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Questionnaire d'évaluation du site Stop-cannabis.ch

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Comment j'ai arrêté de fumer:

Vegeto47 (17 ans) - Nationalité Française - 03 février 2017 - Partager sur: Facebook - Twitter
"Tout avait l’air si bien au début. Les rendez-vous à l’insu du lycée, caché dans des petites rues, des garages, des parcs. Des moments simples, entre amis, des moments de partage. Puis ça a dérapé. On cherche tous à se donner une bonne raison pour commencer, sans doute pour ne pas avoir mauvaise conscience. Mais au final, on s’embourbe dedans jusqu’à n’en plus finir. Je suis insomniaque depuis quatre ans aujourd’hui. Des nuits interminables, des cauchemars qui réveillent des traumatismes. Un mal être permanent. On peut dire que j’étais profondément malheureuse. Puis un jour on m’a offert mon premier joint : l’esprit qui vagabonde, un rire qui ne s’arrête plus, on peut dire que ça séduit. Mais très vite je me suis rendue compte que lorsque je fumais, le soir je m’endormais sans encombre. Mieux que ça, je ne rêvais plus. C’est alors devenu un besoin impérieux. On se retrouvait à la sortie des cours et puis on fumait. On parlait du sens de la vie, des auteurs qu’on aimait lire et on rêvait de tours du monde loin des trottoirs on l’on s’asseyait. J’étais bien. Pourtant je m’étais enfermé dans quelque chose qui me dépassait encore. Le mensonge permanent aux profs puis à ma famille. Confinée dans mon délire, dans mon illusion de bien-être, j’avais l’impression que plus rien ne comptait vraiment. La seule chose qui m’importait réellement c’était de prendre une dose suffisante de THC pour pouvoir passer une nuit paisible. Au fil de l’année, mes résultats chutaient, mon comportement empirait et je m’éloignais des gens qui m’étaient le plus proche. Plus les mois passaient plus la quantité de joint quotidien qu’on fumait augmentait. Il nous en fallait plus si on espérait que la défonce ait un quelconque effet sur nous. Alors on prenait toutes les heures, pendant les interclasses, trois ou quatre quand on avait minimum une heure devant nous. On en avait à peine finis un qu’on en entamait un autre. Puis un jour je me suis prise un mur. Mes parents l’ont appris, ils m’ont empêché de revoir mes amis pendant un temps. J’ai finis par leur cracher au visage ce que je leur reprochais depuis trop longtemps. Le manque de cannabis se faisait de plus en plus ressentir, alors j’ai finis par craquer. Deux mois passé dans une unité de soins psychiatriques pour adolescent dont un mois sans voir personne. Deux longs mois, seule avec pour uniques amis mes insomnies. Je n’ai pas pu passer les épreuves anticipées du bac. J’ai redoublé. On m’a fait changer de lycée. Ça fait maintenant un an et demi que je n’ai plus touché au cannabis. J’ai tout perdu. Ma bande avec qui je partageais une amitié fusionnelle est aujourd’hui éparpillée aux quatre coins de la France pour faire leurs études. Je les vois toujours, certes, seulement pas assez. Tous les matins je prends le chemin d’un lycée qui n’est pas le mien. J’ai gâché ce qui aurait pu être la plus belle année de ma vie pour une histoire de défonce. J’ai renoué avec ma famille, mais les choses ne seront plus jamais pareilles. La confiance qu’ils m’accordaient s’est effondrée avec moi. Se remettre au travail scolaire fut aussi compliqué. Encore il m’arrive de vouloir lâcher prise, de penser que je n’y arriverais plus. On dit souvent que le cannabis ne provoque pas de dépendance physique, ce qui est sans doute vrai. Pourtant les premiers temps ont été extrêmement compliqués. Crises d’angoisse, hypersensibilité, le manque s’est fait ressentir sur le plan psychologique. Encore aujourd’hui, quand la mélancolie prend le dessus sur tout le reste, il m’arrive de ressentir ce besoin. On me dit souvent que ça durera longtemps, que le tout c’est de ne pas craquer. J’ai vécu déconnecté de la réalité pendant plus d’un an, perdu dans des rêves et des chimères. Revenir vers elle est toujours difficile, se retrouver de nouveau face à un monde que l’on méprise, pourtant on finit par s’y faire et à l’accepter comme elle est. Aujourd’hui j’ai 17 ans, et le cannabis a gâché une partie de ma vie. Manon "
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