lors de mes 16 ans. Précédemment, j'avais rencontré quelqu'un d'autre. Une maladie, l'épilepsie. Souvent les médecins m'avaient parlé du tabac et du faite qu'il accentuait les crises d'épilepsie. Je ne voulais pas y croire et puis les crises se sont accentués (j'en faisait 2 à 5 par semaines) mais je restais proche de mon amie, la cigarette. Je tenais le discours que mon amie la cigarette me permettait de mieux vivre ma relation avec l'épilepsie et ne l'accentuais pas. Et puis j'ai rencontré la dépression. En janvier, je me suis fait opéré de mon épilepsie et refais des crises, signe de défaite pour moi. Alors j'ai décidé d'arrêter ma relation avec la cigarette pour couper mes liens avec l'épilepsie. J'ai arrêté depuis juin 2018 et je n'ai jamais retouché une cigarette. Je suis heureuse d'avoir repris de bon nombre de signe de bonnes santés. Ah oui, et puis, ça fait 6 mois que je n'ai pas fais de crise d'épilepsie. J'ai coupé les ponts avec tout le monde.
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Anonyme
Nationalité francaise
28 décembre 2023

Pour ma part j'ai commencé à fumer régulièrement et sérieusement à partir de 14 ans , Autant que je me souvienne, avant d'arrêter je tournais entre 12 à 15 clopes par jour. J'ai arrêter en janvier 2020, après presque 15 ans, sans le vouloir, de la façon la + naturelle qui soit, grâce à la cig électronique. En fait 15 cigarettes par jour ne me suffisait pas, et à la base, je n'ai pas acheté la cigarette électronique dans le projet d'arrêter, mais simplement pour venir combler le besoin de cigarettes supplémentaires dont j'avais envie mais que je ne m'autorisais pas à fumer. C'est l'arrêt que je vous souhaite à tous et à toutes car au début je cumulais les 2, et pas si longtemps après, je me suis rendu compte que j'étais passée de 15 à 12 ; de 12 à 10 ; de 10 à 5 et que ces 5 cigarettes ne m'apportaient rien de + que la vapoteuse. Vous l'aurez comprit, j'ai arrêté de fumer sans le vouloir. Je m'autorisais à fumer une cigarette ou 2 en soirée par plaisir, mais je savais que je ne ferais plus parti de ceux qui rechuteront dans la cigarette avec tout ce que ça implique (odeur, goudron etc). Voila 3 ans que je vapote (beaucoup), et la respiration sifflante + la toux chronique m'inquiètent. Aujourd'hui j'ai acheté ma première boite de patch nicotinique, un peu à contre volonté car j'adore vapoter. La démarche d'acheter la boite de patch, m'a vraiment laissé une impression bizarre, difficile à expliquer, je me sentais presque honteuse d'en être arrivé au stade de trouver un substitut, de ce qui est déjà considéré comme étant un substitut. Mais ce sentiment est vite passé : en fait c'est la démarche la + bienveillante qu'on puisse se faire. N'oubliez pas que seulement une cigarette de moins par jour, fait 365 cigarettes de moins en fin d'année, soit une petite vingtaine de paquets, et presque 200 euros d'économisés. Alors imaginez 2 cigarettes de moins :') Commencez par quelque chose et prenez soin de vous tous
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Foutricket (27 ans)
Nationalité France
23 avril 2023

Boujour a tous :) J'ai commencer la cigarette vers 18/19 ans, ayant au debut une consommation de 5 a 10 cigarette par jour, elle est passée par la suite de 15 à 25 cigarettes par jour. Je suis parti par la suite en Nouvelle Zelande et en Australie, la bas le prix des cigarettes est astronomique !!! J'ai cependant continué a fumer pendant quelque mois, ayant plus un dollars en poche du a des imprévus, j'ai du arreter la cigarette, les debuts etaient tres difficiles, symptomes de depression, fatigue, insomnie et nerf a vif. J'ai repris apres 20 jours d'arret. Quelque temps plus tard je me suis mis a vapoter la cigarette electronique avec du liquide qui contenait de la nicotine, le prix etait beaucoup plus aventageux car j'etait encore en Australie, la transision s'est fait assez vite, cependant il m'arrivait souvent d'utiliser du tabac pour fumer du cannabis. Apres quelques annees de vapotage, ma cigarette electronique a rendu l'âme ce qui ma donner l'idee d'arreter definitivement la nicotine. Cela fait maintenant 1 mois que j'ai arrêté la nicotine, et j'ai remarqué que le sevrage à la cigarette electronique est beaucoup plus simple ! Et les effets du sevrage etaient moindre puisque je n'avais que l'appetit et l'insomnie seulement ( qui dura que 10 jours avant de disparaitre) etonnamment je n'ai eu que très peu l'envie de fumer ou de vapoter. Pour conclure je dirais que la cigarette electronique ma permis d'arreter assez facilement l'addiction à la nicotine et je le recommande à n'importe quel fumeur !
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Anonyme (38 ans)
Nationalité Belge
07 décembre 2022

Bonsoir (ou bonjour), Je fume depuis mes 12 ans. Mes parents étaient de très gros fumeurs (3 paquets par jour) à une époque où le tabagisme passif n’était qu’un discours de bobo de la santé. Ils fumaient partout dans la maison et la voiture, les fenêtres fermées. Autant dire que j’ai grandi avec la cigarette comme 3e parent… Vers 20 ans, j’en étais déjà à un paquet par jour. À 28 ans, à deux paquets. À 38, je fumais 35 à 45 cigarettes par jour. Même pendant ma grossesse (36 ans), je n’ai jamais réussi à arrêter totalement (2-3 cigarettes par jour à certains moments, rien à d’autres). Dès mon accouchement, comme je n’allaitais pas, j’ai repris comme avant. Depuis le 21/11, j’ai commencé sans trop me dire pourquoi, la cigarette électronique. En quelques jours, j’ai réduit ma consommation à une douzaine de cigarettes par jour. Puis en moins d’une semaine, je fumais moins de dix cigarettes par jour. Aujourd’hui, début décembre, je ne fume plus qu’une vingtaine de cigarettes par semaine. J’ai encore du chemin à faire. Je ne suis plus qu’à 6mg de ecig et encore quelques cigarettes par semaine. Tout le monde me dit que j’ai une super mine mais pensent que c’est à cause d’un changement de fonction car très peu de gens savent que j’essaie d’arrêter. Comme je l’ai lu dans d’autres témoignages, je ne l’ai pas annoncé pour éviter des questions du style « ça va, tu tiens ?? ». Cette guerre est entre moi et la cigarette, c’est déjà assez compliqué. Alors non je n’ai pas encore totalement arrêté. Mais je vais y arriver cette fois (je ne détaille et ne compte plus mes tentatives) car je fais cette démarche par conviction et non par obligation. Doucement mais sûrement. Aujourd’hui j’ai eu de violents maux de tête et j’ai fumé 3 cigarettes. Les maux de tête sont passés. Mon chemin est probablement encore long mais l’objectif est clair. Et la victoire sera mienne, sans m’imposer un arrêt complet dès le 1e jour ni même une date limite car cela m’a toujours fait échouer. Mais au final, je serais une non fumeuse. C’est une promesse envers moi-même et un message d’encouragement à celles et ceux qui essaient d’arrêter : allez-y à votre rythme et selon ce que votre corps accepte. Si vous mettez six ou douze ou vingt-quatre mois à vous arrêter c’est pas grave. L’objectif est important, pas le chemin. Courage et n’oubliez jamais votre but.
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Lola (32 ans)
Nationalité Francaise
08 juin 2022

J’ai arrêté de fumer il y a deux mois. Je pensais que j’allais souffrir, que fumer faisait partie de mon identité, que cela m’apportait un vrai plus dans la vie. Bien au contraire, je me sens LIBRE ! Libérée de ces tours de voiture un dimanche soir à 19h à la recherche d’un tabac ouvert car en rade de cigarettes, du stress de ne voir que 2-3 cigarettes au fond de son paquet, des odeurs de tabac froid, de l’essoufflement constant, de la fatigue, du mauvais sommeil, de ces crises de nerfs inexpliquées… je suis bien plus positive, je profite bien plus de mon temps que je consacre à autre chose. Bref je suis bien plus heureuse !
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LuluMarm (28 ans)
Nationalité Française
08 janvier 2022

71 jours :) je suis fière de moi et de tout ce que j'ai pu mettre en place pour arrêter la clope. Je ne fume plus, je ne pue plus, je savoure. Et puis il y a aussi la fierté de me dire que je serais prête pour cette nouvelle année, cette nouvelle année qui m'apportera sûrement un bébé. L'arrêt de la cigarette m'a permis de me recentrer sur moi- même et sur ce que je voulais faire de ma vie. Faire du sport (natation synchronisée, yoga, fitness), prendre soin de moi (les petits cadeau de temps en temps et le stress en moins). Je sens aussi une sérénité profonde depuis l'arrêt que je n'avais plus ressenti depuis des années. Je suis heureuse et en plein chemin vers l'épanouissement. Courage à toutes et à tous, vous pouvez le faire et y arriver. Vous pouvez prendre soin de vous.
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Anonyme (40 ans)
Nationalité Française
24 novembre 2021

J'ai 40 ans et j'ai commencé à fumer à 15 ans. J'ai arrêté il y a 5 ans lors de ma dernière grossesse et j'ai repris bêtement il y a 4 ans. Depuis, j'ai arrêté de compter le nombre de tentatives pour arrêter ou diminuer, mais j'ai l'impression d'être toujours soit en sevrage (donc énervée, angoissée...), soit en reprise (avec toute la bonne grosse culpabilité qui accompagne la reprise). Et franchement, la cigarette a vraiment pris trop de place dans ma vie puisque qu'elle contrôle mon état d'esprit depuis ces 4 ans. Alors cette fois, c'est la bonne ! ça fait 9 jours, mais j'ai fait le deuil de la cigarette soirée qui me fait replonger à chaque fois et je vais réussir à passer ce cap du sevrage pour retrouver ma liberté. Merci pour tous ces témoignages, ça aide beaucoup de se sentir moins seule.
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Anonyme (40 ans)
Nationalité Française
07 juin 2021

Bonjour, je prends du champix depuis MAI 2021. Après plusieurs tentatives avec des substances nicotinique. Ayant envie de m arret et motivé l arrêt tabac. Cependant au bout d environ deux semaines. Pour moi les effets secondaires ont etait rapide. Insomnie, agressif envers moi-même, pleurer sans raison. Dépression s est installée. Puis un sentiment d être perdue et incoppehantion des autres. Maladie sous adjacente epileptique. Côté tabac plus d envie. Mais la dépression pour moi à remplacer le tabac. Je conseille toutes personnes fragile un temps de réflexion, avant de ce lancer dans se type de médicament. Car pour moi la nuit je me réveille pour pleurer ainsi, d une espèce impression que tout le monde veut nous manipuler. J attend 2 semaines, Mai je pense sérieusement arrêter champix. Courage à tous.
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TheGregW (38 ans)
Nationalité Suisse
18 mai 2021

Bonjour, je suis âgé de 38 ans et commencé à fumer dès l'âge de 16 ans, donc 22 ans de fumée intense, entre 20 et 40 cigarettes par jour. Après 3 tentatives d'arrêt infructueuses (10 jours max) ces 8 dernières années, le 25 Avril dernier, j’ai eu le déclic qui me fait avoir l’assurance de dire que cette fois- ci, c’est la bonne!! (je m étais fixé comme but d’arrêter à mes 30 ans, et assurément je ne voulais pas être fumeur plus de la moitié de ma vie), j’avais déjà 6 ans de retard sur mon objectif… j ai donc essayé mon premier arrêt à l’âge de 30 ans. Le problèmes était à chaque fois le même, je vivais cet arrêt comme un sacrifice, et enviais les fumeurs à mes côtés, chaque heure et chaque instant était un combat. Pour ma part lors des situations stressantes professionnelles et les moments de joies ou de créativité étaient des moments extrêmement difficiles à passer sans fumée, car l’association dans cet état d’esprit étaient encrées en moi comme des moments cigarettes et alcool m’apportant de la joie et un moment permettant de m’évader dans un quotidien très chargé. Ce 25 Avril dernier, en compagnie de mes amis d’enfance devenus non-fumeurs, et ceci pendant un apéro avec nos familles respectives, je me retrouvais un des seuls à continuer à fumer. J’étais devenu « le pariât » du groupe d’ami et à titre personnel me sentais vraiment stupide de continuer, car chaque matin en ayant ce sifflement lors de mes respirations, je me disais « il faut que j’arrête »… Ce jour-là je me suis vraiment rendu-compte que le non fumeur était celui qui était chanceux, pour toutes les raisons connues détruisant la vie du fumeur. J ai également acheté le livre d’Alan Carr, que j ai lu après le 12ème jours d arrêt, et en effet mes envies ont pratiquement toutes disparues. (Je conseille fortement ce livre à tous et toutes). En résumé, je pense vraiment que le positionnement face à la cigarette fait toute la différence. L’accoutumance à la Nicotine ne dure que quelques jours, mais les habitudes elles sont encrées sur le très long terme. Même si j’avais un but, je n’avais pas vraiment de plan, j’ai réussi à avoir LE DECLIC qui a changé mon point de vue sur le sujet, je me considère maintenant après 22 jours chanceux et/d’être non-fumeur, et en bonus j’ai également baissé très nettement ma consommation d’alcool. Avec l’intention ferme de plus tomber dans ce vice destructeur de la fumée…
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Titi (24 ans)
Nationalité Francaise
29 avril 2021

Hier, je recevais une notification de Stop-Tabac : « vous avez arrêté de fumer depuis un an déjà ! ». Je ne m’y attendais pas ; cela fait déjà plusieurs mois que je pense très rarement à mon passé de fumeur. J’ai commencé à fumer à l’université, d’abord une cigarette de temps en temps, puis 3-4 par jour, jusqu’à atteindre un paquet par jour à l’âge de 22 ans. Au début, je pensais pouvoir me contenir à un faible nombre de cigarettes, mais l’addiction est forte et incontrôlable. Mon « déclic » a été de me rendre compte que je ne pouvais pas, et que je n’arriverais pas à contrôler ma consommation. Personne n’ignore les méfaits de la cigarette, mais ses effets négatifs paraissent lointains et n’étaient pas une motivation assez forte arrêter ma consommation. En revanche, me rendre compte que j’avais perdu le contrôle et que mes choix étaient souvent conditionnés par la cigarette ont été déterminant : manger en terrasse en hiver ; faire plusieurs aller-retours balcon-salon pour ne pas importuner avec cette odeur nauséabonde ; sortir du bureau pour la « pause clope », etc. Le site Stop-Tabac m’a beaucoup aidé, et je vais lister quelques petits conseils qui m’ont aidé et pourraient vous aider. 1. Trouver une raison pour arrêter autre que votre santé et dont vous voyez les conséquences sur vous de manière quotidienne ou du moins fréquente : influence sur vos décisions et vos activités (se forcer à prendre des pauses cigarettes en pleine conversation, par exemple). Personnellement, je trouve que la raison économique n’est pas non plus suffisante pour se convaincre d’arrêté, car l’argent économisé sera dépensé ailleurs. 2. Renseignez-vous sur l’addiction à la cigarette. Mieux la comprendre a été d’une grande aide au début. On se dit souvent « je fume cette cigarette car j’aime ça » (avec le café pour moi), mais en réalité ce n’est pas notre choix. Les articles sur stop-tabac sont très utiles pour mieux comprendre notre relation et attachement à la cigarette. 3. Boire beaucoup d’eau. Si vous avez envie de fumer, buvez un grand verre d’eau et attendez cinq secondes. Vous pouvez aller plus loin en vous lavant les dents, ce qui réduira nettement votre envie de fumer vu le goût cigarette-dentifrice. 4. Entourez-vous de personnes qui ne fument pas. Si vous laissiez auparavant fumer vos amis ou proches chez vous, demandez-leur de fumer dehors. C’est l’un des points qui m’a le plus aidé à arrêter de fumer, et vos amis comprendront facilement que vous ne souhaitez pas être tenté. N’accompagnez pas vos amis fumer dehors quand vous êtes à l’intérieur d’un bar, café ou restaurant. 5. Faites du sport. Peu-importe le sport, mais un sport que vous aimez. Pour moi, c’est la musculation et le badminton qui m’aident. Je ne peux pas reprendre la cigarette car je sais que cela me ferait souffrir pendant mes séances de sport, et je n’ai pas envie d’arrêter de les pratiquer. Bonne chance à tous. Même si vous reprenez une cigarette, ce n’est pas peine perdue. N’arrêtez jamais d’essayer jusqu’à réussir.
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Anonyme (34 ans)
Nationalité française
07 décembre 2020

Bonjour, à mon tour de laisser mon témoignage car cela fait maintenant 3 mois que j'ai arrêté de fumer. J'ai eu envie de laisser mon expérience pour les personnes qui ne se sentent pas capables d'arrêter, qui pensent que la cigarette est plus forte qu'elles-mêmes; En effet, j'ai arrêté de fumer sans réelle envie, sans volonté, sans conviction, bref, sans être prête du tout. Je fumais depuis l'âge de 14 ans, au début j'avais mes petits paquets de 10 qui me faisaient 2/3 jours, et je suis très vite passé à un paquet de 20 cigarettes par jour. environ 1 paquet par jour, pendant presque 20 ans, sans jamais ne serait-ce qu'avoir l'envie d'essayer d'arrêter. Je me suis construite avec la cigarette, elle faisait partie de ma personnalité. Me retrouvant sans travail il y a quelques mois, et mon conjoint fumeur (mais beaucoup moins que moi) souhaitant arrêter, je me suis dit que c'était pour moi le moment ou jamais de faire une tentative puisque je n'avais plus le stress du travail, ni la tentation (collègues fumeurs). Alors un peu comme ça, je me suis dit: "fini ton paquet, et puis tu arrêtes, au moins ce laps de temps sans travail sera utile pour ta vie". Je n'avais pas du tout confiance en moi, je pensais bien sûr ne pas être capable de tenir plus de 2h. J'ai donc filé à la pharmacie acheter des patchs, des bonbons à la nicotine; sur internet acheter le livre d'Allen Carr, et au bureau de tabac acheter une petite cigarette électronique à cartouche! Malgré tout cet attirail, le soir même je pleurais toutes les larmes de mon corps en rêvant de redevenir une fumeuse qui s'assume (pfff, quelle bêtise, c'est comme si on disais "oui oui je sais que je vais mourir et je vous emm****!). ça a été vraiment très dur, mais je voyais chaque jour comme une victoire, comme un pas de plus vers une guérison. Je ne me suis presque pas servi des bonbons, les patchs pendant environ 1 mois et demi mais ensuite j'ai dû arrêter car je ne sais pour quelle raison, ils se sont mis à me faire des allergies insupportables, alors qu'au début je n'avais pas de problème. aujourd'hui je me sers encore de ma cigarette électronique, mais peu (une cartouche de 1.5mL me fait une semaine); elle est nulle cette e-cig et c'est volontaire! :-) je ne risque pas de trouver le vapotage aussi voire plus cool que la cigarette, car mon but est de me séparer aussi de la e-cig. Clairement pour moi, la partie n'est pas encore gagnée, car ma tête n'arrive pas à faire le travail de me détacher de cette cigarette, je me vois encore comme une fumeuse, je suis encore une septique des maladies causées par le tabac alors que j'ai les preuves sous le nez, je trouve toujours l'odeur agréable quand je croise un fumeur... Le chemin sera encore long et je suis restée dubitative concernant le livre d'Allen Carr, peut-être qu'il me faudra une relecture. Mais n'empêche "Je l'ai fait! , j'ai arrêté de fumer!" A moi la liberté de ne plus me préoccuper de mon stock de cigarettes, des horaires d'ouverture du bureau de tabac, d'être suffisamment en avance à un rendez vous pour avoir de le temps de "fumer ma clope", de laisser ma fille toute seule dans le salon pendant que je sors fumer dans le jardin, et j'en passe. Beaucoup de grands changements pour moi, j'ai un peu l'impression de m'être menti à moi-même depuis toujours et d'être aujourd'hui en train de construire une autre vie, que cette fois j'aurai choisi...
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Anonyme (37 ans)
Nationalité Française
28 novembre 2020

48 jours aujourd’hui ! Je fumais depuis 20 ans environ 1 paquet par jour. Aux personnes qui m’ont dit j’ai arrêté de fumer comme ça du jour au lendemain sans problème ou ceux qui disent c’est trop facile. Je réponds non ! On dit que c’est dans la tete mais on ne parle jamais du manque à l’intérieur de soi, le manque que réclame ton corps après 20 ans de cigarettes. Après 48 jours, je veux vous parler de mon expérience. Pendant une petite semaine, l’envie dure quelques minutes puis plus tard c’est des secondes pour en arriver à une petite pensée. Voilà où j’en suis aujourd’hui. Ma tête a decidé, mon corps doit l’accepter. Bon courage à toutes et à tous. Soyez fort ! Le chemin est long mais à la fin on y gagne. Cette sensation de liberté est géniale !!
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Anonyme (36 ans)
Nationalité France
20 novembre 2020

36 ans et 1ère cigarette à 11 ans Mais quel regret ! Je ne suis pas du genre à regretter quoi que ce soit dans ma vie mais la clope, ooh que si! J'en suis à 19 jours d'arrêt et je gère plutôt bien, il faut dire que je ne sors presque pas et que personne ne fume chez moi donc pas tentée Les fois où je sens une odeur de fumée je suis en extase je l'avoue, l'envie est présente... Par contre, bizarrement j'ai peur d'y retoucher Peur d'avoir mal à l'œsophage et aux poumons Et puis je n'ai pas envie de me décevoir et de culpabiliser Ce n'est pas la 1ère fois que j'arrête de fumer mais j'espère que c'est la dernière et que je n'y retoucherai plus Je vous souhaite d'y arriver aussi Jahya
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Anonyme (35 ans)
Nationalité Français
11 novembre 2020

Bonjour, Je souhaite simplement passer un message d'encouragements à toutes celles et tous ceux qui se lancent ou qui sont dans le doute. J'ai arrêté depuis 311 jours selon mon compteur (bientôt souffler la 1ère bougie lol). Aujourd'hui et depuis plusieurs mois, je n'ai plus aucun manque. Une envie parfois se fait sentir mais il est simple d'y résister et ça passe vite. Ce qui m'a permis de réussir a été le soutien inconditionnel de ma femme et mes enfants. Ils ont fait le dos rond pendant 1 mois, le temps que mon mauvais caractère passe... Une vraie vigilance pendant les 3 premiers mois car les envies étaient fréquentes et la lecture régulière des témoignages sur ce site. Bon courage, l'arrêt de la clope est forcément la bonne décision, pour vous et pour vos proches. Le premier mois est vraiment dur à passer (manque physique et psychologique) ensuite un peu de persévérence pour continuer à ne pas toucher une cigarette et après 1 trimestre vos pensées et habitudes auront changé. Au moins, c'est mon cas et je fumais plus de 20 cigarettes par jour. Je vous souhaite courage et réussite !
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Anonyme (29 ans)
Nationalité Française
06 juin 2020

Bonjour à tous, après avoir lu divers témoignages ici je poste le mien. Parce que j'ai besoin de parler, de me libérer de ce poids bien trop lourd depuis quelques années. Je fume depuis l'âge de 17 ans, environ 30 cigarettes par jour, parfois cela peu même monter jusqu'à 40,en soirée. Ma mère a été emporté à 49 ans par un cancer du poumon à petites cellules, celui qui ne s'opère pas et qui ne laisse qu'une infime petite chance. Chance que ma mère n'a pas eu. Elle nous l'a annoncé peu avant Noël, alors que la famille était réunie. Chimiothérapie et rayons n'y ont rien fait. Nous avons voulu la garder près de nous et l'hospitalisation s'est donc faite à domicile. Ça a été difficile, tout le long. J'ai aidé à installer le lit médicalisé avec mon père, je n'ai jamais rien porté d'aussi lourd... J'ai vu les effets de la chimio, et ceux des rayons aussi. Et je ne souhaite à personne cela. Ma mère s'est éteinte en novembre 2015, un peu moins de deux ans après cette terrible annonce. Et depuis j'ai la rage au corps, une rage qui ne vous quitte jamais, je suis en colère contre tout et tout le monde mais en réalité c'est surtout contre moi même que je suis en colère. Parce que je n'ai pas arrêté depuis, parce que je n'ai même pas réellement essayé. Je me sens coupable plus que tout. Je crois aussi que je cherche à m'autodetruire. Au moment où j'écris ces lignes, je suis en larme. J'ai écrasé tout les paquets que j'avais d'avance parce que je veux essayer d'arrêter, parce que je DOIS arrêté, avant que le crabe resserre ses pinces sur moi aussi, parce que j'ai honte, profondément honte. La cigarette est une drogue, une vraie drogue, et elle est tout sauf douce. A l'approche des 30 ans je commence à avoir peur pour moi, peur de laisser ma petite sœur et mon petit frère, peur de leur faire subir à nouveau une telle épreuve. Mais surtout j'ai peur de ne pas arriver à arrêter.
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Anonyme (33 ans)
Nationalité Belgique
14 janvier 2020

Mes début de fumeuse: J'ai commencé à fumer à l'âge de 15 ans. Je voulais faire partie d'un groupe alors j'ai commencé à fumer. Pensant d'abord pouvoir gérer ma consommation et arrêter quand je voulais, je me suis vite rendue compte que je n'avais pas gagné de groupe d'ami et qu'en plus, j'étais dépendante. J'ai reporté mon arrêt du tabac à plus tard pendant longtemps. Ma méthode: Aujourd'hui, après de nombreuses tentatives sans succès, j'ai arrêté depuis un mois. J'ai 33 ans et 3 enfants. J'ai d'abord diminué ma consommation pendant 1 an, et j'ai lu le livre Allen Car qui m'a aidé à avoir envie d'arrêter puis arrivée à 2 cigarettes, j'ai arrêté. Pendant 3 jours j'y pensais tout le temps, c'était difficile mais je savais gérer mon mental en reportant l'envie qui ne me quittait pas. Je suçais des bonbons à la menthe et à l'anis pour faire passer l'envie de fumer. Après ces 3 jours, le 4ème jour a été un soulagement, je pensais toujours à la cigarette mais je gérais vraiment cette envie. Ça devenait vraiment gai, parce que je savais que j'avais passé le pire et je sentais que je gérais. C'est un peu comme quand on joue à un jeu vidéo et qu'on est bloqué à un niveau puis qu'après de l'acharnement on y arrive. Après 2 semaines, je n'avais plus d'envie du tout. Comment je me sens: Aujourd'hui, après un mois sans tabac, il m'arrive d'avoir des flashs mais je les balaye de ma tête. Parfois après le repas j'y pense un peu mais c'est différent d'une envie. C'est un peu comme si j'avais changé de voiture et que je devais m'habituer aux nouvelles commandes. Nombres de kilos pris: 0 kg, pas de fringale. Mes bénéfices: J'étais asthmatique enfant, les désagréments étaient passés d'eux-mêmes à l'adolescence. La maladie est revenue petit à petit à cause du tabac. Après un mois d'arrêt, je n'ai plus besoin de traitement, je respire à nouveau correctement. Je commence à sentir plus d'aisance dans les activités physiques et je peux embrasser mes enfants sans cette odeur de tabac. La clé de mon succès: Une bonne préparation psychologique. Pour moi, arrêter d'un coup et sur un coup de tête, par exemple parce que j'ai une bronchite à cause du tabac, ça ne marche pas. J'ai vraiment dû prendre conscience que je ne voulais pas arrêter de fumer mais être une non fumeuse, pour toute la vie. C'est une longue préparation.
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Katell (32 ans)
Nationalité Francaise
19 octobre 2007

