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Aides et conseils pour les consommateurs et leur entourage

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Aides et conseils pour les consommateurs de cannabis et leur entourage

Témoignages

Questionnaire d'évaluation du site Stop-cannabis.ch

Merci de prendre 3 minutes pour répondre à quelques questions au sujet de ce site

Femmes
Anonyme (32 ans) - Nationalité Francaise - 24 avril 2018 - Partager sur: Facebook - Twitter
"Je suis une femme de 32 ans. J ai commencé à fumer mon premier joint à l âge de 16 ans par curiosité et par envie. J ai toujours été en compagnie de personnes qui fumaient donc cela un jour m à tente. Comme j en avais acheté pour une valeur de 20€ , j ai fumé régulièrement ce que j avais acheté jusqu’à la fin. Des personnes m avait prévenu que j allais devenir dépendante rapidement mais têtu je ne les ai jamais écouté . Malheureuse, oui je suis devenue assez vite accro à cette drogue. En couple à l époque avec un fumeur et m entourant de beaucoup de connaissances et amis qui fumaient , le cannabis est devenu mon quotidien. Pendant une période de 5 ans je fumais tous les jours , de 1 à 2 par jour. Et le week-end un peu plus. J ai eu différent bad trip qui m ont fait énormément peur mais qui en aucun cas m ont poussé à arrêter . Les bad trips quand cela t arrive , ta vraiment l impression que tu va mourrir . Combien de fois , je me suis retrouvé en classe ou devant mes parents ou à l infirmerie du lycée complètement defoncee sans que personne ne s en rende compte . Je fumais défoula le matin avec des copine ou mon copain de l époque avant d aller en cours. Je fumais même seule avant de rentrer chez mes parents ou le soir Je prétextait une escuse pour aller fumer un joint avant de dormir . J ai toujours trouvé quelqu un à me vendre du cannabis même quand je me suis retrouvé célibataire, j étais prête à faire des kilomètre rien que pour avoir ma dose. Je me suis retrouvée de nombreuse fois dans des situations compliqué à cause de ça. A l âge de 22 ans je me suis mise en couple avec une personne qui ne fumait pas et qui était vraiment anti cannabis . Je l’aimais tellement que je lui ai caché ma dépendance en fumant en cachette. Malgres tout j avais considérablement diminué ma consommation. Quelques mois après il a découvert mon secret . Bien évidemment je l ai déçu et je me suis déçu moi même . A mon plus grand étonnement il a décidé par curiosité d essayer de fumer pour voir ce que ça fesait . Lui aussi avait pas mal de copains qui fumaient. Vu l expérience que j avais du cannabis , je l ai prévenu et mise en garde , que la dépendance arrivait plus vite que l on ne croit . A son tour , il est devenu rapidement accro sans qu il s en aperçoive. Et là tout a commencé . Je dis que tout a commencé il y a vraiment une dix aine d années car c est à partir de là où j ai vraiment eu l impression que cette merde a pourri ma vie jusqu’à aujourd’hui. Pourquoi ? Car je me suis à fumer beaucoup ! Je fumais jusqu’à 5 joints par soir et plus en période de chômage ( quand cela m arrivait ) et le week end . Je précise que je suis une femme et que je pèse 45 kilos. 5 joints ou plus chaque soir tous les jours de la semaine pendant 10 ans c est beaucoup , beaucoup trop ! C était devenu ma vie , je dis ça car je ne me voyais pas faire ma vie dans ca ! Il n y avait pas un jour ou je ne fumais pas , il ne se passait pas un soir ou je m endormais sans avoir eu ma dose et jusqu’à en vomir ! Quand je ne travaillait pas , je fumais 1h30 ou 2h après m être réveillé . Et ce jusqu’à soir . Je ne pouvais pas passer une soirée entre amis sans fumer. D ailleurs tous mes amis fumaient . Et ça c est pas inconscient je pense . A chaque fois qu une personne qui ne fumait pas se rapprochait de moi amicalement , je me disait toujours «  merde , elle fume pas , c est con ! «  C est vraiment nul de réagir comme ça ! J étais tellement accro que je fumais même en voiture , je fumais 1 ou 2 joints le matin dans ma voiture pour aller rejoindre mes parents à 2h30 de chez moi. Je passais la douane franco suisse avec un joint dans les mains. J ai même emmené une petite plaquette de cannabis dans les bagages quand je suis allé aux États Unis. Je vous raconte pas la trouille que j ai eu à l aéroport an floride . Malgres mes angoisses , j ai toujours brave les lois pour ne pas passer un jour sans fumer . Ça devenait dingue . Avec mon copain , on étaient capable de faire des kilomètres et des kilomètres pour chercher notre dose . Mon quotidien est devenu regis par cette merde . Et moi même j étais devenue une merde. Je dis ça , non pas que je me laissais aller , que je ne travaillais pas et que ma vie partait en vrille mais parce que ma personnalité et beaucoup de choses avaient changé . D abord , je n ai jamais eu beaucoup confiance en moi , mais la c est devenu pire ! J ai toujours été anxieuse mais avec ça c était pire ! J ai toujours été positive , téméraire et motivée mais le fait de fumer tout les jours pendant de nombreuses années , j avais tellement perdu confiance en moi , et je m’étais tellement