ic launcheric launcheric launcheric launcher

Aides et conseils pour les consommateurs d'alcool et leur entourage

ic launcheric launcheric launcher

logo alcool

Aides et conseils pour les consommateurs d'alcool et leur entourage

Témoignages

Questionnaire d'évaluation du site Stop-alcool.ch

Merci de prendre 3 minutes pour répondre à quelques questions au sujet de ce site

Un proche boit trop
Johanna1976 (42 ans) - Nationalité France - 21 juillet 2018 - Partager sur: Facebook - Twitter
"Je suis Johanna, mariée depuis peu à un homme (Jacques) dont je connaissais la dépendance à l'alcool depuis quasiment le début de notre relation (décembre 2015). Nous nous sommes installés ensemble 5 mois plus tard et tout se déroule de mal en pis. Pourquoi m'être mariée avec cette personne alors même que je déteste tout ce que l'alcool le fait devenir jour après jour ? Je pense que j'avais l'espoir un peu fou (j'en suis consciente) que sa volonté d'arrêter prendrait le dessus sur cette terrible addiction. Il n'en fut rien comme vous pouvez l'imaginer, chaque soir en rentrant du travail je retrouve cet homme dans la cuisine, une fesse sur l'évier , les yeux injectés de sang, le visage de plus en plus bouffi par l'alcool, de la couperose sur le nez tellement ses vaisseaux sanguins sont éclatés , un ventre qui pourrait abriter des jumeaux et pour parfaire ce tableau ; la bouteille de Ricard qui se vide à la vitesse de l'éclair sous son regard viteux. Il l'a perçoit comme sa meilleure amie voire sa maîtresse. Peut-être même s'adresse t-il à elle de sa voix pâteuse en lui confiant ses secrets? Lorsqu'ils sont ensemble (sa bouteille et lui) ; je ne peux plus rivaliser . Il l'a choisi , elle . Alors oui, il semblerait d'après Jacques que ce soit en partie de ma faute parce que je ne suis pas assez sympathique, trop solitaire, que je devrais l'aider davantage dans son combat avec cette drogue liquide excepté que je ne m'en sens ni capable ni compétente pour le faire . J'ai choisi cette année de devenir son épouse mais en aucun cas son médecin ou son psychologue. Constamment j'ai droit à des reproches, je me fais insulter de connasse, salope , de sale pute lorsque l'alcool a brulé ces dernières neurones : moi j'encaisse sans broncher la plupart du temps car jeter de l'huile sur le feu ne servira jamais mes intérêts. La vie avec un alcoolique : c'est comme mourir à petit feu , vous attendez que les jours passent jusqu'à ce que la faucheuse se présente (à vous) pour vous débarrasser de ce mari qui, jour après jour, devient l'intrus dans votre maison. Il n'y a aucune solution que vous pourriez lui soumettre qu'il acceptera : si l'alcoolique ne décide pas de lui même de mettre un terme au calvaire qu'il se fait vivre à lui et aux autres : vous êtes perdus, sauf si vous partez. Le présent reste pesant et l'avenir très sombre : je déteste rentrer chez moi , j'aimerais travailler 24H sur 24H pour oublier qui je suis et la personne avec laquelle je partage ce profond cauchemar. "
Catégories associées:

Anonyme (36 ans) - Nationalité Française - 28 août 2023 - Partager sur: Facebook - Twitter
"Bonjour Je vit suis avec mon mari depuis 10 ans, nous avons une maison ensemble et une petite fille de 4 ans. Quand nous nous somme rencontré il buvais il ce cachais même dans son garage pour boire en douce, puis j’ai voulu le quitte il a fait une cure il c’est arrêté presque 2 ans et a bien évidement repris! Avant il buvais mais n’étais pas méchant mais l’année dernière j’ai décidé de reprendre mes étude pour évolué dans mon métier, et là sa été le drame , il est devenue jaloux il était persuader que je lui trompais, son comportement a complètement changer. Cet année j’en n’en pouvais plus j’ai décidé de le quitte j’ai fais estimer notre maison ect et il m’a supplier de revenir et les choses non évidemment pas changer. Avant il était pas méchant à ce point là maintenant il trouve toujours quelque choses pour m’embêter, la actuellement c’est le deuxième enfant. Il dis qu’il n’en veut pas mais uniquement quand il est bourré, il me persécuté, m’insulte, me rabaisse et aussi devant notre fille. Là il a été en vacances 1 mois il a bu matin midi et soir. J’ai tout le temps mal au ventre je me dis qu’est qui va bien pouvoir inventé pour me faire du mal, j’ai l’impression d’être sous emprise. Actuellement j’essaie de l’ignorer mais me court après pour m’en prendre plein là tête, même quand je lui dis rien il magresse j’ai l’impression que plus l’es année passe plus c’est pire. "
Catégories associées:

Melissa (27 ans) - Nationalité Belgique - 17 juillet 2018 - Partager sur: Facebook - Twitter
"J'ai perdu mon père suite à son alcoolisme, il y a maintenant 6 mois, jour pour jour, que mon père est décédé. J’ai 27 ans et je suis profondément traumatisée par la perte de mon père. Traumatisée par les effets de l’alcool. Depuis ma plus petite enfance mon père avait des problèmes d’alcool. Ce n’était pas le pochetron du coin, au contraire, il était discret, s’endormait tranquillement dans son fauteuil. Pendant des années mon père prétextait des heures supplémentaires au travail, pendant qu’il était en fait au bar. Pendant des années j’ai connu mon père qui s’endormait dans son fauteuil a toute heure de la journée. Il était en fait saoul à en perdre conscience… C’est avec le recul qu’on se rends compte de ses choses-là… J’ai connu des belles années avec mon père… et des moins belles aussi. En 2008 mon père quitte ma mère, son travail et décide d’emménager dans un petit flat, histoire d’être « libre ». J’ai compris aujourd’hui qu’il souhaitait surtout faire ce qu’il aimait : Boire à en oublier ses maux… l’alcool avait pris petit à petit plus de place dans sa vie. J’ai compris à ce moment-là que mon père avait un problème d’alcool, qu’il cachait depuis environs 15 ans. Son alcoolisme devient visible, il marche de moins en moins bien, tombe de temps en temps… Il nous avoue avoir un problème et annonce qu’il va se prendre en charge. Encore 2 ou 3 ans passe, maintenant il titube, perds son équilibre, tombe, il parle de façon très incohérente, devient insupportable… Il se retrouve seul, exclu par tout le monde, détestable… l’ombre de son ombre. Je décide de lui en parler, lui dire ses quatre vérités en espérant le sauver mais hélas… Les deux dernières années de vie de mon père ont été traumatisantes pour tout le monde. Il accumulait les gaffes, les problèmes, les soucis d’argent, les conquêtes en désintoxe, les accidents de voiture en état d’ébriété, les dettes, les déceptions. J’avais honte, j’étais en colère, cet homme- là n’était plus mon père mais un inconnu. Le simple fait de le visiter me rendait malade. En janvier 2018, 2 semaines avant mon mariage, je reçois un appel de l’hôpital : mon père est tombé sur la tête, ils le gardent en observation. J’ai appelé mon frère en lui annonçant la nouvelle, j’y rajoute « c’est le début de la fin… » Je décide néanmoins de le visiter à l’hôpital. Une énième désintoxe ; il tremblait, ne s’avait plus tenir sur ses jambes, n’avait plus de forces, j’ai ressenti une faiblesse et je m’étais fait à l’idée : mon père ne sera jamais remis pour venir à mon mariage. Je lui donne à manger, je l’aide à se relever de son lit. Je lui dis « je t’aime papa, prends soin de toi ». Ce sont les derniers mots que j’ai pu lui dire et j’en suis tellement contente et soulagée. 24h plus tard l’hôpital me rappelle, mon père a fait un arrêt cardiaque, suite à son sevrage. Ils ont réanimé pendant 20 minutes, le cœur est reparti mais le cerveau avait été mis à mal. Il était dans un coma. Je suis, en gros, appelée au chevet de mon père, on me demande de prévenir la famille… j’accours à toute vitesse, je vois mon père, pleins de tubes partout, il ne réagit plus, il ne bouge pas. Des machines le tiennent en vie. Les soins intensifs m’annoncent que dans 48 heures nous allons savoir si, oui ou non, le cerveau peut reprendre ou si dans 48 heures on débranche les machines… pas d’acharnement médical en Belgique. J’ai passé ces 48 heures dans un état émotionnel inexplicables, de vraies montagnes russes. L’angoisse, l’espoir que tout cela se termine, la culpabilité, le regret, la colère, la tristesse, l’amour… 48 heures plus tard, on nous annonce dans une petite pièce à lumière tamisée que son état est irréversible et que quand nous serons prêts, les médecins débrancheront les machines. Tous ses proches ont pu lui dire adieu. Mon frère et moi avons pu une dernière fois lui parler, le toucher sans aucun dégoût, nous avions compris à ce moment que notre père était malade. Rien de plus. Les machines une fois débranchées, nous avons mis en boucle sa chanson préférée... son cœur s’est arrêté petit à petit pendant que je lui tenais la main. Jusqu’au moment ou le moniteur montre « Asystolie », ligne droite, c’est fini. Je ne peux pas expliquer ce qu’on ressent à un moment pareil… j’ai eu physiquement l’impression que mon cœur se cassait. Je regrette tellement de choses, je suis tellement choquée de ses dernières images… comment expliquer ce qu’on ressent… comment expliquer au gens que l’alcool tue, que je suis à vie écœurée et apeurée et que NON je ne souhaite pas boire « un petit verre ». Je passe et repasse les images sans arrêt dans ma tête. Mon papa me manque… je repense aux bons moments, aussi au mauvais. Je n’entendrais plus jamais sa voix m’appeler au téléphone « Coucou, c’est papa ». Il ne m’a pas accompagnée le jour de mon mariage, il ne verra pas non plus ses petits enfants grandir. J’ai rêvé tellement de fois que j’enterrais mon père, seule. Finalement, le jour de son enterrement, la salle était pleine à craquer. L’alcoolisme est un jeu ou toute la famille participe. "
Catégories associées:

Anonyme - Nationalité Suissesse - 06 février 2016 - Partager sur: Facebook - Twitter
"Mon mari boit trois verre de 250 ml de pastis voir plus et autre chose aussi comme du vin une bouteille à lui seul il est dans le déni selon moi il y est agressif verbalement méchant suite à un burn out je m'occupe seule de nos 4 enfants allant de 16 à 3 ans je suis moi même suivi pas un psy car j'en peu plus de ces reproches remarques et j'en passe ! Il n'a plus d'ami depuis son burn out j'ai décidé d'être suivie car je doit être forte pour moi et les enfants j'ai également décider de me remettre à travailler et continuer à pratiquer du sport........! Je ne veux pas divorcer je veux retrouver l'homme que j'ai épousé il y a 10ans....! Aide moi s'il vous plaît "
Catégories associées:

Claire (38 ans) - Nationalité Suisse - 24 novembre 2015 - Partager sur: Facebook - Twitter
"Bonsoir, Claire alcoolique et co-dépendante. Je fréquente depuis 12 ans les groupes des NA, AA et Al-Anon, alors non seulement je suis clean, mais en plus j'évolue sur mes fonctionnements et deviens vraiment celle que j'aime être. L'estime de moi est venue (finalement parce qu'avant c'était une illusion que j'essayais de donner), la confiance en la vie, l'envie de vivre et j'identifie clairement quand j'approche de l'auto-destruction. A CHAQUE FOIS, J'AI LE CHOIX. Durant les 3 premiers mois où j'étais clean je me disais "je ne dois pas consommer", j'ai rechuté. Depuis 12 ans je me dis "j'ai le choix, mais je connais les conséquences" et les conséquences c'est l'enfer, l'isolement, la honte, la déchéance. Je préfère me suicider que rechuter. J'ai des amis qui sont morts de leur rechute. Grâce aux groupes AA qui me permettent de partager et de trouver du soutien, de l'amour et des suggestions, je chemine. 1x par semaine à une réunion, c'est le seul coût de ma sobriété. J'ai un père dépendant et j'ai tendance à vouloir faire le St-Bernard pour toutes personnes qui souffrent, désormais je n'aide que celles qui me le demandent, dans la mesure de mes limites, mais avant tout JE PRENDS SOIN DE MOI. Arrêter de boire, se faire soigner, être responsable de prendre le 1er verre, c'est essayer la vie. Pour moi boire, c'est rechercher l'assistance. L'alcoolisme est une maladie, mais une maladie dont on peut se sortir (quelle chance, contrairement à des cancers!). Dans la co-dépendance j'ai compris que si la personne ne veut pas s'en sortir sérieusement (en posant des actes, parce que le "blabla" de l'apitoiement fait partie des manipulation de l'alcoolique!), vaut mieux la laisser, sinon on est tous à couler. En tant qu'ex-alcoolique, c'est quand on m'a lâchée que je me suis prise en main. Et je remercie encore les personnes qui m'ont tourné le dos. Elles m'ont permis d'assumer mes choix et de toucher le fond pour ENFIN me prendre en main. Bien à vous, et... C'est possible de se sortir de la dépendance et de la co-dépendance! Mon truc c'est les réunions, parce que seule, je n'y arrive pas. "

Johanna (50 ans) - Nationalité France - 06 septembre 2018 - Partager sur: Facebook - Twitter
"J'aime un homme qui va boire épisodiquement, mais beaucoup à chaque fois, et cela peut durer sur 2 jours consécutivement. Je ne sais comment être avec lui lors de cette descente en enfer. J'essaye divers comportements lorsqu'il est sous la "houle de l'alcool": La gentillesse, en essayant avec des paroles douces et rassurantes de lui faire entendre raison et d'arrêter de boire mais il ne semble pas être dans une compréhension claire et son visage grimaçant (et terrifiant) me laisse entrevoir son indifférence dans de tels moments. Je le prends dans mes bras, il ne me rejette pas mais il reste inerte. J'ai essayé la compréhension, lui dire que je le comprenais, que les événements de sa vie peuvent amener à avoir envie de boire, mais que la solution n'était pas au fond de la bouteille. Qu'il avait un incroyable potentiel, qu'il était intelligent , sensible. Qu'il avait la chance d'avoir une famille aimante qui l'adorait et qu'il pouvait compter sur eux comme sur moi... J'ai feint l'indifférence, en faisant semblant de continuer "my life" à côté, mais ses paroles inaudibles ou méchantes et ses gestes confus me blessaient moralement, psychologiquement. J'ai été aussi quelque fois très en colère, où mes paroles pouvaient dépasser ma raison pour le blesser mais je trouvais ça irresponsable et hideux de ma part et la culpabilité m'envahissait. J'ai aussi giflé cet homme que j'aime parce qu'il me mettait à bout... Au milieu de la nuit, le manque de sommeil qu'il m'infligeait, les nerfs à fleur de peau. La musique montée de son volume sonore légitime , je craquais et hystérique je pouvais lui hurler qu'il ne pensait qu'à sa g... qu'il ne me respectait pas, Je voulais qu'il fasse ses valises, qu'il parte. J'ai aussi erré de longues heures dans la nuit, à toutes saisons souhaitant arriver à la maison uniquement lorsqu'il serait endormi de son trop plein d'alcool, allongé sur le sol ou dans le lit mais commençant son dégrisement. J'ai même pensé que j'allais en finir définitivement personnellement. (Heureusement la pensée après avoir tergiversé raisonne de bon sens) Puis le lendemain, en fin de journée, revenue de ma journée de travail, je le retrouvais "endolori" de l'alcool consommé durant ses derniers 24h, ne se souvenant pas de ce qu'il c'était passé, dit, acté ! mais plutôt honteux, se sentant misérable d'avoir bu autant. Je continue de l'aimer, il est toujours à mes côtés. Seulement, quelque fois j'ai une panique sournoise qui s'installe dans mon ventre quand je sens les prémices de la beuverie arriver. Je ne sais pas comment agir, je déplore mon manque d'initiative pour qu'il arrête totalement. Je me suis déjà déplacée dans une réunion des alcooliques anonymes sur Paris. J'ai parlé de mon couple, de la situation mais leur réponse fût démotivante pour moi: "il fallait que je le quitte". Ce qui n'est pas mon souhait. Je voudrai mettre l'accent sur toutes ces personnes qui vivent de près l'alcoolisme de leur conjoint, de leur père ou mère, d'une relation familiale ou amicale. (moi y compris) je souhaite honorer nos forces, nos patiences, nos amours, nos dévouements ... mais aussi vous faire entendre: "Tu crois pas que c'est abusé ... là !" Et de savoir nous donner une limite. Notre vie nous est octroyée et nous appartient. "
Catégories associées:

Laila (51 ans) - Nationalité Marocaine - 21 novembre 2019 - Partager sur: Facebook - Twitter
"Bonjour, Mon mari a plongé dans l'alcool sa fait 3ans et sa devient une souffrance pour la famille .Mon fils a des problèmes à l'école et moi aussi je n'arrive plus a me concentrer sur mon travail et je suis toujours irritable, anxieuse . L'alcool a changé le comportement de mon mari ,qui est devenu agressive verbalement et physiquement envers moi. Le problème mon mari est dans le déni et au lieu de faire face aux problèmes, il cache la vérité de son alcoolisme et dit au gens et a sa famille que je suis agressive. Je suis devenu malheureuse et je ne peux plus vivre dans ce quotidien : Une fois il est ivre ,il est toujours tête ailleurs et je dois tout assumer :Le ménage ,l'école de mon fils etc. Que faire ,je ne plus tenir dans ce quotidien ,ni mon fils aussi.? "
Catégories associées:

Anonyme - Nationalité française - 02 août 2010 - Partager sur: Facebook - Twitter
"bonjour à toutes ceux et celles qui me liront je ne suis pas alcoolique mais je vis depuis 18 mois avec un alcoolique et je ne pensais pas que cela pouvait être un tel enfer .. j'aimerai pouvoir en parler avec des personnes qui connaissent la même chose que moi car je ne sais plus quoi faire. la raison me conduirait à le quitter mais il est tellement désolé après ses crises,si tendre et si aimant quand il est sobre ,qu'a chaque fois je renonce. quand nous avons repris contact,il était devenu SDF à cause de son addiction. je ne pouvais pas croire que cet homme brillant,intelligent,gentil avait perdu son travail,son permis,et presque toutes ses dents. j'ai voulu l'aider car il était conscient de son problème et je pensais que cet amour naissant serait une force pour lutter contre ses démons. petit à petit, il a repris confiance(il a un dentier et un travail) mais il boit toujours en cachette et me fait vivre l enfer dans ces moments la à moi et mes 2 ados qui ne le supportent plus. le temps passant je crains le pire et je me sens fragile. merci par avance pour des échanges futurs."
Catégories associées:

Anonyme (22 ans) - Nationalité Française - 16 octobre 2011 - Partager sur: Facebook - Twitter
"Bonsoir. Voilà, jeune maman de 22ans, mon mari boit 2 bières (grande canette) et 1 litre de vin par jour. Je lui ai plusieurs fois répété que c'était trop et qu'il devait arrêter avant la naissance de notre fille en 2009. Il me disait "oui, j'arrêterai quand la petite sera née" mais rien n'a changé. Depuis nous sommes en 2011 et je ne sais plus quoi faire. Si je lui reparle chaque jour de ce sujet c'est toute de suite l'énervement , et les insultes qui m'arrive. Et maintenant lorsqu'il va dormir et que j'arrive après il y a une odeur d'alcool dans la chambre ce qui n'est pas très agréable. J'ai peur de lui faire cette remarque car sa seule solution pour lui est que je change de mari si je ne suis pas contente. Si vous avez des conseils ils seront les bienvenus."
Catégories associées:

Carol. (22 ans) - Nationalité française - 02 novembre 2014 - Partager sur: Facebook - Twitter
"Je suis née un magnifique après-midi d’hiver, avec un papa et une maman formidables. Tous deux étaient là pour moi, souriants, amusants, et joyeux, s’occupant de moi comme une princesse. Je suis partie pour la première fois chez ma nounou avec mon grand frère à l’âge de 4 ans, je n’ai pas du tout accepté ça, pourquoi m’ont-ils abandonnés ? Au début c’était une fois de temps en temps, puis, 2 fois par semaine, 3 fois… Ma maman ne se sentait pas bien, elle venait nous chercher avec notre papa tout le temps. J’avais 6 ans, je ne comprenais pas pourquoi on nous laisser souvent chez notre nounou Marcelle, à la maison c’était plus vraiment la même ambiance, puis maman ne dormait plus avec papa. Heureusement qu’il y avait bientôt les vacances, nous partons tous le temps à la montagne ! Avec papa je faisais des constructions, escaladé des petites montagnes (même si pour moi elles étaient très hautes !), tandis qu’avec maman on faisait des ricochets, ou bien elle nous faisait nos sandwich. Jusqu’à l’âge de mes 7 ans j’ai eu une enfance parfaite, papa, maman, puis ma tatie qui s’occupait toujours de nous avec papa le samedi. Mais un jour, un mardi midi, papa est venu me chercher à l’école primaire pour manger comme d’habitude à la maison, mais il n’était pas comme avant. Il m’avait fait des raviolis, comme tous les mardis, mais ce mardi-là n’était pas normal, il me faisait mal en me tenant la main, et il me crié dessus, et me disait des mots qui n’était pas vraiment très gentil. J’ai laissé faire pendant deux, trois mardis, mais sa empirer, il me frapper au visage parce que j’avais touché à l’ordinateur, je ne le devrais surement pas. Puis après l’ordinateur, c’était parce que j’avais mis la main sur sa guitare, ensuite c’était parce que je tenais mal ma fourchette. Le dernier mardi, ma maman était rentré plus tôt, elle a vu que j’avais peur de papa, elle m’a prise dans les bras. Elle m’a demandé ce qui n’allait pas, mais je ne voulais pas faire de mal à papa, il n’était peut-être pas bien. Papa a crié sur moi, et m’a insulté devant maman, c’est là que j’ai commencé à trop vite grandir. J’ai vu ma maman crier sur papa très fort, et elle m’a dit d’aller dans ma chambre, j’y suis allée. Voici le début des disputes de papa et maman, à cause de moi. Quelques temps plus tard, ma tatie s’occupait plus en plus de nous les week end quand maman travaillait. Papa n’était plus trop présent, il devait faire des travaux chez des amis, ou alors il dormait que le sofa devant des dessins animés sur gulli. Ma tatie était très présente pour nous, c’était comme notre deuxième maman, je vous avoue elle nous grondait très souvent quand je faisais des bêtises avec mon cousin Jérôme, mais j’allais voir papa pour qu’il me protège. Papa nous laissait tout faire, il me donnait des choses très salé qui se trouvait sous le placard de l’évier de la cuisine, mais maman ne voulait pas, c’était pour adoucir l’eau, il parait que c’était dangereux, mais il m’en donné quand même et je me faisais grondé avec papa. Avec mon frère Damien on adorait avoir des aventures dans notre cabane, papa nous avait aidé à la décorer deux ans plus tôt, mais maintenant papa ne veut plus rien faire avec nous. Papa est toujours chez des amis, et il rentre quand je fais dodo, Damien me disait que c’était parce qu’il était très occupé mais qu’il nous aimé quand même. Maintenant j’ai 10 ans, je le vois de moins en moins, j’ai vu papa faire pleurer tatie, et être méchant avec maman. Mais… le jour de la fête des mamans, papa était parti très tôt, il devait être avec nous aujourd’hui, en famille. Heureusement que tatie et maman étaient avec nous, on s’est bien amusé mais il me manquait mon papa, il me manque. Tatie avait acheté du Russe avec papy, mon gâteau préféré, on le manger très doucement parce que l’on savait qu’il couté très cher, et surtout qu’il était délicieux. Avec Damien on a commencé à manger le dessert, doucement comme toujours, et on a entendu une voiture rentré à la maison, enfin papa ! Maman est allée voir, sa durée un peu trop longtemps, nous a-t-il fait une surprise comme avant ? Tatie est allée voir, et 2 minutes après elle nous a dit de manger vite notre dessert, quelque chose n’allait pas, mais j’ai obéie. Je suis allée me brosser les dents, et je me suis jeter dans le lit, allumant la radio que papa m’avait donné quand j’avais 3 ans et demi. Quand soudain j’ai entendu un bruit sourd, un boum, quelques secondes après mon frère est rentré dans ma chambre, et j’ai pleuré. Je suis sortie de la chambre, et j’ai vu papa allongé par terre, il pleurait et maman a côté, mais tatie m’a empêcher d’aller le voir. Damien m’a amené dans sa chambre, et il m’a parlé de quelque chose, il m’a dit que papa était malade, qu’il était alcoolique depuis quelques années. Tatie est venue nous voir, et nous a dit que papa allait aller à l’hôpital parce qu’il était tombé. Dès que le SAMU était reparti avec papa, maman m’a dit qu’elle allait partir, que l’on allait prendre une autre maison. Elle voulait divorcer avec papa, j’ai pleuré, je ne voulais pas partir. J’ai fait le plus gros caprice de ma vie, maman a cédé et a demandé à papa