Arrêter de fumer c'est comme déménager dans sa propre vie. Il faut s'y prendre un moment à l'avance pour prendre le temps d'imaginer le genre d'endroit où on va aller vivre: plus propre, plus grand , plus lumineux, plus frais... Puis il faut décider de la date. Elle ne doit pas être trop proche pour avoir le temps de préparer les cartons (s'informer, préparer le "kit du jeune ex-fumeur" à savoir chewings gums, pommes, balle anti stress, LA bouteille d'eau fétiche que l'on emmène partout avec soi etc.), revisiter chaque pause en imaginant comment on fera "dans le nouveau logement". Ca permet aussi de ne pas se traumatiser par un changement trop brusque. Pour se faciliter la vie, un peu avant l'échéance, contacter un déménageur compétent (en l'occurrence un médecin) qui est souvent de bon conseil sur l'organisation de la manoeuvre (patch de nicotine? Zyban? Champix?) et on rameute les amis les plus barraqués (les plus encourageants). Les premiers jours sont difficiles: on ne retrouve plus rien, on a l'impression que c'est le bazar partout, on est fatigué, on s'énerve pour un rien... Là il faut juste respirer un grand coup et laisser le temps passer car il travaille pour nous (s'autoriser la "cure" de cinéma, de TV ou de sieste la première semaine). Petit à petit, les choses se mettent en place. Un par un, les cartons sont déballés: les gestes quotidiens sont réinventés: le café devient vaisselle ou fruit, l'arrêt de bus devient salon de lecture et les potes sont ravis de recevoir de nombreux sms... Le nouvel appartement semble immense et pour cause: on s'est débarrassé de quelques 250 gestes quotidiens, 140 minutes chaque jour, 16 heures et presque 50 CHF chaque semaine... Ca fait beaucoup de place! Au départ on est perdu dans tout cet espace et on ne vit que dans la pièce principale, timidement, "comme avant". Puis petit à petit on explore... Hummm... Les goûts reviennent... Tiens, si j'apprenais à cuisiner... les kilos arrivent, bof, bof... Bon, ben je vais prendre les escaliers, et puis...je pourrais rentrer du travail à pied le vendredi soir... Et puis tiens, si je me mettais au sport? Hé mais finalement je ne suis pas aussi nulle que je le croyais... Tiens, les kilos sont repartis... Il y a des expériences étonnantes où l'on s'étonne soi-même: Apéro chez des amis? Hum... Pas envie d'alcool mais d'un jus de fruits bien frais (Moi qui ne crachais pas dans mon verre). Deux autres personnes disent "moi aussi" (ultra tendance donc...) Le réveil ? Me voilà en train de le regarder s'allumer... (Wow! J'avais pas vu ça depuis des années!) J'ai même réussi à intervenir dans une conversation sur aussi abstraite pour moi que l'actualité politique! (Normalement je n'y connais rien mais depuis que je lis les journaux en attendant les gens, je suis mieux informée). Parfois il y a des vieux réflexes qui reviennent, comme si on cherchait la table de nuit à l'endroit où elle se trouvait dans l'ancien appartement: on se demande si on a assez de monnaie... pour quoi faire au juste? On se retourne pour "ne pas oublier" le fameux paquet doré sur la table... Ah ben non, c'est pas le mien. On trouve son sac à main étrangement vide (ben non, il est juste trop grand maintenant) Ca fait deux mois que j'ai déménagé et pour le moment je suis ravie. Tout n'est pas encore bien en place, les luminaires ne sont pas tout à fait fixés, il manque quelques meubles... Ca vient. J'ai bien plus de projets de déco que de regrets concernant mon ancien appartement. J'y pense plus trop d'ailleurs. Si vous êtes dans le même appart' depuis votre adolescence, c'est bon maintenant, vous méritez bien mieux: plus grand, moins cher... Mieux.
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Roger (36 ans)
Nationalité Suisse
29 juin 2005

La plus grande prise d'otage de tous les temps !! Près d'un milliard et demi d'otages dans tous les pays du monde ! Un otage exécuté toutes les 5 secondes ! A chaque seconde un nouvel otage est capturé, au moment même où il allume sa première clope ! Une rançon phénoménale, versée par petite dose à l'achat de chaque paquet ! Une prise d'otage qui perdure depuis plus d'un siècle ! Le preneur d'otage: les compagnies de tabac ! Leur arme favorite: la cigarette ! Et surtout leur technique: l'intoxication psychologique !! Eh oui, c'est incroyable les inepties que ces compagnies ont réussi - et réussissent encore - à faire gober à près d'un tiers de l'humanité, sous le regard laxiste (complice?) des ces messieurs qui nous gouvernent, bien trop soucieux de ne pas tuer la poule aux volutes d'or. La plus belle illusion du monde, soigneusement maquillée avec ces jolis paquets colorés, avec ces briquets "fantaisie", avec cette Formule- 1 qui gagne course sur course, avec ce cow-boy posant fièrement sous un ciel crépusculaire, avec la vision de ce chameau immortalisé dans le firmament, avec ce héros romantique dans ton film préféré, avec ces points de répères que sont la pause-café, le repas, l'apéro, etc, avec ce sentiment rassurant de trouver son paquet fétiche n'importe quand et n'importe où sur terre, avec les opinions si rassurantes des autres fumeurs si "heureux" de fumer. Quel magistral tour de force que d'arriver à faire passer la dépendance à une drogue dure, addictive, meurtrière, comme un besoin aussi vital que de manger, dormir, boire ou respirer ! Et bien évidemment à faire passer le soulagement du manque pour le plus grand plaisir de l'existence ! Du PLAISIR ? Achèteriez-vous un marteau- piqueur uniquement pour le faire marcher et ressentir le PLAISIR quand le bruit s'arrête ? Ou bien achèteriez-vous des chaussures trop petites, les porter toute la journée juste pour ressentir le PLAISIR de les enlever le soir ? Attraperiez-vous une bronchite chaque semaine juste pour ressentir le PLAISIR lorqu'elle est finie ? Iriez-vous vous taper la tête contre un mur pour ressentir le PLAISIR quand ça s'arrête ? Et enfin allumeriez-vous cette clope providentielle pour ressentir le PLAISIR de mettre fin au manque qui torture votre esprit ? Mais oui, bien sûr ! Les dirigeants des compagnies de tabac ont réussi à intoxiquer notre subconscient, en nous faisant gober l'idée que nous avons besoin de fumer. Donc, le moyen le plus efficace pour couper l'herbe sous les pieds de ces fumiers, c'est...de ne plus fumer ! Faut-il rappeler qu'UN SEUL fumeur qui arrête de fumer, c'est pour les prochaines années des milliers de francs que l'industrie, mais aussi l'état, n'encaisseront jamais! Fumeurs, révoltez-vous contre la dictature que vous infligent les cigarettiers...en devenant des non-fumeurs !
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Anonyme (33 ans)

28 février 2011

Lorsque j'ai fumé mes premières cigarettes je devais avoir 12 ans. J'avais une loupe qui me permettait grâce à la puissance du soleil de pouvoir allumer mes bouts de cigarettes ramassées avec mes amis. Ce n'était donc pas une histoire de faire comme les autres mais on était plus fasciné par le fait de pouvoir utiliser cette loupe pour allumer tout ce qui nous tombait dans les mains. La preuve lorsque j'ai perdu cette loupe quelques mois après je n'ai plus jamais refumé jusqu'à l'âge de 20 ans même si beaucoup de mes amis fumaient déjà . D'abord j'ai trouvé ça infecte et puis à force de ressayer j'en suis venu à acheter mon premier paquet tout en me disant que de toute façon je suis resté clean tout le temps puisque je ne bois jamais, je peux bien m'autoriser quelques cigarettes de temps en temps en ayant la ferme certitude que je pouvais arrêter quand je le voulais. Hélas 2 ,5 ,7 11 ans après je fumais toujours. J'ai essayé plusieurs tentatives qui se sont toutes soldées par un échec, chaque grand événement dans ma vie était l'occasion pour moi d'arrêter sans jamais tenir longtemps car je pensais à chaque fois qu'une cigarette de temps en temps ne maintenait pas la dépendance. Après une rupture, après un licenciement, après mon master, après mon mariage, après la naissance de mon fils, Anniversaire etc. Mais à chaque fois je me faisais avoir par cette drogue, la colère et l'euphorie étant les moments qui me faisaient plonger systématiquement. Je me rappelle qu'en pleine nuit alors que tout était fermé, j'errais à côté des bureaux de tabac à la recherche de mégots jouflus que je tirais avec amour, sans même me rendre compte des risques que je prenais, sans même me rendre compte que je devenais fou. EH oui c'est bien de la folie et je m'en suis rendu compte que longtemps après... Une autre fois après une énième tentative solennelle faite à ma femme, j'ai recommencé avec une terrible déception si profonde que je ne pouvais pas le dire à ma femme. Je fumais secrètement tout en continuant à éprouver de la fierté lorsque je recevais des félicitations venant d'elle . C'est dingue !! Pourtant aujourd'hui dans ma profession je suis cadre, c'est vous dire que j'ai toujours maîtrisé assez facilement tous les aspects de ma vie sauf la clope !! Donc lorsque je descendais la poubelle ma femme trouvait toujours que j'avais trop duré, je la descendais même lorsqu'elle était remplie à à peine 10% !! J'étais pressé d'aller vérifier le courrier à 10h (avec la certitude que le facteur dormait encore) pour y retourner à 11h et ainsi de suite Je sais que c'est ridicule mais je ne m'en rendais même pas compte de tout le poids de ma dépendance malgré le fais que je fumais en moyenne 8 cg/J. Je me mentais inconsciemment et je profitais de la moindre dispute (dispute que je causais) avec ma femme pour aller prendre de l'air !! Mais de toute façon elle n'est pas dupe elle m'a grillé depuis longtemps mais elle ne savait pas non plus quoi faire !! J'ai arrêté de fumer le 20 janvier 2011 à 17h après avoir lu 2 fois Allen carr en 2 jours (soit 480 pages en 2 jours) et consulté un tabacologue au téléphone... Ensuite j'ai écrasé ma dernière cigarette après avoir fait la synthèse de tous mes échecs. Aujourd'hui Ça se passe tellement bien et je suis presque sûr que je ne retomberai plus jamais dans cet engrenage mortel, débile et sournois !! Je pense que mon erreur est d'avoir cru que je pouvais m'en sortir seul sans aucune aide comme c'est le cas pour les autres aspects de ma vie. Faites vous aider si vous accumulez les échecs... Il suffit de peu pour s'en sortir définitivement. Ne jamais succomber à la plus petite TAFFE !!!!!
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ramponi (36 ans)
Nationalité CH
27 octobre 2006

J'ai commencé à fumer par erreur et j'ai arrêté par chance. Par erreur, parce que fumer ne peut être entendu que comme une erreur. Nous faisons tous et toutes, tous les jours, des erreurs plus ou moins graves: ainsi va la vie! Toutefois, fumer est une erreur tout à fais à part, en ceci qu'elle ne nous apprend rien, sinon au moment où c'est trop tard. Au contraire même, fumer est une erreur qui s'autoalimente. La nicotine nous rend rapidement fertile en rationalisations diverses, et bientôt nous prétendons que nous fumons parce que nous aimons ça, parce que ça nous calme, ou comble de l'ironie parce que ça nous rend heureux. Que la cigarette est fine de nous faire oublier que nous ne fumons pas pour être heureux, mais parce que ne pas fumer est devenu une douleur. Qu'elle est astucieuse de nous faire croire que passer d'un état de manque à un état de non-manque est un gain significatif de bien-être! En fait, nous sommes comme dans cette histoire du type qui se tape la tête contre les murs en disant: ça me fait tellement de bien quand j'arrête!. Par chance, parce qu'arrêter de fumer est très difficile. Il faut une conjonction de beaucoup d'éléments qui tous ensemble créent une synergie assez puissante pour nous arracher à l'attraction du trou noir qu'est la cigarette. Chaque cas est différent. Les recettes n'existent pas. L'avantage de cet état des choses, c'est que quitter la cigarette est une chance de réel progrès existentiel. Pour ma part, l'élément déclencheur, celui qui a catalysé tous les autres et m'a permis de me libérer, c'est de réaliser au plus profond de moi, que la cigarette jamais ne m'avait rendu plus heureux. Elle n'avait fait que créer un manque (qui n'existait pas auparavant) et offrir ensuite le moyen de le combler, tout en s'assurant que ce comblement soit éphémère. Je vous souhaite à tous ceux qui désirent se défaire de cette amie fine et astucieuse d'y parvenir. Chacun à sa façon, chacun à son rythme. Bien à vous.
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cécile (30 ans)
Nationalité Française
19 février 2015

RE BONJOUR à tous et toutes me revoici pour un nouveau petit post apres 10 jours de sevrage. Je reviens parmis vous pour vous faire partager mon experience, ainsi que mes "montagnes Russe" (oui c'est un peu l'etat dans lequel je me trouve depuis MA decision) Donc sous patch, et gums à mastiquer, les premiers jours furent comme je l'imaginais rude, euphorique, triste, en colère bref, totalement en dent de scie! (mon compagnon est fumeur) et même s'il s'est aménagé un petit coin pour ne pas trop me faire envie, il n'en reste pas moins que c'est tentant! il y a deux jours j'ai eu un ENORME coup de blues, l'envie de m'en "griller une" était tellement insoutenable que j'ai frôlé la catastrophe... ce jour là j'etais dans un état second, deprimée, agressive, argneuse je me voyais etre comme ça alors que pourtant ce n'est absolument pas dans mes habitudes! moi qui suis d'ordinaire joyeuse et bout en train!ce jour là, une vraie sorcière accariatre! bien evidement c'est mon conjoint qui a eu l'immense honneur de recevoir toute ma frustation en pleine figure! et après une bonne grosse dispute bien épicée, je me suis refugiée dans la cuisine ou trainait son paquet de cigarettes. Là je peux dire qu'un Vrai duel s'est alors installé! je l'ai regardé, je l'ai meme dévisagé, tourné autour, pris en main... pour finalement le snober! je suis retourné auprès de mon amoureux et là nous avons énormement discutés... Il faut savoir que lorsque nous prenons ce genre de decision, la rechute est un element qu'il ne faut pas mette de coté! j'en sais quelque chose car j'ai fait deux tentatives auparavant.. Et si je l'avais fumé cette cigarette lors de cette fameuse soirée? serait-ce pour autant que je n'ai aucune volontée? que je suis faible? NON! il faut arreter de s'auto dénigrer, ou bien dénigrer ceux qui ont justement craqué! ce que je peux juste dire à l'heure ou je pianote mais quelques ressentis, et ça avec tout mon coeur et toute ma certitude c'est que l'on peut y arriver! même si cela est très très difficile et nous parait insurmontable, ou peut y arriver!! Garder en tête que si nous avons pu tenir jusquà maintenant, les jours d'après sont possible! Je me dit en me levant chaque matin que jour après jour est une victoire; Je ne veux plus me projetter en me disant "je ne serai jamais plus fumeuse" NON mais bien, "aujourd'hui je ne vais pas fumer" jai bien réussi hier... à petit pas... et à mon rythme surtout! Je sais bien que chaque méthode est differente, j'apporte juste là juste mon humble temoignage, s'il peut aider quelqun, quelque part... moi je continue activement à venir lire les votres. Merci à ce forum qui m'aide enormement et qui est une vraie béquille au quotidien pour moi, et merci à vous de vous livrer comme vous le faites, car je sais que ce n'est pas evident de se raconter comme ça sur notre combat, nos rechutes, nos difficultés... à très vite j'espère. Bien à vous tous, toutes, Cécile
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Anonyme (32 ans)
Nationalité suisse
14 octobre 2019

Bonjour à tous, je vous raconte mon histoire en lien avec la cigarette car je suis extrêmement reconnaissante aux autres personnes qui ont partagé la leur ici, ça m'a tellement aidée de lire les autres témoignages. J'ai arrêté de fumer du tabac il y a un an pile aujourd'hui. Ca faisait depuis mes 14-15 ans que je fumais régulièrement en moyenne 15 cigarettes par jour et parfois bien plus. J'ai commencé à fumer parce que j'avais l'impression que cela devait comporter un bénéfice (mon papa fumait). Même si je pressentait que c'était destructeur, quelque chose m'attirait dans cette solution: une mini baguette magique, un accessoire du désarroi, des moments vides, un accessoire des rebelles: quitte à se faire du mal, il y a une douce arrogance à fumer. "Ca ne m'atteint pas, je suis plus forte que la clope". J'ai continué à fumer pendant 16 ans, j'ai traversé l'adolescence, j'ai eu un moment de complicité avec mon papa en lui avouant que je fumais, puisqu'on était en vacances, autant le lui dire il allait le découvrir de toute façon. La clope, c'était un petit gadget qu'on porte toujours avec soi, qui nous permet de sortir prendre l'air, d'avoir une excuse pour fuir une situation, de prendre un moment à soi. La clope, c'est un tête à tête avec soi-même et un privilège avec les autres fumeurs, c'est un marqueur de moments forts. Pas possible d'envisager une discussion profonde avec un verre de vin rouge sans la cigarette. Impossible de vivre un trajet en voiture sans clope: la clope, c'est pour marquer les moments: dire à son cerveau "regarde, il faut célébrer, savourer" ou à l'inverse, un médicament pour les moments douloureux. IMPOSSIBLE D'ENVISAGER DE S'EN PASSER, ça serait un peu mourir. Pendant des années, je continue à fumer, en ayant en arrière fond une pensée amère. Un jour, alors que je le craignais pour lui depuis longtemps, mon papa se fait diagnostiquer un cancer de la gorge. Honnêtement, si je n'avais pas été témoin de ce drame, je n'aurait pas réalisé à quel point c'est néfaste. Je vais ici vous raconter des choses crues, mais c'est ce qui m'a aidée à avoir un moteur pour arrêter alors je vous souhaite le même: pour moi il faut absolument avoir peur pour avoir le courage d'arrêter. Grande perte de poids, mon papa que j'aime m'apparait comme une ombre, un être décharné. Scanner, diagnostic: cancer de la gorge. Je ne réalise pas encore. Il s'en suit chimio, passages répétés à l'hôpital: nous vivons des moments intenses, car on réalise à quel point la vie est précieuse. Plus tard, la réalité beaucoup plus morbide apparait: il faut poser une canule (un trou par lequel respirer). Opérations diverses, visites à l'hôpital avec cette odeur âcre qui persiste, le cancer, c'est la chair qui débloque qui brûle et qui meurt, impossible de passer à côté de ne pas voir. Le plus dur, une image qui ne me quittera jamais, c'est quand on a dû lui enlever TOUTES les dents, pour permettre de faire la thérapie par rayons. Cette image, c'est la pire du monde, encore aujourd'hui 8 ans plus tard, j'en garde une trace profonde. Sa mort survient 6 mois après le diagnostic initial. De mon côté je continue à fumer en me voilant la face. Chaque année, ma peur augmente. Je flippe aux moindres douleurs à la gorge, je suis consciente que le jour de l'annonce d'un mal lié à la clope va arriver. Un jour en rigolant avec des amis sur nos objectifs de vie, je me prends à dire pour la 1ère fois mon désir d'arrêter de fumer. Sans y croire, en sachant que c'est impossible. Je suis la fille la plus accro du monde, en tout cas c'est sûr je n'y arriverai jamais. Un an plus tard, je me réveille après une grosse soirée, et je constate que j'en ai marre d'avoir peur, marre d'avoir l'impression d'être desséchée, de sentir le tabac froid et d'être impuissante. Je prends mon ordinateur et je déverse ma haine et ma peur sur le clavier. J'ai la chance d'être assez dégoûtée de toute substance nocive à ce moment. Ca ne me manque pas. Je sais que le manque physique va me submerger, alors je pars acheter des patch. Et là: révolte, les patch sont une autre arnaque, c'est beaucoup trop cher. Je décide d'écumer internet à la recherche de solutions naturelles pour aider au sevrage. Teinture mère de valériane, homéopathie, thé aux plantes, spray au Kudzu (apparement bon pour le sevrage du tabac et de l'alcool), inhalations, millepertuis (attention aux interactions médicamenteuses et déconseillé aux bipolaires). Apparement, il y a dans la nature une armada pour nous aider. Je redécouvre rapidement ce que odorat veut dire: au bout de 4 jours, mes papilles sont en fête, tout a un goût tellement génial. Je sens aussi de nouveau les odeurs, l'odeur des arbres, des plantes, les petites effluves de bouffe qui envahissent les rues et qui donnent faim, je sens l'odeur de la pluie et de l'herbe coupée. C'est tellement réconfortant. J'ai une immense fatigue qui s'abat sur moi mais je prends ça comme un revers mérité après toutes ces années à ne pas écouter mon corps. Je fais mille siestes par jour, je prends le temps: je suis en convalescence et je dois l'accepter. Les moments d'envie arrivent: les terrasses au soleil en automne, les fins de repas animés, la sortie du boulot: oui, il faut faire le deuil. Qui suis-je sans la clope? c'est le mantra que je me répète 25 fois par jour. Je ne veux pas arrêter à tout prix, mais répondre à cette question du mieux que je peux. Je ne me prive pas d'en parler autour de moi quand j'en ai vraiment besoin: c'est dur quand même... Impression de ne plus être vraiment moi, d'être clouée au boulot alors que les autres vont fumer ensemble, qu'est ce que je fais de mes mains maintenant que je peux plus rouler de clope?! Je ne suis plus vraiment rebelle, ni aventureuse, je deviens sage? cette idée ne me plaît pas. Mais je tiens, je dois trouver qui je suis sans le tabac. De semaine en semaine, j'y pense de moins en moins. Ce qui m'aide est l'application BuddyApp, avec laquelle on se choisit un parrain: moi j'ai demandé à ma soeur jumelle. C'est chouette d'être soutenu et que les gens qui vous aiment vous suivent dans vos progrès. De pouvoir se confier jour et nuit. 6 mois après, je n'ai presque plus envie. Sauf en soirée pour faire comme les autres. Puisque mon cerveau est alambiqué, je trouve une solution: j'ai un petit mélange de plantes sans tabac pour pouvoir rouler une clope aux herbes, sans risque de redevenir accro. J'en fume une fois ou deux. C'est franchement pas super bon, et ça sent la forêt cramée. Qui plus est, aucun effet sur la dopamine et autre machin, aucun booster du cerveau aucun soulagement...rien mais ça me donne l'illusion que je peux si je veux.Du coup, ça me calme et je n'y pense presque pas, mais de savoir que ça existe ça me réconforte... chacun ses petits trucs. Mais je sais que tout ce qui se fume potentiellement représente une menace pour moi, que ce soit du pissenlit ou du tabac. Aujourd'hui ça fait donc un an que je n'ai pas fumé de tabac. Je suis vraiment fière, et heureuse d'avoir au moins essayé. Et je sais que ce n'est jamais un succès complet, qu'il ne faut vraiment pas que j'y retouche parce que je redeviendrais une junkie du tabac. Je veux vous dire un message: *si j'ai pu y arriver jusque là, vous pouvez aussi.
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Jérôme (24 ans)
Nationalité Français
13 décembre 2014

Je témoigne aujourd'hui car cela fait 5 mois et 1 semaine que j'ai arrêté la cigarette, après approximativement 8 ans de consommation soutenue. J'ai choisi ce site, car ma copine me l'a envoyé 1 semaine avant que je fume ma dernière cigarette. Les témoignages que j'y ai lu m'ont marqué à vie, et m'ont fait énormément relativiser quant à ma relation avec le tabac, et le bilan était assez horrible : j'avais tout fait pour réduire ma consommation mais je n'arrivais pas à franchir le cap de la séparation totale. J'avais des difficultés respiratoires (je suis de plus légèrement asthmatique), je pouvais difficilement courir ou faire du sport sans être essoufflé très rapidement. J'avais essayé les patchs, la cigarette electronique, les chewing gums, rien n'y faisait, parce que je n'avais pas la détermination, et une réelle envie d'arrêter ! Ces témoignages et les encouragements de ma copine m'ont donné ce déclic, et tout est allé très rapidement. Avant d'expliquer comment mon arrêt s'est déroulé, il faut comprendre mon parcours de fumeur. J'ai fumé des Lucky Strikes industrielles pendant 6 ans, puis j'ai décidé que j'allais réduire ma consommation. Je suis passé aux Lucky Light, je suis remonté à un paquet par jour, puis je me suis restabilisé à 10 cigarettes. Puis je suis passé aux roulées pendant la dernière année de tabagisme, je suis descendu à 6-8 cigarettes. Autant dire que j'ai préparé mon arrêt de manière progressive pour qu'il soit le plus doux possible. Je me suis fixé la date du 6 Juillet (2014), et j'ai fumé ma dernière cigarette le 5 à minuit avant d'aller me coucher. Le lendemain, tout s'est plutôt bien passé jusqu'à mon départ pour la gare de lyon (je retournais en province pour un stage débuté plus tôt dans l'année, et ma copine m'accompagnait pour l'été) ou j'ai commencé à ressentir très fortement les effets du manque : la boule dans la gorge, les vertiges, les sueurs froides, même des sensations de quitter mon propre corps tellement c'était fort. A la gare, j'étais comme un fou, la moindre odeur de cigarette excitait mes narines et mes récepteurs nicotiniques jusqu'à ce que je monte dans le train, et que je me plonge dans un film. La suite s'est déroulé assez calmement, j'ai mis du temps avant d'être capable de me tenir près d'un fumeur, la première étape est l'envie de prendre une taf, la suivante est l'envie de vomir quand on sent l'odeur. Quelques semaines je dirais, puis petit à petit j'ai perdu mes habitudes, je n'y ai plus pensé, et puis au bout de 2 mois j'avais complètement oublié ma vie de fumeur. Une seule chose a eu tendance à revenir (très souvent au début puis moins) : les rêves ou je fume, extrêmement précis sur les sensations, provoquant une sorte de plaisir coupable, généralement accompagnés d'un énorme sentiment de culpabilité. Aujourd'hui donc, ça fait 5 mois et 1 semaine. J'ai complètement oublié ma vie de fumeur, je regarde les fumeurs comme des aliens, en me disant "mais comment j'ai pu gâcher ma vie comme ça". Evidemment, la façon dont j'ai arrêté est rêvée, parce qu'elle était préparée : d'abord par la réduction progressive de l'accoutumance, puis par l'arrêt total et l'accompagnement d'un proche (en l'occurence ma chérie) pour m'encourager. Quelqu'un qui fume 2 paquets par jour n'arrivera jamais a arrêter dans les mêmes conditions que moi. Mais sachez juste que je déconseille tous les produits de substituts. Pour moi c'est un subterfuge de plus des lobbies pharmaceutiques pour vous subtiliser de l'argent car ils savent pertinemment que les gens utilisent ces substituts sans jamais réellement arrêter. Faites ça par étapes, prenez votre temps, entourez vous de personnes que vous aimez et qui vous aiment, faites ça dans un environnement calme et sein si vous le pouvez (en vacances par exemple), vous pouvez y arriver, donnez vous en juste les moyens !
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katia (40 ans)
Nationalité Québécoise
06 septembre 2010