refermée sur moi même que je me disais tous les jours que j étais une merde et que j étais incapable de rien dans la vie . Ça me rendait énormément triste et coléreuse . Il y 2 ans avant mon arrêt , c était devenu l enfer. Je fumais tellement que 1 soir que 2 je vomissais au coucher et au réveil . J avais une douleur persistante au thorax comme l impression que ça me serrait , j avais l impression d avoir mal partout . J étais tout le temps fatiguée et le matin je n avais aucune motivation , mes jambes n avançaient plus ! Je pleurais sans raison le matin . J ai compris que le cannabis m’avais mis dans une sorte de dépression chronique . J étais complètement à l ouest . Au travail je ne suivais rien , je n arrivais pas à me rappeler en détail ce que j avais fais ou appris la veille . Je mélangeais les jours . J allais au boulot completement défoncée de la veille et j avais qu une envie malgres tout c était de rentrer pour m empresser d en fumer un . D ailleurs ça toujours été la première chose que je faisais même avant de manger, d enlever mes chaussures ou de me doucher . Mon copain pendant 2 ans a poussé à arrêter mais je me sentais pas prête et je me disais que jamais , jamais j y arriverais. On a faient une tentative quand nous étions tous les 2 sans travail . Ça a duré 2 mois et on a replongés tous les 2 ! En 2018 j étais bel et bien décidée à arrêter , j avais envie d avoir des enfants et je ne me voyais en aucun cas continuer encore et encore comme ça . J avais beaucoup de maux physiques et mentales pour continuer . En février je me suis fais retirer mes dents de sagesses. J ai fumé malgres tout avant et après l opération malgres les contradictions du chirurgien. Mais après quelques jours , j ai décidé définitivement d arrêter , du jour au lendemain . Ça a été dur et compliqué au début . Je ne savais pas comment occuper mes soirées , je me suis demandée comment j allais faire pour pouvoir m endormir étant donnée que je fumais pour me détendre et m endormir . Pendant pratiquement 2 semaines et demi , je n ai presque rien dormis, juste quelques par nuit . J ai transpire toutes les nuits abondamment à m en réveille la nuit pendant 2 mois ! Ça c était vraiment penible . Le plus dur pour moi a été le soir et de ne pas arriver à trouver le sommeil. J ai essayé d occuper mes soirées en faisant le plus de choses possible pour me fatiguer . Ça m Occupait la soirée mais en aucun cas ça me fatiguait. Un truc m’a quand même aidée : le xanax. J avais quelques petits soucis de santé , rien de grave mais j ai prétexté à mon médecin que j avais des angoisse et du mal à m endormir pour avoir ce cachet . Au aucun cas je lui aurais avoue ma dépendance au cannabis , j avais tellement honte ! Ce médicament m à aide. A chaque fois que je le prenais , tous les soirs pensant 1 mois et demi j arrivais plus rapidement à l endormir et ça réduisait considérablement mes angoisses . Peut être que sans ça j aurais eu plus de mal , je me sentais plus calme et plus sereine et vraiment ça m’a beaucoup aidée à trouver le sommeil , ce qui était ma principale angoisse . Petit à petit , jusqu’à aujourd’hui, j ai diminué les doses de ce cachet . Et a ce jour , 2 mois et demi après l arrêt , je n en prend plus ou quasiment plus . Je préfère quand j en ai besoin prendre des comprimées naturelle à base de melatonine . Cela fait en effet 2 mois et demi que j ai rompus avec le cannabis , cela est peut être peu mais pour moi, cela fait aujourd’hui partie de mon passé et c est pour moi une véritable victoire sur moi. Je me suis toujours dis que si j étais capable d arrêter , je étais capable de tout dans ma vie. A ce jour , je n en reviens toujours pas ! Même mes amies les plus proche ne se remettent pas que j ai arrêtée . A ce jour , je vois la vie différemment . Je me réveille sans angoisses , je me sens beaucoup moins fatiguée , je me suis remis petit à petit au sport . J ai une plus grande motivation , je fais beaucoup plus de choses dans la journée , je ne passe plus mon temps à rien faire . J ai repris petit a petit la vie que le cannabis m’a volé pendant tant d années . J ai ouvert les yeux et ça il n y a pas de prix . Le plus dur tout compte fait c est de se rendre compte toutes les années que l on a perdu ! Je m en veux , vraiment ! Mais je me dis que j ai 32 ans et que la vie est encore bel et bien devant moi , que j ai gâché quand même une bonne partie de ma jeunesse pour rien mais la vie est faite ainsi et que c est la vie que j avais choisie à l époque même si tout est allé trop vite ! On est tous différent et chaque personne réagis différemment . Moi je me suis toujours dis que j avais le temps , que j avais le temps d arrêter mais les années passent si vite ! J aurais aimé qu une personne m’ouvre les yeux plus vite , c est pourquoi j ai voulu vous apporter mon témoignage . Je sais pas si il vous sera très utile mais cela me fait du bien de partager mon expérience . Même si souvent j ai envie encore de fumer , plus jamais je ne toucherais à cette drogue car je me suis bien compté en arrêtant que ça ne servait à rien à part détruire sa propre vie ..."
