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Aides et conseils pour les consommateurs et leur entourage

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Aides et conseils pour les consommateurs de cannabis et leur entourage

Témoignages

Questionnaire d'évaluation du site Stop-cannabis.ch

Merci de prendre 3 minutes pour répondre à quelques questions au sujet de ce site

Je fume régulièrement
The_MasK (35 ans) - Nationalité Française - 24 juin 2018 - Partager sur: Facebook - Twitter
"J’ai 35 ans, je fume du hashish depuis à peu près 20 ans. J’ai commencer en 4ème, et je n’ai jamais arrêté depuis. J’ai foutu ma scolarité en l’air à cause de cela, pourtant j’étais doué et talentueux. Assez timide de par ma personnalité, beau garçon, le hash ne m’a évidement pas aidé à me construire socialement. Aujourd’hui je vis seul, je ne vois quasiment personne. Le plaisir d’un vécu au jour le jour passe par la consommation de cannabis. Le travail m’ennuie, je me contente du minimum, et j’en suis arrivé à me persuader que la vie est cool ainsi. Rencontrer des gens, cela m’ennuie, je les trouve sans intérêt surtout intellectuellement. Bien que le cannabis est joué un rôle sur ma mémoire à court terme, je n’ai pas perdu mes facultés d’apprendre et de retenir certaines choses, ni cette intelligence qui me définissait lorsque j’etais plus jeune. Malgré cela, il m’arrive de me dire lors de moment de déprime, que je suis vraiment passé à côté de ma vie, et que au lieu de perdre du temps, je pourrais tellement apporter au monde et à mon entourage. La défonce active les méninges, mais nous rend passif alors que les choses pour rendre ta vie meilleur et le monde meilleur sont à portée de main."
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Anonyme (22 ans) - Nationalité Français - 02 septembre 2018 - Partager sur: Facebook - Twitter
"Bonjour a tous, Voici donc mon parcours qui est finalement si classique : J'ai commencé à fumer vers 14 ans. D'abord festivement avec mes amis mais c'est vite devenu une habitude. On imagine toujours que tout sera plus drôle après avoir fumer : cinéma ? viens on fume avant, console ? on fume, plage ? idem, etc... De sorte que tout est prétexte à fumer, puis on commence à fumer seul et la dépendance s'installe. Ma consommation est devenue plus importante au fur et a mesure. Le cannabis m'a encouragé vers les mauvaises fréquentations, la petite délinquance (petits vols, raquette...), et le deal pour satisfaire ma consommation. Je tiens a préciser que je viens d'une famille aisée et mes parents ont tout essayer pour me sortir de là (discutions, menaces, psy) et m'ont poussé à faire des études. C'est d'ailleurs très certainement ce qui m'a empêché d’être un "ksos" aujourd'hui. Mes anciens amis n'ont pas eu cette chance, la plupart sont chômeurs et certains sont même en prison. Malgré le faite que j'ai aujourd’hui un travail convenable et une formation (BAC +3) ma consommation n'a cessé d'augmenter. Je ne fume pas la journée mais me "crame" le cerveau le soir. Le cannabis nous isole, même si on a des amis, ils sont tous fumeurs et il est souvent difficile de créer de nouveaux contacts. (l'inconnu qu'on rencontre parce qu'on a pas de feuille et avec qui on passe plusieurs heures ne compte pas !). Et je ne parle même pas de ma situation amoureuse catastrophique ! On a la flemme de tout, tout parait fade et sans intérêt. Ce qui est censé rendre le monde plus joyeux rend plutôt le monde plus triste lorsque l'on consomme tous les jours. Sans parler des moments où l'on n'arrive pas a s’approvisionner : je me suis retrouvé à insulter violemment mes amis/parents parce que le manque me rendait agressif et je me suis mis dans des situations dangereuses pour me fournir. Au bout d'un moment les joints ne suffisaient plus et je me suis tourné vers le bang (pipe à eau). Ce fut une de mes plus grosses erreurs. Au début ce mode d’inhalation me permettait de faire des économies drastiques en cannabis. (De 20g à environs 5g par semaine) mais très vite il m'a rendu plus dépendant, j'ai commencé à faire de plus grosses douilles et consommé quasiment autant qu'avant. Mon pic de consommation a été de 5/6 douilles par soir et de plus de 15 le weekend ou les jours où j'avais du temps libre. Si le cannabis est considéré comme une drogue douce (ce qui est discutable car c'est une drogue avec une dépendance très insidieuse, une dépendance d'habitude comme la clope) il devient une drogue dur lorsqu'il est fumé avec une douille. La défonce est plus forte tout comme la dépendance et les risques pour la santé. Au bout d'un an de douille j'ai commencé à avoir des traces de goudron dans mes crachats, à avoir mal aux poumons et a me sentir essoufflé. C'est ce qui me pousse aujourd’hui a essayer d’arrêter. Au moment ou je vous écris j'en suis a ma 1ére semaine de sevrage et ce n'est pas facile. J'utilise des gommes à la nicotine (car