ic launcheric launcheric launcheric launcher

Aides et conseils pour les consommateurs d'alcool et leur entourage

ic launcheric launcheric launcher

logo alcool

Aides et conseils pour les consommateurs d'alcool et leur entourage

Témoignages

Questionnaire d'évaluation du site Stop-alcool.ch

Merci de prendre 3 minutes pour répondre à quelques questions au sujet de ce site

J'ai des problèmes de santé
alice (28 ans) - Nationalité France - 29 juillet 2020 - Partager sur: Facebook - Twitter
"Bonjour, j'ai 28 ans, et j'ai commencé à boire quand j'avais 18 ans. toute ma vie j'été dans les excès tout ce que je fais je le fait avec amour et passion et malheureusement je bois avec passion. J'ai toujours voulu être libre... mais je viens de comprendre que je ne le suis plus depuis plus de 10 ans maintenant, mon premier mariage est parti en vrille à cause de l'alcool je ne l'aimais pas donc je me soûlais tout les soirs, il ne voulais plus de mon alcoolisme et moi je ne voulais plus de son amour. je me suis très vite remariée , cette fois par amour mais j'ai l'impression d'aimer toujours l'alcool plus car lui au moins m'aime et est toujours la. présent simple des fois pas très cher, en terrasse ou à la maison dans des bistrot ou dans un parc. Mais voila, s'en ai trop et à 28 ans, je suis toujours belle et attirante , mais ma santé se détériore, et les lendemain matins je suis au bord de l'agonie (vraiment). mon Mari ne supporte plus mon alcoolisme même si lui aussi boit souvent mais il sait s’arrêter. PAS MOI si je commence il faut que j'atteigne le K O. sinon je deviens folle et très en colère, je peux me mettre en danger pour aller en rechercher, s'ajoute à cela mon travail, que je ne veux absolument pas perdre et qui m'ai vital. je suis perdu entre la vie parfaite que je m'imagine et que j'ai : un mari fou amoureux de moi, des parents extraordinaires qui comprenne mon pb même si notre religion je l'accepte pas et un travail au dela de mes attentes, mais voila, je me trouve intelligente capable de touts surmonter alors que c'est faux et j'en suis consciente. j'ai besoin de boire, soit la vodka dans le sac, soit la pinte en sortant qui se transforme en 5 ou 6 (voir plus les week end) et ca finit toujours mal. je veux être la femme parfaite et je le suis quand je ne bois pas. Et une fois je commence à boire je me dit que c'est ce que j'aime et que personne ne m’enlèvera ou m'interdira cette état. et pourtant le lendemain je vomis je ne peux pas bouger, je ne sors pas et passe mon week end au lit incapable de m'alimenter. je prend la décision d’arrêter mais 2 jours après dès que je me sens mieux rebelote. je suis fatigué c'est une drogue dur, car elle est partout... accessible et destructrice (à 28 ans je commence à avoir une très mauvaise mémoire) j'ai trop écrit je sais mais j'ai très mal aussi... je ne sais pas comment m'en sortir mais je sais que je trouverai en moi la force. Pour tout ceux qui me lirons, courage ! pensez à ce message et dite vous su'une jeune filles de 28 ans mariée et stable avec une très bonne situation va finir par se détruire a cause de cette addiction. je m'en rend compte mais je n'arrive pas à décrocher j'irais voir un medecin et j'esper qu'il m'aidera. ne vous detruisez pas ... pensez au lendemain je le ferais... "