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pourmonfils (53 ans ans) - Nationalité française - 03 septembre 2021 - Partager sur: Facebook - Twitter
"Clément, mon fils, a écrit ce texte dans un journal intime, à l’âge de 21 ans. Si rendre public cette mise en garde peut sauver quelqu’un, même une seule personne, alors j'en serais heureuse. Les causes ont été multiples : prédispositions génétiques, histoire et place dans la famille, rencontres, influences néfastes, images inappropriées vues sur internet dans l’enfance, tempérament anxieux, hypersensible, réalité du monde fou dans lequel nous vivons...Le cannabis récréatif dès l’âge de 15 ans puis nécessaire comme anxiolytique et le piège se referme. La dépendance s'installe avec ses nombreuses conséquences, et après le sevrage le début des troubles psychiatriques. Personne ne l'a suffisamment alerté, alors il le fait pour toi, pour vous : « Je ne te connais pas mais je voulais juste te dire de faire attention avec la drogue. Moi aussi avant, j’adorais les pets. Mais quand j’ai voulu arrêter pour essayer de passer à autre chose, je suis devenu complètement parano. J’angoissais beaucoup, me sentais très seul et ça a vraiment été très dur pour moi de continuer à vivre. Alors je voulais juste te prévenir, te dire que si ce genre de chose t’arrive, il ne faut pas t’inquiéter. Ne te laisse surtout pas guider par la peur, rien ne cloche chez toi. Tu peux te faire confiance, ne te renie surtout pas et ne va pas prendre trop au sérieux des choses terribles que tu peux imaginer. Tu n’es pas seul. Tu es quelqu’un de bien (même si tu peux agir mal à cause des mauvaises choses qui te sont arrivées), ne l’oublie pas. L’amour est ton salut. L’égo ton ennemi juré. » A 24 ans, après des années à affronter seul ses difficultés, à chercher du sens à sa vie et à ce qu’il ressentait à travers la méditation, les lectures, le chamanisme, un investissement total pour les autres par l’intermédiaire de plusieurs associations, une crise plus forte que les autres l'a conduit à commettre l’irréparable, l’impensable. Persuadé que ses pensées faisaient du mal aux autres, dévoré d'angoisse, en pleine crise délirante, probable décompensation d’une schizophrénie, il n'a pas trouvé d'autre solution que de mettre fin à sa vie. Le cannabis favorise la survenue de troubles psychiatriques. Alors évite, dis « non merci », tout simplement. Mais si tu es dans le piège, ne reste pas seul, fais-toi aider. "
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Cannamum (44 ans) - Nationalité Française - 14 janvier 2022 - Partager sur: Facebook - Twitter
"20ans de vie avec le cannabis, 20 ans en harmonie oserais-je dire... 20 ans que je suis arrivée outre mer, là où la beuh, le "kali" fait partie d'un certain mode de vie. Jeune infirmière, entre la vie "Reggae" et les urgences où je travaille, je découvre la vie libre dans un milieu naturel à couper le souffle..et j'apprends à rouler des joints! Depuis, j'ai bien vécu, voyagé, construit une famille, repris mes études, changé de vie pro, avec ma copine kali toujours gentiment avec moi. Juste une présence légère à l'heure de la sieste (ah les calins avec la pluie tropicale et un bon pét qui met à l'aise!!), de la fête ou du chill du soir quand les enfants sont couchés. Idéal? Oui mais...Ces derniers mois, bordel covid et âge aidant, grosses angoisses pour ma santé physique et surtout mentale, prise de conscience de ma pas si légère dépendance (au tabac que je mélange avec, à la beuh ou aux deux je ne sais pas), et surtout prise de conscience de ce que je représente comme repère de vie et ressource d'amour pour mes enfants encore tout petits. Un cancer, un avc ou que sais je ferait prendre un virage glauque à leur enfance si douce. Je tourne donc autour de la décision depuis des mois et hier... Hier, sans avoir fumé pourtant, gros malaise, poussée hypertensive, tachycardie, je me suis sentie partir. Arrivée aux urgences et? Bah rien, tout est redevenu normal madame! Ben oui mais j'ai eu peur comme jamais, je ne veux plus revivre ça...en tous cas pas en me disant que c'est parce que j'ai fumé certes pas beaucoup mais trop longtemps. Alors voilà, j'arrête! J'espère tenir, et il faudra des années pour que le danger de maladie s'éloigne, mais je crois que me rappeler ces sensations créées par mon corps pour répondre à mes angoisses et m'aider à dire stop va me faire tenir cette fois. J'ai beaucoup lu les témoignages et parcouru le site, merci pour tout. J'avais envie de témoigner aujourd'hui; pour fixer la décision, mais aussi parce que mon "profil" de fumeuse n'est pas si fréquent sur le site (plus toute jeune, usage non problématique à priori) et que peut être d'autres cannamums sauront se reconnaitre et interroger leur conso, finalement pas si anodine qu'on croit. Bon courage à toutes et tous!"