WOW!!! Un peu plus d'un an que je n'ai pas fumé. Toute une libération, je me sens plus libre et effectivement plus besoin de vérifier si j'ai assez de cigarettes, de planifier la prochaine dans un lieu publique, de chercher mon briquet etc..etc... C'est la liberté comme je vous le disais et de plus je respire mieux. J'ai commencé à fumer à 16 ans donc 23 ans de tabagiste avec une moyenne de 12 cigarettes par jour. Les derniers années, je réfléchissais à mon futur arrêt mais j'avais toutes sortes de raisons pour reporter l'échéance. Finalement l'année dernière, j'ai débuté mes vacances avec une bonne bouteille de vin rouge entre amis donc j'ai fumé plus de cigarettes et le lendemain pas vraiment le goût de fumer car mon corps était saturé de nicotine, pour réaliser 48 heures plus tard que je n'avais pas fumé. Vous comprenez donc que j'ai arrêté le tabac par hasard mais qu'ensuite j'ai pris la décision de poursuivre.Dans un premier temps, je me suis dis O.K. une journée de plus à la fois sans cigarettes pour finalement me dire au bout de 5 jours O.K. Ma Belle tu prends la décision d'arrêter. WOW! la peur je vous dis pas. Surtout la peur de ne pas y arriver, d'échouer et là je me suis dis trouvons des photos de fumeur malade sur internet pour me faire peur et je suis tombée sur ce magnifique site. J'ai lu pendant plusieurs heures et plusieur jours des témoignages qui m'ont beaucoup aidé et rassuré car s'était la première fois que je cessais de fumer et je me demandais quel est la meilleure méthode. La réponse est votre méthode car c'est différent pour chacun. Personnellement, le livre d'Allen Carr (Arrêter de fumer c'est facile) a été un outil extraordinaire pour moi et je l'ai découvert grâce aux témoignages de ce site. M. Carr m'a permis de normaliser mon sentiment de facilité face à l'arrêt du tabac. ET OUI!!! j'ai trouvé facile de cesser la cigarette et je me demandais pourquoi je n'avais pas cessé avant. Naturellement, j'ai eu et j'ai toujours des "rushs", des envis de fumer mais je l'accepte et ça passe. Je me dis que j'aurais toujours ces envis mais elles diminues, elles sont généralement moins fortes et ça me rappèle à quel point je suis heureuse de ma décision. Je crois que c'est plus facile pour moi car c'est ma décision, c'est pour moi que je le fais et cela me procure une grande fierté. J'accepte que je n'aurai plus ce sentiment illusoire de bien-être en fumant, je dis illusoire car j'ai compris que fumer une cigarette calmait mon manque de nicotine dans mon corps. La preuve pour moi est que lorsque je voulais fumer une deuxième cigarette de suite je n'y arrivais pas, elle n'étais pas bonne. De plus, je me suis rappelée mes premières cigarettes enfant, elles goûtaient vraiment mauvaises car je n'avais pas un besoin de nicotine à calmer dans mon corps. J'ai cessé aussi d'avoir continuellement des sécrétions dans la gorge surtout le matin. De plus, j'ai constaté que la cigarettes en plus d'avoir des effets sur ma santé elle avait des effets sur mes humeurs. Lorsque je fumais moins ou pas j'étais plus "Down". Elle a du pouvoir la petite c'est incroyable!!!! Mon odorat est meilleur, je respire mieux et mon poids est le même. Avant de cesser de fumer, je nageais et marchais déjà régulièrement, je crois que l'activité physique aide à éliminer plus vite la nicotine et à régénérer le corps. De toute façon, d'aller marcher dans la forêt en me félicitant, en réfléchissant m'a fait beaucoup de bien et m'a permis de comprendre à quoi servait la cigarette pour moi et pourquoi je ne voulais plus quelle soit dans ma vie. Depuis longtemps je voulais témoigner sur ce site avec l'espoir que mon expérience pourrait aider, redonner un peu l'aide que j'ai puisé ici. Depuis 6 mois, j'ai une collègue de travaille qui a cessé de fumer et elle dit que je l'ai inspiré et ma petite maman a diminué drastiquement sa consommation de cigarettes après mon arrêt. Merci à vous tous et à ce site.
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Thomas (27 ans)
Nationalité CH
13 septembre 2016

Quand j'étais gosse, ma maman a essayé d'arrêter de fumer. Elle en était à une vingtaine par jour en ce temps là. Je devais jouer un match de football avec mes camarades et elle était venue me voir taper dans le ballon (ce pourquoi je n'étais d'ailleurs pas très doué). Je me souviens encore comme j'étais déçu de la voir s'en allumer une sur le bord de la pelouse après qu'elle m'ait fait la promesse d'arrêter et comme je l'ai boudée pendant presque 3 jours pour la forcer à tenir sa parole, pour la forcer à arrêter de s'empoisonner. Le plus drôle, c'est qu'à 10 ans, je savais déjà que la cigarette était un poison non seulement parce que tout le monde le dit mais aussi avec le bon sens d'un gamin de 10 ans. La clope, ça sent mauvais, ça fait tousser, ça donne mauvaise haleine, ça fait jaunir les dents et les ongles, bref... même un gosse comprend que fumer, c'est nocif. Cette croisade infantile contre le tabac ne m'a pas empêché de tirer mes premières "lattes" à 16 ans, de fumer en soirée, puis un peu en journée caché avec des "potes" au fond de la cour de récré et comme le bon ado en crise que j'étais, j'ai fini avec un paquet dans la poche tous les jours. Au moment ou j'écris ce témoignage, j'ai 27 ans et je fumais depuis approximativement 9 ans. Ma consommation journalière à oscillé entre 1 et 2 paquets par jour. J'ai déjà "arrêté" de fumer 6 fois et ma plus longue période sans tabac a duré 6 mois. J'ai été le stéréotype du fumeur à savoir: -J'ai déjà prononcé la phrase: "Il faut bien mourir de quelque chose." en m'allumant une cigarette. - J'ai toujours trouvé que fumer me donnait un air cool/bad boy. - J'ai toujours pensé que la cigarette m'aidait à surmonter mes moments difficiles. - J'ai toujours nié les effets néfastes de la cigarette en prétextant qu'on pouvait tout aussi bien s'énuquer en glissant à la sortie de sa douche. Bref, en plus de me détruire la santé, j'ai été le roi de la mauvaise foi et du déni comme pas mal d'autres fumeurs que je connais. Si je prends le temps de témoigner ici, c'est d'abord pour moi, pour laisser une trace de mon état d'esprit positif et clairvoyant du moment qui me permet d'affronter ce quotidien sans clope car depuis 1 mois, je n'y touche plus et cette fois, je compte bien tenir. Et puis ce témoignage, c'est aussi un peu pour toi qui me lit en espérant que le fumeur qui est en toi, se reconnaîtra dans le fumeur que j'ai décrit et pourra tirer la mème conclusion que moi: "Fumer, c'est juste bête." L'arme la plus disposée à tuer cette sale habitude, c'est la discipline. Je vous souhaite de toujours garder le contrôle. Thomas
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Aline (29 ans)
Nationalité France
30 septembre 2009

Je suis dans un cycle infernal dont je n'arrive pas à me sortir: J'ai fumé pendant presque dix ans(déjà) un bon paquet par jour, sans avoir l'envie d'arrêter.J'ai alors rencontré mon actuel compagnon il y a un an et demi, qui m'a très vite fait comprendre qu'il ne supporterait pas indéfiniment cette satanée cigarette...celle du matin à peine réveillée, celle du soir juste avant de dormir, celles de la nuit quand je n'arrive pas à dormir, l'odeur de tabac froid sur mes vêtements, dans ma voiture...bref partout! Je n'ai pas tardé à réduire ma consommation: mon bonheur était un puissant facteur de motivation et ma volonté était très arrêtée. J'ai donc arrêté (le premier arrêt...) le 20 juillet 2008. J'ai fait le bilan: bronchites chroniques pendant des années, voix fragile souvent sujette à extinctions de voix ( or, je suis enseignante), rappels à l'ordre de l'ORL, capacité respiratoire altérée quand je fais du sport (en plus j'adore çà...), remarques répétées de mes proches inquiets de ne pas me voir décrocher, disputes avec mon homme anti-tabac à ce sujet.Ca pèse quand même lourd dans la balance... Et pourtant...J'ai repris en novembre 2008 et depuis, ce n'est qu'une succession d'arrêts(je ne les compte plus)et de reprises (où je m'impose un quota: 3 à 5 par jour). J'ai mis en oeuvre toutes les stratégies pour m'aider: patchs, puis gommes à la nicotine, lectures multiples sur le tabac et l'arrêt, sport 3 fois par semaine dans un club etc.Et je n'ai toujours pas rompu avec la clope. Comment trouver les ressources en soi pour arrêter pour de bon? Qu'a-t-il manqué pour que "ça marche"? J'ai une relation d'amour-haine à la cigarette qui est usante à la longue. Elle est celle qui va me donner l'illusion de mieux gérer mes angoisses, elle accompagne les moments de plaisir (en soirée) et de détente: j'ai l'impression que cette amie mortelle me colle à la peau. L'idée de m'en défaire m'est douloureux. Ce n'est pourtant pas une personne, elle ne m'apporte objectivement rien en termes de satisfaction et de bonheur, elle est source de calculs bas et mesquins de ma part, à cause d'elle je fais des arrangements avec ma conscience, encore à cause d'elle je culpabilise, je me déteste trop souvent. La clope gagne plus souvent que moi et ma faiblesse me navre. Le ras-le-bol est réellement là, la peur de faire "sans" est là aussi. à partir de ce samedi 3 octobre, il faudra que ce soit la bonne parce que je n'en peux plus de tout ça.
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Delphine (28 ans)
Nationalité française
19 mai 2012

4 jours et demi sans tabac. Aprés plus de 10 ans avec. Ça ne parait pas grand chose, mais c'est déjà beaucoup. Sous Champix soit. Une impression de tricher. Mais au moins je tiens bon. Le plus dur c'est les habitudes du quotidien. Habitudes ou mauvais réflexes? Je ne sais pas. J'essaie de voir les bénéfices de l'arrêt du tabac. Mais je ne trouve pas. Déjà sportive ce n'est jamais le souffle qui m'a arrêté. Meilleur teint? Je ne vois pas. Pour l'instant je n'ai trouvais qu'un seul changement tout bête, le goût des thés ou des tisanes a changé, et pas dans le bon sens! Faut l'avouer le Champix est efficace et fait son travail. Mais il faut rester prudent et être attentif à son caractère. Mais je suis fière de moi...Et je souhaite à tout le monde d'y arriver!
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Vanessa (30 ans)
Nationalité Belge
21 février 2007

Bonjour, Quand j'ai fumé mes premières cigarettes (à 14 ans), j'étais trop sure de moi et je pensais réellement que ça ne durerait qu'un temps, et que "j'arrêterais quand je voudrais". Mais c'est faux, et c'est la même chose pour tout le monde. Faut pas se croire plus malin que les autres, on ne l'est jamais. Comme la plupart des fumeurs, je disais que j'aimais le goût, que j'aimais vraiment fumer mais que j'arrêterais "plus tard" ... Alors qu'en fait, il n'est jamais trop tôt pour arrêter ! On n'a aucune excuse de n'en fumer ne serait ce qu'une de plus. On croit que "ça fait du bien" mais c'est faux. On ne fait jamais que de se donner "notre dose". Apaiser ce manque de nicotine comme d'autres ont besoin d'une dose de cocaïne. C'est le même principe. Et je n'appelle pas ça "se faire plaisir" mais plutôt SE DETRUIRE. A 30 ans, j'ai autre chose à faire que de gaspiller mon argent en achetant de la mort et en me mentant à moi même en disant que j'aime ça. Demain, ça fera 50 jours que j'ai arrêté de fumer (ma 3e tentative). Je veux que ce soit la bonne et je vais tout faire pour y arriver. Courage et persévérance à vous qui avez ou allez arrêter de fumer. C'est le plus beauc cadeau que vous vous faites... vivre !
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didir (33 ans)
Nationalité Française
12 octobre 2017

Bonjour, Je voulais simplement remercier l'équipe de ce site, et les gens qui témoignent. Après 17 ans de cigarette j'ai réussi à me lancer dans l'arrêt. C'est encore très récent et pour l'instant je comble le manque par une eCigarette à 12mg. Mais étant un ex gros fumeur (25 à 50 clopes rouges par jour) je n'avais jamais réussi à me passer de cigarette plus de 24 heures. Elle était omniprésente, le matin, au boulot, a l'apéro, devant le pc... Bref, elle était cette satanée béquille qui trompe le quotidien et vole les années.. J'ai passé plusieurs heures ici à lire des témoignages par moments bouleversants, souvent très instructifs tout comme les articles rédigés. Je suis désormais persuadé que je suis sur le bon chemin et que plus jamais ne retoucherai à ce poison. J'ai déjà le sentiment que c'est une erreur immense qui a volé une bonne partie de ma vie. Mais peu importe, qu'on arrête à 20, 35, 50 ou 60 ans le plus important c'est de réaliser qu'il reste une autre vie qui démarre après l'arrêt! Mon point de vue sur la cigarette et la difficulté à arrêter a changé radicalement ces derniers temps, et c'est principalement grâce à stoptabac.ch. Les illusions s'effacent les unes après les autres! Dès que j'ai un tout petit coup de mou et qu'une envie de fumer se pointe, je reviens ici inlassablement. En 5 min elle est partie et ma conviction est raffermie. Merci, amis suisses, je suis Français installé en Nouvelle Calédonie, et je vous remercie tous depuis l'autre côté du globe. Simple lecteur, si vous êtes ici, c'est que vous vous posez les bonnes questions et qu'un petit air révolutionnaire commence à sonner en vous. Foncez, il n'est jamais trop tard. Lisez les témoignages, documentez-vous sur ces pages, laissez ces anonymes vous ouvrir les yeux. A un moment, c'est comme si quelqu'un allumait la lumière: il n'y a plus de doutes et vous aurez la force de vous lancer. Bon courage à tous, bon rétablissement aux malades aussi. Cordialement,
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Satch (28 ans)
Nationalité Française
28 avril 2021

J’avais 26 ans et pourtant quelque chose clochait. Maux de têtes incessants depuis toujours, fatigue chronique, embonpoint... Je ne sortais jamais sans quelques comprimés de paracétamol ou d’ibuprofène car, au cours de la journée, les crises de migraines pouvaient être très violentes. J’ai consulté de nombreux neurologues, ORL, généralistes et même magnétiseurs pour essayer de soigner ces migraines qui me tuaient à petit feu. Aucun de ces spécialistes n’a su déterminer la cause de mon mal et je m’étais résolu, avec peine, à vivre avec pour le reste de ma vie. Résolu jusqu’à un jour de janvier, le 1er. jour de l’année 2020. Je ne vous fais pas de dessin : fête du réveillon particulièrement arrosée, deux paquets de cigarettes fumés, un état lamentable au matin, j’avais abusé et j’en payais le prix fort. Pourtant, ce 1er janvier 2020 est devenu le premier jour du reste de ma vie. Celui où j’ai décidé d’arrêter de fumer. Fier de ma nouvelle résolution, je me suis souvenu qu’une amie m’avait prêté il y a quelques mois l’ouvrage d’Allen Carr promettant le Saint Graal aux fumeurs que nous sommes : la liberté de s’affranchir des volutes nauséabondes de la cigarette. Je ne cacherai à aucun d’entre vous que j’ai commencé l’ouvrage à reculons. Je l’ai trouvé mal écrit et répétitif. Cependant, j’ai continué ma lecture me persuadant que je n’avais rien à perdre, encore quelques pages, j’aurais essayé… Mais au fur et à mesure de la lecture, un déclic s’amorça en moi. Et si ma future vie sans tabac, sans cette cigarette que je croyais indispensable, n’allait m’apporter finalement que du bonheur ? Et si moi aussi j’avais le droit à une énergie retrouvée, un porte-monnaie renfloué, un visage moins marqué, des dents moins teintées, une fatigue dissipée, un sommeil retrouvé ? Ça valait le coup d’essayer, non ? Alors je me suis accroché à cette carotte qu’on agitait devant mon nez. Et ce qui devait arriver, arriva très vite. La fatigue s’est d’abord estompée rapidement, comme un voile qu’on levait. L’ancien-fumeur que j’étais ne pouvait s’y résoudre : c’était simplement une coïncidence, ça ne pouvait pas être aussi simple. Puis le gout de la nourriture, et particulièrement des fruits est réapparu. Suivi d’une énergie à faire bouger des montagnes. Et tout ça dans les deux premières semaines. Et c’est grâce à toutes ces choses superbes qui arrivent à votre corps que les difficultés des premières soirées, des premiers verres en terrasse et des premières pauses entre collègue sans cigarettes sont finalement rapidement oubliées. Vous allez mieux et c’est tellement fort, que c’est tout ce qui compte. Au bout d’un mois, je constate que mes migraines disparaissent et je commence enfin à réaliser. Depuis tout petit mes parents ont toujours fumé à mes côtés (je ne les en blâme pas, la lutte contre le tabagisme des années 90 n’était pas celle qu’elle est aujourd’hui en 2021), puis à 16 ans, m’étant moi-même mis à fumer, je n’avais donc jamais expérimenté la vie sans cigarette… et sans migraines. Au moment où j’ai banni la cigarette de ma vie, j’ai laissé une chance à mon cerveau de s’oxygéner et le résultat ne s’est pas fait attendre, les maux de tête ont tout simplement disparu. (Avis à tous les migraineux, qui ne s’en sortent pas…). Le reste de l’année où j’ai arrêté, il y a eu plein de belles autres surprises dues à cet arrêt qui ont jalonné mon chemin : dents qui retrouvent leur blancheur, teint qui s’embellit, l’humeur qui s’éclaircit, le portefeuille qui se rempli… et le tout sans prendre un gramme (j’ai même perdu 10kgs en plein confinement cette année-là, quitte à se faire du bien et retrouver la santé : autant mieux s’alimenter !). Aujourd’hui ça fait 1 an et 5 mois que j’ai arrêté de fumer. J’ai la conviction que je ne refumerai jamais car je sais tout ce j’ai gagné et que, maintenant, le plus beau est devant moi. Il était important pour moi de vous livrer mon témoignage car ce site m’a énormément aidé via les témoignages de ces hommes et ces femmes qui ont mené ce combat avant moi. Aujourd’hui, c’est mon tour. Je finirai par dire à tous ceux qui souhaitent arrêter, que vous avez pris la bonne décision : le bonheur et la liberté n’attendent que vous. Alors offrez-vous cette nouvelle vie, vous le méritez tellement.
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Anonyme (40 ans)
Nationalité Française
14 septembre 2020

J'ai commencé à 15 ans et j'ai arrêté à 39 ans du jour au lendemain sans aucune aide et sur un déclic, c'est à dire que 2 min avant ma dernière clope je ne savais pas que ça aller être la dernière. Je fumais 30 cig. par jour et j'ai stoppé il y a 5 mois. Je cour à présent 14 km par semaine (2 fois 7 km) alors que juste avant l'arrêt je n'avais jamais réussi à courir plus de 500 m sans souffrir le martyre. Je suis devenu en moins de 5 mois un homme à l'allure physique banal à un homme d'allure musclé (surtout les jambes et les fesses) et cela grâce à l'arrêt du tabac. Pour aider ceux qui veulent stoppé je leur dirais que je n'ai rien ressenti lorsque j'ai stoppé, aucun manque, juste un effet psychologique rien de plus. L'arrêt du tabac est quelque chose de simple et c'est uniquement un effet "sorcellerie" qui va donner l'impression que c'est dure. Vous voulez avoir une idée de qui est le diable? Et bien fumeurs, stoppez la clope et au bout de 5-6 heure vous allez entamer une discussion avec lui.
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chokri (37 ans)
Nationalité France
10 mars 2019

j'ai été fumeur pendant 17 ans, une dizaine de cigarettes par jour, et je viens d'arrêter et je suis non fumeur depuis 4 mois. J'ai arrêté sans substituts, les premières 15 jours sont les plus difficiles, j'étais complètement sevré de la nicotine après les deux premiers mois. maintenant je n'ai pas envie de fumer , mais c'est des idées, et non pas des envies, qui me viennent parfois, et dès que je sens l'odeur de la cigarette j'ai envie de vomir. Je peux dire selon mon expérience que pour réussir son arrêt, il faut une préparation psychologique qui consiste en deux choses: -comprendre pourquoi on fume, et comprendre le mécanisme de dépendance. une fois qu'on a compris cela on peut arrêter facilement. Pour soigner la fatigues j'ai pris du magnésium et de la vitamine C et je buvais beaucoup d'eau. Je conseil de lire le livre d'Allen Carr c'est lui qui m'a permis de sortir de l'enfer du tabagisme.
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Sandrine (31 ans)
Nationalité Française
07 juin 2018

Bonjour, je m'appelle Sandrine, j'ai 31 ans. Je fume depuis que j'ai 17 ans. Je fume des roulées, depuis quelques années avec filtres ( j'avais entendu dire que c'était peut-être un peu moins pires...) Je vous écris ce soir car j'ai pris la décision d'arrêter de fumer ce soir, je vous écris donc en savourant mes dernières cigarettes (car oui il faut bien le dire, j'adore ça...) en écoutant des musiques un peu tristes comme si j'étais en train de faire le deuil de quelque chose... J'y pense depuis longtemps mais toujours une bonne excuse, je suis en vacances, c'est la période des barbecues, je suis stressée...mais il n'y a jamais de bons moments...donc comme ce bon moment n'arrivera jamais, c'est à moi de le créer...demain...adieu cette douce sensation, adieu le café/clope, le verre de vin/clope, le trajet-voiture/clope, adieu le moment où je philosophe avec moi-même perdue dans les volutes...Bonjour la nouvelle Sandrine qui sent bon, qui est libre, qui n'a pas peur de la maladie, qui sait rester 10 mn à ne rien faire de ses 10 doigts... J'espère revenir vous dire que l'engagement a été honoré. Courage à tous
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christelle (31 ans)
Nationalité France
26 septembre 2018

J'ai fumé ma première cigarette à l'âge de 12 ans. Puis une de temps en temps jusqu'à l'âge de 18 ans quand j' ai commencé à pouvoir m'offrir mes paquets. A 25 ans, je fumais un paquet par jour. J'avais un petit salaire mais je trouvais toujours de quoi m'acheter ma vingtaine de tueuses. A 30 ans j'ai eu un déclic, j'ai voulu m'en sortir. Cesser de fumer au saut du lit, la première d'une longue série de cigarettes quotidiennes. La cigarette faisait intégralement partie de moi et un jour j'en ai eu assez. Juillet 2017, je me tourne vers la cigarette électronique. D'abord fortement dosée, puis faiblement et enfin j'arrive à ne vapoter que du 0mg, nous sommes en Décembre 2017. Après 1 mois de vapotage à 0mg, une grippe me cloue au lit. Je passe 10 jours sans vapoter. Quand je vais mieux, nous sommes en Janvier 2018. L'envie de vapoter est là mais je tiens bon. C'était il y a 9 mois. 9 mois sans cigarette électronique et 15 mois sans cigarette "classique". Je n'ai tiré que des bénéfices de cet arrêt. Je n'ai pas grossi, j'ai retrouvé un teint de jeune fille et mon application STOP TABAC m'a permis de me rendre compte que j'avais économisé 2925 euros depuis mon arrêt ! J'ai pris la meilleure décision de ma vie, et pourtant j'étais accro ! . Quand j'ai décidé d'arrêter, j'ai regardé les témoignages sur ce site qui m'ont aidée. Je m'étais promis de faire la même chose si j'y arrivais. C'est chose faite, je suis LIBRE après 13 années passée à être esclave de la cigarette.
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Maryhoon (39 ans)
Nationalité Suisse
20 mars 2024

Il y a bientôt une année, j'ai arrêté de fumer du jour au lendemain alors que je ne croyais pas ça possible. Ca faisait déjà tellement longtemps, plusieurs années, que j'essayais d'arrêter mais je reprenais toujours. Je voulais arrêter mais je ne savais plus comment m'y prendre. J'ai posé une date bien lointaine pour refaire encore un essai d'arrêt, mais je n'y croyais plus. Bien avant la date d'arrêt prévue, j'étais dans mon lit un soir et j'ai fait une sorte de prière au ciel en disant que je n'y arriverais jamais et que j'avais besoin d'aide. J'ai reconnu ma complète défaillance dans cette lutte contre cette drogue. Quelques jours plus tard, je me suis réveillée un matin avec l'idée qu'il fallait que je ressaie tout de suite. Sans y croire et alors que deux jours avant j'avais fait le stock de tabac, je me suis dit ok, on va réessayer. J'ai eu l'impression pour la première fois de me jeter dans le vide. J'ai accepté que c'était fini, derrière moi, que je n'en aurais plus jamais besoin. Le sevrage s'est bien passé, je n'ai plus eu besoin de lutter. Après coup, je pense que cette prière, adressée à personne sinon peut-être à une partie de moi-même, a changé quelque chose dans mon inconscient, reconnaître ma petitesse vis-à-vis de la clope a comme décuplé une force et permis d'induire une nouvelle perception de la cigarette. C'est ce changement de perception qui m'a aidé, car je n'ai plus vu la clope comme ma béquille, mon amie, ou quelque chose qui faisait du bien, juste comme un truc dont je n'avais plus besoin. C'est la première fois que j'ai arrêté sans penser qu'un jour j'en reprendrais une. Clore le chapitre clope mentalement a été capital. Le forum de la tribu anti tabac https://tribu-stop-tabac.ch/ a été aussi d'une grande aide car il permet de mieux comprendre les mécanismes de l'addiction et surtout de partager les expériences. Arrêter de fumer m'a libérée d'un grand poids et ma santé physique et même mentale se sont améliorées... Il ne faut jamais perdre espoir et toujours garder cet objectif, on peut y arriver, même si ce n'est pas du premier coup, on peut se libérer de la clope quand on comprend qu'elle ne nous sert plus à rien...
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Anonyme (34 ans)
Nationalité Française
28 septembre 2020