de se soigner, de choisir entre moi, Damien, maman ou l’alcool, j’en suis sûre et certaine qu’il me préfère a moi que a sa boisson, il peut boire de l’eau, ou du sirop parce que l’eau c’est pas bon. Tous les soirs papa rentré ivre, il n’a pas tenu sa promesse, il menacé maman, il était méchant. Il a même fait pleurer tatie, il m’a fait même pleuré, et même pleuré Damien, j’ai même vu que maman est une super héro, elle a empêché papa de me frapper. Maman dormait toujours avec moi et plus sur le canapé, mais un jour papa est rentré dans ma chambre et il a voulu frappé maman, je me suis mise devant maman et j’ai dit à mon papa qu’il était alcoolique et qu’il devait se faire soigner. Maman s’est mise devant moi, et elle m’a dit d’appeler la police. Tous les soirs c’est devenu comme ça, l’été approchait pour nos vacances à la montagne. Mais un jour papa a décidé d’arrêté de boire, il nous l’a promis, c’était une semaine avant de partir, le 7 juillet . Ses vacances étaient magiques, j’ai revu mon papa chéri, on a même escaladé une montagne ! Mais papa s’est engueulé avec maman une fois, mais s’est parti, il m’a dit que maman resterait avec lui , j’étais heureuse. On est rentré à la maison, puis je me suis installée devant l’ordinateur, et papa est arrivé en furie et a insulté maman très fort. Il avait reçu une lettre, ils allaient divorcer, j’ai été très méchante avec maman, je ne veux pas qu’on laisse papa ! Maman avait bien parlé avec papa et papy et mami de pau, il devait se soigner, il parait qu’il avait bu en vacances. Il est devenu très méchant avec tatie et l’a même interdit de venir à la maison, il a même insulté Damien, et même moi… j’ai peur de papa, mais je sais qu’il est gentil, je ne comprends pas ce que l’on a fait de mal. Un soir en rentrant de chez mon parrain, papa n’était pas venu, devant chez nous il y avait des bouteilles partout, quand nous sommes entrés c’était pire, tout était sans dessus dessous, on est donc partie dormir chez papy. Nous sommes au mois d’aout, j’ai 11 ans, mais j’ai l’impression d’avoir beaucoup grandi. On est parti habité chez papy depuis cette histoire, je n’ai pas eu de nouvelle de papa. Maintenant plus de 8 mois que je n’ai pas vu et entendu papa, et je l’ai revu, chez mon parrain ! Il avait changé, il était tout maigre, et tout rouge ! On a commencé à le revoir à notre ancienne maison, j’étais heureuse de le voir. Deux ans plus tard, Papa devient de plus en plus violent dans ses paroles et ses actes, il me fait très peur ! Il m’insulte assez souvent chose à laquelle je me suis habituée, ses parents sont là aussi, mais ils ne disent rien. Il avait même acheté un coupe coupe, j’adorais jouer avec, même si Damien m’interdisait. Et un jour, j’ai eu vraiment très peur de lui, il m’a menacé avec le coupe coupe pour jouer, et Damien l’a dit à maman. On est donc parti au tribunal pour faire une demande d’accompagnement dans une structure pour voir papa. Une semaine après, je n’avais pas vu papa, et j’ai appris une très triste nouvelle, papa a eu un accident de la route. Il a tué un jeune homme au volant, il a conduit ivre, et il est maintenant en prison. J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps, à 14 ans je le vis très mal, à l’école c’est une torture, on me traite de fille d’assassin et on me jette l’article de journal dessus. C’est là où j’ai commencé à me scarifié, je ne voulais plus vivre, je recevais des lettres de papa ou il nous disait qu’il avait voulu mourir, mais qu’il a pensait à nous et il n’a rien fait de mal. Trois mois après il est sorti de prison, quand je l’ai revu à l’ancienne maison sa m’a fait bizarre, il avait changé, il avait de la barbe, il était très marqué et très violent, encore… On n’avait pas pu rester longtemps comme maman nous avait interdit de le voir tout seul avec Damien, donc on l’a revu au centre social du hameau. Tout s’est bien passé, malgré qu’il ait pris l’habitude de nous insulté, je rentrais de la bas en pleurant très souvent, et j’étais très méchante avec maman. On le voyait tous les samedis après-midi de 14h à 17h, Papa ne parlait pas beaucoup, et était très souvent ivre, et sentait l’alcool. Mais les éducateurs ne disaient rien à papa, je n’étais pas contente du tout, très souvent je les insulté tout bas. Damien ne voulait plus le voir, il y allait que pour moi, pour me protéger de lui, mais un jour papa a dit des choses atroces à mon frère, et il a appelé tatie, et il avait décidé de ne plus le voir. Depuis que Damien n’était plus dans le centre, je parlais beaucoup avec papa, je lui confié toutes mes peines de cœur, et même sur mes petits copains ! J’adorais parler avec mon papa, il était redevenu gentil depuis qu’il n’avait plus Damien. Mais un jour, papa a changé totalement, on dirait qu’il avait deux personnalités. On était convoqué avec les éducateurs, et les éducateurs m’ont traités de teignes, je n’avais strictement rien fait, et mon papa était très méchant, vraiment… Sa a continuer comme ça pendant un an, a 16 ans je le vis très mal, j’ai même arrêté les cours, j’ai même commencé la drogue pour oublier, mélangeant avec l’alcool. A la maison avec maman ça n’allait plus, elle m’engueulé, et un jour elle a voulu m’amener à l’hôpital parce que j’avais trop bu et