Anonyme (26 ans) - Nationalité Francaise - 26 juin 2020 - Partager sur: Facebook - Twitter
"11 ans que je fume tous les jours plus d'une dizaine de joints. Je fume ça comme des clopes. Ce mode de vie occupe tout mon temps et fait disparaître tout mon argent. Je repousse tout au lendemain, je fais tout au dernier moment, j'ai l'impression d'être fatiguée en permanence. J'ai déjà essayé d'arrêter plusieurs fois, je cumule les symptômes de sevrage, insomnies ou cauchemars, perte d'appétit, transpiration excessive, irritabilité, état dépressif ... donc je rechute à chaque fois car quand je fume j'ai l'impression d'aller bien. Là je suis à nouveau motivée pour arrêter, donc ce soir ça sera le dernier. Et j'espère bien me sortir de cette situation merdique, qui me ralentit tellement dans ma vie. J'ai tout pour être bien, une famille super, des amis, un copain adorable, un diplôme dans un domaine que j'aime, mais y a cette ombre au tableau, cette tâche, qui m'empêche de profiter pleinement de ce que j'ai déjà. C'est pas facile, c'est une routine, une habitude, ça se change pas comme ça. Faut lutter contre soi même et, je crois bien que c'est un des trucs les plus dur dans la vie, de devoir lutter contre ses propres démons. Pour arrêter je pense qu'il n'y a ni bonne ni mauvaise technique, faut juste trouver la sienne, qui marchera pour soi même mais peut être pas pour le voisin. Pas hésiter à en parler aux proches ou associations qui peuvent comprendre, c'est déjà un premier pas. Et les gens extérieurs peuvent avoir des solutions, auxquelles on a nous même pas penser car pas assez de recul. COURAGE ON PEUT LE FAIRE, ET ON SERA FIÈRE."
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Crisy (37 ans ans) - Nationalité Francaise - 30 décembre 2018 - Partager sur: Facebook - Twitter
"J ai commencé à fumer depuis l âge de 19 ans et les consommations sont devenus régulières jusqu'à tt les jrs en remplaçant les cigarettes 10 a 15 joints par jr...pour moi je ne pouvait pas vivre sans ..j ai commencé dès les premières années a vomir sans explication ayant une enfance très difficile au début j ai cru que ces crises était dû au psycho..a 22 ans j ai eu ma fille j ai même pas réussi à arrêter. ..ma vie a été rythmer avec le cannabis avec tj des crises de vomissements par année et en maigrissant bcp..et faire le yoyo un cp je vais bien je mange énormément et vomissements pdt max une semaine et je reperdait tt et très difficile a reprendre a manger. ..il y a 2an j ai réussi à arrêter 8 mois ou j etait mieux reprise de 8kg mais a une soirée j ai voulu tirer une taff...et l engrenage est revenu. .avec une consommation qui a exploser ...depuis j' de potassium. .trop de leucocytes. .des nuits réveillé par des bouffées de chaleur. .a dormir 4h en une semaine. .urgence hopital tt les mois pdt 1 ans..hernie hiatale a l estomac a été découverte..mais sa continué. .on découvre également de l hyperthyroïdie. .et les taux varie comme le potassium et leucocytes. .je n ai jamais oser parler de ma consommation pr moi cela n'avait rien a voir avec le cannabis j en ai besoin j imagine pas vivre sans...et la semaine dernière je me suis fait peur..une semaine horrible avec encore une chute de potassium. .vomissements etc..ma fille a aujourd'hui 14 ans et je prend conscience qu elle ma vu tt le tps malade. ..mon corps est vider je suis redessendu a 42kg..et la je me suis dit faut que t arrête sa se trouve c est a cause de sa que je suis malade...j ai décidé de finir ce que j avais et arrêter..mon 1er jr hier très dur..je refume des clopes..pertes d appétit etc...2eme jr aujourd'hui même si j ai eu du mal a m'endormir j ai fait une de 7h non stop..et j ai été tellement malade en consommant que je me dit le mal que je ressens passera plus vite que ttes les années malades. .c dur mais je tiens a pas recraquer car le manque est telle quon ne pense qua fumer un joint pr ns soulager..je souhaite de tt coeur aller mieux..et profite d une vie normal"

Anonyme (20 ans ans) - Nationalité France - 16 janvier 2019 - Partager sur: Facebook - Twitter