J'ai toujours assimilé l'odeur du tabac à mon père. Un père expatrié et absent. Quand on prenait la route l'hivers et qu'il ouvrait la fenêtre malgré le froid et laissait cette odeur s'engouffrer dans la voiture. Ou encore son parfum qui s'y mélangeait. Vers _ ans j'ai commencer à récupérer ses mégots et je collectais le tabac dans un sachet bien caché dans ma chambre. Quand il partait plusieurs mois je sentais cette odeur qui me rapprochait de lui. A 12 ans je me suis forcée, je voulais être fumeuse. A 17 ans je crachais noir le matin. J'avais déjà envie d'arrêter cette drogue. A chacun de mes anniversaires ou nouvel an il s'agissait de ma résolution. A 24 ans je suis partie travailler en Afrique, je pouvais fumer partout des cigarettes à 1€ le paquet et ce jusqu'à mes 29 ans. J'étais très sportive mais au fur et à mesure mon souffle rendait l'activité pénible. J'ai tenté 2 arrêts, chaque fois 1 mois. Il y a 6 semaines de ça, j'ai retrouvé un vieux patch, je me le suis mise et depuis je ne fume plus. Je suis passée à 14mg il y a 3 jours et le sevrage est compliqué à l'endormissement, l'alimentation, la nervosité, j'ai de la peine aussi, mes cigarettes me manquent dans mon inconscient car dans le conscient je n'en veux plus, je suis fière de moi. Mais ce sevrage est difficile et me fait douter. Quand cela va t-il s'arrêter ? Quand en toute honnêteté avec moi même je ne serai plus fumeuse ? Je sais que cela va prendre du temps. Mais c'est compliqué. Je vous remercie pour vos témoignages, ils m'aident à comprendre ce démon sous ses airs d'anges. On va le combattre, on est plus fort que lui. Il faut comprendre que malgré la difficulté et l'impression d'être à bout de nerf, de fatigue on garde le cap. C'est le début d'une nouvelle vie. (J'ai publié ce témoignage sous "extraordinaire" car il parle de l'assimilation de l'odeur du tabac à la présence du père. C'est une image très forte. Cela dénote la complexité de la relation du fumeur au tabac. Bravo pour votre courage! Evelyne Pour l'équipe stop- tabac.ch)
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LACOUR (39 ans)
Nationalité Française
20 avril 2007

bonsoir, J'ai arrêté de fumer depuis trois mois, sans y croire depuis plusieurs tentatives et puis voilà ce soir je replonge, en réalité depuis dimanche dernier. Un cigare histoire de dire j'ai le droit à un petit plaisir..alors que je sais d'avance qu'un petit plaisir est un début vers une nouvelle dépendance, mais enfin je recommence jusqu'à ce soir à nouveau trois cigarettes ! Je me sens nulle, sans volonté, triste et réaliste en me disant "mon Dieu qu'ai je fais"..tant de souffrances après tous ces mois d'arrêt pour en revenir à la case départ...pourtant je le savais après toutes ces tentatives d'arrêt et cette solitude à nouveau qui ressurgit comme un refrain d'une chanson chanté et oublié...alors je tente de me déculpabiliser mais je sens qu'il est déjà trop tard que j'ai renoué avec le diable en personne j'ai vendu mon âme au vendeur de prison et je sais qu'il faut tout recommencer et que cela vient que de mon fait celui de ne pas avoir resisté...je me sens triste, seule, abandonnée, comment ai-je pu après toute l'énergie que j'ai instauré pour arrêter ? Vraiment je ne pensais pas être tant imprégnée, misérable face à une telle servitude. J'aimerai avoir un ami ou une amie à qui en parler, mais à ces moments là que de solitude ! vraiment quelle dérision de croire que j'étais plus forte que ma dépendance, alors on n'aura beau me dire qu'il ne faut pas se maudire, être tolérant envers soi même, pour moi cela est de la foutaise, je ne vois plus comment me sortir de cette drogue qui profite de mes faiblesses et de mon abandon. J'étais certaine d'avoir esquivé tous les pièges et me revoilà encerclé, dépendante de ce poison.... pourtant je savais mieux que personne que même une taffe de cigarette me menerait en enfer, voilà je vais devoir avec tristesse recomposée avec cet éternel duel : arrêter ou me comporter comme un ex-fumeur jamais affanchi réellement. bon courage à tous et à toutes...
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Marie (29 ans)
Nationalité Française
18 mai 2010

Bonjour, J ai 6 ou 7 ans, comme tous les matins je me réveille avec cette odeur nauséabonde qui me répugne. Direction la cuisine pour petit déjeuner et toujours cette même question : "Maman, d' ou vient cette odeur infâme? "Avec un sourire que je devines honteux, elle me répond: "c'est ma cigarette ma chérie". Je me promets de ne jamais fumer et déclare ouverte la guerre contre cette indésirable qui intoxique ma mère. J ai 15 ans; c'est la récré, une amie me tend une cigarette, je l accepte et réessaie malgré le dégoût ressenti. Je me limite à 2/3 cigarettes par jours. J' ai une nouvelle meilleure ennemie, que je crois être ma nouvelle meilleure amie. J ai 19 ans, je passe le Bac et désormais je ne suis plus seule ( pourtant j' ai des amis ); j ai ma meilleure ennemie, avec elle dans mes poumons le stress disparaîtra; c'est une évidence! Je fume 1 paquet par jour. De même pour les examens à la Fac, les divers entretiens etc... Aaaah, heureusement qu'elle est à l 'intérieur et près de moi, comment ferais je sans elle??? J' ai 24 ans, je suis bloquée dans un ascenseur, l' intervention des pompiers dure plus d' une heure, je m' impatiente, mais me rassure car ma meilleure ennemie ne me laisse jamais tombée, je m' en allume une sous les regards d' incompréhension, d' accusation ou encore de pitié des pompiers. De toute façon, je les emm..., ce sont eux les cons!!!! J ai 29 ans, je suis hospitalisée pour une pyélonéphrite aiguë (grosse infection d'un rein). Nous sommes le 24 Avril, la douleur est tellement intense que je n'ai ni la force, ni l'envie, ni le droit de bouger de mon lit. J essaie malgré tout de me rapprocher de ma meilleure ennemie, mais là, pour la 1ère fois je la trouve répugnante; sentiment total d' incompréhension. Je réessaie quelques jours plus tard, mais dès son entrée en moi, je tousse, je crache et me saoule à l' eau pour faire passer le dégoût. Serais je en train de perdre mon ennemie de longue date??? Le 2 Mai, je sors enfin de l' hôpital. Le 3, je fume 8 cigarettes, le 4, j en fume 5. Mes rêves sont de devenir infirmière et d' être entourée d' une famille soudée et heureuse. J' ai un compagnon depuis plusieurs mois avec qui j' envisage sérieusement l' avenir de mes rêves. Je ne suis plus seule, je n' ai plus besoin de cette amie tueuse de rêves, tueuse tout court. Nous sommes le 5 Mai, j' arrête de mourir pour recommencer à vivre. Mes amies, ma famille et mon compagnon me soutiennent dans cette démarche; Les patchs m' aident ainsi que vos témoignages. Alors, OUI ce n' est pas facile, OUI je crise pour rien, mais ce n' est rien d' insurmontable. Le sentiment de fierté éprouvé à l' idée de ne pas être obligé de tenir le même discours à mes futurs enfants que celui de ma mère (elle ne fume plus depuis 20 ans) vaut toutes les meilleures ennemies du monde!! Avec le recul, et en relisant ce témoignage, je ris de ma connerie et suis persuadée que je suis plus forte que des composés chimiques en robe blanche. A bon entendeur, salut... PS: Vos réponses vont continuer à m' aider et j' en ai besoin. Merci.
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Cédric (35 ans)
Nationalité Suisse
02 février 2011

Pour toi le *** GROS FUMEUR *** Eh oui... tu t'es toujours considéré comme un gros fumeur et ainsi tu penses ne pas pouvoir t'en débarrasser car tu connais au moins 15 "fumeurs occasionnels" dans ton entourage qui galèrent pour essayer d'arrêter, et forcément, toi, en tant que gros consommateur, t'aurais aucune chance d'y arriver, forcément... Hé bien, bonne nouvelle, selon mon expérience, en tant que gros fumeur t'as beaucoup plus de chance d'y arriver que les "occasionnels" pour les raisons suivantes : - la plupart des cigarettes que tu fumes sont une corvée pour essayer de satisfaire un pseudo besoin, ces cigarettes ne sont pas du tout associées à un plaisir. - t'as jamais essayé d'arrêter car en voyant les fumeurs occasionnels essayer d'arrêter ça te décourage. - comme gros fumeur, tu y penses continuellement et ça doit te bouffer intérieurement d'être esclave de cette chose. - la toux est plus grave chez le gros fumeur. Passons à la pratique. De mon côté, pour arrêter, j'ai mélangé les conseils et astuces du site "stop-tabac.ch" + le livre d'Allen Carr "la méthode simple pour arrêter de fumer". A partir du moment où j'ai commencé à consulter ces deux sources, il m'a fallu une semaine pour commencer à réduire ma consommation (= ce qui est une véritable torture psychologique, il faut le dire) puis ai arrêté d'un jour à l'autre sans le moindre médicament ou autre. Bon OK, je n'ai pas beaucoup dormi la première semaine car il manquait les "substances" à mon corps, mais je tiens à préciser que je n'étais pas en manque psychiquement. La prise de conscience des effets de ces substances m'a encore plus motivé à tourner la page. Un jour après ma dernière cigarette, je me suis déjà offert un beau cadeau pour me féliciter de cet arrêt étant totalement convaincu de ne plus jamais retomber dans le panneau. Depuis chaque fois que je pense (je parle bien de pensée et non pas de besoin) à la cigarette, je savoure pleinement de ce moment de libération et de plaisir de ne pas fumer, ouf... D'accord, j'admets que mes anciennes soit-disant envies de tabac se sont transformées en réelles envies de bouffe, mais bon c'est pas grave, la bouffe ne tue pas. De plus, suite à l'arrêt de la clope, j'ai plus d'énergie et élimine donc le surplus de nourriture dans un "surplus" de sport ce qui me convient parfaitement au final. *** Quelques chiffres *** -Âgé de : 35 ans -Fumé durant : 18 ans -Quantité : beaucoup trop ( un gros fumeur ne compte pas) -Nombre de tentatives d'arrêt : une seule et la bonne -Arrêt depuis : plus d'un an Message uniquement pour les "fumeurs occasionnels" : merci de transmettre mon message à votre entourage de "gros fumeur", SVP. Le conseil que je peux vous donner à vous est le suivant: arrêtez d'associer votre cigarette à un moment de "plaisir-détente" sinon votre cerveau ne va jamais être dégoûté de cette chose inutile et il sera ainsi trop compliqué de vous en débarrasser. Il faut que je vous parle de la question bizarre que l'on me pose fréquemment : "CA VA, TU TIENS?!?" ma réponse est la suivante: "je tiens rien, car y a rien à tenir, mais par contre pour répondre à ta question, je te confirme que je savoure chaque instant sans la cigarette !!" à croire que ces fumeurs tenaient quelque chose dans la main ou sur la tête quand ils avaient 12 ans avant de connaitre la clope, j'te jure... Sinon mon dernier conseil pour tout type de fumeur: lorsque vous voulez arrêter, "arrêtez par plaisir ou par dégout et savourez cette délivrance" mais "n'arrêtez surtout pas par contrainte", si vous voulez réussir. Je tenais aussi à féliciter les personnes qui arrivent à réduire leur consommation ou de se fixer un quota quotidien, car pour arriver à tenir de tels objectifs, il faut un mental incroyable, mon conseil, arrêtez totalement la clope c'est tellement plus simple ! Je vous souhaite beaucoup de succès et espère que mon message vous aidera à profiter pleinement de votre future délivrance.
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Éric (37 ans)
Nationalité Française
22 juin 2004

J'ai fumé pendant 20 ans. Jai toujours adoré cela : avec un café, un apéritif, après un repas, après lamour, en ballade, en voiture, bref à tous moments de la vie L'arrivée de ma fille m'a fait prendre conscience que la vie avançait et que l'on ne restait pas éternellement jeune. J'avais 35 ans quand j'ai décidé d'arrêter. Maintenant j'en ai 37 et cela fait bientôt 1 an et demi que je ne fume plus. Je suis profondément heureux davoir arrêté. Jai rapidement retrouvé le goût, lodorat, le souffle (je peux faire énormément de sport de fond sans être essoufflé), lécoute (en réunion de travail ou en famille je ne sors plus pour men "griller" une) et largent (jai offert un voyage en amoureux à ma compagne, je me suis acheté un nouvel ordinateur). Finalement, je REVIS. Malheureusement, il y a un hic ! Non, non, je ne suis pas malade, mon cur, mes artères, mes poumons, ma gorge vont biens. Non, non, cest la tête qui cloche je suis conscient du bien que cela ma apporté mais cette saloperie de drogue est ancrée au plus profond de moi souvent, trop souvent, elle se rappelle à moi, insidieusement, elle mattaque par derrière toutes griffes dehors, elle me fait les yeux doux et malgré tout le bien que cela me fait davoir arrêté, je suis malheureux, déprimé. Cela ne dure que 2 minutes, les spécialistes appellent cela un flash. Ah, si je pouvais faire un retour en arrière, un "flash back" et ne jamais commencer à fumer Je serais libre, totalement libre. Je sais que cela va passer avec le temps et cela me console davoir arrêté et de ne pas avoir encore et encore attendu le BON MOMENT Cest un combat que jaurais pu méviter si javais écouté mon entourage à lépoque de mes 15 ans ! Je ne veux pas jouer au "vieux con", mais : les jeunes faites attention dans quoi vous vous embarquez en commençant à fumer. Mon expérience est purement psychologique et cest déjà difficile, alors pensez à ceux qui en plus tombent malades ! Les regrets quils doivent avoir ! Je sais que je nai pas pouvoir à éradiquer ce fléau mais si ce témoignage peux faire avancer le schmilblick un tant soit peu, alors je serais heureux ! À vous
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Judith (28 ans)
Nationalité française
01 novembre 2008

J'ai arrêté de fumer depuis 52 jours grâce au livre d'Allen Carr tout d'abord puis ce site internet. Jeune maman et malgré le fait que je trouvais l'idée de fumer ridicule et sans intérêt, malgré les maux de tête violents, la léthargie et déprime du sans souffle rien ne bouge (attention 17 ans d'addiction). Il a fallu attendre que mon ami déclare une violente allergie au tabac pour que je cesse ENFIN de fumer, qu'elle saloperie, la clope ! J'ai couru tous les jours la première semaine de sevrage (sans subtituts). Les 3 premiers jours sont les plus durs. Irritable, je cherchais n'importe quel prétexte pour me jeter sur une cigarette, mon ami non-fumeur ne comprenait pas la difficulté de mon arrêt, le troisième jour j'ai craqué et j'en ai grillé une, qui m'a fait un bien fou trente secondes, puis la crise de larmes, puis la résignation : Je veux être maître de ma vie, j'y arriverais coûte que coûte. Résultat, pas une seule cigarette depuis, pas un kilo en plus, une pêche d'enfer, la migraine a disparu comme les odeurs de tabac froid. J'ai de temps en temps envie alors je me tourne vers ce site ou je regarde la liste des motivations qui m'ont poussé à arrêter, ou je pense au fait que les compagnies de tabac ont bien entourloupé tout le monde avec leur merde et rien que d'y penser cela me redonne des forces, je veux être LIBRE. Parfois aussi, une déprime me gagne, quelle saloperie quand on y pense mais je me raisonne, je sais qu'il s'agit de mon accoutumance, qu'il faut du temps pour s'en débarrasser, mais chaque jour je suis plus forte, j'y ai déjà beaucoup gagné, je passe beaucoup plus de temps à m'occuper de moi, à lire, à danser, à courir sans m'essouffler, qu'elle joie !
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Laure (23 ans)

09 septembre 2013

J'écris ce témoignage pour célébrer mon année sans tabac. Je fumais un paquet par jour voir plus selon les occasions depuis bientôt 10 ans. J'ai arrêté du jour au lendemain sans aucun substitut et aujourd'hui je pense être sur la bonne voie. Ce n'était pas mon premier essai mais cette fois, ce qui a changé et m'a permis de réussir cet arrêt est que j'ai réussi à m'imaginer non fumeuse pour le reste de ma vie ce qui n'était pas chose facile. Lors de mes autres arrêts, je m'étais toujours dit que je pourrai refumer quelques cigarettes en soirées quand je serai moins accro et donc je m'interdisais de fumer seulement pour mieux le faire plus tard. Proposeriez-vous un verre à un ancien alcoolique? Certainement pas et pourtant la cigarette est une addiction au même plan que peut le devenir l'alcool alors pourquoi ne nous comportons-nous pas de la même manière face à ces deux substances? Aujourd'hui, je suis prête à ne plus jamais, ho grand jamais, toucher à une seule cigarette jusqu'à la fin de ma vie et c'est ce qui me permet aujourd'hui de fêter ma première année sans tabac. Ça a été dure au début. Ni mon psychisme ni mon corps n'ont accepté cet arrêt. Les premiers mois, j'ai eu sinusites, bronchites, fatigue, boutons, énormément de tristesse et de désespoir et deux kilos en trop. Autant dire que les bienfaits promis se sont fait attendre pour pointer le bout de leur nez. Il faut du temps pour réapprendre à vivre sans cigarette et à changer ses habitudes. Pour moi, c'est seulement au bout de 6-8 mois que les choses ont été plus faciles et aujourd'hui je ne pense presque plus à la cigarette. J'ai plusieurs fois faillit reprendre non parce que l'envie était trop forte mais simplement parce que les sacrifices étaient trop éprouvants. Tout ceci pour dire à ceux qui ont arrêté il n'y a pas longtemps ou justement il y a un petit moment déjà mais sans voir le bout du tunnel qu'on finit par aller mieux et que le combat devient plus facile de jour en jour. Pour finir, une petite liste personnel de pourquoi arrêter de fumer pour ceux qui l'auraient peut être déjà oublié : plus (beaucoup plus) d'argent, vaincre la dépendance, éradiquer l'odeur de la cigarette et la mauvaise haleine, améliorer la respiration, diminuer le risque de cancer, améliorer l'aspect de la peau, augmenter la confiance en soi, être libre simplement de ses gestes (n'avoir pas besoin de sortir en permanence pour fumer, ne plus prévoir en avance le nombre de paquets à acheter, ne pas être stressé quand il n'y a plus de cigarettes), et tout bonnement arrêter une habitude qui n'apporte rien. Bon courage à vous, et si vous me lisez aujourd'hui c'est que vous êtes déjà sur la bonne voie car chaque petit pas compte.
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philippe (40 ans)
Nationalité francaise
14 novembre 2004

Le 1ER janvier 2001 j'ai arreté la cigarette sans aucune aide mais apres 3 ou 4 tentatives avortees: comme quoi il faut perseverer.....et puis, et puis l'été 2003 j'ai fumer qques cigarillos.....Alors je n'ai jamais vraiment repri comme avant mais je fumais en me disant que je maitrisais ma consommation. Cela fait donc un an que je fume sans acheter de paquet et puis depuis 4 mois suite a un licenciement, cela m'a donne le pretexte d'acheter un paquet et de refumer car je n'avais pas le moral: mais cela n'etait qu'un pretexte bien sur.... ET la j'ai recommencer a cracher la nicotine, a puer la cigarette et a me sentir coupable et a mal dormir... bref invivable Pour mes 40 ans ,le 13 octobre, j'ai de nouveau arrete et quel soulagement : je dors mieux, je me sens mieux physiquement et moralement et surtout FAITES DU SPORT avec l'argent des clops: c'est la meilleure facon d'arreter et de ne pas grossir ni deprimer. A ce titre je veux remercier le site stoptabac qui m'a aide enormement et aussi le livre d'Allan CARR: Je veux aussi me feliciter pour ma determination que j'aimerai partager avec ceux qui ne ressente aucune gene a fumer et qui aima ca car pour eux la victoire sera d'autant plus belle......
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Xavier (25 ans)
Nationalité france
06 décembre 2005

chacun sa méthode pour arrêter. moi ça fait aujourd'hui 200 jours, un peu plus de 6 mois. des patchs pendant les 3 premières semaines puis plus rien (à part une consultation quasi hebdomandaire de ce site). 6 mois que je sens mon corps se régénérer, mon souffle s'améliorer, mon sommeil devenir plus régulier. celà faisait 6 ans que je fumais, j'en étais arrivé à un paquet et demi par jours, et c'est le dégout de ma dépendance, le refus de ma lacheté et le soutien de mes proches non-fumerus qui m'ont fait sauté le pas. " arrêter de fumer ? pour quoi faire?", " oh ben il faut bien mourrir de quelque chose", " je peux pas passer une soirée sans fumer" : toutes ses phrases que je répétais autour de moi, que je me répétais, j'ai fini par ne plus pouvoir y croire. je me suis retrouvé nu face à ma dépendance, patante, insupportable. aujourd'hui je me sens littéralement libéré. fini l'angoisse du paquet vide, l'obsession de la cigarette en réunion, dans le train ou chez les autres. fini la peur secrète de se détruire à petit feu. oh bien sur ça ne fait que 6 mois, et je me dis que rien n'est encore gagné. le tout est de ne jamais succomber à la "petite bouffée pour voir si ça me fait encore quelque chose" qui veut souvent dire en fait " bon je suis sur que je peux retrouver le plaisir de la première cigarette et ne pasd recommencer". j'espère que je ne commettrai pas cette erreur.
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Virginie (23 ans)
Nationalité Suisse
14 mai 2004

Voilà pfff, cela faisait trois semaines que j'avais pas touché une cigarette! Je m'étais faite une prommesse, après un check-up complet chez le médecin de définitivement stopper cette m.... de drogue. Mais je n'ai pas réussi à tenir... Comment arriver à m'expliquer que moi qui est arrêté d'autres drogues bien plus "dures" puis-je ne pas y arriver?? Comment ne pas m'en vouloir d'être aussi faible alors que par le passé j'ai été aussi forte??? Je n'ai aucune solution miracle, la clope est sournoise, bien plus que je ne l'avais jamais imaginé. Maintenant que faire? replonger comme avant sans me poser de question ou me dire que c'était juste un petit écart de rien du tout, que ce n'est pas une clope qui fait de moi à nouveau une fumeuse!!??? La seule réponse que j'ai à ce moment même, c'est que je ne déprime pas moins qu'avant, je ne me sens pas mieux. En plus, j'ai les doigts qui puent, un goût absolument indescriptible dans la bouche et la tête qui tourne. J'avais toujours pensé que le jour où on décide d'arrêter rien de plus facile ERREUR GRAVE ERREUR
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Lydia (28 ans)
Nationalité Française
29 janvier 2013

Bonjour à tous, Voilà on y est ça y est, 3 ans oui oui, 3 ans que j'ai dit stop le 1er fevrier 2010, incroyable non? j'ai 28 ans et j'ai commencé à l'âge de 13 ans puis confirmé à 15 ans en tout un peu plus de 10 ans à fumer!! je voulais dire merci à ce site génial que j'ai squatté des heures durant!! juste pour vous dire que c'est possible, lisez allen care c'est top ce livre ça aide vraiment je trouve, biensur j'ai continué à fumer à la fin du livre mais au moins j'avais compris l'illusion de la clope, tout ces médias qui nous aident pas à arrêter, ils en font une montagne insurmontable faut arrêter ils aiment biens qu'on leur remplis les caisses!! ne compte que sur toi même pour arreter et dis toi que c'est pas insurmontable c'est eux qui te mettent ça en tete!! du coup rien que pour arreter tes déjà en trans!! prend des patchs et des gommes ça aide aussi, va courir c'est trop bien, et dis toi que le temps passe vite, trop vite, donc avec ou sans ton arret le temps passera, autant que tu sois dans le bon wagon à l'arrivé!! c'est ce que je me suis dis, et dis toi que le manque passe c'est vraiment les premiers jours l'on y pense mais après jour après jour on est tellement contents!! moi je laisse les fumeurs fumer dans ma voiture et je les accompagne dehors au bureau pour fumer, tous mes amis sont fumeurs, je n'ai rien changé à mes habitudes de la vie, je fais tout comme avant même mon café le matin je le prend, sauf que j'allume pas une clope pour 2 minutes c'est tout, le soir avant le film je prend toujours mon thé sauf que je sors pas pour fumer, en vacance sur la plage le soleil brille autant sauf que je dors mieux sur ma serviette, le matin c'est pareil je suis toujours en retard sauf que j'ouvre pas les vitres de ma voiture!!! c'est tout avec mes copines on discute toujours autant autour d'un bon coca ligth sauf que j'ai rien à la main... oui vraiment la vie est pareil toujours aussi belle!! sauf qu'on respire mieux, qu'on fait plus de sport, mais on aime toujours autant se poser au resto ou sur la terrasse, dite vous que c'est pas la clope qui fait les bons moments c'est vous qui passez un bon moment, elle n'améliore en rien mais vraiment en rien tous ces plaisirs de la vie!!! faut juste passer le cap du manque physique qui est un peu douloureux mais tout passe!! après c'est que du bonheur... la vie est belle et passe trop vite... pensez y... je vous souhaite de réussir sur le chemin de la guérison, de dégager tous ces nuages gris et de découvrir ce beau ciel bleu....Bon courage ce n'est pas une montagne c'est vous qui en faîte une montagne!!!!
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Mélanie (35 ans)
Nationalité Suisse
23 juin 2009

Bonjour à tous (témoignage dans le but de motiver les fumeurs qui n'arrivent pas ou ne se décident pas à arrêter), J'ai fumé de l'âge de 16 ans à 35 ans env. 1/2 paquet par jour (sauf durant les soirées arrosées, alors là les 2 paquets y passaient !!) et j'ai arrêté le 2 juin dernier grâce notamment au livre d'Allen Carr, "la méthode simple pour arrêter de fumer" qui ouvre les yeux sur d'autres horizons que les fameux "fumer est mauvais pour votre santé" etc. Je tiens également un journal de bord où je note différents états d'âme et surtout ce qui m'aide beaucoup c'est que je vais sur des sites (comme celui-ci par ex.) où il est expliqué en détails exactement les dégâts que provoque la cigarette sur l'intérieur et l'extérieur du corps. A contrario, se renseigner sur ce que l'arrêt de la cigarette contribue à améliorer au jour le jour dans le corps est également très motivant, à savoir que l'on retrouve très vite du souffle, de l'odorat, une peau plus nette et des dents plus blanches, cela se voit très vite (je témoigne) ! Au bout de quelques heures seulement le taux de nicotine diminue dans le sang jusqu'à disparaître complètement, bref il y a des tas de choses positives qui se produisent quand on arrête de fumer ! Il n'est jamais trop tard et pour l'instant (je touche du bois) j'y arrive sans substituts ni médicaments car tous les jours je me dis que c'est la meilleure chose et la plus censée que j'aie faite dans toute ma (pas encore très longue) vie !! Ah oui, j'oubliais, super important : L'ARGENT ! Qu'est-ce que c'est agréable d'ouvrir son porte-monnaie et se dire qu'on a toujours plein de monnaie sur soi ! En plus je n'ai pas pris de poids, le fait d'arrêter provoque aussi l'envie de manger plus sainement et il est tout à fait possible de ne pas prendre de poids, ou très très peu, n'ayez pas peur de ça. J'ai deux enfants (2 et 10 ans) qui ont encore énormément besoin de moi, je n'ai pas envie de dépérir devant eux, en espérant que cette cochonnerie n'ait pas provoqué trop de dégâts en moi et qu'ils soient réparables ! BONNE CHANCE A TOUS LES FUTURS EX-FUMEURS ça en vaut vraiment la peine.
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Lydia (25 ans)
Nationalité Française
16 février 2010