oui en plus de cella je fume 1 voir 1.5 paquets de clopes par jour) et une plante nommé Kudzu. Je ne sais pas si elle est réellement efficace mais ça m'aide un peu, peut être un effet placebo. Si j'avais un conseil à donner à un ado c'est de ne pas se réfugier dans le cannabis. La vie d'un ado peut être compliqué (rapports avec les parents, premières amours) et on peut se sentir mal dans sa peau mais le cannabis n'est pas la solution. Au début il vous soigne mais vous enferme par la suite dans un cercle vicieux . Et si les mecs "cool" de votre lycée/univ fument et bien je vous assure que vous pouvez être tout aussi cool (et surement plus longtemps) sans fumer. Et surtout ne consommez jamais avec un bang ! Je suis bien évidement disponible pour en parler en privé si quelqu'un en a besoin. PS : la cigarette et l'alcool ont beau être légaux et en libre service ils sont aussi très dangereux. Le maître mot est sobriété ! "

Cannamum (44 ans) - Nationalité Française - 14 janvier 2022 - Partager sur: Facebook - Twitter
"20ans de vie avec le cannabis, 20 ans en harmonie oserais-je dire... 20 ans que je suis arrivée outre mer, là où la beuh, le "kali" fait partie d'un certain mode de vie. Jeune infirmière, entre la vie "Reggae" et les urgences où je travaille, je découvre la vie libre dans un milieu naturel à couper le souffle..et j'apprends à rouler des joints! Depuis, j'ai bien vécu, voyagé, construit une famille, repris mes études, changé de vie pro, avec ma copine kali toujours gentiment avec moi. Juste une présence légère à l'heure de la sieste (ah les calins avec la pluie tropicale et un bon pét qui met à l'aise!!), de la fête ou du chill du soir quand les enfants sont couchés. Idéal? Oui mais...Ces derniers mois, bordel covid et âge aidant, grosses angoisses pour ma santé physique et surtout mentale, prise de conscience de ma pas si légère dépendance (au tabac que je mélange avec, à la beuh ou aux deux je ne sais pas), et surtout prise de conscience de ce que je représente comme repère de vie et ressource d'amour pour mes enfants encore tout petits. Un cancer, un avc ou que sais je ferait prendre un virage glauque à leur enfance si douce. Je tourne donc autour de la décision depuis des mois et hier... Hier, sans avoir fumé pourtant, gros malaise, poussée hypertensive, tachycardie, je me suis sentie partir. Arrivée aux urgences et? Bah rien, tout est redevenu normal madame! Ben oui mais j'ai eu peur comme jamais, je ne veux plus revivre ça...en tous cas pas en me disant que c'est parce que j'ai fumé certes pas beaucoup mais trop longtemps. Alors voilà, j'arrête! J'espère tenir, et il faudra des années pour que le danger de maladie s'éloigne, mais je crois que me rappeler ces sensations créées par mon corps pour répondre à mes angoisses et m'aider à dire stop va me faire tenir cette fois. J'ai beaucoup lu les témoignages et parcouru le site, merci pour tout. J'avais envie de témoigner aujourd'hui; pour fixer la décision, mais aussi parce que mon "profil" de fumeuse n'est pas si fréquent sur le site (plus toute jeune, usage non problématique à priori) et que peut être d'autres cannamums sauront se reconnaitre et interroger leur conso, finalement pas si anodine qu'on croit. Bon courage à toutes et tous!"

Anonyme (26 ans) - Nationalité Francaise - 26 juin 2020 - Partager sur: Facebook - Twitter
"11 ans que je fume tous les jours plus d'une dizaine de joints. Je fume ça comme des clopes. Ce mode de vie occupe tout mon temps et fait disparaître tout mon argent. Je repousse tout au lendemain, je fais tout au dernier moment, j'ai l'impression d'être fatiguée en permanence. J'ai déjà essayé d'arrêter plusieurs fois, je cumule les symptômes de sevrage, insomnies ou cauchemars, perte d'appétit, transpiration excessive, irritabilité, état dépressif ... donc je rechute à chaque fois car quand je fume j'ai l'impression d'aller bien. Là je suis à nouveau motivée pour arrêter, donc ce soir ça sera le dernier. Et j'espère bien me sortir de cette situation merdique, qui me ralentit tellement dans ma vie. J'ai tout pour être bien, une famille super, des amis, un copain adorable, un diplôme dans un domaine que j'aime, mais y a cette ombre au tableau, cette tâche, qui m'empêche de profiter pleinement de ce que j'ai déjà. C'est pas facile, c'est une routine, une habitude, ça se change pas comme ça. Faut lutter contre soi même et, je crois bien que c'est un des trucs les plus dur dans la vie, de devoir lutter contre ses propres démons. Pour arrêter je pense qu'il n'y a ni bonne ni mauvaise technique, faut juste trouver la sienne, qui marchera pour soi même mais peut être pas pour le voisin. Pas hésiter à en parler aux proches ou associations qui peuvent comprendre, c'est déjà un premier pas. Et les gens extérieurs peuvent avoir des solutions, auxquelles on a nous même pas penser car pas assez de recul. COURAGE ON PEUT LE FAIRE, ET ON SERA FIÈRE."