transformers (20 ans) - Nationalité Française - 26 février 2017 - Partager sur: Facebook - Twitter
"Bonjour à toutes et à tous, J'ai 20 ans, je suis une femme et j'ai décider d'apporter mon témoignage par rapport à l'alcool et les nombreux problèmes que j'ai pu rencontrer afin de me libérer de mon vécu et peut-être que certains se retrouveront dans ce qu'ils liront. Au début c'était festif, à 14 ans ma première cuite pour le nouvel an, rien d'extraordinaire. Puis au lycée j'ai commencé à fumer du cannabis régulièrement et seule, c'était une sorte d'échappatoire, car j'étouffais. Il faut savoir que la transition de l'enfance à l'adolescence puis de l'adolescence à l'adulte est difficile. Bref, je sortais régulièrement avec mes amies. Puis ça a commencé : les trous noirs. Je reprends conscience que le lendemain matin et là on me raconte ce qu'il s'est passé : Tu as sucé 14 mecs dans la soirée, t'es qu'une pute. Au début je pensais qu'on se foutait de moi, mais non ça s'est vraiment passé. Comment ai-je pu faire ça ? moi qui me respecte quand même un minimum. J'avais bu une bouteille de vodka avec une copine, je ne pensais pas que je pouvais me transformer à ce point, et le pire c'est que je me rappelle de rien du tout... Ensuite il y'a eu cette soirée avec mes sœurs et des amies où j'ai repris conscience à l'hôpital : On m'a retrouvé dans un parking le string à la main, avec des lésions vaginales. En bref je me suis faite violée et je ne m'en souviens pas. C'est peut-être mieux comme ça de toute manière mais bon si j'avais eu ma conscience ça ne se serait jamais produit car je n'aurais pas traîné toute seule dehors et suivi un homme. Cet été, je suis allée seule à un festival techno à Cannes, j'y allais sans l'idée de me torcher la gueule, il y'avait un artiste que je voulais absolument voir, bref au final j'ai quand même bu au point d'avoir un trou noir. Par chance je me suis réveillée le lendemain dans mon lit ( sans mon portable ) quelqu'un ( je ne sais pas qui ) m'a ramené en voiture, mais je déambulais seule dans une ville que je ne connais pas et si cet personne ne m'avait pas ramené que ce serait-il passé ????? Ma vie a été mise en jeu plus d'une fois à cause de l'alcool. J'ai perdu des amis à cause de ces problèmes d'alcools, qui me transforment et me font faire n'importe quoi.C'est aussi dur à assumer. Car à chaque fois je me souviens de rien et j'hallucine quand on me dit ce qu'il s'est passé. J'ai aussi pris de la MDMA pendant 2 ans presque tout les week- ends ( j'ai maintenant des problèmes de concentration et je sens que j'ai du mal intellectuellement ) le truc c'est que j'adore l'ambiance festive et j'adore la techno et m'évader dans le son. J'ai aussi perdu au moins 5 portables à cause des soirées, cela m'est encore arrivé hier soir mais j'ai eu de la chance je l'ai récupérer aux objets trouvés. Je ne fume plus de cannabis et ne consomme plus de MDMA depuis à peine 1 an, pour l'alcool c'est plus compliqué. D'un côté je sais qu'il faut que j'arrête car il y'a eu de nombreuses situations problématiques mais d'un autre côté c'est dur car c'est agréable de boire l'apéro avec ses amis, sa famille. Sauf que quand je commence à boire je n'arrive plus à m'arrêter, j'ai toujours envie de ce "plus" qui m'amène à avoir des trous noirs. Je ne bois pourtant plus d'alcools forts. Il doit y avoir une substance dans l'alcool que mon cerveau ne tolère absolument pas puisqu'il détruit ma mémoire à chaque fois. Je n'ai pas passé une soirée alcoolisée sans avoir de trous noirs, non jamais. J'ai essayé de nombreuse fois de gérer ma consommation en disant : - je bois que du vin/ je bois qu'une bouteille/ je bois que 3 verres/ Je prends du coca à côté pour réduire ma consommation Toutes ces choses n'ont pas fonctionné. Alors aujourd'hui je décide de me dire: allergique à l'alcool !!! Pourquoi tenter le diable? ça me réussit vraiment pas et puis les lendemains sont toujours difficiles psychologiquement !!! Je suis assez fragile psychologiquement donc c'est pas ça qui va m'aider. Alors peut-être qu'écrire ces mots m'aideront à prendre conscience de ma décision et fera que je la respecte. Je souhaite devenir infirmière, pour aider les autres et me sentir utile. C'est vraiment un métier qui me plairait, et je souhaiterais aider les adolescents ayant des problèmes d'addictions, car il faut aider ces personnes. ( sans me comparer à eux car chaque histoire est unique ) Merci de votre attention, et si vous avez tout lu vous êtes courageux. N'hésitez pas à laissez un commentaire, ça me ferait plaisir de lire vos impressions/ressentis/témoignages "

Tao (39 ans) - Nationalité Française - 16 janvier 2021 - Partager sur: Facebook - Twitter
"Bonsoir J’ai 39 ans . Ça fait 7 ans que j’ai admis avoir un problème avec l’alcool. J’ai passé la moitié de ce temps en Hopital psychiatrique à cause de mes rechutes :12 hospitalisations . Je suis aujourd’hui à 6 mois d’abstinence et le bilan est catastrophique. J’ai absolument tout perdu. Ma santé physique est durement touchée : lupus neuropathie phlébite chronique papillomavirus glaucome double entorse mal soignée. J’ai bossé toute ma vie plus de 12h par jour j’ai même eu une boulangerie pendant 9 ans ce qui ne m’a pas permis d’avoir un enfant. Je suis aujourd’hui en invalidité 750€ par mois et c’est tout . Un expert psychiatre m’a fortement demandé de ne plus travailler mais comment survivre quand on a un loyer de 500€? Même l’AI m’a été refusé deux fois. Alors merci aux restos du cœur de m’aider à me nourrir. Mais sincèrement comment trouver la force de continuer à vivre en sachant que bientôt je serai à la rue? Aucune assistante sociale ne sait quoi me dire, mon cas est à part les textes de lois ne sont pas en ma faveur car je n’ai pas le rsa, alors je fais quoi maintenant ? La vie ou la mort? Merci en tout cas pour m’avoir permis de témoigner. Être une femme malade alcoolique, c’est mal perçu, et ça détruit tout ... "