"Bonjour! Tout d'abord je tiens à remercier toutes les personnes qui ont laissé leur témoignage ainsi que les fondateurs de ce site, c'est grâce à vous que je réussis à combattre mon addiction au cannabis. J'ai commencé à fumer à l'âge de 16 ans au lycée, avec des amis, en soirée, j'ai tout de suite adoré ça, je voyais la vie autrement. Pourtant depuis petite je m'étais juré de ne jamais fumé, ayant des parents qui tous deux consomment régulièrement, je voyais bien les dégâts que ça provoquait... Mon addiction est arrivée très rapidement, au bout de 1 ou 2 mois j'ai commencé à fumer seule chez moi, malheureusement je ne me cachais même pas de mes parents. Ils ont vite compris que si je ne fumais pas à la maison, je fumerai dehors de toute façon, et j'avais de très mauvaises fréquentations, ils ont petit à petit accepté, malgré eux. PLUS GROSSE ERREUR DE MA VIE Comme je n'avais aucun problème à trouver de quoi fumer, j'avais tout à "disposition", je fumais chaque semaine un peu plus. Au début 1 ou 2 par jour puis très vite 6 ou 7... Je ne pensais qu'à ça, ma vie se résumait à fumer des joints pour "m'évader". Je suis devenue une loque,plus envie de rien, j'ai quitté le lycée en 1ere, en fait j'ai gâché ma vie d'ado, plus de vie sociale, mais je ne m'en rendais pas compte à l'époque, j'aimais beaucoup trop la fumette. J'étais devenue l'ombre de moi même,mal dans ma peau, parfois même parano, j'avais honte,je me reconnaissais plus. Ça a duré 3 ans, et j'ai encore beaucoup de mal être en moi vis à vis de tout ça même après avoir arrêté mais je remonte le pente doucement! A mes 18 ans j'ai commencé à être vraiment mal,j'ai arrêté de me voiler la face petit à petit. J'ai pris conscience de ce que j'etais devenue. J'ai eu un choque, mes projets, mes illusions de petites filles sur ma vie d'adulte, tout est partie en fumée! Je me dégoutais, j'avais l'impression de trahir celle que j'étais avant... J'ai lu beaucoup de vos témoignages, je me disais demain c'est STOP. Mais je n'étais pas vraiment prête. Le temps est passé et j'ai commencé à voir l'avenir, à 19 ans. J'ai repris un BTS dans la même ville que mon copain, pour enmenager ensemble. J'avais beaucoup d'angoisse car je savais que je devais arrêter de fumer en vivant avec lui, mais je l'ai fais pour mon bien,car je savais que je serai au pieds du mur,et que cette fois ci je ne pourrai plus fuir. Je me suis défoncé jusqu'au dernier jour, la veille de notre aménagement, j'ai dis adieu à ce que j'étais devenue... Puis du jour au lendemain plus rien,c'était dur au début,pas sommeil,des réactions disproportionnées, j'y pensais énormément. Mais le fait de changer de vie, de quitter mes parents, changer toutes mes habitudes ça m'a beaucoup aidé, j'ai réécris tout mon quotidien sans drogue en fait. J'ai appris à vivre sans, et à force je n'y pense plus du tout. J'ai repris confiance en moi, je suis beaucoup beaucoup mieux. Ca fait maintenant plus de 5 mois. Je suis très fière de moi, j'ai battue cette addiction psychologique de merde qui réduit à néant beaucoup de personnes dont moi il y a quelques temps ! Les conseils que j'ai à donner c'est de prendre son temps, on sait au fond de nous si l'on se sens prêt ou non, et il faut arrêter pour soit et pour personnes d'autre! Faire des tentatives, et échouer c'est pas grave, l'important c'est de prendre conscience que ça nous gâche la vie, et ça viendra forcément. Et surtout si vous avez des changements importants dans votre vie, nouveau travail, nouveau logement etc il faut en profiter pour réécrire une nouvelle vie,un nouveau départ, c'est un peu plus facile ainsi... Je vous souhaite bon courage,imaginez votre vie sans cette addiction,vous allez vous redécouvrir et surtout revivre, réapprendre à être heureux! Moi je crois en vous tous et toutes, croyez en vous également, on est plus fort que cette merde!!! "
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Vansana (21 ans) - Nationalité Belge - 24 mai 2017 - Partager sur: Facebook - Twitter
"J'ai commencer à fumer du cannabis à l'âge de 17 ans, j'ai tout de suite eu une consommation régulière (tout les jours) sa allait de 3 ou 4 joint par jours jusqu'à 7 ou 8 joints, sa dépendait des périodes. J'ai toujours été à l'aise avec ma consommation, même si j'étais clairement dépendante. Un jours j'ai commencer à avoir des crises d'angoisses lors de mes prises de cannabis. J'ai tout de même continuer à fumer, c'est devenu de pire en pire, j'étais angoissées toute la journée, plus seulement pendant mes prises de canna. J'ai donc pris des médicaments pour m'aider, mais les médocs étaient incompatibles avec le canna, il a du donc faire un choix, cela faisait 4 ans que je fumais, j'ai arrêter du jours au lendemain. Sa n'as pas été facile, au début j'avais de gros problèmes de sommeil, une perte d'appétit, j'étais énervée tout le temps, mais ça n'a pas duré longtemps, 2 semaines tout au plus. Maintenant que j'ai totalement arrêter le cannabis je dors mieux qu'avant, j'ai retrouver la motivation de faire des