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Crisy (37 ans ans) - Nationalité Francaise - 30 décembre 2018 - Partager sur: Facebook - Twitter
"J ai commencé à fumer depuis l âge de 19 ans et les consommations sont devenus régulières jusqu'à tt les jrs en remplaçant les cigarettes 10 a 15 joints par jr...pour moi je ne pouvait pas vivre sans ..j ai commencé dès les premières années a vomir sans explication ayant une enfance très difficile au début j ai cru que ces crises était dû au psycho..a 22 ans j ai eu ma fille j ai même pas réussi à arrêter. ..ma vie a été rythmer avec le cannabis avec tj des crises de vomissements par année et en maigrissant bcp..et faire le yoyo un cp je vais bien je mange énormément et vomissements pdt max une semaine et je reperdait tt et très difficile a reprendre a manger. ..il y a 2an j ai réussi à arrêter 8 mois ou j etait mieux reprise de 8kg mais a une soirée j ai voulu tirer une taff...et l engrenage est revenu. .avec une consommation qui a exploser ...depuis j' de potassium. .trop de leucocytes. .des nuits réveillé par des bouffées de chaleur. .a dormir 4h en une semaine. .urgence hopital tt les mois pdt 1 ans..hernie hiatale a l estomac a été découverte..mais sa continué. .on découvre également de l hyperthyroïdie. .et les taux varie comme le potassium et leucocytes. .je n ai jamais oser parler de ma consommation pr moi cela n'avait rien a voir avec le cannabis j en ai besoin j imagine pas vivre sans...et la semaine dernière je me suis fait peur..une semaine horrible avec encore une chute de potassium. .vomissements etc..ma fille a aujourd'hui 14 ans et je prend conscience qu elle ma vu tt le tps malade. ..mon corps est vider je suis redessendu a 42kg..et la je me suis dit faut que t arrête sa se trouve c est a cause de sa que je suis malade...j ai décidé de finir ce que j avais et arrêter..mon 1er jr hier très dur..je refume des clopes..pertes d appétit etc...2eme jr aujourd'hui même si j ai eu du mal a m'endormir j ai fait une de 7h non stop..et j ai été tellement malade en consommant que je me dit le mal que je ressens passera plus vite que ttes les années malades. .c dur mais je tiens a pas recraquer car le manque est telle quon ne pense qua fumer un joint pr ns soulager..je souhaite de tt coeur aller mieux..et profite d une vie normal"

Anonyme (32 ans) - Nationalité Français - 01 février 2013 - Partager sur: Facebook - Twitter
"J'ai maintenant 32 ans et je fume depuis l'age de 18 ans quasiment tous les jours. Durant toute cette periode, les seuls jours ou je n'ai pas fumé c'est parce j'en avais pas ou durant mes periodes d'arret total. J'ai commencé a fumer pour m'integrer et aussi par esprit de rebellion (je voulais savoir en quoi c'etait mal de fumer). En plus, quand on est ado et qu'on ne fume pas et qu'on ne boit pas, on est un peu considéré comme des gens pas funs, pas drole et on se retrouve avec les mecs a lunette en fond de bouteille, les thons, les coincos, les cassos, les leches culs.... du coup je me suis mis a fumer pour paraitre cool et pour que les gens soi disant IN m'acceptent. Je dois avouer que les premieres fois ou j'ai fumé, j'ai detesté la sensation, j'avais l'impression de m'empoisonner, d'entrer dans un monde de peu ou je ne controle plus rien... Mais mon entourage fumeur m'a pris par la main et a fait un travail formidable pour me faire continuer de fumer .... sans compter que mon corps a commencé à s'habituer et a reclamer sa dose quotidienne. Donc en 6 mois, j'etais devenu accro et mes resultats scolaire s'en sont ressenti dus aux pertes de memoires, manque de concentration, à l'envie de fumer, et au fait que je prenais tout a la legere ... A cet epoque j'etais en prepa scientifique niveau 1, le premier trimestre ou je ne fumais que le WE ca allait pluto bien, mais des le 2ieme trimestre, j'ai commencé a fumer tous les jours histoire de ne plus seulement faire la fete que le we, mais plutot tous les jours. Le cannabis m'apportait un grand reconfort et une part de reve alors que j'etais enfermé dans les sombres et gloques chambres de l'internat... sans compter que la plupart des eleves etaient a se tirer une balle. Mes resultats ont alors baissé et ma motivation.... mais le pire ca été aux concours... pour le memoire a court terme ca va (et encore), mais apprendre le programme de 2 années de prepa en une fois, c'etait trop en demander à mon cerveau de toxico...resultat j'ai fini dans une