que j’avais pris un peu trop de drogue. Papy n’était plus là pour voir ça, il était parti il y a 6 mois au paradis. Tous les samedis c’était un cirque pour m’amener voir mon père, j’avais peur, je ne voulais pas y aller. Je n’avais plus de vie sociale, je ne voulais plus que l’on me fasse autant de mal moralement comme il me fait. Mais il a fait bien pire, on m’a dit que j’allais passer au juge des enfants parce que ma mère s’occupait mal de moi, par la demande de mon père, mais quelle honte ! Mon père ne s’est jamais occupé de moi, même petite, il était toujours avec ses bouteilles, et même que au centre du hameau il arrivait ivre la bas depuis déjà quelques temps. J’ai donc décidé d’arrêté de le voir, je suis passée mainte fois devant le juge des enfants, soit disant j’étais une fille folle, malade, et que ma mère n’était pas assez bien pour m’élever. Pourtant j’ai arrêté la drogue depuis la soirée où l’on m’a fait du mal, depuis 4 mois que je n’ai pas bu, et pas toucher au shit ! Jusqu’à mes 17 ans j’ai vu des assistantes sociales, souvent véreuses ne respectant pas le secret professionnel avec mon cher père. Il m’a menti, il a abusé de ma confiance juste pour faire souffrir ma mère, il ne m’a jamais aimé ! Il aime que ma mère, ma mère ne veut plus le voir parce qu’il était trop violent. Un éducateur a essayé de me réconcilier avec mon père, je n’y arrivais pas, je le voyais encore rigolant en disant à ma mère « Tiens tu vois je vais te l’enlever ta fille sale conne ! ». Je n’ai plus parlé à mon père pendant quelques mois, j’ai soudé des liens très fort avec ma maman, heureusement qu’elle est là pour moi ! Ils voulaient m’envoyer dans une structure fermée, puis ensuite chez les malades… mais je ne suis pas malade ! Mon père dit n’importe quoi, il devient fou et le pire dans tout ça on ne croit pas ma mère! La dernière fois que j’ai vu le juge des enfants, je lui ai tout expliqué, qu’il était jaloux de ma mère, qu’il aimait encore, et qu’il était jaloux de ses propres enfants. Depuis ce jour, je n’ai eu aucun problème avec la justice, tout a était annulé. J’ai maintenant 19 ans, avec mon père ça va mieux, je vais le voir avec mes amis, je ne peux plus le voir seule, il me fait toujours aussi peur. Tandis que Damien ne l’a pas revu depuis l’histoire au centre du hameau, malgré que j’essaye sans cesse de le pousser à le voir. Papa est imprévisible depuis qu’il ne travaille plus, il reste enfermé chez lui, je le comprends, depuis mes 17 ans je suis sans contact social, uniquement ma famille et mes amis. Mais je crois qu’il devient schizophrène, j’essaye de l’aider pour qu’il arrête l’alcool, mais il boit toujours autant. Un jour j’ai enfin réussi à amener Damien voir papa pour la première fois en 3ans qu’il ne l’a pas vu. Papa était heureux, il est resté avec Damien, et il lui a même donné de l’argent ! Et moi, depuis 3 ans qu’il ne m’a pas donné de noël et d’anniversaire, ça ma blasé un peu. Je suis restée avec mes amis chez mon père, tandis que Damien parler avec papa, quand d’un coup mon père se lève et m’insulte de merde. Il m’a reproché de ne pas avoir de travail, pourtant mainte fois je lui ai demandé de financé un minimum mes études, il a toujours refusé ! Et là j’ai explosé, je lui ai dites toutes les vérités, qu’il n’a jamais rien fait dans ma vie à part me détruire, et que pour les études lui il ne pouvait peut-être pas payer, mais que ma mère ELLE s’était mise en dossier de surendettement pour nous élever. Il ne supportait pas quand je parlais de ma mère, toujours des insultes, il tournait dans un cercle, une sorte de démence, il vivait dans le passé. Après cette histoire je ne l’ai pas vu pendant 1 an, puis j’ai compris que mon père était gravement malade, l’alcool le rendait mauvais, donc je suis allée le revoir à mes 20 ans. Il avait complétement changé, il avait vieilli, maigri, sa peau était rongé par l’alcool. A chaque fois que j’allais le voir il était ivre, et je ne savais pas qu’elle personnalité il allait avoir. J’ai réussi à ne plus avoir peur de mon père, quand il voulait frapper, je m’interposé gentiment, et il se calmait. Il était de moins en moins méchant, il est redevenu mon père. Il m’a dit qu’il s’en voulait d’avoir choisi l’alcool, et qu’il m’aimait plus que tout, et que l’on allait enfin rattraper le temps perdu ! Nous sommes maintenant en 2014 , et j’ai maintenant 22 ans, et je viens d’apprendre une très triste nouvelle, mon père est atteint d’un cancer du pharynx, d’un cancer du foie, ainsi que d’autres soucis au poumon et au sinus. Mais je ne l’ai pas appris vraiment comme ça, je l’ai appris par un de ses amis qui est venu frapper à ma porte en m’insultant de fille indigne ! Il m’a expliqué que je devais m’occupé de mon père, et qu’il était entre la vie et la mort et que je devais être auprès de lui. J’ai toujours eu peur de la maladie, que ce soit à cause de mon papy, ou de mon père, mais j’y suis allée quand même. Quand j’ai ouvert la porte, j’ai retrouvé mon père allongé sur le sol, comatant, essayant de me parler. Il avait bu avec du tranxène (anxiolytique), je l’ai donc relevé avec son « ami », et il est parti juste après. Je me suis occupée de mon père toute l’après-midi, appelant un de mes amis afin qu’il puisse m’aider