projets, ma vie tournait autour du canna et mnt ce n'est plus le cas. J'ai vraiment aimer fumer du cannabis, et pendant longtemps il m'a aider, à supporter un climat familial difficile, mais il a fini par être un poison. Je ne regrette pas d'avoir arrêter, et je n'en fumerais surement plus jamais. J'ai refumé 2 - 3 fois depuis mon arrêt total, mais je n'aime plus sa, l'effet ne m'intéresse plus, être défoncée ne m'intéresse plus. La cannabis peut être bénéfique pour certaines maladies, ou à certains moment de la vie, mais en fumer pendant des années, et toute la journée c'est juste foutre sa vie en l'air. J'ai dépensé des milliers d'euro dans le canna en 4 ans, cet argent je ne le récupérerais jamais. Bien sur arrêter n'est pas facile, surtout quand vos amis fument à côté de vous. Mais il faut tenir, car rien de négatif n'arrive avec le fait d'arrêter le canna, au contraire, il n'arrive que du positif. "
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Vegeto47 (17 ans) - Nationalité Française - 03 février 2017 - Partager sur: Facebook - Twitter
"Tout avait l’air si bien au début. Les rendez-vous à l’insu du lycée, caché dans des petites rues, des garages, des parcs. Des moments simples, entre amis, des moments de partage. Puis ça a dérapé. On cherche tous à se donner une bonne raison pour commencer, sans doute pour ne pas avoir mauvaise conscience. Mais au final, on s’embourbe dedans jusqu’à n’en plus finir. Je suis insomniaque depuis quatre ans aujourd’hui. Des nuits interminables, des cauchemars qui réveillent des traumatismes. Un mal être permanent. On peut dire que j’étais profondément malheureuse. Puis un jour on m’a offert mon premier joint : l’esprit qui vagabonde, un rire qui ne s’arrête plus, on peut dire que ça séduit. Mais très vite je me suis rendue compte que lorsque je fumais, le soir je m’endormais sans encombre. Mieux que ça, je ne rêvais plus. C’est alors devenu un besoin impérieux. On se retrouvait à la sortie des cours et puis on fumait. On parlait du sens de la vie, des auteurs qu’on aimait lire et on rêvait de tours du monde loin des trottoirs on l’on s’asseyait. J’étais bien. Pourtant je m’étais enfermé dans quelque chose qui me dépassait encore. Le mensonge permanent aux profs puis à ma famille. Confinée dans mon délire, dans mon illusion de bien-être, j’avais l’impression que plus rien ne comptait vraiment. La seule chose qui m’importait réellement c’était de prendre une dose suffisante de THC pour pouvoir passer une nuit paisible. Au fil de l’année, mes résultats chutaient, mon comportement empirait et je m’éloignais des gens qui m’étaient le plus proche. Plus les mois passaient plus la quantité de joint quotidien qu’on fumait augmentait. Il nous en fallait plus si on espérait que la défonce ait un quelconque effet sur nous. Alors on prenait toutes les heures, pendant les interclasses, trois ou quatre quand on avait minimum une heure devant nous. On en avait à peine finis un qu’on en entamait un autre. Puis un jour je me suis prise un mur. Mes parents l’ont appris, ils m’ont empêché de revoir mes amis pendant un temps. J’ai finis par leur cracher au visage ce que je leur reprochais depuis trop longtemps. Le manque de cannabis se faisait de plus en plus ressentir, alors j’ai finis par craquer. Deux mois passé dans une unité de soins psychiatriques pour adolescent dont un mois sans voir personne. Deux longs mois, seule avec pour uniques amis mes insomnies. Je n’ai pas pu passer les épreuves anticipées du bac. J’ai redoublé. On m’a fait changer de lycée. Ça fait maintenant un an et demi que je n’ai plus touché au cannabis. J’ai tout perdu. Ma bande avec qui je partageais une amitié fusionnelle est aujourd’hui éparpillée aux quatre coins de la France pour faire leurs études. Je les vois toujours, certes, seulement pas assez. Tous les matins je prends le chemin d’un lycée qui n’est pas le mien. J’ai gâché ce qui aurait pu être la plus belle année de ma vie pour une histoire de défonce. J’ai renoué avec ma famille, mais les choses ne seront plus jamais pareilles. La confiance qu’ils m’accordaient s’est effondrée avec moi. Se remettre au travail scolaire fut aussi compliqué. Encore il m’arrive de vouloir lâcher prise, de penser que je n’y arriverais plus. On dit souvent que le cannabis ne provoque pas de dépendance physique, ce qui est sans doute vrai. Pourtant les premiers temps ont été extrêmement compliqués. Crises d’angoisse, hypersensibilité, le manque s’est fait ressentir sur le plan psychologique. Encore aujourd’hui, quand la mélancolie prend le dessus sur tout le reste, il m’arrive de ressentir ce besoin. On me dit souvent que ça durera longtemps, que le tout c’est de ne pas craquer. J’ai vécu déconnecté de la réalité pendant plus d’un an, perdu dans des rêves et des chimères. Revenir vers elle est toujours difficile, se retrouver de nouveau face à un monde que l’on méprise, pourtant on finit par s’y faire et à l’accepter comme elle est. Aujourd’hui j’ai 17 ans, et le cannabis a gâché une partie de ma vie. Manon "