Bonjour à tous, cela fait 15 jours que je visite régulièrement le site et j'ai lu pas mal de témoignage, vous comprendrez aussi que cela fait 15 jours que elle et moi c'est terminé, je voulais pas écrire de suite car j'ai déjà fait 3 tentatives sans succès l'année dernière et cette fois ci je savais dès le 1er jour que c'était la bonne j'avais besoin de mon allié le temps pour le prouver, mon histoire avec elle a commencé il y a plus de 10 ans et oui j'ai commencé à l'âge bête 13 ans et elle ne m'a plus quitté, on pouvait me raconté tout sur elle, des choses pas bien sa rentré d'une oreille et sa ressortait aussi tôt c'est dingue ce que l'on peut être naïve, je me disais avec moi c'est pas pareil je fume pas beaucoup 5 à 7 par jour jamais plus. Puis un jour c'était l'année dernière début 2009 j'ai commencé à doutais d'elle, elle me rendait laide, oui elle me voulait du mal à moi, celle qui lui a toujours juré fidélité, elle a commencé à attaqué mes gencives qui sont rapidement devenu noires, mes dent qui fonçaient de jour en jour et ma bouche qui elle était noire, mon teint lui n'en parlons pas!!! alors sa a fait comme un déclic, j'ai commencé à enquêter sur elle j'ai acheté Alen C. Puis tous les jours je regardais bien avec mes yeux (heureusement elle ne m'a pas rendu aveugle) les dégâts qu'elle faisait sur moi. Je ne supportais plus. Alors j'ai arrêté et comme tout le monde la première fois je suis retourné vers elle et c'était reparti elle m'attaquait de plus belle elle n'avait aucune limite, elle me voulait du mal elle était jalouse de ma beauté de mes belles dents elle n'avait qu'un seul bute me tuer à petit feu et sa je l'avais bien compris cette fois une course contre la montre c'était engagé contre elle comment me débarrasser d'elle, tous les jours j' allais voir des images choc sur Internet, je lisais tout contre elle et ce soir là j'ai dis stop pour de bon je l'ai tué avant qu'elle me tue, elle me connaissais mal, j'avais plus d'un tour dans mon sac, j'en savais trop sur elle, je suis trop forte pour elle, elle ira salir d'autre bouche, envahir de fumé d'autres poumons, créer des cancers sur d'autres personnes mais pas sur MOI!!!!! Bon courage à vous si vous aussi vous avez ouvert les yeux!!!!
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Vanessa (31 ans)

18 juin 2007

Bonjour, 166 jours sans fumer, près de 5.000 cigarettes non fumées... Bientôt 6 mois que j'ai arrêté de fumer et j'ai souvent peur car c'est réellement une épreuve que d'arrêter de fumer, c'est pas évident et je ne veux pas replonger. Mais mes envies s'estompent et s'espacent. Et quand j'ai très envie... je pense à ce qui aurait pu m'arriver si je n'avais pas arrêté. Je pense aussi à toutes les belles choses de la vie qui ne m'arriveront pas si je n'étais plus de ce monde. Mon premier objectif était d'arrêter de fumer. Le deuxième est de maintenir ce cap. A tous ceux qui ont arrêté : bravo et courage pour la suite ! Et à tous ceux qui vont arrêter : vous faites le bon choix, courage, c'est vraiment faisable !
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Anonyme (23 ans)
Nationalité Portugaise
14 juin 2007

J'ai 23 ans et je fume depuis l'âge des mes 15 ans. Quel idée stupide que de commencer à fumer... surtout que les premières cigarettes sont tellement mauvaises (tête qui tourne, etc). L'envie de vouloir faire comme les autres, se sentir adulte!!! J'aurai du plutôt penser qu'en commençant à fumer, je serai encore plus gamine!!! Il y a 4 jours, je ne me sentais pas très bien, de la peine à respirer, douleur à la poitrine. J'ai été à l'hôpital. En attendant les résultats des radios, j'ai eu trop trop peur... peur du diagnostic!!! Il s'avére que j'avais "juste" les bronches inflammer. Rien à voir avec la cigarette... mais elle y contribue évidemment. J'ai une petite fille de 10 mois... je vous explique pas ma peur de ne plus être la pour la voir grandir!!!! J'ai décidé d'arrêter de fumer. Pour elle... et pour moi!C'est dure! J'avoue que je fume deux-trois cigarettes par jour... je suis tombé sur ce site par hasard et je suis bien contente. ça va m'aider à arrêter... surtout ne commencer pas à fumer!! Le soit-disant plaisir que cela nous procure n'est qu'illusion!!! et ça nous fait tellement de mal!!!
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Céline (33 ans)
Nationalité Française
08 janvier 2010

20 ans de tabac à seulement 33 ans... je n'ai arrêté que le temps de mes 2 grossesses. C'est aprés avoir réalisé cela que j'ai pris la décision d'arrêter. Pourtant qu'est ce que je l'aimais cette fichue cigarette, ce poison ... Je ne me suis pour ainsi dire "connue" qu'une cigarette entre les doigts. On commence si bêtement... pour se rassurer, pour s'intégrer, pour s'occuper.. que sais-je.. Ca fait seulement 4 jours que j'ai arrêté : les 2 premiers jours ont été terribles pour moi : frissons, déprime, apathie, agressivité, larmes ... incroyable ... je n'aurai jamais imaginé que le sevrage serait si dur mais j'ai tenu bon , pour mon mari, pour mes enfants. Je commence à entrevoir la "lumiére", celle d'une vie sans toux, sans le teint gris, sans cette inquiétude de ne pas avoir de cigarettes, sans ce souffle court ... J'ai repris le sport et le temps que je ne perd plus à fumer me permet de faire des choses constructives. Je sais que le combat n'est pas terminé, que la route sera longue et parsemée d'embûches mais il suffit de dire NON , d'être maître de soi . Pour conclure, je suis fiére de moi et je souhaite à tous les fumeurs de prendre cette décision salutaire pour leur santé.
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Florent (25 ans)
Nationalité France
13 juin 2019

3EME ARRET CONCLUANT. QUELQUES ASTUCES QUI M'ONT SERVI: Petite présentation: J'ai commencé mes 1ères cigarettes vers 14ans, pour acheter mes 1ers paquets à 15 ans. A 17 ans, je pouvais fumer jusqu'à 10 cigarettes. A 20 ans, jusqu'à un paquet (parfois plus, suivant les pauses café/sorties/soirées). 1er arrêt (1 mois): A 24ans, je me lance dans mon 1er arrêt, avec comme motivation la santé au long terme. Je coupe net, j'utilise la cigarette électronique une dizaine de jours, j'évite certaines sorties (car groupe composé -que- de fumeurs). Constipation, sommeil altéré (réveils, cauchemar) et irritabilité, mais je suis motivé, si je ressens ça c'est que le corps se purifie. Puis voilà, au bout d'un mois, il a suffit d'une cigarette en fin de soirée, pour reprendre le lendemain. Et beaucoup plus fort. Comme pour rattraper les cigarettes non- fumées.. 1ère expérience. 2nd arrêt (3 mois): 8 mois plus tard. Je n'ai pas "arrêté" de fumer, mais j'ai arrêté d'acheter des clopes. Au cours des 3 mois, 0 argent dépensé, la cigarette électronique m'accompagne parfois, j'ai fumé au total environ 50 cigarettes en grattant dans le paquet des amis. Malgré l'effort, je n'ai pas "complètement" arrêté, et j'ai bel et bien repris. 3ème arrêt (mars 2019): Riche de deux expériences d'arrêt du tabac, j'ai collecté quelques techniques qui m'ont facilité la tâche. Je peux dire que depuis mars 2019, je n'ai pas fumé UNE seule cigarette, et ce, sans soutien de nicotine (e- cig, ou patch,..) et je souhaite vous les partager. N°1 > Fumer des cigarettes sans ADDITIFS Quelques lectures sur internet vous renseigneront sur ce point. Les cigarettes des grandes marques sont blindés d'additifs, y compris d'ammoniac pour que notre corps attrape mieux la nicotine -non cancérigène, mais responsable de la dépendance-, et aussi des produits qui "anesthésient" nos bronches pour avoir moins mal à la gorge, et donc plus fumer. Commencer à fumer des cigarettes sans ADDITIFS (type tabac à rouler BIO, ou indus NATURELLES) sera déjà un 1er sevrage. Elles paraissent plus fortes en gorge, et vous envoient moins de nicotine, mais vous êtes dans le vrai. Et croyez moi, cette étape facilitera (ou provoquera) l'arrêt du tabac. N°2 > Ne pas dire "j'arrête" Ici, c'est plus sur l'aspect anxiété que cela va jouer. Selon moi, dire à tous que l'on arrête de fumer est une source supplémentaire d'anxiété. Arrêter de fumer est déjà stressant. Si en plus, on a des projecteurs sur nous ("Alors t'as fumé? t'as craqué? t'as pas craqué?), c'est juste infernale. Et si il arrive que l'on craque, on peut se sentir "merdique" et abimer notre estime de nous. Simplement dire "non je n'ai pas ARRETÉ, je n'ai juste pas envie de fumer maintenant" ou dire "oui peut être plus tard" aux cigarettes proposées, a été une façon de me libérer de cette -quasi- pression sociale pour poursuivre mon arrêt en toute TRANQUILITÉ ! N°3 > Choisir son moment (OUI et NON) Dans l'idéal, on arrête à l'instant t. On ne reporte pas son arrêt à tel ou tel jour, ou à la fin du paquet. Bref sinon ça n'en finit jamais. Toutefois, c'est vrai que l'arrêt entraine certaines complications (pensées parasites, nuits difficiles). C'est surmontable. Mais si l'on est en plein rush (partiels, finalisation d'un dossier, approche d'un gros événement,..) et que notre quotidien implique un GROS effort de concentration dans les prochains 15 jours, ok pour reporter. N°4 > Post arrêt Chaque jour, je lisais et relisais les effets secondaires du tabac, ça me motivais à tenir le cap. J'ai aussi mis en place une fois par semaine un jeun de 24h. J'ai acheté une montre de sport qui analyse le rythme cardiaque, fréquence au repos, et qualité du sommeil. Aussi, j'ai fait plus de sport les premiers jours. Et j'ai cuisiné de bons plats et desserts. Tout ça pour penser à autre chose, détourner l'esprit de l'arrêt de la cigarette, et me récompenser à chaque jour. Et bizarrement, j'ai plutôt bien vécu cet arrêt. Je me suis même réconcilier avec d'anciennes passions/loisirs. Après 15 jours, le gros des symptômes est passé. Ensuite il faut accepter que le corps reprenne ses marques (toux, sommeil, etc). La gorge qui "gratte" pendant 1 mois, des difficultés de concentration au début, des rêves/cauchemars intenses pendant au moins 1 mois, parfois des boutons qui apparaissent (encore aujourd'hui). Sinon, un meilleur teint, beaucoup moins de stress accumulé chaque jour, plus de confiance, et un odorat qui reprend vie. Autre point, il faut "remplir" les moments qui étaient réservés à la cigarette. C'est ce qui est pour moi le plus déroutant. Que faire pendant les 5 minutes après le repas ? Que faire de mes mains pendant que je bois une bière fraîche en terrasse ? Le corps est complètement déboussolé par la perte de cette habitude. C'est un défi. Puis avec le temps, on finit par (re)vivre sans la clope. On est pas plus/pas moins intelligent. Mais au moins, on minimise à fond le risque qu'on nous disent, "désolé, vous avez une maladie lié au tabac". Et ça, c'est encore plus cool que de fumer !
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Anonyme (33 ans)
Nationalité Française
04 mai 2018

Bonjour, J'ai 33 ans et cela fera 8 ans en fin d'année que j'ai arrêté le tabac non sans difficulté. J'ai commencé la cigarette à 14ans et j'ai fumé jusqu'à mes 25 ans, environ 1 paquet par jour. Un jour et après plusieurs arrêt infructueux, j'ai senti que ma motivation été forte et j'ai décidé t'arrêter totalement du jour au lendemain. Pour ma part le fait de diminuer n'a jamais fonctionné. Cela a été trés difficile et la tentation trés forte et cela pendant une année. J'ai trouvé le cevrage trés dur et je n'en garde pas un bon souvenir, mais le principal c'est que j'ai tenu et que je n'ai pas repris. Je pense que la motivation compte pour 90% à la réussite de l'arrêt du tabac. Quand je repense à la difficulté d'arrêter je me dis que jamais je ne pourrais reprendre pas aprés avoir réussi à traverser cela. Si je tenais a témoigner c'est pour dire aux personnes que non ce n'est pas facil d'arrêter mais pas impossible. Que pour les personnes qui ont réussi cela a été difficil et qu'il n'y a pas de solution miracle. Il y aura des échecs et puis un jour le déclic et l'arrêt définitif du tabac. Vous serez fier de vous et retourverez des sensations perdues. Mon avis essayez d'arreter à deux, copines, couple,... Cela motive et souvent par fierté l'on ne veut pas reprendre avant l'autre et le temps passe sans fumer. Sans compter sur le soutiens et le fait d'avoir une personne à qui parler et qui comprend ce que l'on vit. Alors n'arrêtez par d'y croire, un jour vous y arriverer même si ce n'est pas demain. Clarisse.
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Marianne (29 ans)
Nationalité Francaise
19 avril 2022

Plus d'un an maintenant que j'ai arrêté. Je me suis juré de laisser mon (long) témoignage sur ce site si j'arrivais au 1 an d'arrêt, car ce sont ces témoignages qui m'ont énormément aidé dans les moments de doute et de fébrilité. Si cela peut aider qqn comme les autres ont pu m'aider. Je fumais depuis mes 17ans. J'ai démarré bêtement au lycée en prenant des paquets à mon père avant d'acheter les miens. Pendant 11ans, j'ai été fumeuse "modérée" à savoir entre 8 et 12 cigarettes roulées par jour. Sauf en soirée où je ne comptais pas. J'ai aussi eu une période cigarette électronique pendant 2-3ans sans pourtant vouloir arrêter . C'était "moins" dangereux et surtout moins de problème d'odeur, de pause clope en extérieur.. mais je l'avais tout le temps au bec et un jour d'entraînement de basket, ma respiration s'est emballée, impossible de reprendre mon souffle, trop d'eau dans les poumons j'ai cru que j'y restais. Ca m'ait passé au bout de quelques secondes mais ca m'a bien fait peur. Je suis revenue à ma bonne vielle roulée et à tous ses mégots. Logique🙄 Car oui, être fumeuse ne m'empêchait pas d'être sportive, c'est le grand paradoxe du cliché sportif. Et pourtant nombreux sont les sportifs amateurs fumeurs. Malgré un rythme d'entraînement assez modéré (7h semaine, c'est pas non plus du haut niveau), la clope n'a pas spécialement nuit à mes performances sportives du moins pas les premières années. Ajoutez à cela le fait que c'était aussi mon métier (responsable management sportif). Je n'ai pourtant jamais assumé auprès de certaines personnes d'être fumeuse sachant que cette image pouvait être degradante ou décevante à leurs yeux et du jugement qu'ils pourraient porter. Que ce soit envers mes parents, notamment ma mère pour qui les sermons sur la clope étaient permanents, mais aussi les membres de ma famille comme oncle tante grand mère...même si avec le temps ça se savait, je n'assumais toujours pas le geste de fumer devant eux. Mais également auprès de mes collègues de travail actuels, les petits basketteurs et enfin surtout ma copine à qui je n'ai rien dit pendant les 6 premiers mois de notre relation. Une honte pour moi de montrer cette image dégradante en contradiction avec les valeurs et la fierté du sport que je portais. J'avais à l'esprit la réalité du problème mais l'insouciance de m'y intéresser. En revanche, pour tous les amis, les coéquipieres, mon frère, mes cousins...les personnes qui m'entouraient directement, aucun problème avec eux pour en allumer une. La plupart l'étaient aussi. Mais surtout le problème était que j'adorais fumer. Il y a encore peu de temps je me demandais "mais comment les non fumeurs font ils pour ne pas fumer ou n'avoir jamais envie de le faire". Comme tout le monde, un soir de nouvel an, on prend la résolution d'essayer d'arrêter de fumer car on sait tous qu'en soit cela n'est pas une bonne chose. Mais quand on est pas convaincu et qu'on a pas spécialement l'envie ni la contrainte de le faire, et bien on ne fait rien c'est bien logique. Pourquoi se priver de ce qui nous donne du plaisir. Et c'est finalement quand on se rend compte à 27ans qu'on ne sait plus gérer l'effort, à l'entraînement ou dans la vie de tous les jours, qu'on commence à réaliser les effets sur le physique et cette vieillisse accélérée. Manque de souffle, d'oxygénation, de récupération, de force, d'endurance...pour courir après un ballon ou monter les courses au 2eme étage.. On se dit qu'on va réduire pour s'aider un peu. Et c'est là que le déclick survient : finalement on se rend compte qu'on ne peut pas réduire, qu'on ne peut plus arrêter même l'espace de 5h, qu'on a une réelle dépendance, que la cigarette n'est plus une option comme au début. Dès qu'on se prive, on multiplie l'envie d'en fumer une voir 2 d'affilé. Et c'est dans ce constat de dépendance, en fumant clope sur clope, le problème à l'esprit que je décidais d'arrêter. Mon arrêt ne fut pas simple, il s'est fait en 2 fois à cause d'une rechute mais qui était nécessaire pour mieux réaliser le second essai. A tous ceux qui ont rechuté : ce n'est pas grave, c'est une preuve que vous avez pris conscience du problème et que vous tenter de le résoudre. Essai 1 jour 1 : arrêt total sans aucun substitut. Je suis dans un état de nerf en fin de journée qui me pousse à aller au tabac pour prendre une de ces nouvelles mini cigarette électronique à cartouche. Pour ne pas gâcher ma tentative, je prends du zéro % de nicotine, j'ai lu que c'est juste un manque comportemental qui me pousse à fumer et que finalement la ecigarette était une bonne aide à l'arrêt. Le soir même je pleurais comme une enfant de cette privation.. Essai 1 jour 2 à 30 : je conserve cette mini cigarette avec des cartouches de nicotine supérieure : 12%. Je savais que cette dose était trop importante pour moi, j'étais un profil 6% avant, mais il n'y avait pas de dose intermédiaire pour ce genre d'appareil et je ne voulais pas réinvestir dans une "vraie" ecig plus chère. Avec le temps je me rends finalement compte que cette méthode me coûte bien plus chère que prévue et surtout que je suis plus dépendante à la nicotine qu'avant...bravo comme une débutante 👏 Essai 1 jour 30 à 45 : Je me mets comme objectif de ne plus fumer à Noël et passe par 10 jours de chewgum nicotine et 5 jours sans rien. Je suis à la suite de ça psychiquement fatiguée mais contente de cette avancée dans ma routine. Cependant, je me retrouve confrontée pour les fêtes à des anciennes situations de fumeurs auxquelles je ne m'étais pas préparées : le train et l'attente entre les correspondances puis cette privation certaine qui m'attendait d'être entourée de ma famille. A peine arrivée pour les fêtes, je rachetais des cartouches 12%. Essai 1 jour 45 à 100 : consciente cette dépendance aux substituts qui me coûtent cher, je me resouds à réinvestir dans un vrai "calumet" comme je l'appel avec ses options, son dosage et ses arômes pour finalement pas si cher que ça. Mais ce truc n'a finalement pas l'effet escompté sur moi, physiquement cela me donne la nausée, m'étouffe (encore) dans l'effort. Je me surprends même à une soirée à fumer une clope plutôt que ce truc me disant que c'est "juste"pour la soirée. Les jours suivants, une méga rage de dents, dont la ecig n'y est pas pour rien (beaucoup d'agents dans les vapeurs et vasoconstriction des gencives), me fait littéralement plier. 4 mois après ma décision, j'abandonne toutes ces pseudos solutions qui auront finalement monopolisé mes pensées, altéré fortement mon humeur et mes coups de deprime au point de déstabiliser mon couple, ruiné tout autant que lorsque j'étais fumeuse. Je me suis retrouvée pendant un bon mois à fumer, fumer, enchaîner les paquets comme pour me rattraper de cette privation. Et bien sûr à cacher cet échec à ma copine. Et un jour, jai finalement fini par m'en dégouter, et me dégouter moi même de la machine à fumer que j'étais devenue. Je fumais à presque vomir parfois. Mais il fallait faire les choses plus intelligemment que la dernière fois. J'ai profité d'un énième confinement de 15 jours chez mon père, dans l'air pur des Alpes, devant qui je ne fumais pas et où les activités sportives étaient quotidiennes. C'était la quinzaine parfaite pour passer les premiers jours de dépendance physique. La dépendance comportementale suivrait ensuite. Le 8 avril 2021 à 19h j'eteignais la dernière clope en arrivant chez lui . Les premiers jours furent les plus compliqués psychiquement. Essai 2 jour 1 : 20h après l'arrêt, dans une forte fatigue mentale, une occasion se présente à moi pour m'échapper de la maison prétextant un achat à la pharmacie. Je suis bien allé à la pharmacie faire mon achat initial mais j'y ai egalement acheté une boîte de pastilles nicotine faiblement doséed. Ça serait pour les moments certains où le besoin physique du corps serait trop fort : après un café ou un verre d'alcool même s'ils sont depuis limités. Dans la voiture sur le retour, je me suis retrouvée avec la cigarette dans une main et le briquet dans l'autre. J'ai hésité pendant bien 10mn. Et c'est à ce moment là où ma volonté s'est affirmée de vouloir réussir. "Je ne la fume pas maintenant, je la fumerai plus tard". Et c'est depuis ce jour que j'ai systématiquement repoussé l'occasion de fumer, en ayant pourtant tout à disposition. "J'ai bien tenu hier, ça fait 24h, je peux tenir plus, je fumerai demain" Essai 2 jour 2 à 15 : très fatiguée les 3 premiers jours, j'occupe tout mon temps libre par le sport de plein air. J'ai besoin d'être occupée de me défouler ! Et quand ce n'est pas le sport, c'est ce site et tous les autres qui dénoncent les méfaits du tabac qui m'aident à me convaincre du bon choix que j'ai fait. Je prends les pastilles une fois de temps en temps quand cela m'est vraiment nécessaire la première semaine, et puis finalement j'aborde le même système : essayer de ne plus en prendre car tant que j'étais sous nicotine, j'étais fumeuse. Et cela devient assez simple pendant ces 15 jours. Je me retrouve même au 15eme jour à boire des bières chez une amie qui fume devant moi. Mon cerveau est en alerte et je décide finalement de partir quand cela est devenu trop frustrant d'autant plus après 3 bières, on est plus vulnérable. Jour 15 à aujourd'hui : le travail ne s'est pas arrêté après ces 15 premiers jours bien au contraire, c'est là qu'il a démarré. Après cette cure physique il fallait maintenant surpasser tous les moments du quotidien, aussi appelés "dépendance comportementale", en ayant à l'esprit "qu'une seule et c'est foutu tu repars de zéro". Dites vous bien qu'il ne faut plus jamais refumer quand vous êtes arrivé à vous en passer physiquement, quand vos récepteurs ne vous envoient plus de signaux de manque. J'ai lu le livre de Allen Carr "en finir avec la cigarette" comme soutien de mes premières nuits de retour à la vie normale et j'avoue qu'il m'a confirmé mon choix et mes pensées. J'ai mis mes restes de feuilles, tabac, calumet et arômes dans un sac dans un coin afin de le donner à un ami fumeur. Ensuite c'est un combat au quotidien où chaque situation fumeur doit se transformer en non fumeur au moins une fois : La journée boulot classique, le WE actif ou cocooning, l'apéro du vendredi, le voyage en train pour voir sa famille, les vacances, la 3eme mi temps... Et c'est gagné. Perso au bout de 2 mois vraiment je ne me sentais plus dans cette lutte constante. Mais il faut rester vigilant car il m'arrive encore lors d'une soirée trop arrosée avec des fumeurs qui vous parlent à 50cm du visage d'être tentée, d'être vulnérable. Et même dernièrement j'ai repris l'avion, chose que je n'avais plus faite depuis des années et pour laquelle j'étais fumeuse la dernière fois. Mon cerveau m'a mentionné la cigarette avant d'aller en salle d'embarquement alors qu'elle était sortie de mon esprit pendant des mois. Aujourd'hui je me sens vraiment libre. Je n'ai plus jamais cette idée de fumer qui me vient à l'esprit même après le café ou l'alcool. C'est dur à croire quand on est dans les premiers jours d'arrêt, on pense que cette facilité n'arrivera jamais. Et finalement un beau jour on y pense plus et on ne s'en rend pas compte. Quand je vois tous ces jeunes qui sortent fumer à la récré (je bosse désormais dans un lycée) je me dis que comme moi ils le regretteront un jour mais qu'ils sont actuellement dans un engrenage dont ils n'ont pas conscience. Nous sommes manipulés. En revanche lorsqu'on est fumeur, le corps est anesthésié de nombreux maux, tellement il lutte contre la clope, il lutte aussi contre tout le reste. Et lorsque qu'on arrête, ces maux qui nous sont propres reviennent : pour ma part ce fut les dents, retour du bruxisme de ma jeunesse et de nombreux traitements pour caries et couronnes. Légère allergie au pollen aussi au printemps que je n'ai jamais vécue avant. Mais retour à des poumons sains, à une oxygénation optimale, à une vivacité et une énergie permanente, un temps incroyable gagné tout comme l'argent économisé. Maintenant je me dis "mais comment font les fumeurs pour fumer". Je me sens convaincue dans mon choix mais je garde à l'esprit que le risque zéro n'existe pas quand je vois que certains profils replongent après des années d'arrêt. Il faut penser autrement et être convaincu de ce qu'on pense. Courage à tous ceux qui tentent! Rien que le fait d'essayer prouvent que vous y arriverez même si tout ne se fait pas pas facilement ni en un jour. Je vous souhaite de retrouver votre liberté
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Barbara (37 ans)
Nationalité Suisse
12 août 2021

Bonjour ou bonsoir à tous! Je voudrais apporter mon témoignage plein d'espoir pour tous ceux qui ont encore du mal à stopper définitivement la cigarette. Cela fait 5 mois que je n'ai pas touché à une seule cigarette. Mon arrêt n'a pas été facile! Durant environ un mois, j'ai beaucoup lutté contre mes angoisses et envies obsessionnelles. Puis... au bout du deuxième mois tout s'est bien arrangé! Plus de besoin impérieux de fumer, juste une petite envie (plutôt une "pensée") de temps en temps. J'ai moi-même beaucoup de mal à y croire et pourtant... Depuis un mois, ma vie est en train de changer. Je sens bien que je ne suis plus tout à fait la même. Je craignais un changement dans ma personnalité: je pensais qu'arrêter de fumer allait me rendre moins "intéressante" et plus timide, que j'allais moins "déconner"... Eh bien... à ma grande surprise c'est l'inverse!! Je suis beaucoup plus ouverte aux autres, moins stressée, très confiante en l'avenir et en moi... En plus des classiques bénéfices physiques de l'arrêt, depuis quelques semaines j'éprouve un besoin impérieux de tout ranger dans ma vie!! J'ai compris et je sais maintenant que je suis une personne forte, motivée et pleine de vie. C'est comme si je devais apprécier chacune des secondes de ma nouvelles vie et je me mets à relativiser tous les soucis... Après avoir supporté ma mauvaise humeur, mon entourage apprécie mon enthousiasme et ma bonne humeur!!! Vive les non-fumeurs!!!!
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Anastasia (38 ans)
Nationalité française
07 décembre 2018