ecole d'ingenieur de pouilleux ... ce qui m'a bien encourage a encore plus me mettre la tete. Apres une année en ecole d'inge de defonce totale (soiré open bar quasi hebdomadaire + bdo ), je crois que la j'ai touché le fond: levée à 16h couché à 9h quand je voyais mes petits camarades aller en cours, et puis eclatage de cervo (une 20aine de joins voire plus, je roulais joins sur joins, des fois je roulais mon joint avant meme que celui en cours se finisse) devant la console de 16h a 9h du mat.... En plus j'etais devenu accro au bang et les joins me servaient juste de palliatif en attendant de couler ma (mes) douilles. Resultat: j"ai ete viré a la fin de l'année J'avais alors le choix de devenir un camé total et de foirer ma vie et de devenir le parfait loser ou de me reprendre et me retrousser les manches... Par la grace de Dieu, j'ai opté pour la vie... meme si mon calvaire etait loin d'etre terminé. Je suis alors allé a la fac ou j'ai considerablement diminueé mon rythme de fumer passant a 5-10 joins par jours (ce qui est quand meme mieux qu'avant) et j'ai surtout appris a etre plus serieux et a diminuer mon rythme de fumer dans les moments ou j'avais besoin de mes moyens.... J'ai petit a petit appris a avoir une vie normale en apparence (vue de l'exterieur) tout en fumant au quotidien. Mais a cette epoque je ne m'etais jamais dit que je voulais arreter de fumer... je n'etais pas encore a cette etape. 3 ans plus tard, a la fin de mon Master et je m'etais dit qu'entrer dans la vie professionnelle etait l'occasion pour moi d'arreter car fumer y est tres mal vu et puis surtout pour ne pas avoir mon air de loque en permanence... je n'ai donc fumer que des clopes pendant les 3 premieres semaines de mon stage de fin de formation, mais tres vite, voyant que tout se passait bien, je me suis dit que je pourrais me remettre a fumer des joints en meme temps...et j'ai ainsi repris mon rythme de croisiere, genre 5-10 joins par jour (voire bcp plus) + alcool + couché tard et levé tot... J'ai fait ca environ 2 ans, mais je commencais serieusement a en avoir marre d'etre tout le temps fatigué, amoindri, limité dans ma reflexion, toujours sur la selette... J'ai alors eu l'opportunité d'aller bosser en suisse, je m'etais alors dit que c'etait l'occasion ou jamais d'arreter, .... Que neni, la suisse est le pays de la weed et fumer n'est pas illegal... je me retrouvais donc a fumer comme avant et en plus avec de la weed grave plus puissante... j'ai fait ca 3 ans (j'avais alors 29 ans) et toujours avec les problemes habituels (couché tard, levé tot la tete dans le fiac, fatigué, demotivé, amoindri, parano,..) et la j'ai commencé reellement a me demander si j'allais arreter un jour, que si je ne faisait rien, en plus je commencais a flipper pour ma santé sentant des petits blocages par-ci par la, des douleurs pulmonaires, des crampes (notamment une crampe permanente sous le diaphragme a gauche), cracher tout le temps mes poumons (comme un papie en fin de vie).... J'ai alors pour la premiere fois arreté pour de bon totalement la clope et les joins (je ne buvais plus depuis 2 ans et je n ebois plus du tout depuis), le premiere semaine a été penible (deprime, sueurs froids, rejets de glaires incontrolé dus a mes poumons qui se decrassaient, insomnie, fatigue, crampes...) mais le manque physique s'en va petit a petit (surtout si on fait du sport) et j'etais tres vite bien dans mon corps... PAR CONTRE niveau moral, c'etait dur, j'avais l'impression de me priver tout le temps et de n'avoir aucune recompense, en plus j'avais peur de perdre mes amis (a 99.9% drogué) , n'ayant plus d'interet commun (notre principale activité ensemble etait de faire semblant de s'occuper tout en fumant des joins).... au bout de 2 mois, suite a un we chez mes potes camé, j'avais refumé pensant qu'une fois chez moi, j'allais arreter (en tout cas c'est ce que je me disais avant d'avoir fumer), mais la suite fut toute differente, j'ai tres vite repris mon rythme d'avant. Sur les 3 dernieres années (entre 29 ans et maintenant), j'ai tout de meme reussi a arreter 4 fois: 2 fois 2 mois, 1 fois 4 mois, 1 fois 5 mois , et a chaque fois, je reprenais apres une soirée avec mes potes toxicos...je n'arrivais pas franchir l'aspect social de bdo. J'ai entre autre tout essayé, fumer juste que le we, 1 joins par jour, que avec les potes, ne pas choper, fumer juste des clopes.... ce ne sont que des vases communiquant et la fin a