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Anonyme (23 ans) - Nationalité France - 12 septembre 2016 - Partager sur: Facebook - Twitter
"Bon voilà, cela fait bientôt 2 semaines que jai arrêté de toucher au cannabis. Ceci suite à un "déclic", une prise de mdma un peu trop chargée a mon gout que ni mon organisme ni mon cerveau n'a apprécié (concentration pour me dire que ca va bien, impression de bouche anesthésiée, coeur qui palpite, peur, perte de contrôle entre ce que je vois et le monde, ... ) Je parle de cela car c'est le déclencheur, la drogue est différente mais la même chose est possible avec le cannabis. Hé oui chaque action entraîne ses conséquences, mais sans cela je serais encore une fumeuse de cannabis alors bon... Le problème des psychotropes a mon sens, est que oui tant qu'on est bien tout va bien, mais chaque humain a sa faille, un moment de paranoia, de flippe et hop on s'emballe, bonjour le bad trip. Non la marijuana est une drogue qui ne peux conduire a l'overdose, juste à un sentiment de mal être extême que l'on peux aussi caractériser de "bad trip". Ce jour là, c'était ma faiblesse. Bref, je ne sais plus quand j'ai commencé a fumer du cannabis, au début c'était très récréatif, c'était pendant les soirées, les festivals, avec les copains, histoire de se marrer quoi et de passer de bons moments... Et à un moment c'est devenu habituel, (il y a environ 3-4 ans je pense) après manger, avant de sortir, avant de dormir, parfois même au réveil... Le problème avec le cannabis, c'est que tant qu'on est dedans on ne se rend pas compte de ce que l'on est et a quel point il agit sur notre organisme tout comme sur notre cerveau. Je me rappel avoir eu ce discours pendant des années : "je fume pour me détendre." (et cela etait vrai) , oui il procure une sensation de légèreté, tout semble quelque peu plus insignifiant et plus euphorique, sinon pourquoi fumer? Je me souviens aussi avoir venté les mérites de cette drogue : "ca détend , ça aide à dormir etc..." Un discours qui me parait maintenant quelque peu exagéré... Inutile de vous dire que le sevrage est DIFFICILE , je sors d'un WE très festif et la tentation était la partout, dans l'air, les odeurs qui me rappelaient ses sensations que me procuraient ces petites lattes sur un bon pétard de beuh... Et je n'ai pas craqué, on m'a même félicité. Je pense que le plus dur est derrière moi, déjà, les témoignages précédents m'ont beaucoup aidés, car croyez moi, les 2 semaines qui viennent de s'écouler n'ont pas été les plus simples. Je crois même que ces 2 semaines ont étés un véritable enfer. Les sueurs froides, la perte d'appetit, la perte de poids, La perte de sommeil, l'envie de ne plus rien faire, la peur excessive de tout (réellement a tel point que je me disais dès que je me sentais étrange, oh mon dieu je vais mourrir), les crises d'angoisses a outrances pour tout et rien, la réflexion excessive ne s'arrêtant jamais, la diahrée et des maux de ventre a longueurs de journée, les envies de péter les plombs, l'impatience pour tout, le besoin d'être toujours occupé pour ne pas avoir peur de quelque chose... J'ai même eu peur d'être schizophrène ou dépressive a force de passer mes soirées sur le net a essayer de me rassurer!! C'est dingue a quel point une si petite chose peux nous enfermer dans un monde a tel point que quand on l'arrête on ne comprend plus rien de ce qui se passe. J'ai été faire des analyses, aux urgences, j'ai été voir le médecin dès que je m'inquietais , je ne vivais plus. Puis j'ai décider d'entamer une thérapie, propre a moi même, de me nettoyer de tout ça. Tout d'abord c'est une démarche très spirituelle, trouver le problème, oser le voir en face et l'affronter , car au début ce n'est pas dorcément une évidence que ce soit le cannabis à l'origine de ses changements, mais bon, rendons nous à l'évidence notre corps réapprend à vivre sans une substance auxquel il s'était habitué... Il faut donc réapprendre à vivre. Et oui, ressentir de nouveaux les sensations aux plus pures qu'elles le sont, ressentir son corps, son