Bonjour à tous, de nature sportive et active depuis toujours, je me rappelle avoir trouver cool l'odeur de la cigarette sur les belles femmes (parfumées aussi) et décider à l'âge de 11 ans que plus tard je fumerai aussi. Pourtant, à l'âge de commencer vraiment, vers 16-17 ans, les premières étaient vraiment mauvaises et me rendaient malades comme un chien..mais je me suis accrochée, vu comment mes parents y étaient accros, je savais que j'allais le devenir aussi, question de temps.. donc ma première volonté ne fut pas de m'éloigner mais de faire mienne cette habitude qui allait bien prendre sa place par la suite. Au cours des années qui ont suivies j'ai alterné entre les périodes d'arrêt (6 mois, 5 ans, 1 an, 3 mois...) et les périodes de rechutes (rechute/vengeance de toutes celles que j'avais arrêté de fumer..gnarf!!). A 34 ans on m'a diagnostiqué un cancer de la glande salivaire et cela faisait 4 ans et demi que je n'avais pas touché une cigarette et là le mental mes amis...le mental avec cette drogue dure, voilà ce qu'il m'a susurré: "dis-donc tu te payes un cancer alors que tu ne fumes plus (en plus j'avais arrêté par peur du cancer!!!), refumons donc gaiement et la prochaine fois que tu en auras un cancer au moins tu sauras pourquoi!" C'est débile mais cela ne m'a pas empêché de refumer peinarde limite déculpabilisée, hum! Et voilà, depuis j'alterne entre période avec et sans. Aujourd'hui cela fait une semaine sans, je vais me battre pour pérenniser mais je tenais surtout à travers ce post vous donner les astuces qui m'ont aidées à lancer mes années sans et que je vivais très bien, comme si je n'avais jamais fumé, avec l'impression d'une complète indifférence vis-à-vis de la cigarette. Pour arrêter, généralement je ne prends rien sauf un truc infaillible: je trimballe avec moi des boites à chewing gum (les grosses) ou des tubes de vitamine C absolument pas pleins de leur contenus d'origine mais pleins de cendres et de mégots de quand je fumais! Le récipient doit être hermétique impérativement car vous ne voulez pas avoir le cendrier portatif qui se renverse dans votre sac à main genre!! Dès que vous avez envie de fumer vous respirez un grand coup votre cendrier et vous bloquez, histoire que l'odeur dégeu vous imprègne bien le nez et la bouche, juré craché après ça, vous êtes calmés! A recommencer autant de fois que nécessaire dans la journée quand l'envie est là. Car avec toutes ces batailles contre la cigarette j'ai remarqué une chose, pour moi, j'ai toujours commencé ou recommencé par ENNUI! pas à cause de drames, je n'avais pas envie de m'en rajouter à ce moment, il était clair que la cigarette ne m'aiderait pas (bizarre la lucidité à certains moments!) mais alors quand je sortais avec un mec qui fumais ou que je m'ennuyais à une soirée...etc et bien c'est toujours dans ces moments là que j'ai repris, en pensant pouvoir contrôler (vu que le première qu'on reprends est infect!) et pouf! c'est reparti, comme en quarante, passez par la case départ et laissez-y 20000 francs, votre santé, votre voiture et votre vie et toute cette mauvaise conscience qu'on endors, qu'on croie gérer. Je vous souhaite à tous de comprendre comment vous fonctionnez, qu'est ce qui vous fait fumer alors qu'à la base on en a aucun besoin, qu'est ce qui vous y a ammené et qu'est ce qui vous y maintient car il n'y a que comme cela que l'on peut en sortir. Quand on laisse partir l'addiction, qu'on la dégage au lieu de lutter et suer sang et eau face au manque, quand on la sent s'éloigner tranquillement avec quelques mouvement d'humeur et des nuits un peu agitées au début certes, mais c'est faisable. Mes dernières astuces qui marche pour moi et qui sont des piliers: - dès l'arrêt je m'entoure d'amis non fumeurs -Pas d'alcool ni soirées enfumées pendant au moins 1 mois Et j'ai toujours cette réflexion avec moi: je regarde les non-fumeurs vivre et je me dis qu'ils ne ressentent aucun manque eux, l'idée de la cigarette ne les effleure même pas et ils vivent très bien , fumer pour eux serait un calvaire sans fin! Alors je me dis que moi aussi j'ai envie de vivre sereine comme cela et cela m'aide. Bonne chance à tous!
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Raphaëlle (37 ans)
Nationalité Française
25 octobre 2016

Bonjour, J'ai arrêté de fumer depuis le 14/07/15. J'espère que cet arrêt sera le définitif. En tout cas, la fumée des autres fumeurs me dérange maintenant, et je ne pense pratiquement jamais à fumer. Je voulais témoigner sur plusieurs choses : - On ne prend pas forcément du poids lors d'un arrêt : j'ai perdu du poids en pratiquant la course à pied pour penser à autre chose (3 fois par semaine). - On a pas forcément besoin de substituts nicotiniques pour arrêter. J'ai lu le livre d'Allan Carr (deux fois) et c'est tout. J'avais essayé l'hypnose, l'homéopathie, les patchs, les gommes et la cigarette électronique mais sans résultats. Peut être la maturation de l'idée d'arrêter de fumer a joué, mais en tout cas, il ne faut pas avoir peur de se lancer dans l'arrêt. Si ce n'est pas la bonne, ce sera pour la prochaine fois. Bonne journée à vous Raphaëlle.
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Sabrina (38 ans)

13 mars 2015

Je suis heureuse, non-fumeuse depuis plus de 50 jours, et je me sens super bien, détendu et sereine !!!! Chaque jour qui passe je me félicite ;) Je ne suis pas arrivée au bout de ce long combat mais je me sens de plus en plus forte, mon challenge c'est de m'offrir un trekking au Tibet de 15 jours en 2016 !
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Olivia (27 ans)
Nationalité Belge
09 août 2021

Ca y est, j'ai arrêté. Aprés 8 ans de tabagisme actif à 15 cigarettes par jour, me voilà en pleine révolution personnelle. C'est fou. A peine croyable. Moi qui souffrais rien qu'à l'idée de ne plus fumer...la clope de l'aprés repas, celle du début de soirée, celle qui met à l'aise dans les rencontres et puis les milliers d'autres. Comment s'en passer? Comment remplir le vide sans cigarettes? Je n'avais jamais réussi à ne pas fumer pendant une journée entière. En 8 ans ! 8 ans de ma vie à fumer TOUS LES JOURS...Et voilà que ca fait une semaine sans la moindre cigarettes, et, me croirez vous...tout va bien! Oui, un petit peu de manque les 2,3 premiers jours, le cerveau qui se sent bizarre, qui se sent tout court, si ca se trouve....Mais rien de terrible. Je me sens portée par tout le bien que je me fais, ou tout le mal que je ne me fais plus. Je respire à plein poumons, je ferme les yeux et j'essaie d'imaginer l'intérieur de mon corps. Qui mettra probablement des années à redevenir vraiment sain, mais que déjà je ressens mieux. Comme une dispute de 8 ans entre lui et moi qui vient de prendre fin. Je lui parle à nouveau. Lui, il n'a jamais cessé de me parler (mal aux poumons, au coeur, peau et dents degueus, haleine de cendrier...) mais je ne l'écoutais pas. Me voilà donc de nouveau son ami, et le plus beau, c'est qu'il a pas l'air rancunier pour un sou. Mon copain dit qu'il ne m'a jamais trouvé aussi belle, et moi, je ne me suis jamais senti aussi bien...Allez, c'est facile! Pour l'amour de vous!
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Roger (39 ans)
Nationalité Suisse
09 août 2021

La plus grande prise d'otage de tous les temps !! Près d'un milliard et demi d'otages dans tous les pays du monde ! Un otage exécuté toutes les 5 secondes ! A chaque seconde un nouvel otage est capturé, au moment même où il allume sa première clope ! Une rançon phénoménale, versée par petite dose à l'achat de chaque paquet ! Une prise d'otage qui perdure depuis plus d'un siècle ! Le preneur d'otage: les compagnies de tabac ! Leur arme favorite: la cigarette ! Et surtout leur technique: l'intoxication psychologique !! Eh oui, c'est incroyable les inepties que ces compagnies ont réussi - et réussissent encore - à faire gober à près d'un tiers de l'humanité, sous le regard laxiste (complice?) des ces messieurs qui nous gouvernent, bien trop soucieux de ne pas tuer la poule aux volutes d'or. La plus belle illusion du monde, soigneusement maquillée avec ces jolis paquets colorés, avec ces briquets "fantaisie", avec cette Formule- 1 qui gagne course sur course, avec ce cow-boy posant fièrement sous un ciel crépusculaire, avec la vision de ce chameau immortalisé dans le firmament, avec ce héros romantique dans ton film préféré, avec ces points de répères que sont la pause-café, le repas, l'apéro, etc, avec ce sentiment rassurant de trouver son paquet fétiche n'importe quand et n'importe où sur terre, avec les opinions si rassurantes des autres fumeurs si "heureux" de fumer. Quel magistral tour de force que d'arriver à faire passer la dépendance à une drogue dure, addictive, meurtrière, comme un besoin aussi vital que de manger, dormir, boire ou respirer ! Et bien évidemment à faire passer le soulagement du manque pour le plus grand plaisir de l'existence ! Du PLAISIR ? Achèteriez-vous un marteau- piqueur uniquement pour le faire marcher et ressentir le PLAISIR quand le bruit s'arrête ? Ou bien achèteriez-vous des chaussures trop petites, les porter toute la journée juste pour ressentir le PLAISIR de les enlever le soir ? Attraperiez-vous une bronchite chaque semaine juste pour ressentir le PLAISIR lorqu'elle est finie ? Iriez-vous vous taper la tête contre un mur pour ressentir le PLAISIR quand ça s'arrête ? Et enfin allumeriez-vous cette clope providentielle pour ressentir le PLAISIR de mettre fin au manque qui torture votre esprit ? Mais oui, bien sûr ! Les dirigeants des compagnies de tabac ont réussi à intoxiquer notre subconscient, en nous faisant gober l'idée que nous avons besoin de fumer. Donc, le moyen le plus efficace pour couper l'herbe sous les pieds de ces fumiers, c'est...de ne plus fumer ! Faut-il rappeler qu'UN SEUL fumeur qui arrête de fumer, c'est pour les prochaines années des milliers de francs que l'industrie, mais aussi l'état, n'encaisseront jamais! Fumeurs, révoltez-vous contre la dictature que vous infligent les cigarettiers...en devenant des non-fumeurs !
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Jeremy (32 ans)
Nationalité Belge
12 août 2021

Bonjour, J'ai commencé à fumer quand j'avais 12 ans, oui ça peut paraître jeune... Mais quand on commence si tôt, c'est surtout pour faire comme les autres, s'intégrer à une bande de potes, "paraître bien " et ne pas être rejeté par les autres. Mais à cet âge là on n'a pas non plus conscience des conséquences que la cigarette peut causer sur la santé. Je suis entrée dans le tourbillon, à 16 ans j'ai réussi à arrêter de fumer pendant un an, mais une petite dépression a suivi et j'ai replongé, entraîné par une amie qui n'allait pas mieux que moi. Je n'aurai jamais dû ! Quelques années plus tard, j'ai commencé à me rendre compte des méfaits de la clope sur ma santé, quand je courais je crachais du sang, je vomissais plus souvent, j'étais nerveux à cran, souvent fatigué, une haleine de chameau et j'ai commencé à vraiment m'inquiéter quand mes dents se sont tâchées. Puis j'ai rencontré une personne de 49 ans avec un "trou dans la gorge", elle avait subi une trachéotomie (ça fait jeune non ?) à cause de la cigarette. Je n'ai alors pas compris un moindre mot de ce qu'elle me disait. Et cela a été le déclic, en rentrant chez moi, j'ai tout jeté et voilà un an qu j'ai arrêté de fumer. J'y repense encore car il faut de la volonté pour arrêter mais tout a changé. Je n'ai plus mes tâches sur les dents et bien sûr j'ai diminué les risques d'avoir un cancer. Et que tous ceux qui veulent arrêter la clope le fassent car maintenant je me prive de certaines sorties sous peine d'être asphyxié par la clope des autres et puis j'en ai marre de faire des lessives de vêtements qui puent en moins d'une heure !!! Je rencontre maintenant le phénomène d'exclusion des non-fumeurs et je regrette vraiment d'avoir mis une cigarette dans ma bouche la première fois. Sincèrement, on vit mieux sans !
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yoyo (27 ans)
Nationalité france
12 avril 2019

J'ai aujourd'hui 27 ans, 10 ans de tabac, entre 1 et 3 paquets, mon triste "record" étant de 74 cigarettes en une journée Je pouvais m'envoyer entre 1 et 4 cigarettes d'affilée, Gitanes blanches, roulées sans filtre etc.. bref je me suis bien fait "plaisir" au début... Puis au bout de 5 ans hernie hiatale, gastrites à répétition, recherche de mégots dans le parking, problèmes de sommeil et d'haleine, souffle très court, sentiment de culpabilité grandissant... alertes du médecin... J'ai donc arrêté en 6 mois : d'abord j'ai réduit pdnt 2 mois : 7 cigarettes par jour (sueurs froides, troubles dépressifs..) Puis je me suis patché.... et c'est terminé !!! Et je REVIS.... Pourquoi continuer à faire quelque chose quand le BESOIN remplace le PLAISIR. PENSEZ Y ;)
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Anne (38 ans)
Nationalité Suisse
01 août 2002

J'ai commencé à fumer à l'âge de 16 ans (5-15 cigarettes par jour). Heureusement(?) pour moi, je n'ai jamais été totalement accro, ce qui m'a permis d'arrêter (et de recommencer...) bien des fois. Aujourd'hui j'arrête et c'est les mots d'une personne que j'estime énormément qui me servent de soutien et que je souhaite partager avec vous. Elle m'a dit un jour que, pour mener à bien une résolution, quelle qu'elle soit, il fallait "les quatre D": le Désir, la Décision, la Détermination et la Discipline.
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frédéric (40 ans)
Nationalité france
30 juin 2005

Cela fait maintenant 6 mois que je ne fume plus. Après 25 ans de tabac intensif et 1 tentative la deuxième a été la bonne. Les patches, bof ... la nicotine agissait toujours dans ma tête si bien que l'envie était toujours là. Alors, j'ai pensé que le mieux était de faire un sevrage brutal à cette drogue. Comment ? Dans un état psychologique pitoyable à cause d'un divorce, je ne me sentais pas le courage d'arrêter naturellement. Alors, mon médecin m'a parlé du Ziban et j'ai été séduit par le principe qui colait parfaitement avec ma vision des choses. Au diable les effets secondaires ... ils sont secondaires et ... passagers. Bref, celui qui veut, il peut et la surprise est là dès la première semaine.___MERCI___
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Brigitte (38 ans)
Nationalité belge
01 février 2008

bonjour à tous, j'ai arrêté ce 14 janvier 2008, c'est ma troisième tentative....cela fait 17 jours que je n'ai plus fumée 1 seule bouffée mais là franchement, je n'en peut plus, je me bats tous les jours pour ne pas craquer...c'est dingue comme cela m'obsède par moment...la journée se passe bien, mais une fois le soir venu, là j'ai vraiment du mal....en plus tous ces gens qui me demande si je tiens le coup, on dit que ça aide, mais moi,ça m'aide pas, j'ai l'impression qu'on attend de voir quand je vais craquer et je me sens prête à replonger et j'ai peur...enfin voilà, j'avais un gros besoin de pousser ce "coup de gueule"...j'ai l'impression que cela paraît facile pour les autres d'arrêter, mais pour moi cela n'est pas facile du tout!!! je ne sais même plus ou est ma place, fumeuse ou non fumeuse? je ne comprends pas ressentir toujours aussi fortement l'envie après 17 jours d'arrêt, bref,la cigarette m'obsède, je ne veux pas la laisser reprendre le contrôle de ma vie, mais le combat est dure!!!! et pas gagner d'avance, de plus, elle est partout...je travaille dans une station service et je vends des dizaines de paquets par jour, mes amis sont quasi tous fumeurs....j'ai l'impression d'être plus mal dans ma peau en tant que fumeuse abstinente qu'en tant que fumeuse tout court, et ça n'a aucun sens....
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Isabelle (33 ans)
Nationalité Française
05 octobre 2007

Bonjour à toutes et à tous ! Les courageux, les adeptes des défis, ceux/celles qui n'ont pas le choix, ceux/celles qui ont peur mais qui voudraient y croire... Nous sommes toutes/tous différents mais toutes/tous là pour les mêmes raisons. J'ai laissé un premier témoignage, il y a 3 ans, vous pouvez le trouver en faisant une recherche avec le mot "Scylla". Et comprendre ainsi peut-être pourquoi je suis à nouveau là. Actuellement en plein nouveau défi de perte de poids (on n'a rien sans rien mais ça va, ça part bien) j'ai lu des demandes de personnes voulant arrêter de fumer et je les ai envoyées ici. Ce site est génial, il peut vraiment vous aider, et j'en sais quelque chose ! 3 ans d'arrêt !!!! Victoire, victoire, victoooooiiiire !!! N'ayez pas peur de vous aider les uns les autres, n'hésitez pas à poster vos craintes, vos appels au-secours. Usez et abusez de ce site ! Il est là pour vous, rien que pour vous, pour vous tous et vous toutes ! Aujourd'hui je suis fière de pouvoir remercier encore stop-tabac, et j'espère bien le faire à nouveau dans 10 ans, dans 20 ans ! Donc merci stop-tabac, merci les personnes merveilleuses qui m'ont soutenue à l'époque difficile. Je ne vous ai pas oubliées et je n'oublie pas non plus cet ancien combat. Je le garde présent à l'esprit en permanence. Allez-y ! Foncez !!!
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Séverine (28 ans)
Nationalité Francaise
21 janvier 2004

Bonjour à tous, Ex fumeuse depuis 5 mois (je fumais 15 cig / jours pendant plus de 10 ans) J'ai stoppé la cigarette sans aide médicale. Je voulais juste dire à tous les fumeurs qui veulent arrêter que ce n'est pas impossible et que finalement la vie est beaucoup plus belle et agréable sans tabac. Vous verrez quand vous aurez réussi vous serez fier de vous comme jamais. Surtout si l'envie d'une taffe revient essayez de lutter ; mais même si vous craquez ce nest pas grave ca fait partie du sevrage ; cest un challenge personnel. Je me sens beaucoup mieux physiquement mais aussi moralement, la pèche le matin au réveil, jamais fatiguée, monter les marches 4 à 4, bref que du bonheur. Bon courage à tous
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Isabelle (30 ans)
Nationalité FRANCAISE
22 juin 2004

J'ai eu beaucoup de mal à prendre la décision d'arrêter, c'est ce que j'ai trouvé le plus difficile. Je manquais de motivation réelle. Je n'étais pas malade, financièrement je m'en sortais... Par contre je détestais fumer depuis un moment : l'odeur, le goût, la fumée... je supportais de moins en moins. D'après différents tests, je n'étais pas dépendante à la nicotine mais j'avais une forte dépendance psychologique, la cigarette réconfort en période de stress, la cigarette contre l'ennuie etc J'ai donc décidé que la date limite serait celle de l'anniversaire de mes 30 ans (qui n'a pas entendu 50 fois qu'il fallait arrêter de préférence avant 30 ans ?). Entre-temps, j'ai appris que je devais me faire opérer (rien de grave) et qu'il serait appréciable que j'arrête de fumer ensuite, ce qui m'a motivée un peu plus encore. Quelques difficultés financières au mois de mai ont fait que je n'avais ni l'envie ni les moyens de racheter une cartouche de plus pour finir le mois (je fumais + d'un paquet par jour parfois). J'ai donc acheté le nombre de paquets nécessaire pour pouvoir fumer ma dernière cigarette le dimanche 23/05 au soir, me disant qu'il serait plus facile d'arrêter en début de semaine (mon lieu de travail est non fumeur). Et voilà... dimanche 23/05/04, à 21h45, dernière cigarette du condamné... à vivre, lol ! Elle n'était pas super bonne en plus ! Bref... La première journée a été la plus difficile pour moi, j'ai cru que j'allais exploser, pleurer, tuer, devenir folle !!! Le soir même j'ai acheté un pack homéopathique, quelques dizaine de paquets de chewing-gum et de bonbons sans sucre, j'ai jeté tous les gâteaux et chocolats qui traînaient dans mon placard et me suis préparée une monstrueuse assiette de haricots verts. Le lendemain après-midi ça a commencé à aller mieux, et ça n'a fait qu'aller mieux tout au long de la semaine. Après il y a toutes les premières fois à passer : premier café le matin, premier café après le travail avec les copains fumeurs, 1ère soirée en boîte et apéro avant avec copains fumeurs etc... J'ai craqué 2 fois, le premier week-end en boîte de nuit j'aurais tué pour une cigarette, un copain m'a laissé aspirer une bouffée sur la sienne et je me suis rendue compte que c'était comme si je n'avais jamais arrêté, ça m'a fait peur !! Le deuxième week-end, j'étais super stressée, mal dans ma peau, pleins de problèmes m'étaient tombés dessus, apéro enfumé, j'ai aspiré un autre bouffée. Nous sommes aujourd'hui le 22/06/04, demain je fête mon premier mois avec deux écarts (2 bouffées) dans les 15 premiers jours. Je m'y attendais et ils ne m'ont pas fait culpabiliser. Depuis j'ai résisté à chaque envie de fumer en prenant sur moi. Je me suis faite opérée depuis et ça ne s'est pas trop bien passé... J'ai ressenti d'horribles douleurs (j'ai encore mal aujourd'hui après + de 2 semaines). Sachant que je ne supporte pas la douleur, j'ai traversé la pire période de stress que l'on puisse imaginer, j'ai ressenti un besoin de compenser en tenant une cigarette, même pas envie de fumer, juste de tenir la cigarette pour m'occuper les mains et l'esprit ! Et bien j'ai résisté ! (mais qu'est-ce que j'ai mangé comme chocolat !) Aujourd'hui je me sens optimiste, j'ai passé le plus difficile ! Alors allez-y vous aussi ! Croyez en vous et n'ayez pas peur de rechuter, vous êtes encore plus forts après !! Le plus difficile c'est de prendre une décision, pas de s'y tenir...
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Anonyme (38 ans)

16 avril 2017

"mobiles et motifs passés et présents s'organisent en une indissoluble unité par le surgissement meme d'une liberté qui est par delà eux" Sartre à propos de la décision. Lorsque je repense aux précédents essais d'arret du tabac ,ils n'étaient que de fausses tentatives. Ce que l'arret m'a apporté par dessus tout : l'équilibre psychique. Et pour en prendre conscience ,j'ai d'abord congédié la clope... :)
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nicolas (37 ans)
Nationalité francais
24 avril 2014

bonjour a tous gros fumeur depuis l'age de 18 ans et a raison de 1 paquet par jour .J'ai voulu arrêter très souvent mais la volonté n'était pas la .Le jour de mes 37 ans j'ai décidé d'arrêter définitivement cela fait dix jours que je n'ai pas toucher une clope .Je suis fier et dit a toutes personnes souhaitant arrêter ses possibles ayant 3 enfants il est de mon devoir de leur montré l'exemple que fumer nuit gravement a la santé eux sont au courant car dans les collèges on leur explique que la cigarette est nocif se que nous a l'époque nous n'avions pas ils ont cette avantage avant de commencer .alors soyez fort je sais ses dur mais ses possibles.
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Anonyme (39 ans)
Nationalité française
28 avril 2020

Bonjour. 5ème jour sans tabac. Je ne pensais pas que ce serait si dur. J'avais déjà arrêté (pendant 7 ans!) en devenant maman. Ce fut tellement simple à l'époque que j'étais très sûre de moi pour cet arrêt définitif. Sauf qu'en me retrouvant enceinte, j'avais l'esprit si occupé, j'étais si "remplie" qu'il ne pouvait y avoir de place pour du tabac. Or cette fois ci, il n'y a aucune substitution psychologique, et ce que je ne savais pas, c'est tout ce que la cigarette accompagnait dans ma vie: un café, une discussion, un moment de solitude, une réflexion, un ennui, une colère, un moment social, une joie, un verre, une lecture, une musique, une attente, un trajet, un repos "bien mérité"... Désormais, ces instants je dois les vivre seule avec moi-même. Et c'est cela qui est si dur, qui m'empêche une fois de plus de dormir cette nuit. La cigarette était la solution pour ne jamais être confrontée à moi-même. Pour ne jamais être révélée aux autres non plus. Elle donnait de moi une image que j'estimais plus intéressante que ce que je reflète sans clope à la main. Maintenant je dois vivre sans mensonge. Et je vais y arriver. Ne serait-ce pour ne plus jamais revivre le calvaire que je vis, cette obsession encore presque permanente. Pour pouvoir me regarder avec fierté aussi. En ne fumant plus, je crois que je ne me suis jamais autant respectée.Je me rends compte que je suis en train de réaliser LE travail de ma vie! Et je ne voudrais pas mourir sans y être arrivée. Et quand je vois des personnes fumer, j'arrive désormais à me dire: mince, y a un truc qu'ils se cachent et qu'ils ne veulent pas affronter, c'est triste et con pour eux. Et malgré l'allure très sûre qu'ils peuvent parfois dégager, je comprends qu'en fait ils ont super peur de se rencontrer!
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Anonyme (33 ans)
Nationalité France
19 novembre 2019

J'ai commencé à fumer au lycée. J'ai gardé cette habitude jusqu'à l’approche de mon 30e anniversaire. J’ai toujours connu les risques pour ma santé, mais cela ne m’a pas dissuadé pensant que tant que je resterais actif, tout irait bien. La veille de mon 30e anniversaire, j'ai eu de fortes douleurs thoraciques qui m'ont amenée à l'hôpital. Quand je me suis réveillé, on m'a dit que j'avais eu une crise cardiaque et que j'avais besoin de deux endoprothèses. Ce fut un vrai coup de massue, un peu comme avoir 70 ans à 30 ans. J'ai regardé mes filles et ma femme inquiets et j'ai su que je devais arrêter. <strong>Arrêter de fumer a été l'une des choses les plus difficiles que j'ai faites ! </strong> Passer de 40 cigarettes par jour à cesser de fumer a été l'une des choses les plus difficiles que j'ai faites. J'ai fumé pendant plus de 15 ans ! Dans ma routine, chaque fois que je sentais que mon niveau de stress augmentait, je prenais une cigarette. Le passage à la cigarette électronique m’a été d’une grande aide parce qu’il m’a permis de diminuer ma dépendance à la nicotine. Et puis niveau budget, mon budget de vapoteur est incommensurablement plus bas que les 100aines d’€ dépensés par mois à cout de 2 paquets quotidiens que je fumais à l’époque. Depuis la pratique consistant à préparer son Eliquide soi même DIY s’est démocratisée pour réduire encore plus les coûts de production sur les sites de vape PROs. Aujourd'hui, je suis fier de dire que ma femme et moi avons remboursé notre hypothèque et que je n'ai pas touché une cigarette depuis près de 3 ans !
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Emma (32 ans)
Nationalité francaise
21 août 2023

Je ne pensais jamais y arriver , moi qui fumait depuis mes 13 ans même les jours ou j étais malade.Voila un an déja je suis super fière.ça aura été un combat.J aurai dû apprendre a gérer mon anxiété, les insomnies sont arrivées et un an après tout n'est pas parfait j'ai eu beaucoup de désordres physiologiques mais ça en vaut la peine. j'avais utilisé 1 mois de petite vapote sans nicotine au cas où, 3 mois de patch ,la micronutrition. Faite vous ce cadeau et soyez patient avec vous même.
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Anonyme (28 ans)
Nationalité Française
09 septembre 2020