été toujours la meme: je finissais par fumer a mon rythme habituel (5-15 joins par jour). Il n'y a qu'une solution, l'arret total A ce jour je n'ai pas reussi a arreter de fumer, mais fumer n'est plus du tout un plaisir, mais juste pour que mes douleurs physiques s'attenuent (du au manque durant la journée de travail), je fume pour ne pas souffrir alors qu'avant je fumais pour le plaisir. Dans mon cerveau, je ne vois quasiment plus aucun interet a fumer excepté pour ne pas subir les effets du sevrage, fumer me fait souffrir et ne pas fumer me fait souffrir...alors je me dis autant arreter pour de bon, d'autant plus que j'ai maintenant un nouveau travail qui me passionne et ma femme est enceinte pour la premiere fois... Apres tout ce cheminement, je pense que la seule solution pour la guerison totale (tant qu'il y a une envie en moi, c'est que c'est pas termine) est non seulement d'arreter totalement clopes + joins (ceux qui fument un joins par soir passent leur temps a attendre ce moment ... en plus quand tu peux pas fumer pour diverses raison, tu petes un cable) MAIS IL FAUT AUSSI avoir un nouveau moteur dans la vie. Il faut vraiment remplacer le vide enorme crée par l'arret de la drogue par un objectif, une raison qui nous motive, nous passionne. Pour moi la reussite professionnelle et la responsabilité d'un enfant m'aident reellement a prendre definitivement mon envol...au lieu de passer mon temps a rever d'une vie ou je ne souffre pas, et a etre DANS l'INACTION (c'est le pb principal des drogués), j'ai decidé maintenant d'AGIR profitant que le sort me sourie et de rebondir sur le succés et definitivement prendre le dessus. Arreter de fumer c'est facile entre guillemets, mais apres il faut construire, chercher un nouveau moteur, agir et recolté le resultat de nos actions.... sinon par experience, c'est sur que tot ou tard on retombe dedans. Il faut reellement franchir un cap psychologique et arriver a ne pas fumer et en etre content et a ne pas avoir envie de fumer... il faut un declic dans le cerveau et cela vient pas l'action, la reussite, la motivation,.... relancer la locomotive quoi! Bon courage aux fumeurs qui souhaitent arreter, ne vous laissez pas enquiloser par la pente douce de la drogue, prenez les devant sinon cela peut durer des decennies voire a vie... et je parle meme pas des pepins de santé et des drames familiaux ou meme de souci avec la police...."

Voili Voilou (20 ans) - Nationalité Française - 12 mars 2015 - Partager sur: Facebook - Twitter
"Salut à toutes et à tous ! Vous me surprenez en pleine insomnie (les coquins !) Mais pour une fois celle-ci débouchera sur du concret. J'ai commencé à fumer à 17 ans pour diverses raisons. D'abord fortement influencé par le reggae, le rap west coast, Snoop Dog, Ice Cube, les amis, la culture de la paresse et de la contestation.... Par ailleurs je suis une personne anxieuse de base, mon cerveau est une machine à laver (Bosch de préférence) et je souffre d'une maladie qui provoque des douleurs de dos et de corps constantes, quand j'ai connu les effets du cannabis, j'ai bien cru au Retour du Christ sur Terre. Le dos, un caramel chaud, le cerveau, une lumière ouverte au monde, les angoisses, noyés dans le bonheur de voyager. Bref une délivrance à tout point de vue. Bien évidemment toutes choses contient en elle-même son principe mais également son anti-principe. Après une terminale passée à courir entre les meetings politiques et les manifs, à se cultiver, à aimer, à rigoler, à fumer de l'herbe, j'ai obtenu un Bac mention très bien. Le futur pour moi c'était L'école d'Administration, l'Appartement, les filles en pagaille, les potes, le sport, la réussite etc... Eh bah les mecs, tout a capoté ! Mon père m'a manipulé psychologiquement, isolé de mes passions, de mes amis, de mes groupe politiques , j'ai intégré en septembre une formation qui se trouvait à l'opposé de mes centres d'intérêts. ET LA LES MEC, ouai juste là, LE CANNABIS M'A TUE. J'ai passé 1 an et demi à fumer, fumer et encore fumer, toujours fumer. Je suis devenu mélancolique, profondément nostalgique, paresseux au possible, sale, froid, agressif et vaniteux. Ma mère pleurait à chaque fois qu'elle me voyait, je gueulais tout le temps, je passais mon temps à fumer en écoutant des chansons tristes ou à regarder des conneries sans intérêts. Ma seule occupation spirituel tournait autour du Cannabis. J'ai réussi à me détacher de mon père et j'ai pu