Lacitrouille (28 ans) - Nationalité Suisse - 13 juin 2020 - Partager sur: Facebook - Twitter
"Bonsoir à toutes et tous. Je tiens d'abords à remercier tous ceux qui témoignent de leur vie avec l'alcool, ces lectures démontrent que je ne suis pas le seul dans cette situation, je vois beaucoup de ressemblances entre ma vie et celle de ceux qui témoignent ici. Bref, j'ai commencé à boire vers l'âge de 14 ans et j'y ai très vite pris goût. Ca m'a toujours permis de m'évader et d'oublier mon quotidien, une vie de famille un peu morose à l'époque. Le problème est que durant de longues années, de 14 ans à 25 ans en tout cas, j'ai fait un ou plusieurs blackout par week-end, ce qui m'a déjà valu un accident de voiture, un retrait de permis et un deuxième retrait pas plus tard que la semaine dernière. A l'âge de 26 ans j'ai décidé de combattre cette addiction maladive et ai entamé une prise en charge psychologique. Une thérapie cognitivo comportementale dans un centre d'addictologie. J'ai réussi à faire plusieurs mois d'abstinence. Aujourd'hui j'ai 28 ans et le constat est toujours le même, j'ai de réels problèmes de consommation, qui affectent ma vie au quotidien. Je n'arrive pas à me projeter dans l'avenir avec un conjoint car j'ai peur que mon addiction soit encore une fois un problème dans le couple, comme cela c'est déjà passé durant mes première relation. J'ai longtemps nié mon homosexualité et l'alcool à toujours été là pour me bercer dans une illusion de moi-même, un homme hétéro-sexuel. J'ai fait mon coming-out assez récemment, ce qui est déjà une belle étape dans ma vie. Je pensais que peut-être cela me permettrait de moins boire et de plus me respecter, mais ce n'est pas le cas. Je continue à boire beaucoup trop lorsque je sors avec des amis, ou même seul, quand le démon me pousse à boire et consommer des drogues à n'en plus rien comprendre. Malgré une vie assez difficile jusqu'aujourd'hui, je reste positif et j'espère pouvoir apprendre à vivre avec mon alcoolisme comme avec mon homosexualité. Parfois on peut avoir l'impression que la vie n'a pas de sens, alors l'alcool nous aide à la rendre plus légère. Mais c'est un leurre ! L'alcool est une maîtresse sadique et insidieuse, qui dévore l'intérieur des entrailles et impacte notre vie dans sa globalité. Donc je crois que le sens qu'il faille donner à nos vie, c'est l'espoir de surmonter nos démons, d'accepter nos faiblesses. Pour ma part, accepter que je suis alcoolique et homosexuel, deux défis que la vie me propose pour évoluer vers un avenir meilleur. Je sais que je vais devoir composé toutes ma vie avec ces deux facteurs déterminants, et j'accepte le combat. Lundi je me rends pour la première fois aux alcooliques anonymes. J'espère faire de belles rencontres, et je suis impatient de marcher sur le chemin de l'abstinence. Je souhaite à tous celles.ceux qui me liront de croire qu'il est possible de contrôler son démon intérieur par des périodes d'abstinences intermittentes, car une abstinence à vie me semble quasi impossible, pour ma part. Courage ! "

Anonyme (37 ans) - Nationalité BELGE - 01 novembre 2009 - Partager sur: Facebook - Twitter
"Voila j'ai toujours bu meme deja gamin,15 16 ans.J'ai eu des moments d'abstinences.Voila 9 ans que je suis avec une compagne donc je n'ai rien a reproché.Il y a trois ans j'ai commencé le metier de help desk, suite aux pressions et autres j'achetais une ou deux bieres pour me relaxer, j'aime a compagne et je me sens si coupable, avant je buvais une ou deux bieres puis c etait bon, maintenant j'en bois une ou deux puis une troisieme et sans cesse au point de plus savoir ce que je fais, de rentrer dans des états incroyables et meme blessé.J'ai demandé du campral a mon médecin et m'a juste donné un antidépresseur et j'ai tenu trois mois, je suis en arret maladie, je sais pas comment me guérir et de plus je suis pas fortuné.J'écris ce message aujourd'hui,j'en ai marre de boire, j'ai encore quelques points de sutures à la tête, ma compagne m'en veux et me menace de me quitté, je sais pas lui en parlé, le pire je n'ai aucune excuses.Que faire...Quelle est la raison de mon état et surtout d'être si vulnérable."

Ghislain49 (55 ans) - Nationalité Française - 13 mars 2024 - Partager sur: Facebook - Twitter
"Bonjour Je suis alcoolique depuis très longtemps l'impact sur ma vie mes relations est catastrophique mais comment trouver le courage même d'aller voir son médecin étant dans un village j ai peur de la réaction des gens malheureusement là je suis locataire suite au décès d une amie proche cela a empiré j ai pillé la cave de mon propriétaire je dois quitter le logement j ai trouvé un autre logement je veux changer de vie me reprendre mais mes placards sont remplis de bouteilles vide j ai pas de véhicule je sais pas comment faire où trouver de l aide pour tout évacuer et partir sur de bonnes base je ne dort plus Merci de votre écoute "