Bonjour, J'ai besoin d'aide. J'espère trouver quelqu'un qui va pouvoir nous aider. J'ai mon papa qui a 62 ans. Pour revenir en arrière et vous expliquer son passé avec sa grande copine, la cigarette. Il a commencé à l'âge de 14 ans et il n'a jamais arrêté de fumer ou alors sur une petite période. Elle l 'a toujours accompagné dans la vie dans les bons, comme les mauvais moments. Il est passé par des périodes pas du tout facile de la vie mais comme chacun. À l'âge de 50 ans premier signe de la vie, il a fait un infractus dans son camion car avant d'être à la retraite il était routier. Lui même s'est sauvé en appelant les pompiers. Il a pu s'en sortir avec l'aide de la médecine générale. Il était décidé à arrêter cette cigarette et a pris peur. Mais cela n'a pas duré longtemps aussi tôt l'arrêt maladie finit il reprend le rythme du travail et reprend sa grande copine. Et refume de nouveau 1 paquet par jour. Et voilà, au mois de juillet 2020 il me dit j'ai du sang dans les urines, et il me dit ce n'est pas la première fois cela m'a pris depuis l'âge de 60 ans mais avant ça ne durait pas longtemps. Là ça a duré trois jours et j'ai perdu du sang en grande quantité. Il va voir son médecin qui lui fait faire une échographie de la vessie , et là le verdict tombe il a deux polypes dans la vessie. Opération sous anesthésie locale avec ablation de ces deux polypes avec biopsie faites. Le résultat tombe samedi de la semaine dernière, ces deux polypes sont cancéreux. Il va avoir des rendez- vous médicaux qui vont compléter ce diagnostic. Aujourd'hui je l'ai eu au téléphone, je lui explique que je ne veux pas le perdre que je l'aime trop pour le voir partir maitenant. Je viens tout juste d'être maman et je veux que mon fils puisse partager du temps avec son grand père. La conversation est très silencieuse. Je lui demande d'arrêter de fumer. Il me dit mais j'ai déjà diminué je suis plus cas 7 par jours, mais je lui dis cette fois ci ce n'est pas diminuer mais arrêter complètement. La vie te fait de gros appels de phares, reçoient les. Pas de réponse silence dans la conversation. Je lui dis papa il n y a que toi qui peut choisir ce que tu veux pour ta vie. Je peux l'aider je suis hypnothérapeute je peux l'aider à arrêter de fumer mais il refuse. Il me dit je veux me débrouiller seul, et je peux le faire seul. Petit parenthèse il est seul dans sa vie n'a pas refait sa vie et il vit dans un appartement qui est imprégné de l'odeur de cigarette. Il ne sort pas beaucoup et n'a pas d'ami. C'est un homme très solitaire. Et lorsque je lui parle de la mort qu'il y a une personne sur deux qui meurt du tabac il me dit arrête avec ça. Comme un déni de la situation. Et aujourd'hui je vous demande de l'aide. J'aimerais avoir quelqu'un qui puisse l'intercepter, et qui puisse témoigner auprès de mon père de sa vie, de ce qu'il a pu vivre avec la maladie, avec un cancer, ou bien même les étapes pour l'arrêt du tabac enfin j'ai besoin d'une personne qui puisse lui faire ouvrir les yeux s'il vous plaît. Je le vois le 25 septembre pour qu'on discute ensemble. Merci à vous d'avoir lu mon témoignage. Et merci pour ceux qui vont y répondre. Merci du fond du cœur. C'est mon dernier espoir pour qu'il puisse arrêter.
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Mejed (40 ans)
Nationalité Tunisienne
29 décembre 2023

Bonsoir, je suis très content de partager avec vous mon témoignage à propos de mon arrêt de fumer, en fait c'était une décision prise sur plusieurs étapes, car depuis l'été dernier (2023) j'avais commencé à pratiquer du sport en faisant de running et parfois je courais près de chez moi des distances entre 3 à 5 km, au fil des jours j'ai minimisé ma consommation tabagique et j'ai pu changer mes attitudes journalières ( moins café et du tabac , plus sport + eau ... ect) , jusqu'au jour où j'ai participé a une course de 5km ( Dimanche 8 octobre 2023) une date après la quelle je n' avais plus fumé une cigarette 🚬. Heureusement les évènements sportifs se succédaient et chaque dimanche je participais à une nouvelle challenge, courir une distance et résister à l'envie de fumer où d'aller boire un café ☕ avec les gars, ça marchait parfaitement , puisque j'ai bien progressé en terme d'endurance au sport et de dépendance au tabac 💪. Le 17 décembre 2023 j'ai réussi à réaliser un super chrono durant mon premier semi marathon 21,1km et ça me fait plaisir d'avoir trouver mon rythme sportif s'améliore aussi rapidement que possible, Déjà 82 jours sans tabac une excellente sensation à recommander.
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Anonyme (24 ans)
Nationalité ivoirien
26 août 2021

J'ai commencé je dirai assez tôt 18 ans c'était difficile pour arrêter mais le déclic est venu avec un livre audio sur le web avec une méthode assez simple à tous ceux qui veulent arrêter je vous le recommande en plus c'est "La méthode simple pour en finir avec la cigarette" de Allen Carr.
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Alexandre (28 ans)
Nationalité Française
25 mars 2015

Olà a todos... je découvre ce site aujourd'hui. Et je crois qu'il vient déjà de me sauver d'une rechute (en même temps ma dernière cigarette ne date que d'hier matin, 24 mars 2015, 11 heures). Depuis début janvier, j'ai une grosse bronchite, doublée d'une pharyngite. Et le tout ne passe pas, même avec antibiotiques, pourtant j'avais réduit jusqu'à deux clopes par jour. Mais impossible d'arrêter vraiment. Alors que je sais que ma bronchite va trainer si je n'arrête pas, et surtout que je vais continuer d'avoir hyper mal à la gorge et sentir comme des aiguilles dans les poumons à chaque fois que je respire si je n'arrête pas. Donc là on se dit : "oui, la clope quand même ça nous rend pas normal". Parce que J'ADORE LA VIE moi ! Or je n'arrive même pas à stopper la clope plus de cinq jours pour que mes poumons se reposent. Donc vraiment il faut se dire : la clope N'EST PAS TON AMIE !!!! La clope est une saloperie vicieusement morbide. Tu te dis "allez, c'est pas beaucoup deux clopes par jour, j'en ai envie, donc j'en prends une !". Mais en fait, si tu avais toute ta tête tu ne penserais même pas à en prendre une, puisque c'est dangereux, tu as une grosse bronchite ! Si tu en prends une c'est parce que tu es complètement soumis à la cigarette, tu ne veux pas l'admettre, ou tout simplement ne peux pas (c'est difficilement concevable de se faire diriger à ce point par une simple cigarette), donc tu transformes ta dépendance en "envie", alors que la clope fait de toi ce qu'elle veut, et peut aller jusqu'à te supprimer... Alors il faut essayer de lutter, de relever la tête contre cette clope que l'on a nous même laissé nous mettre des chaînes aux pieds... En fait je suis content de connaître ce site parce que je vois que je ne suis pas le seul à souffrir le martyre à essayer d'arrêter de fumer. Je me sens moins ridicule. On peut paraître fous aussi, à être obnubilé juste par cette chose, la clope, alors que des choses, sur Terre, y'en a quand même un grand nombre ! Et lire des témoignages qui disent : j'en ai ch... AFFREUSEMENT pour arrêter, mais maintenant c'est magnifique... Et bah ça aide. Moi j'ai déjà réussi à arrêter 1 an, à 26 ans. J'ai repris par imprudence et par déprime. Aujourd'hui je me sens très fragile dans ma très récente tentative d'arrêt, je sens que je vais devoir faire des EFFORTS DE MALADE pour arrêter pour de bon, mais j'en ai vraiment envie. parce que j'aime trop la VIE et la LIBERTÉ !!! Nom de D... ! Bisous à tous, merci pour vos témoignages, ils m'aident vraiment.
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Dylan (22 ans)
Nationalité Suisse
21 octobre 2015

Bonjour, j'ai arrêté de fumer depuis 1 mois et je dois dire que je ne pensais pas pouvoir récupérer autant vite. J'ai l'impression de revivre!! Je voulais faire part de mon expérience pour pouvoir aider d'autre personnes. Points positifs: Les matins je me levais et fumais une cigarette au réveil et ensuite je déjeunais. C'est quand même grave de se dire que je dois d'abord fumer plutôt que de manger. Maintenant je me lève tranquille et non stressé. Le fait de ne plus être fatigué constamment les soirs après 20 cigarettes dans le corps. Le fait de ne plus tousser les matins des glaires, ne plus puer à longueur de journée. Je porte des lentilles et javais souvent les yeux secs à cause de ces cigarettes et maintenant c'est fini. Je suis bien mieux en général et j'ai retrouvé la pèche la journée. Je me marre bien quand je vois tous ces "suiveurs" se geler les pieds dehors le matin à la pause. J'ai retrouvé l'odorat. Je n'ai plus besoin de stresser pour acheter des cigarettes, ou retrouver le briquet pour pouvoir en fumer une et me sentir justement moins stressé. C'est cette cigarette qui vous fais stresser exprès pour que vous voulez fumer. C'est quand même grave d'être un esclave de cette daube en tube. J'ai un cardio et oui j'ai 22 ans et je cours de temps en temps, et depuis une mois j'ai triplé mon endurance et ce juste en arrêtant. Le teint du visage est aussi hallucinant, en 1 mois ma peau a retrouvé toute sa couleur et sa fraîcheur et à 22 ans se voir dans le miroir et se dire qu'on fait plus que son age c'est quand même le combe. Ne soyez pas un "suiveurs" et gardez votre argent pour vous et pour vous faire de jolies vacances.. Bon maintenant les points négatifs: Je précise qu'à l'instant je peux dire que ces symptômes ont totalement disparu. Ils ont duré 2 semaines et la 3ème semaines ils ont diminués. J'étais irritable et chiant au possible sans compter que je me sentais mal et à moitié dans les vapes. J'avais la tête qui tourne pendant les premiers jours. On a arrêté ensemble avec la copine et elle est aussi super contente du résultat malgré toutes les disputes dues à cet arrêt. J'ai pris un kg et je m'en fou complètement, c'est pas grave du tout et ça ne se voit pas mon plus. Comment j'ai fais pour arrêter, il n'y a pas de remède miracle néanmoins quelques conseils: Faire un pacte avec sa copine et ses proches du genre si je m'énerve ce n'est pas grave et c'est normal. Partir sur le principe qu'on le fait pour sois-même et que si je m'engueule avec qqun à cause du manque, on s'en fou, la personne comprendra et si elle ne comprend pas tant pis pour elle! Faire des bonnes nuits de sommeil, ça m'a aider! Ne pas boire d'alcool, j'adore sortir et je me suis dit que si je sortais et que je voulais fumais je rentrais directement à la maison et tant pis si je loupe 2-3 soirées. La première soirée j'ai tenu 1 heures et ça m'a gâché toute la soirée et je m'en fou. Ce n'est pas grave!! Un conseil de ma copine qui me le dit souvent: prendre la vie cool et profiter, mais profiter sans se démonter la santé c'est possible en arrêtant cette m.. Se sortir les pouces du cul une bonne fois pour toute et se donner les moyens d'arrêter facilement. Pour les gars qui sont stressé comme moi à cause de l'arrêt, faites 20 pompes à chaque fois que vous voulez fumer et vous verrez après 200 pompes pendant la journée, ça va vite diminuer. On dit souvent que les drogues c'est mal mais il faut ouvrir les yeux et se dire que la drogue la plus puissante reste les cigarettes mais la seule différence c'est que ça a été légaliser et du coup ils se font tellement de tune avec cette m.. que ça restera légal et les gens continueront à penser que ça n'est rien et pas grave mais c'est faux! La vérité c'est que ça tue alors posez vous la question: Vous voulez vivre ou vous voulez mourir à cause d'une m.. pareil!! Bref voilà mon expérience. J'espère que ça va aider des gens qui se demandent s'ils veulent arrêter ou non! N'hésitez pas une seule seconde et foncez!! ++
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Lila (34 ans)

17 mars 2021

Bonjour cela fait trois semaines q j’ai arrêté de fumer.. c’était le mercredi des cendres parce q j suis tombée sur ce « terme » parce qu’il était temps. 20ans de dépendance, d la peine à faire d randonnées en montée, le souffle coupé le cœur battant la chamade.. à 35ans seulement. J’ai arrêté trois jours puis j’ai craqué fumant une latte .. la latte qui anesthésie le cerveau qui lui fout un coup et qui arrache les poumons. Pis j’ai arrêté le lundi suivant. Dur très dur quelle drogue d merde! L’état devrait interdire cette substance bien plus addictive et dont il m’a ete plus difficile d me séparer q d la Coke et du joint. Envies obsessionnelles d clope, envie d sucré (normal cette salope est composée d 20% d sucre!!!!), déprime angoisse désespoir. Arrêt sans substituts si c n’est du millepertuis en tisane pour l’humeur et du cynorhodon en tisane pour « arrêter l’envie d la bouche »... quand l’envie est forte un thé « lap sang » (thé noir au goût/odeur fumé) très efficace ... du sport pour libérer les hormones d bonheur! pis l’envie passe à chaque fois au bout d quelques minutes elle s’en va faut tenir bon. Au bout d quelques jours l’odorat revient... quel plaisir en c printemps. Et le goût (tiens j pensais savoir mieux cuisiner, tiens ils sont immondes c sandwich industriels q j mangeais à midi), j ressens d odeurs d’enfance... la pluie dans l’air , le gazon... j grimpe une montagne avec plus d souffle, j cours sans aucune gêne pulmonaire. J respire enfin! Et petit à petit j’oublie l’envie d cette salope. Ne surtout pas craquer quand la faim te ronge « avant l’heure » et quand l’envie d sucre te prend (le sucre étant également une drogue). Ne pas abandonner.. regarder d documentaires sur la mafia d cigarettiers/meurtriers pour savoir le meurtre parfait qu’ils ont inventé. Les premiers jours étaient très dur, j ne me considère pas encore comme non fumeuse ayant encore envie d cette salope d temps en temps... n’abandonne pas, ne désespère pas, les angoisses et déprimes sont aussi là pour boucler qqchose qui nous ronge depuis longtemps laisser passer avoir d la patience et confiance. La satisfaction mais surtout les bienfaits sont o combien délicieux. Un élément toxique important d moins dans ma vie. Dieu merci sans toi j n’y serais pas parvenue. Ayez confiance en vous et en dieu si vous croyez en lui. Vous arrivez à vous défaire du manque... il ne faut pas craquer même pour une latte une taffe la taffe d trop qui te ramène à l’état desclave.
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Anonyme (27 ANS ans)
Nationalité France
29 décembre 2020

BONJOUR A TOUS JE SOUHAITAIS TÉMOIGNER DE MON ARRÊT DE FUMER 24 JOURS SANS UNE CIGARETTE NI MÉME UNE TAFFE JE PENSAIS NE PAS Y ARRIVER J AI COMMENCE LE TABAC ACTIF IL Y A 11 ANS J APPRÉCIAIS VRAIMENT FUMER ENTRE AMIS AVEC UN VERRE APRES MANGER QUAND J ÉTAIT AU TÉLÉPHONE AU VOLANT BREF JE FUMAIS UN PAQUET PAR JOUR PUIS J AI EU UN DÉCLIC UNE ENVIE UNE MOTIVATION ET J AI SAUTER LE PAS A VRAI DIRE LES PREMIERS JOURS J AI EU BEAUCOUP DE MAL J AI MÊME EU DES DIFFICULTÉS A GÉRER MES ÉMOTIONS TOUT ME RAMENAIS AU TABAC PUIS AU BOUT D UNE SEMAINE JE NE RESSENTAIS PLUS D ENVIE NI DE BESOIN ET LES BIENFAITS QUASI IMMÉDIATS M ONT MOTIVE LE GOUT L ODORAT LA RESPIRATION LE FAIT DE SENTIR BON FIN VRAIMENT JE REVIVAIS PUIS J AI DÉCIDÉ DE ME COMPLIQUER LA TACHE CÔTOYER MES AMIS FUMEURS MAIS SANS ALCOOL ET J AI RÉUSSI JE N AVAIS TOUJOURS PAS L ENVIE J AI DONC ÉTÉ PLUS LOIN BOIRE PLUSIEURS VERRES ET CÔTOYER DES FUMEURS ET LA J AI RESSENTI UNE ENVIE INTENSE DE FUMER UNE CIGARETTE JE PENSE QUE C EST L EFFET DE L ALCOOL J AI DONC PRIS UNE CIGARETTE DANS LES MAINS ET JE N AI PAS SU L ALLUMER PUIS CETTE ENVIE EST PASSÉE EN 3 MINUTES ET JE N AI PLUS RESSENTI LE BESOIN DE FUMER DE TOUTE LA SOIRÉE JE PENSE QUE JE SUIS SUR LA BONNE VOIX MES JOURNÉES PASSENT SANS QUE JE PENSE A FUMER J AI PERDU L HABITUDE ET JE SUIS FIÈRE DE MOI ET HEUREUSE DE NE PLUS ETRE DÉPENDANTE JE METS ENFIN DE L ARGENT DE COTE JE N AI PAS ENCORE PRIS DE POIDS NON PLUS APRES JE NE MANGE PAS PLUS QU AVANT FIN POUR TOUS CEUX QUI HÉSITENT FONCEZ VRAIMENT ET POUR LE COUP CETTE DÉPENDANCE EST VRAIMENT DANS LA TÈTE ET RIEN N EST IMPOSSIBLE.
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priscillia (35 ans)
Nationalité francaise
22 août 2019

Bonjour à tous, Je voulais apporter mon témoignage et recevoir du soutien. Je suis en couple depuis 18 ans maintenant nous fumons tout les 2. nous avons bcp fait la fete ensuite ns sommes devenu parents et j'ai décidé d'arrêter de fumer environ 1 et demi après la naissance de ma fille et avant tout pour elle et ensuite pour moi. Car ne voulais que ma fille se retrouve avec aucun parents d'ici 10,20 ou 30 ans. Mon amis n'a pas suivi l'arrêt de la cigarette, il a essayer mais sans grande conviction. Moi j'ai arrêter il y a deux ans du jours au lendemain sans rien, juste moi. aujourd'hui mon couple subi mes humeurs différente d'avant et je pense que j'ai d'avantage grandi ou pas comparé a mon amis enfin je ne sais pas. mais je n'ai de patience en vers lui je dis les choses sans attendre alors qu'avant je ne disais rien et je laisser couler l'eau sous les ponts je me disait ça va passer............. alors du coup je me dit que je devrai peut être me remettre a fumer pour avoir de nouveau des moments partager avec mon amis et arrêter de m 'énerver pour rien
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audrey (39 ans)
Nationalité France
21 décembre 2017

Bonjour à tous; j'ai arrêté de fumer ça fait un mois;et vos témoignages m'aide chaque jours. Ils me motivent encore plus à ne plus jamais fumer. J' ai commencé vraiment à fumer tous les jours à 16 ans jusqu' à il y à un mois ou j'ai été chez mon docteur pour une prescription de patchs et nicorette. A préciser que c'est rembourser par la caisse. Je fumais 1 paquet par jour des années dès le matin jusqu'au soir avant d'allé me coucher. Et pendant mes 3 grossesses. Je savais que j' avais un bébé dans le ventre et pourtant il me fallait ma drogue. Heureusement mes enfants n'ont rien. A peine j'allais au lit ce voile qui me faisait tousser et toussait pendant 30 minutes; jamais de confort en allant me coucher ;toujours cette toux. Aujourd'hui ça fait un mois passé et je ne tousse plus le soir en allant me couché; je respire à fond; je me sens tellement bien ce que je n'éprouvais pas avant. Après chaque repas je me lave tout de suite les dents. Je me suis acheté aussi des bonbons à la menthe; c'est agréable d'avoir une bonne haleine. Plus de café; tout ce que je faisais en fumant café cigarette.... je l' ai supprimé. Plus de café; je ne regarde plus de film je lis un livre dans mon lit à la place. Voilà je vous raconte mon début de vie sans cigarette et je vous encourage tous à arrêter car c'est vrai qu'on peut vivre sans cette drogue il faut vraiment le vouloir. Et ne pas attendre d'avoir une maladie pour arrêter. Je sais aujourd'hui que plus jamais je ne fumerais. Pour moi ce qui ma vraiment aider c'est de changer toutes les habitudes que j'avais avant et les substitut patch m'ont aidé aussi. Mon mari a arrêté aussi; en me voyant tellement bien je l' ai motivé. Et on n'a jamais fumer dans la maison avant j'en avait marre à ne de sortir dehors quand il faisait froid pour fumer.
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Maud (33 ans)
Nationalité Canadienne
09 août 2021

Bonjour ! Je m'appelle Maud et j'ai témoigné il y a un peu moins d'un an sur ce site, lorsque j'ai arrêté de fumer. Ca fera un an dans quelques jours et je suis fière, extrêmement fière. Je témoigne aujourd'hui pour vous dire que oui, c'est possible. Je fumais un paquet par jour il y a un an. Je ne touche plus une cigarette et ce n'est pas un supplice, c'est un bonheur. Croyez y, tentez le, retentez le. Et dites "merde" aux gens qui ne croient pas en vous. Trouvez vos motivations, écrivez vos motivations, partout, chez vous, au bureau, en voiture (vive les post it !) Je dit souvent que je viens de passer une année en "é" : j'ai pleuré, insomnié, enflé (+ 10 kg !), boutonné tout l'été... mais j'ai réussi. Je me suis donné un an pour "évacuer" la cigarette ! Voilà le constat : * j'ai pleuré des heures entières, sans raison apparente : mes meilleures amies ont cherché des heures entières à savoir pourquoi je pleurais "pour rien". On a finit par en rire... moi, toujours en pleurant ! Et ça passe. J'ai retrouvé ma pêche légendaire ! * j'ai insomnié... ben oui, ça m'arrive encore. Je prends le bon côté des choses... lait chaud avant d'aller me coucher, tisanes relaxantes, musique douce, bain avec bougies et huiles essentielles. Ma fille adore. Moi aussi... Pas si désagréable que ça de soigner les insomnies ! * j'ai enflé... Ah ça... c'est vraiment désagréable ! Mais j'avais accepté l'idée que ça pouvait arriver et je pense que ça a contribué largement à ma réussite. Une année bouboule contre une vie plus saine. Je prends. Et là ça y est... En m'attaquant aux haricot verts plutôt qu'à la plaque de chocolat, la balance recommence à sourire. Mes fringues aussi. Et moi, je n'en parle même pas ! * boutonné tout l'été... là, les filles (et les garçons), c'est l'occasion ou jamais de vous ruer chez l'esthéticienne pour des soins du visage. Du temps pour vous, on s'occupe de vous... Si c'est pas le bonheur tout ça !!! Je commence ma nouvelle vie saine d'ex fumeuse. Entre nous, si j'ai eu suffisamment de volonté pour réussir à arrêter de fumer, c'est donc que je peux avoir suffisamment de volonté pour beaucoup, beaucoup, beaucoup d'autres choses, non ??? Waouh !!!
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Manuella (22 ans)
Nationalité Française
08 février 2022

Bonjour, J’ai commencé à fumer à l’âge de 15ans très régulièrement un paquet de 20 me fessais 2/3 jours, j’ai vraiment eu la volonté pour arrêter, et du jour au lendemain j’ai réussi. Je fumais ma dernière cigarette comme chaque soir et je l’es regarder et je me suis dit « toi tu était la dernière » et je l’es jeter. J’en reviens toujours pas, mes proches au début ne m’on pas crus vu que je fumais excessivement, mais j’ai tellement l’envie que j’ai réussi. Pour ma part le plus difficile est sûrement les trois premiers jours, une fois une nouvelle routine installée on oublie l’envie de fumer.
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Quentin (23 ans)
Nationalité Suisse
05 juin 2017

Cela fait une semaine que je ne fume plus. Et je sais, au fond de moi, que jamais je n'y retoucherai. J'ai auparavant plusieurs fois tenté de me sevrer, sans succès: horrible état dépressif, douleurs multiples, un état proche de la folie. J'ai les dents jaunes, le souffle rauque, l'haleine puante, je récupère les mégots de cendriers qui jonchent le parterre de la rue tard dans la nuit quand je suis à court. Je me sentais enfermé à vie, pris au piège. Mais cette fois-ci, c'est différent. Je parviens à me défaire de mon addiction sans douleur et sans manque aucun, avec joie même! Mon secret? La cigarette électronique. Ce produit, conçu par les fumeurs pour les fumeurs, est une véritable petite révolution. Informez-vous, regardez Vape Wave de Jan Kounen, lisez la presse scientifique, parcourez le web. Puis, comme-moi, faites le pas, entrez dans un magasin spécialisé réputé et laissez-vous conseiller. Avec la vape, il n'y a aucun sentiment d'abandon, de sacrifice. La raison est simple. Vapoter est tout simplement meilleur que fumer! En terme de goût et de sensation, la vape offre un panel d'une variété inouïe, supérieure en tout points à la monotonie des cigarettes. Paradoxalement, c'est en arrêtant de fumer que j'ai enfin trouvé le plaisir que la cigarette était censée m'apporter. Alors, vous êtes prêts à troquer vos clopes archaïques tueuses et au goût de cendre pour la cigarette du futur?
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Anonyme (34 ans)
Nationalité France
09 décembre 2020

J'ai arrêté de fumer parce que je commençai à être essoufflée quand je montais des escaliers. Aujourd'hui j'ai pris tellement de poids que je suis plus essoufflée qu'avant l'arrêt du tabac ! Je suis dégoutée.
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Alexandra (34 ans)
Nationalité Suisse
01 août 2013

Voila 101 jours que je n ai plus touché à 1 cigarette ! Ce n est pas la plus grande période que j ai passée sans fumer car j avais arrêté lors de ma deuxième grossesse mais c est en revanche la première fois que j arrête en me disant " je peux envisager le reste de ma vie sans fumer " J ai arrêté de nombreuses fois et avec d autant nombreuses méthodes ... Je dirais qu il n y en pas une plus efficace que les autres mais je pense que c est toutes ces tentatives qui m ont permis de pouvoir envisager aujourd hui mon avenir sans tabac . On apprend sur soi et de ses erreurs à chaque fois , jusqu à on ai enfin un déclic ! J espère que ça va durer , j en ai vraiment envie , et mon conseil sera : ne désespérez pas et n arrêtez jamais je vous battre contre la cigarette , tous les moyens sont bons !!!
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Anonyme (24 ans)
Nationalité Suisse
02 octobre 2020