intégrer une Faculté de Philosophie récemment, bah Paf bim bam boum, les mêmes envies qu'en fin de terminale mais tout le contraire en réalité. Le tramway, une épreuve, marcher, une épreuve, affronter le regard de cette fille qui te plaît, tu sais la belle blonde qui te tourne autour en te faisant comprendre qu'elle est faite pour toi, bah non. Non, rien ne vaux ce joint du soir, tellement persécuteur mais tellement bon, on appelle ça L'EMPRISE. Je suis une ombre, je perds mes amis, les gens ne s'intéressent plus à moi, mais en même temps qu'ai je à leur offrir à part ma solitude et ma détresse. Que puis-je offrir à cette beauté qui m'appelle, à part un joint et de l'ennui, qui suis-je ? Mon regard est perdu mais ma conscience toujours en action. Et c'est bien pour cela camarade que je t'écris. J'ai pris la décision d'arrêter le cannabis. Nul doute que cette épreuve sera monstrueusement douloureuse aux vues de l'emprise que le cannabis a établi sur mon psychisme et mon physique. Mais l'espoir et là et VOUS êtes là ! Soyons forts ensemble et arrêtons de donner du crédit à ceux qui vantent l’utilisation de cette merde radioactive. L'erreur de ma vie, à l'heure actuelle c'est le cannabis. La victoire , c'est ce témoignage et votre présence. Je plonge dans l'inconnu avec vous, le sevrage est une aventure, voyons ce qu'est la vie sans cette saloperie ! Haut les coeurs et les esprits ! "
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stop (34 ans) - Nationalité fra - 11 mai 2017 - Partager sur: Facebook - Twitter
"bonsoir cela fais une quizaine d'annèe que je fume quotidiennement et g toujours été en contradiction avec moi même sur ce point.pendant trés longtps j'ai refusé d'admettre ma dépendance.je suis papa d'un ptit gars de 7ans et aprés avoir accumulé beaucoup d'échec tant sur les plans sentimentaux que professionnel il me faut me rendre à l'évidence..ce produit m'a rendu faible, passif sans volonté bref m'a beaucoup transformé.il m'est quasi impossible d'assister à une réunion, entretient ou autre exercice de groupe de façon sereine et ce depuis longtps je me liquéfie lorque je dois prendre la parole ou parler de moi.j'ai rendu beaucoup de personne malheureuse (famille) ce n'est pas facile de voir une personnequ'on aime se détruire..aujourdhui je me retrouve ds une situation que je ne supporte plus.seul j'ai perdu successivement la mère de mon fils qui a évolué ds sa vie puis les copines qui ont suivi..et en grande parti à cause de cette saloperie.j'ai souvent dis que j'allais arréter et durant de longues années je me suis endormi en me disant que c'était le dernier..surtout au début.depuis une semaine j'ai décidé d'arréter.le problème est que j'ai vraiment l'impression d'avoir perdu un temps énorme et du coup je culpabilise à mort et j'ai presque peur de savoir ce que ça peut donner sans.les synptomes se font sentir insomnie sueur stress irritabilité fatigue bref rien d'anormal je pense.ma libido à énormément changé aussi c'est en revoyant des copines de lépoque que le déclic cfait..est ce un souci pour dautre personne aussi?ce dernier point est assez difficile à gérer vraiment..ce n'est évidement pas la seule raison pour laquelle j'arrête pour le taf aussi et biensûr ma santé et pour mon amour de fils.j'espère qu'il n'y a rien d'irreversible et que tt rentrera ds l'ordre..je n'ai pas grand chose à perdre de tte façon car ce produit m'a réellement rien amener de bon au contraire.j'ai envie de changer de me retrouver mais j'ai comme le sentiment quil est trop tard et de devoir vivre avec ce sentiment de déprime et d'ennui trés longtps.merci d'avance pour cette longue lecture"
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Jerem (24 ans) - Nationalité France - 26 mai 2020 - Partager sur: Facebook - Twitter
