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Questionnaire d'évaluation du site Stop-alcool.ch
Merci de prendre 3 minutes pour répondre à quelques questions au sujet de ce site
Hommes:
"J'ai 46 ans et je voulais simplement vous donner mon témoignage suite à un appel d’aide sur le site des alcooliques anonymes que j'ai fait au mois de septembre 2014. A l’époque, je me sentais « entrer » dans la dépendance et me sentais impuissant face à cette attirance qu’est l’alcool. 1ère partie, L'e-mail que j'ai envoyé aux AA: Bonjour, J’ai 43 ans, je pense avoir un problème avec l’alcool et je me sens démuni. Je suis chef d’entreprise d’une PME de 5 salariés. La semaine, je ne bois pas d’alcool durant la journée mais lorsque je rentre du travail, seul dans mon appartement, j’ai pris des habitudes qui sont de plus en plus fréquentes : un petit apéro, un verre de vin en écoutant la radio, un verre bien mérité après une journée de travail, bref, n’importe quelle excuse pour boire de l’alcool. Après avoir bu, la motivation tombe à zéro et je ne fais pas les travaux que j’avais prévus de faire. Le matin, je me dis que c’est une nouvelle journée qui commence et que je ne vais pas boire d’alcool aujourd’hui. Malheureusement, il devient de plus en plus rare que mes envies du matin se réalisent. C’est pourquoi, même si je n’atteins pas l’ivresse lors de ma consommation régulière d’alcool, je pense avoir besoin d’aide. J’ai l’impression d’être au carrefour ou tout peut basculer, pour le meilleur ou pour le pire. Je ne sais pas si mon addiction à l’alcool peut se résoudre par le côté médical ou par le suivi de séances avec les AA (j’ai de la peine à m’imaginer comment de simples discussions peuvent aider à stopper la consommation d’alcool), mais ce que je sais, c’est que je ne veux pas perdre le bonheur que je vis avec mon entourage. Dans l’attente de votre réponse, recevez mes meilleures salutations. 2ème perite: Aujourd'hui Conscient de mon problème, j’ai eu le courage d'écrire, et ce n’était pas facile, pour demander de l’aide. Au moment où j’ai pressé sur l’onglet envoyer, j’ai eu comme un déclic et cette prise de conscience s’est transformée en une volonté de lutter contre cette maladie naissante. J’avais toujours gardé ce soucis de dépendance pour moi et après avoir écrit mon e-mail, je me suis senti libéré. J’ai évoqué le sujet avec mon épouse, avec des larmes aux yeux qui traduisaient un sentiment à la fois de joie, de culpabilité et d’acceptation. Je n'ai pas participé aux séances des AA. Ecrire mon problème a été suffisant pour me faire rebondir. J’ai bu mon dernier verre de vin qui accompagnait un repas avec des amis le 21 septembre 2014. Depuis plus de deux ans et demi, je n’ai pas bu une seule goutte d’alcool et a aucun moment j’ai ressenti un manque. Je n’ai rien changé à mes habitudes de vie et je ne mène pas un combat contre l’alcool. Je respecte la vie et les choix de chacun. Par contre j’explique volontiers quand l’occasion se présente les bienfaits que j’ai ressenti et lorsqu’un petit débat s’installe, il y a souvent des gens mal à l’aise autour de la table et c’est là que je me rends compte à quel point le sujet est tabou et touche beaucoup de monde. Je suis également plus attentif aux publicités sur l’alcool qui sont présentent partout, partout et partout. J'’ai trouvé qu’il faut du courage au début pour dire et expliquer aux gens sa décision. J’en veux pour preuve cette petite anecdote : Lorsque j’ai arrêté de fumer en 2001, les amis et l’entourage me félicitaient. Lorsque j’ai dit que j’ai arrêté de boire, la plupart des gens me demandaient si j’avais une maladie ou si j’avais un retrait de permis. Pour certains, c’est vraiment dommage que je ne puisse pas boire un verre avec eux. Je leur répond que si, mais que ce ne doit pas être obligatoirement avec de l’alcool. Il a fallu un certain temps pour que la plupart des gens acceptent cette décision sans me prendre pour un marginal. Ça parait presque incompréhensible dans notre société de pouvoir vivre et être heureux sans alcool. Accepter son problème c'est se donner les moyens de l’affronter. Fred "
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