Je pourrais vous détailler pleins de choses sur ce que j'ai eu durant mes derniers mois de tabagisme, mais ca serait un roman.. Depuis 2017 fumeur occasionnel de THC, de plus en plus en 2018 et j'ai commencé la clope en novembre 2019, fumant d'abord 10 par jour puis 15 dès début 2020, avec une 20aine de joints par semaine à côté. En avril pendant le confinement grosse crise de panique ou d'angoisse, avec sensations de gêne dans la gorge et pression peu douloureuse sur le thorax et sensation de sentir le pouls battre dans la zone du thorax, enfin bref, des sensations qui se sont estompées très lentement.. Juin 2020, fin conso courante de THC et très rare ensuite, jusqu'à arrêter la clope... totalement... ce 15 septembre 2020, avec une Vype depuis. Les dernières semaines, mon envie d'arrêter n'était pas manifeste mais ma conscience me le répétait. je fumais 10 cigarettes roulées et 2-3 industrielles par jour, et tellement je tirais fort que je fumais 1 clope sur 2 sans filtre avec toncar simplement, tout en était conscient que j'étais entrain de me tuer à petit feu. Puis un matin en allant rattraper le bus, j'ai du arrêter de courir, je n'avais pas l'endurance pour. Cela m'a fait tilt... En résumé, dix mois de tabagisme, j'ai compté presque 3500 cigarettes au total, je prie maintenant pour que ma santé s'en remette et qu'on ne me diagnostique pas une saloperie de maladie dans les prochaines années. Je ne dirai jamais que je ne fumerai plus, mais là, c'est décidé, j'arrête la clope, je vapote pour compenser, et un jour j'arrêterai tout, et je reprendrai le sport. Je tiens trop à ma vie pour la bousiller à 24 ans avec une addiction complètement inutile. Fumeurs rassurez vous, je n'ai pas changé d'avis sur la clope, j'ai adoré fumé et je ne renie pas du tout mon passé de fumeur.. juste envie de passer à autre chose et de ravoir un souffle et une qualité de vie de non fumeur, celle que je n'ai plus depuis l'automne dernier. Arrêter ce n'est pas facile quand on adore fumer, mais n'attendez pas qu'une maladie vous en persuade.. Si il y a quelque chose que l'on peut fumer sans risque, qu'on me dise quoi... je crois que j'ai toute la vie pour trouver une réponse qui n'arrivera jamais.
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Laetitia (29 ans)
Nationalité française
14 février 2023

Bonjour, j'ai arrêté de fumer le mardi 7 février 2023. J'avais posée cette date quelques semaines auparavant en commençant à marteler dans mon cerveau qu'après cette date se serait finit. J'avais déjà arrêté durant deux années, entre 2020 et 2022. Le piège de la rechute: la soirée trop alcoolisée et la perte de la raison qui m'a fait me dire "Juste une cigarette, c'est pas grave". Mais c'est une drogue, "juste une" ça n'existe pas. Alors c'était reparti comme en l'an 40. J'étais pourtant convaincue que j'arrêterai à nouveau, parce que j'avais conscience que cette m*rde n'avait aucun avantage, absolument aucun. Avant cette fameuse date, j'ai donc fumé pendant plusieurs mois, avec dégoût de la clope et de moi-même. Dégoutée de l'odeur, les fringues qui puent, l'haleine fétide, la peau du visage salit, les dents jaunies, ma voiture pleine de tabac, de cendres... Je ne dirais pas que c'est moins grave pour un homme, mais pour une femme, c'est vraiment ce qui a de moins élégant. Et surtout le fait d'être une idiote droguée qui enfume son organisme sans en retirer aucun avantage, et en plus qui paye une fortune pour ça. Le mardi 7 février arrive, j'allume une dernière clope avant d'aller au travail. Je trempe les cigarettes restantes, mon tabac, mes feuilles, mes filtres dans le lavabo pour qu'elles soient inutilisables, et je jette le tout. Ce même jour je (re)commence à lire le livre d'Allen Carr qui va me faire un lavage de cerveau sur la dangerosité physique et psychique du tabac. Premier jour compliqué je dois le dire, j'ai eu l'impression de faire le deuil de qqchose. Je me suis même surprise à pleurer à chaude larmes à la vue de mon cendrier. Et les jours suivants, la libération. La fierté. L'apaisement. Ce qui m'a le plus frappé c'est la saveur des aliments. Je ne m'étais pas aperçue à quel point la clope m'avait retiré ça. Tout est savoureux. Et surtout, j'apprends à apprécier chaque instant de la vie. Quand on est fumeur, on passe son temps à attendre la prochaine clope sans apprécier le moment qu'on est entrain de vivre...quel gâchi! Même si parfois j'ai un instant de frustration, il s'évanouit aussi rapidement qu'il est venu en me rappelant alors qu'on a aucune raison de regretter la clope, ne serait-ce qu'"une seule". Elle n'apporte RIEN DE POSITIF. RIEN. La vie est tellement plus agréable sans elle
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Soso (31 ans)
Nationalité Suisse
10 décembre 2023

Bonjour à tous. Fumeuse depuis mes 13-14 ans, j'ai réussi à arrêter plusieurs fois de fumer. Une fois, un an. Une autre fois, 3 mois. Une autre fois, 6 mois. J'avais repris jusqu'à il y a quelques jours. Sur un coup de tête, cela fait 36 heures que je n'ai pas fumé, suite à la prise de conscience que je "cramais" mes poumons en fumant. De plus en plus, mon corps me disait de lâcher cette substance pourrissant dans mon corps : je fais de l'asthme depuis peu (mais avant, non...), j'ai des douleurs aux poumons, le souffle inflammé (chaud/froid), je tousse, j'avais ces peurs de mourir d'un AVC ou d'un arrêt cardiaque. En plus de souffrir d'hypochondrie. Comme certains ici en témoignent, la peur est un grand levier du changement, pour moi c'est aussi le cas. Mais prendre conscience que je détruis ma santé, ma vie, et que peut-être j'ai atteint un point de non retour me motive encore plus à dire non à cette drogue!! Et retrouver un rythme cardiaque agréable au bout de même pas 2j d'arrêt me conforte aussi dans mon idée et mon choix! Mes thérapeutes me disent que ce n'est pas le moment; mais je vais leur prouver aussi le contraire : il n'y a jamais de mauvais moment pour s'arrêter de fumer!!!
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Saint of smokers (27 ans)
Nationalité Suisse
05 novembre 2023

Aujourd'hui, 5 novembre cela fait 7 jours que je n'ai pas touché une cigarette et sans substitut de nicotine. C'est la première fois que je tiens aussi longtemps. Il faut dire que j'ai un rapport spécial à la cigarette. Je suis jeune, j'ai à peine connu les lieux publiques fumeurs mais lorsque j'ai commencé, j'ai tout de suite adoré ça, je me sentais viril, je protestais contre l'interdiction fumer à l'intérieur. Je trouvais ça teeeeeellement cool les images d'archives où tout le monde fumait à l'intérieur et ça paraissait normal ! Une époque révolue... Tout ça pour dire que j'aimais beaucoup fumer mais j'ai décidé d'arrêter pour de bons avant que des problèmes se déclarent mais pour l'instant j'ai l'impression de perdre + que je gagne, je suis un peu triste... Mais probablement que je me remercierai plus tard.
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Angie (40 ans)
Nationalité Francaise
31 août 2023

Bonjour cela fais 1 semaine que j ai arrêté la cigarette, le plus dur c'est le matin encore parfois un peu irritable mais le patch et surtout les pastilles m'aident quand je suis en manque. Ne plus sentir la cigarette est tellement agréable et ne plus avoir mal à la gorge .Le parcours est encore long mais je compte tenir^'
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Anonyme (34 ans)
Nationalité française
01 février 2023

Hello la team ! aujourd'hui j'ai décidé d'arrêter de fumer pendant ma journée de travail et je suis ferme dans mon intention - j'arrête la clope, je fume du tabac a rouler - je pense que c'est tout un rituel feuille filtre rouler ect... Depuis quelques jours sifflement quand je respire, de plus je fais du sport ... Je pense qu'il ai nécessaire par respect pour notre vie nos proches et nos objectifs, car notre corps est notre véhicule dans cette vie ! Je vous envoie plein d'amour et de détermination, et je crie haut et fort J'AI FINI AVEC CETTE MERD.... Bine à vous famille ex fumeurs
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pitouchou (24 ans ans)
Nationalité ivoirienne
31 octobre 2021

bonjour, je suis au bord du gouffre la cigarette me détruit petit a petit et je commence a devenir l'ombre de moi même! besoin de conseils afin d'y remédier. j'ai plusieurs fois essayer d’arrêter mais au bout de quelques semaines je retombe encore dans ce tourment il suffit d'une seule bouffée et je redeviens le train a vapeur que j’étais. j'en peux plus ma vie professionnel et social en sont affectés car on me regarde d'un mauvais œil lorsque j'ai une cigarette au bec. besoin de solution durable voir définitive svp. Merci
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Anonyme (34 ans)
Nationalité Inuit
13 août 2021

Le 19 août 2021 cela fera 2 ans que j ai arrêté de fumer. Le tabac a tellement disparu de ma vie que des fois j'en oublie avoir été fumeuse pendant 20 ans à raison d un paquet tous les 2 jours et d avoir mis en péril ma santé et mes économies... La vie est tellement mieux sans tabac! Le jogging çà n a rien a voir! Maintenant j aime courir et j arrives même a tenir 30 min! Je ne suis plus esclave, plus celle qui allait courir paniquée le dimanche dans les rares bureaux tabac d ouvert de peur de manquer. Celle qui faisait des provisions de clopes les veilles de jours fériés et qui allait se cacher pour fumer pendant les réunions familiales. Franchement... ne vous imposer plus cette torture et arrêter! Apres 2 ans je n y pense absolument plus, les gens peuvent fumer à côté de moi ça ne me fait rien...le cigarette n existe plus du tout dans ma vie! Je vous conseil à tous la méthode simple pour arrêter de fumer d Allan car et je remercie cette homme pour toutes les vies qu il a sauvé.
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Sybille (26 ans)
Nationalité Suisse
09 août 2021

Bonjour, 2 ans dans 1 mois que j'ai arrêté de fumer !!!!! vous vous rendez-compte du chemin parcouru !! je n'en crois pas mes yeux, et pourtant, c'est possible. Cela parait difficile au début et puis finalement, les jours passent , les semaines aussi, puis les mois, et enfin 1 année, 2 années ... De mon côté, avec du recul, je me dis que j'aurai du arrêter plus tôt car finalement, ce n'est pas insurmontable d'arrêter la cigarette, juste un mental d'acier et le tour est joué. Je ne dis pas que l'envie ne reviens pas, c'est faux, de temps en temps, mon corps me dis : allez, vas y, juste une petite clope, lors d'un coup dur de la vie ou lors d'une soirée... mais ma motivation reste et pourquoi recommencer au bout de 2 ans ? il n'y a plus d'intérêt !! je revis depuis que j'ai arrêté. Plus de stress (car la clope fait stresser contrairement à ce que l'on peut penser), beaucoup plus d'odorat, plus de soirée passer sur le trottoir dehors, en plein froid .... si vous me lisez et que vous êtes en train d'arrêter ou bien que vous y songé, allez-y, jetez vous à l'eau, et tenez bon, ce ne sont que quelques mois à passer, quelques colères de plus, quelques kilos en plus (pour ma part : 4,5 kg), quelques doutes, pour finalement être fière de soi. N'est ce pas cela le plus important ? être fière de soi-même ? Pour ma part, je suis fière de moi-même . Sur ce, j'espère que vous serait à ma place bientôt en écrivant et en racontant vos 2 ans d'arrêt alors je vous dis, à bientôt et croyez-y, vous verrez, le monstre pour arrêter cette cigarette, ce n'est que vous-même !!!!
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Sophie (26 ans)

09 août 2021

Douze ans. Douze ans que ma cigarette et moi vivons ensembles. J'ai commencé de fumer à l'âge de 14 ans. Mal dans ma peau de jeune ado, cherchant des repères, voulant braver l'interdit.... bref toutes sortes d'excuses plus ou moins valables servant à me déculpabiliser. Le résultat est là. Douze années de tabagisme. Une cigarette par mois...."je m'arrête quand je veux", une cigarette par semaine..."je m'arrête quand je veux", une cigarette par jour..."je m'arrête quand je veux...mais ça sera plus dur...",puis deux, trois, quatre, "il m'en faut de plus en plus", un paquet? Pourquoi pas deux? Puis viennent les associations détonantes: Café-clope Alcool-clope Night club-clope Fin de repas-clope....... Et toutes ces petites habitudes qui petit à petit s'inscrivent dans des rituels bien définis, bien huilés. Pourquoi arrêter? On est si bien avec sa clope. On a même une marque préférée ! sa marque fétiche sans qui rien ne peut arriver. Compagnon idéal de toutes les bonnes soirées, de tous les coups durs, des moments de stress comme de plaisir. Pour ne pas manquer il devient impératif de s'acheter la cartouche, dix paquets à la fois !!! Puis (parce que cela n'en fini jamais) surviennent insidieusement des petits problèmes. Une petite toux par-ci, une allergie par-là, tiens, du jour au lendemain on arrête le sport, plus de souffle, plus de jambes, migraines, fatigue, tout un tas de petites choses sans importances, bien souvent mises sur le dos d'une petite fatigue passagère, d'un rhume des foins (un grand classique au printemps). Au passage, on notera une ou deux réflexions des proches "vas te laver les dents, ton haleine est infecte", "tu devrai arrêter avant qu'il ne soit trop tard", "si tu fumais moins tu....". Mais enfin, pourquoi on nous embête avec notre chère cigarette ? On ne fait de mal à personne ? Et puis on est parfaitement au courant des risques ! Oui....., parfaitement......, sauf que le jour ou cela vous tombe dessus, vous mesurer la vraie ampleur des dégâts. Les petites toux se transforment peu à peu en grosses toux, puis en crachats de sang, vient ensuite la radio des poumons et le pronostic, bien plus fiable que le loto : "Monsieur, vous avez cancer des poumons, nous devons vous opérer d'urgence d'un lobe" ....opération.... chimio....opération...chimio..."monsieur, nous sommes désolé vous avez atteint le stade terminal, tout le monde descend....à la morgue".....pleurs, cris, larmes, puis plus rien. Voilà, cela est ma dramatique histoire. J'ai 26 ans, mon meilleur ami en avait 27. Nous avions commencé à fumer ensemble nos premières cigarettes. Il est mort il y a quatre jours devant moi. Cela n'arrive pas qu'aux personnes âgées, cela n'arrive pas qu'aux autres. Pensez à Franck lorsque vous allumerez la prochaine cigarette, surtout vous les jeunes.
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Samuel (21 ans)
Nationalité Ivoirien
18 juillet 2021

Je fumais mais maintenant je suis délivré de cette prison grâce à un simple geste ceci , je l'explique seulement via mon e-mail.
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Anonyme (25 ans)
Nationalité Belge
06 juillet 2021

Bonjour, c'est la première fois que je lis un forum contre le tabagisme. J'ai commencer à fumer il y a 9 ans, je n'avais que 16ans. La raison pour laquelle j'ai commencé ? Le divorce de mes parents. Mon père est parti avec une autre femme et à 16 ans difficile à l'accepter. Il faut savoir que mon père déteste la cigarette d'ailleurs il n'a jamais su que j'avais commencé. Je pense avec commencé pour me venger mais cela n'a servi à rien. Je voulais juste faire un truc que mon père n'aurai pas aimer que je fasse. Depuis quelques temps je pense à arrêter de fumer mais bien sûr ce n'est pas évident. Mes principales raisons de fumer sur la journée son l'ennui, lorsque je suis énervée.. Ma première cigarette c'est 30 minutes après mon réveil et la suivante en rentrant du boulot vers 19h + ou-. Et puis je peux en fumer 6-7 sur la soirée. Je pense que ma dépendance n'est pas très élevée mais fumer en rentrant du boulot c'est comme une "récompense". Je n'ai pas encore trouver la méthode qui me correspond le mieux pour arrêter de fumer mais lire d'autre Expériences de fumeurs ou ex fumeurs m'aide beaucoup. Merci de m'avoir lu et bon courage à toutes les personnes qui essayent d'arrêter la cigarettes.
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Anonyme
Nationalité Togo
30 juin 2021

J'étais un jeune fumeur tout ça par ce que je trainais avec des amis qui eux fumais... j'ai eu beaucoup du mal à m'en sortir même les conseils des médecins je m'en foutais Dieu 🙏🙏 merci comme j'aimais lire ça m'a sauvé un jour sur le net j'ai découvert un livre ""en finir avec la cigarette ""qui parlait du cigarette; c'est ce qui m'a permis à moi d'arrêter de fumer je vous conseille ce livre et aussi il y en a plein comme lui. Courage!
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Basta_la_craven (24 ans)
Nationalité Nigérienne
11 avril 2021

Coucou voici en quelques lignes, comment j’ai réussi à délaisser la cigarette. Fumeur depuis mes débuts aussi lycée, devenu dépendant en terminale où j’avais justement réaliser que je ne pouvais plus m’en plus passer. En effet j’ai tenté beaucoup de fois , pour arrêter mais ça n’a malheureusement pas marché il a fallut le 31 décembre 2020 pour arrêter , déjà avant la date d'arrêt je me suis fixé un objectif, j’étais bien déterminé, et je pense ça a payé jusqu’au jour d’aujourd’hui. Dans ma famille je suis le grand frère , je ne cautionnerai pas un jour voir mon petit frère entrain de fumer , car il est évident en tant que son frère que je le verbalise en lui donnant des directives du genre à ne plus fumer, donc cela ne sera pas possible pour éviter cette contradiction, je me suis décidé de tourner le dos à la cigarette et c’est ce qui est fait.. quand j’ai arrêté la cigarette les premières semaines étaient dure comme le début de toute , j’ai gardé une confiance en moi car il est important d'honorer ce que je me suis fixé. J’ai d’ailleurs mes fréquentations, mes habitudes aujourd’hui je suis bien hamdoulillah, et j’ai aucun regret , je suis clair j’avais noirci mais maintenant ça va mon teint reviens et presque tout le monde me faisait la reproche , plus les jours passent , plus je me dis c’est la bonne décision, bref je suis fière de moi-même, d’avoir arrêté la cigarette. À tous ceux qui veulent arrêter , je vous dis c’est possible , il suffit d’être déterminé, et de contrôler ces émotions quand l’envie de fumer arrive, ayez confiance en vous rien est impossible c’est toujours possible, ayez également une volonté ferme. Croyez en vous !!
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slm (24 ans ans)
Nationalité France
01 février 2021

Voila mon histoire commence a l'âge de 15 ans , je découvre le lycée je me confronte à un nouveau monde extra-scolaire et je ne connaissais pas encore la vie j'étais encore qu'un gamin face aux autres, ma mère me disait si on te tend une clope refuse-la illico presto ce que je faisais sans hésiter je la refusais, des mois passaient et la situation s'envenima et ma mère douta que je fumais alors que je ne fumais pas et elle était vraiment très dure avec moi alors que je n'y étais pour rien elle me terrorisait tous les jours, jusqu’à un jour tout à basculer , je prends ma première taf qui m'avais fait crasher mes poumons par terre " expression" bref , pour moi j'avais fait se choix donner raison a ma mère pour qu'elle me laisse tranquille mais sa n'a servie a rien sa n'a servie qu'à envenimer la situation ,bref tout les jours je crapoté une cigarette ... aujourd'hui j'ai 24 ans j'ai peut-être une angine de la poitrine j'ai eu plusieurs symptôme par rapport a mon thorax mais je n'avais pas le courage pour arrêter jusqu'à que j'en ai ça fait 5 jours que je me bats les jours... les plus dures étaient les 3 a 4 jours plus les idées noirs d'avoir peur d'aller au tabac pour m'acheter des chewing-gum et au final ressortirai avec un paquet... ce qui ma encouragé ( j'aime beaucoup l'argent comment tout le monde je pose un dilemme à mon père je lui dis si je continus à ne pas fumer tu me donnes les 10 euros chaque paquet de cigarette que je ne fume pas, il était d'accord en revanche lui il ma dit si je te donne l'argent des cigarettes pas fumer et que si je touche ne serait-ce qu'à une cigarette je se serais dans le regret de redonner l'argent que j'aurais économisé sans fumer ) c'est un très bon dilemme voila ça fait aujourd'hui 5 jours et 50 euros que j'ai économisé et je suis très fièr de moi et compte pas en rester la je vais me battre jusqu'à exterminer la dernière goutte de nicotine dans mon organisme de plus en plus que le temps avance et de plus en plus que le manque de cigarette deviens supportable j'ai arrêté d'un coup mais mais j’espère que les jours qui suivent ne vont pas me réserver des surprise ( et puis j'ai une phrase imparable si quelqu'un me propose une clope je lui dit " je n'ai pas besoin de fumer merci et si il me venait l'envie de fumer j'irai me servir à la source en gros je n'ai pas besoin de toi pour que tu me donnes des cigarette va te tuer tout seul moi je veux vivre )
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Anonyme (25 ans)
Nationalité Suisse
29 septembre 2020

J'ai 25 ans et j'ai arrêté /décidé d'arrêter de fumer quand je me suis rendu compte que ça faisait bientôt 8 ans que je fumais. Depuis mes premières cigarettes, le temps est passé très vite. On commence souvent à fumer en soirée, puis quelques fois par semaine pour finir par griller 15 à 20 clopes par jour. Je pense que ce qui m'a ouvert l'esprit à un arrêt (parmi d'autres éléments), c'est le visionnage d'un reportage Arte. Non seulement le reportage est captivant mais il révèle aussi des vérités tristes à entendre. Par exemple le fait que quelqu'un qui a passé la barre des 25 ans sans devenir dépendant à la nicotine n'a qu'une chance très réduite d'en devenir dépendant par la suite. On apprend ainsi que les cigarettiers font leur publicité exclusivement sur un public (14 ans en Indonésie....) 16-25 ans. Ils savent très bien que passé cette tranche d'âges, il ne s'agit plus de leur public cible. Et je me suis rendu compte à ce moment que j'étais tombé dans le piège, certes pas en consommant directement du marketing de cigarettier (la publicité est relativement limitée depuis plusieurs années et surtout on ne consomme que rarement des cigarette pour la première fois car on a vu une publicité) mais plutôt à travers l'inconscient collectif de la société. En effet, l'image du jeune qui sort en boîte le jour de ses 16 ans pour la première fois, qui fume et boit... etc... C'est exactement ce qui m'a est arrivé. Et une fois la dépendance à la nicotine implantée, c'est dure de revenir en arrière. Certes la dépendance physique est minime mais psychiquement est tellement puissante. Enfin bref, on se rend compte qu'on est tombé complètement dans le panneau et que les conseils qu'on écoutait en souriant de nos parents "ne fume jamais" n'étaient pas si infondés et stupides.. On perd très vite le contrôle de ce genre de substance. ABE
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Anonyme (38 ans)
Nationalité France
20 mars 2020

J'ai arrêté de fumer il y a 3 semaines, ce n'est pas la première fois mais cette fois ci, je fais en sorte que ce soit un arrêt définitif : j'ai arrêté aussi l'alcool, et j'ai dissocié la cigarette du café. Le fait d'avoir arrêté les deux a eu un effet très visible sur mon aspect physique, mes capacités physiques ET cognitives en seulement 3 semaines. Bien qu'étant très active voire hyperactive de base, cette fois je ressens moins de fatigue ou de séquelle de cette hyperactivité car arrêter la cigarette me donne plus d'énergie. N'ayez pas peur de manquer de quelque chose en arrêtant, au contraire vous allez retrouver votre énergie et votre libre arbitre.
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Anonyme (26 ans)
Nationalité France
20 janvier 2020

Bonsoir à tous. Voilà deux heures que je lis les témoignages sur les arrêts du tabac et certains m'ont ébranlés au plus profond de moi. Je vous remercie, grâce à vous ma décision d'arrêter de fumer est définitive. Je ne sais même pas depuis quel âge je fume, depuis presque 10 ans aujourd'hui. Cela fait 4 ans que je n'ai qu'une obsession, arrêter. J'ai réussi avec la méthode d'Allan Carr, mais j'ai fais l'erreur de recommencer. Mais l'envie de m'en libérer ne m'a jamais quitté. Je pratique la pensée positive depuis plusieurs semaines et vos témoignages ont mis fin à mon hésitation. J'ai vu mon père mourir, il me manque tellement. Cancer du foie, et pour la première fois je réalise que la cigarette a sûrement fait des siennes dans tout ça. Qu'il y a t-il de pire que de voir un homme d'1m90 pesé 30 kilos, devenir jaune et sentir dans ses yeux la peur de mourir, de nous laisser, de nous abandonner, savoir que la mort l'attends au bout. Je suis asthmatique, très asthmatique. Depuis quelques années je ne peux plus monter les escaliers sinon je suffoque. J'ai 26 ans. Depuis quelques jours je sens une douleurs au poumon, j'ai peur, très peur d'aller consulter. Mais d'un coup, je me rends compte que je n'ai pas besoin d'avoir peur car je dis stop à cette bêtise de fumer, j'ai hâte de respirer et de retrouver mon énergie. Pour avoir déjà arrêter longtemps, arrêter de fumer est une libération, tout est mieux sans cigarette. Je vous souhaite à tous de vous libérez de cette addiction, que les lobbys de la cigarette laisse en libres service à des jeunes qui ne pensent pas qu'un jour ils pourraient mourir à 26 ans d'un infarctus ou d'une pneumonie. Merci à tous, vous m'avez libérez.
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Anonyme (39 ans)
Nationalité Belgique
14 janvier 2020

Bonjour, Il n'est pas dans mes habitudes de témoigner sur internet mais si celui-ci peut encourager les fumeurs à arrêter: J'ai testé l'hypnose il y a peu et il faut avouer que cette méthode change complètement la perception de la cigarette. Ce paquet qui s'est baladé dans mon sac à main pendant 10 ans est aujourd'hui un inconnu. Je suis heureuse d'être libérée de ce poison qui n'apporte rien!! Je vous encourage vraiment à essayer cette méthode
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Anonyme (23 ans)
Nationalité France
16 décembre 2019

Aujourd'hui il a 5 ans j'ai fumé ma toute dernière cigarette. Jeune adolescente, j'ai commencé à fumer "comme tout le monde", mais très vite le déni cache l'addiction. Après 4 ans passé à fumer jusqu'à dix cigarettes par jours, cette application a été un de mes plus importants systèmes de support. Chaque jours, j'apprenais les bienfaits que j'apportais à mon corps, chaque jours j'apprenais à profiter de bien autres choses. L'adolescence est un moment décisif, et peut amener aux premières addictions. Grace à stop-tabac, j'ai pu commencer ma vie adulte plus seinement, et j'en suis fière tous les jours.
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Anonyme (25 ans)
Nationalité guinéenne
23 mai 2018

Bonjour à tous... J'ai commencé à fumer la cigarette et le cannabis depuis mes 18ans. Et s'il y'a une chose que j'ai apprise pendant toutes ces années ce qu'il est unitile de lire de tas de bouquins sur "comment arreter de fumer". Seule la prise de conscience peut nous aider vraiment. Perso je ne sais pas combien de livres j'ai lus ni combien de fois j'ai tenté d'arrêter mais sans succès. Aujourd'hui il y'a deux semaines que je n'ai rien fumé et je crois que cette fois c'est la bonne car j'ai décidé que de ne plus toucher à ça. N.B: vos ENCOURAGEMENT sont les bienvenus et une fois encore merci d'avance
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stephanie (39 ans)
Nationalité France
01 novembre 2017

Bonjour à tous, Après 22 ans de cigarettes à raison d'un demi à un paquet par jour j'ai décidé d'arrêter. Ca fait 5 jours, je ne ressens aucun manque mais je n'ai jamais eu de difficultés à arrêter. j'avais déjà vécu cette expérience à 3 reprises (2 fois arrêt de 18 mois et l'an dernier à la même période 3 mois). Le problème que je rencontre c'est de ne pas craquer quand j'ai un très gros stress. Je n'ai plus de paquets à la maison et cette fois j''aimerai que ce soit la bonne. Je sais que ça sera une lutte de chaque jour .
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