"Bonjour à tous, ce qui suit est écrit alors que je suis en plein sevrage et j’espère que cela pourra aider certains à passer le cap pour arrêter. J’ai 24 ans, j’ai fumé mon premier joint à 14 ans, et je fumais au moins un joint par jour depuis que j’ai 16 ans. Au début, c’est cool, c’est festif, c’est drôle. Puis on fume de plus en plus avec les copains, et très vite sans les copains, seul le soir dans sa chambre en cachette, ou dans mon cas devant ses parents, tous les jours, tous les soirs. A 17 ans, j’ai mon bac avec mention et mes parents me voient comme un élève studieux, curieux, sans histoire même si je fumais déjà tous les soirs depuis quelques années. Après le bac, arrive les véritables problèmes : la fac, le boulot. Premier mois de fac, je décide d’arrêter pour me concentrer pleinement sur mes études : ca fonctionne et pendant 1 mois je ne touche pas un joint, je suis très motivé par mes études et étudie beaucoup. Puis je me trouve un boulot d’étudiant, parce que depuis que je ne fume plus, j’ai beaucoup plus de temps, je suis beaucoup énergique et motivé. Le boulot est dur, surtout au début, et le joint me manque... Je retombe dedans comme je n’étais jamais tombé avant. Je ne vais plus à la fac, je me trouve un autre boulot et mes journées sont rythmées par le boulot, la fumette et l’obtention de cannabis. L’année d’après est pire encore, je vous passe les détails. Sans que je m’en rende vraiment compte, cela a été une véritable descente aux enfers pendant 5 ans, des années ponctuées par la dépression, le mal-être... Tout ce que je gagnais durement, je le dépensais dans le cannabis. Moi qui étais studieux, je ne vais plus à la fac, je fume littéralement du matin au soir, tous les jours, et ne fais strictement rien à part regarder des films et des séries, devant lesquels je m’endors la plupart du temps après un joint trop chargé. J’ai essayé d’arrêter des dizaines et des dizaines de fois, je suis allé consulter, j’ai essayé l’hypnose thérapeutique, mais rien ne fonctionne durablement. Je finissais toujours par replonger après 1 semaine de sevrage. Le mal-être est grandissant d’année en année, d’autant plus que la comparaison à mes amis et à mes proches est douloureuse... Ils réussissent ce qu’ils entreprennent, ils sont motivés, ils progressent... Et moi je stagne, voire pire, je régresse, le cannabis m’abrutie totalement, je me sens séquestré dans mes habitudes. J’ai énormément fumé pendant le confinement, même si j’ai réussi à me limiter à 2 joints par jour pendant 1 semaine, et même à ne pas fumer pendant 2 ou 3 jours. Inévitablement, ça reprend. Et à chaque fois, c’est pire, à chaque fois, les joints sont plus gros, plus chargés. Presque à chaque fois, « c’est le dernier joint, puis j’arrête » ; systématiquement, je me retrouve le lendemain à tout faire pour m’en procurer. Ma vie est sur pause depuis 5 bonnes années, à cause de ma consommation et ma dépendance sévère au cannabis. J’en ai eu plus que marre, de ne rien faire, de ne jamais finir ce que j’entreprends, de n’être motivé pour rien à part l’obtention de cannabis (oui, pour aller chercher mon herbe ou mon shit, là je suis motivé!). Ce n’est plus possible. Je suis convaincu que j’ai le droit au bonheur, le droit à la réussite autant que les autres, mais pour cela il faut que je me surpasse et que j’arrête définitivement de consommer avant que la consommation ne m’arrête définitivement. J’ai la chance d’avoir mon meilleur ami qui traverse la même phase que moi, et avec qui j’échange quotidiennement sur mes tracas, mes envies de « craquer » et d’aller acheter du cannabis. Il me soutient et me rappelle pourquoi nous avons décidé d’arrêter : nous voulons vivre notre vie. Aujourd’hui, j’en suis à mon 9eme jour sans cannabis. Je ne dors pas encore correctement, mais je me sens déjà mieux, paradoxalement je me sens même moins irritable et plus serein. Pour autant, les pensées liées au produit sont récurrentes tout comme les insomnies, les crises d’angoisse. C’est très dur, même si je compense avec des cigarettes et parfois l’alcool (je sais que ce n’est pas bien mais je ne m’autorise à boire que les deux premières semaines de sevrage). Mais je ne lâcherai rien car je veux vivre. Vivre comme un être humain normal et non comme un drogué. Si j’en suis là, c’est en grande partie grâce à mon meilleur ami qui m’aide énormément, et que je remercie du fond du coeur pour sa présence. Si quelqu’un se sent seul dans son sevrage ou souhaite tout simplement échanger pour se motiver à arrêter, je serai ravi d’aider comme je suis aidé. J’espère sincèrement que nous nous en sortirons, tous. "

tonton jb (25 ans) - Nationalité fra - 19 avril 2013 - Partager sur: Facebook - Twitter