esprit ... Ce n'est pas facile au début étant donné qu'on ne comprend pas et c'est là qu'il ne faut pas paniquer. D'ailleurs c'est je crois la chose la plus compliquée, pendant des années j'ai fumé de l'herbe et je ne paniquais pas et la j'arrête et j'ai des crises d'angoisses alors que jamais ça ne m'etais arrivé? WTF??!! Et oui stress et anxiété sont des effets du sevrage, c'est normal et ça s'estompe, il faut juste passer ce cap là. Alors oui, si vous avez l'impression que tout s'éccroule autour de vous , c'est normal, si vous avez peur de ne pas vous relever et que vous avez l'impression que tout cela ne s'arrêtera jamais aussi.Ce n'est pas parce qu'on a un coup dur que ca va durer toute les vie et qu'on va être en dépression! Gardez la foi. On y est presque et le plus dur est passé. Tout est dans la tête. Je vis selon la notion d'équilibre , donc chaque chose qui nous arrive ou que l'on ressens existe car l'inverse est là. L'épreuve est une chose normale, comment serait la vie si il n'y avait pas de contraintes? Eh bien ça ne serait pas vraiment la vie... Cela ne fait à peine que 2 semaines que j'ai arrêté mais écrire ici me fait me sentir mieux, car nous ne sommes pas seuls. C'est normal d'avoir des coups durs et c'est important d'avoir des gens avec qui le partager pour ne pas se sentir seul. Je repense encore parfois a ces moments ou j'etais dans des spots de rêves ou je fumais mon petit petard et là cette sensation de bonheur m'envahissait... Cette idée etait fausse, la drogue te fais croire que tu es heureux, mais le bonheur est un effet sans cause, la drogue elle, elle est la cause, donc ce n'est pas du bonheur mais de la désillusion. Il ne faut pas oublier que la vie est un combat, JAMAIS. Chaque chose qui arrive arrive et nous devons tirer des leçons de notre passé plutôt que de cesser d'avancer car il nous a traumatisé. La question maintenant est de savoir si vous voulez vivre ou survivre. Continuez de vous battre pour ce en quoi vous croyez et d'abord en vous même. Ne vous perdez pas à cause de ce genre de merde. Accepter de se perdre, c'est renoncer. Il est important de se remettre en question, nous, ainsi que le reste et ce n'est pas facile mais l'important c'est que tout ce que l'on est , on l'est grâce à nous, pas grâce a la drogue. C'est ça aussi qu'il ne faut pas oublier , ce que vous aimiez faire sous cannabis vous l'aimerez toujours maintenant, vous serez juste plus éveillé. Retrouvez sa paix intérieure c'est se retrouver soit et en se retrouvant , tout redevient plus paisible. Sinon pour m'aider j'ai fait de l'accupuncture, je me suis instruit quelque peu au feng shui, la meditation peux aider aussi et même une thérapie ne peux pas faire de mal. ALLEZ continuez de vous battre. On est pas la par hasard, on est des GUERRIERS ! Et si jamais vous avez un moment de faiblesse pensez à tous les bénéfices qu'ont l'arrêt du cannabis: Adieu la Fonsdale, aideu la mauvaise haleine, adieu la dépendance quand on se dit indépendant , adieu le temps perdu a choper de la beuh, adieu le stress du trou dans le porte monnaie, adieu la fatigue chronique, la paranoia, l'isolement social, les pertes de mémoires instantanées , l'effet de lourdeur au réveil... Bonjour les rêves et la lucidité, bonjour la forme physique, le gôut des vraies choses , bonjour la renaissance! L'important dans le chemin ce n'est pas la destination, oui elle est importante mais c'est le chemin que l'on emprunte qui compte réellement"
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Anonyme (50 ans) - 15 mars 2019 - Partager sur: Facebook - Twitter
"Bonjour, Cela fait deux jours que j ai stoppé ma consommation de cannabis.J ai toujours été une fumeuse depuis mon adolescence.J ai 50 ans aujourd’hui. Au début comme tout le monde on fume un pet pour ne pas passer pour une idiote puis l'habitude et le "besoin"s'installe. Je suis arrivée à une consommation de presque une barrette par jour.Non seulement ma vie se déroulait sans moi (travail, enfants..)mais économiquement j étais toujours juste évidemment. Je ne suis pas fière de ça et si je parle aujourd’hui au passé de cette situation alors que ça ne fait que deux jours d arrêt, c'est que j ai la ferme attention d arrêter. J ai eu comme une évidence d'un coup après toutes ces années... C'est dur car j ai tous les symptômes du manque : je n ai pas faim depuis 2 jours, je pleure pour rien, je tremble, je ne dors pas et j ai des sueurs tout le temps..Mais je vais tenir bon car je l ai décidé :)"
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