si il y arrive un souci. En attendant mon ami, j’ai revu la vrai personnalité de mon père, il pleurait et il me disait : « je souffre », il m’a fait comprendre que c’était incurable. J’ai compris tellement de chose ce jour-là, tout ce que j’ai vécu avec lui de mauvais était à cause de l’alcool…il devenait vraiment fou. Plusieurs fois il est tombé, plusieurs fois sa mauvaise personnalité arrivé, mais j’ai découvert une autre partie de lui… Son état de démence, il voulait attraper des choses dans le vide, il rigolait pour rien. J’ai eu très peur, donc j’ai appelé ses parents, que je n’avais d’ailleurs pas vus depuis plus de 10 ans. Je lui ai confisqué ses cigarettes, il voulait fumer mais il n’a pas le droit de par le biais de son état de santé, me menaçant avec mes clés, il voulait me faire du mal, mais cette fois j’ai pris le dessus en lui expliquant que c’est pour sa santé : je n’ai pas cédé ! Son frère est donc arrivé pile à ce moment-là, il a pris mon père et la secouée alors qu’il ne pouvait même pas tenir debout, il l’a engueulé comme pas possible, j’étais choquée ! J’ai empêché son frère d’agir méchamment avec mon père, il est malade, il ne faut pas lui en vouloir de ses actes, et puis il était tellement ivre sous tranxene qu’il n’était plus lui-même. Il a osé dire à mon père qu’il avait fait exprès d’être dans cet état parce que mon père était jaloux de lui, parce qu’il n’avait pas de petit fils ! J’ai explosé, et j’ai défendu mon père coûte que coûte, mon père était heureux que je prenne sa défense. Quelques minutes plus tard, son père arrive, et m’à forcer à lui rendre ses cigarettes pour qu’il lui laisse tranquille ce soir, ou encore son frère qu’il voulait que je lui rende pour pas qu’il attende 2h le samu, une honte ! Je leur ai expliqué que je tenais à mon père et que je ne voulais pas qu’il meure, et qu’ils le tueraient sans moi. Je suis donc allée le voir, il était ailleurs… absent, tandis que Charles l’insulté comme une vieille merde, mon père, lui, souriait… Il était en état de démence totale, normalement il l’aurait engueulé, mais la… non. Et il nous a dit : « je suis dans mon monde », c’est là que j’ai compris que mon père devait partir dans un centre adapté pour lui. Je suis rentrée chez moi démoralisé, démonté de toute pièce, malgré tout j’aime mon père, mais j’ai compris d’où venait tous ses soucis, ses parents et son frère. Il a suivi le même schéma qu’il a eu, et il s’est détruit avec l’alcool à cause de ça, ils ont tué leur fils ! Le lendemain, je suis allée le voir avec un ami, je ne peux plus y allée seule, j’ai bien trop mal de le voir se détruire. Charles a ouvert la porte, et il a refusé que j’entre, il se faisait ausculté par le médecin, je n’ai rien dit, et j’ai attendu calmement. Le médecin est sorti dehors quelques minutes plus tard, il a expliqué a papy de Pau et à Charles que si ils se soigné pas il allait mourir et très vite, et qu’ils allaient le mettre chez les « fou » pour une cure de désintox. J’ai même appris qu’il en avait fait déjà 2 sans succès, et qu’il a avoué au médecin qu’il buvait pour se détruire. Ce jour-là, il ne m’a même pas parlé, il était totalement ivre, ailleurs, perdu… tandis que son père faisait des blagues plus que mauvaise : « pas besoin de pyjama, tu as la camisole » ou encore son frère qu’il le traite de merde… je n’ai même pas pu répondre tellement que j’étais mal de le voir comme ça. J’ai étais très fière que mon père décide d’aller la bas, il l’a fait pour moi, je l’ai donc serré dans mes bras très fort, et je lui ai dit : « papa je suis fière de toi ». C’est peut-être les derniers mots que je lui aurai dit… je ne sais pas… Mais maintenant ses jours sont comptés, l’alcool va l’emporter. J’ai donc appelé mon frère, mais il refuse d’aller le voir, pour lui il n’existe pas. Mon père est actuellement dans un grave état, rempli de remord pour avoir perdu sa famille, il ne voit plus son fils, il ne s’est jamais occupé de nous, il a perdu le seul amour de sa vie, il a enlevé la vie a quelqu’un… Sa vie est un calvaire, la faute ? L’alcool. Mais moi, je vivrais tous les jours de ma vie avec les mêmes images, sa démence, son absence, ses violences… je ne me souviens même pas des vrais moments avec lui, l’alcool m’a a moi aussi touché sans être alcoolique. Maintenant dans son état, la seule délivrance a cette folie, c’est la mort qui le libèrera. Mais comme dit ma mère : « ma chérie, j’en suis sure qu’il ne souffre pas, il est dans son monde et j’en suis sûre que l’on y est dans son monde. » Mais le pire dans tout ça, je ne pleure pas parce qu’il va partir, mais tout simplement de la souffrance qu’il a vécu à cause de l’alcool, il a tout gâché. Je dépose aujourd’hui ce témoignage pour vous montrer que l’alcoolémie peut atteindre aussi les enfants, comment nous allons voir nos proches atteint d’alcoolémie après leurs morts ? Est-ce qu’ils auront leur bon côté ? Ou bien la peur qu’ils auront engendrée ? Pour ma part, mon père me hantera jusqu’à ma mort, je le verrai avec ses crises de démences, ses violences et ses mots de souffrance. J’espère que mon témoignage aidera certaines personnes, il faut que vous croyez en vous, ne baissez pas les bras. "
Catégories associées:

Voir les témoignages suivants