"Pourquoi fumons nous du cannabis ? Nous cherchons tous quelque part à se sentir mieux dans sa tête. A la recherche d'un certain bonheur, aussi éphémère soit-il, le temps d'au moins une soirée, se motiver pour mieux attaquer le lendemain, et in fine mieux se reposer après cette journée qui suit parce qu'on sait que le pétard, seule chose qui nous rassure à l'heure actuelle, se trouve encore là et prêt à être consommé. Phénomène de récompense méritée, oublier l'effort passé, se ressourcer pour celui à venir. Place au repos de l'esprit. Nous fumeurs, ex ado ou pré adulte en quête de sérénité, d'autonomie et d'assurance, n'accusons-nous pas le coups des petits ou grands traumatismes sociaux subis durant la croissance de notre corps mais surtout celle de notre esprit? Il me semble que notre éducation sociétale au 21 sciècle y est pour quelque chose, mais si jamais elle évoluait? L'école aujourd'hui serait le seule moyen d'apprendre la vie avec un grand V, je parle d'épanouissement personnel dès la plus tendre enfance et durant l'adolescence, plutôt que de concentrer l'effort du système éducatif à nous comparer par nos bulletins scolaires ou nos fringues de marques. Bien sur il a fallu pouvoir nous apprendre l'histoire, les maths, les français, le sport, rien que cela nous entraîne à développer notre sens de l'imagination, notre sens du lien, car c'est cela même la définition de l'intelligence et de la sérénité, c'est savoir faire le lien entre le choses. Mais on a oublié cette chose essentielle, la vie avec un grand V n'est pas faite seulement de savoir, d'intelligence et d'imagination. Elle est aussi faite d'actions, de prises de décision, de responsabilités, toutes les choses que l'on devrait apprendre beaucoup plus tôt à apprivoiser pour qu'elles nous mènent moins la vie dure plus tard. Malheureusement trop tard lorsque l'on doit y faire face, et là on doit forcément trouver un moyen rapide de s'en échapper au moins quelques instants (la fumette!!). Ça aurait du être à priori le rôle de nos parents de nous l'apprendre, mais quelle idée... c'est pas les stats des divorces et des drames familiaux qui donneront les meilleures exemples aux gamins, qui doivent déjà savoir leur cours de géo ou de maths, car s'ils échouent, c'est justement ces parents, qui doivent en théorie l'exemplarité, qui les sanctionneront, en plus du regards condescendant des autres camarades qui eux réussissent sans réviser. Pourquoi ne pas oublier un instant le bourrage de crâne intensif et l'esprit de compétition, pour laisser place aux cours de l'épanouissement personnel, apprendre à relativiser. Découvrir en l'élève ce qui lui permettra peut-être plus tard d'être heureux en ce qu'il croit, et non en ce que la société perverse d'aujourd'hui le contraint de devenir, malgré son moi intérieur. Je rêve d'un système éducatif qui dise aux mômes comment trouver motivation, confiance et épanouissement, plutôt que "tu sera certainement un astrophysicien et toi un maçon, puis toi, bah on sait pas parce que t'es vraiment qu'un bon à rien." Apprenons à leur dire "peu importe, nous arriverons à éveiller ton esprit, assez pour que tu puisses toi même faire ton choix, et apprendre à l'assumer" Chose que les parents ne doivent plus trop savoir dire... Une fois ces outils en main, l'élève devrait avoir envie d'apprendre et d'agir de lui même, et non plus par la contrainte. Voilà, émergence d'une idée en directe, pour prendre notre problème à la source, qui ne fait qu'amplifier il me semble (les jeunes fument de plus en plus tôt pas vrai). nous, qui avons les vingtaines ou trentaines bien tassées et qui fumons depuis plus de 10 ans, c'est presque foutu j'ai envie de dire, sauf si nous tenons plus que tout au monde à grandir et à se faire souffrance, 10 ans trop tard, donc en théorie, il nous faudrait bien ces putains de 10 ans pour totalement grandir et s'épanouir dans nos propres choix, des êtres imparfaits mais heureux, et in-fine rentrer chez sois la soir et être tout à fait libre sans. discours succinct, moi j'ai encore très envie de continuer la fumette car j'ai toujours eu l'impression de fuir un état dépressif gisant depuis très jeune, mais ma conscience me dit bien que c'est quand même moche. Soit j'assume de continuer at vitam éternam et me sentir relativement heureux mais au QI qui se dégrade, soit je fais le choix d'arrêter et de galérer psychologiquement très longtemps avec un pseudo bonheur qui me semble être à l'autre bout du tunnel; distance infinie. il me semble; Il serait bien que les jeunes de demain n'aient plus cette question à se poser, alors faites qu'ils aient tous les outils le plus tôt possible; pour savoir être sain d'esprit avec seulement les "bonnes choses" que la vie peut leur apporter. gisant, mais à cultiver. "


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