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Aides et conseils pour les consommateurs d'alcool et leur entourage

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Aides et conseils pour les consommateurs d'alcool et leur entourage

Témoignages

Questionnaire d'évaluation du site Stop-alcool.ch

Merci de prendre 3 minutes pour répondre à quelques questions au sujet de ce site

Hommes
Robert35 (68 ans) - Nationalité France - 22 avril 2023 - Partager sur: Facebook - Twitter
"J'ai consommé mon dernier verre d'alcool il y a 10 ans. C'était le 4 avril 2013. Un monde... Une éternité.... Je m'étais préparé mentalement....et les avertissements de ma généraliste résonnait dans ma tête.... Tout comme celui de ma femme : "Choisis. C'est moi ou ta bouteille !!!!". J'ai choisi. Le 5 avril, au lieu de descendre au sous-sol et prendre ma première dose matinale, je suis parti à pied de la maison. Une sorte de fuite... J'ai fait le tour de la ville à pied le coeur battant, le cerveau réclamant sa dose horaire... J'ai résisté pendant des jours avant que cette tempête s'assagisse dans mon crâne et mon corps. J'ai vécu l'enfer avant la rédemption. Cela fait dix ans. Et depuis 7 ans, mes maux ont disparus. Il m'a fallu 3 ans pour retrouver le goût de la vie authentique. La vie sans la bouteille et ses angoisses. Cette vie de merde ou j'étais tombé et qui m'a fait perdre mon entreprise.... Aujourd'hui j'ai retrouvé une qualité de vie supérieure à celle d'avant !!!!! Ma femme est fière de moi !!!! Et quel bonheur de vivre la vie et de profiter de tout'. J'ai perdu une partie ma vie dans l'alcoolisme...mais je me suis prouvé que l'on pouvait s'en sortir. Merci à celles qui m'ont mis le pied à l'étrier. Sans elles, je ne serais plus de ce monde. Robert35"
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karim (62 ans) - Nationalité francaise - 08 novembre 2021 - Partager sur: Facebook - Twitter
"Les échanges sur ce site m'ont grandement aidé a gerer mes envies. Aujourd'hui je ne bois plus depuis 2011 et ne fume plus depuis 2000. Ma vie a completement changé en mieux et a aucun moment je ne regrete. Il m'arrive cependant d'avoir des pulsions que je contrôle assez vite, celà arrive en situations de stress ou de bonheur. Par exemple l'idée qui consiste à me dire "J'ai bien mérité de m'en griller une" lorsque quelque chose de difficile ou complexe vient d'être réalis m'arrive parfois mais c'est vraiment anecdotique et simple à controler. Je souhaite à toutes et tous de sortir de ce malheur que sont l'alcool et le tabac. "
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Fred71 (50 ans ans) - Nationalité Suisse - 07 novembre 2021 - Partager sur: Facebook - Twitter
"Cela fait maintenant 7 ans que je n'ai pas bu d'alcool. J'étais à l'époque "sur le fil" : une situation qui pouvait basculer gentiment et sournoisement dans la dépendance si une réflexion n'était pas menée. Pour imager mon choix de 2014, j'ai mis dans une balance tous les aspects de ma vie. (Famille, travail, loisirs, santé, projets) qui faisait pencher la balance largement du côté positif. Ensuite j'ai ajouté l'alcool dans la balance et cette dernière a rapidement déplacé l'aiguille dans le côté négatif. Avec ce constat, c'est sans hésitation que j'ai pris l'option de l'abstinence pour préserver tout ce que j'avais et qui me rendait heureux. Après ces 7 années d'abstinence et un peu de recul, il n'y a eu que des effets positifs dans le choix que j'ai fait en 2014. Je ne peux que vous encourager à persévérer dans votre combat pour retrouver le plaisir de la vie. Frédéric "

Stef5678 (42 ans) - Nationalité Française - 11 août 2021 - Partager sur: Facebook - Twitter
"Guéri de l'alcoolisme grâce au baclofène Bonjour, Je viens témoigner de ma guérison d'un alcoolisme de presque 15 ans. J'avais essayé l'abstinence avec beaucoup de volonté mais toujours avec des rechutes successives. Un jour j'ai découvert un site centré sur le baclofène. Je m'y suis inscrit. J'ai commencé mon traitement et on m'a guidé pour prendre le traitement grâce au forum animé par des gens guéris. J'ai eu quelques effets secondaires mais je me suis accroché. Et aujourd'hui je suis totalement libéré de mon addiction. C'est juste incroyable car je ne bois que deux verres de vin et après je n'ai plus du tout envie d'enchaîner. Les idées obsédantes de l'alcool m'ont quitté et je suis très heureux de ma nouvelle vie. Voilà, je voulais partager mon témoignage. Si ça peut aider quelqu'un ici j'en serai très heureux"

Anonyme (39 ans) - Nationalité France - 21 janvier 2021 - Partager sur: Facebook - Twitter
"Bonjour à tous et à toutes, J'ai arrêté de boire définitivement il y a 3 jours. J'avais déjà fait des tentatives mais qui n'ont jamais duré précédemment. Cette fois ci, j'ai pris davantage conscience que j'ai un réel problème avec ça Car en plus de ça, quand je bois, j'ai envie de me droguer.... Dernièrement, j'ai eu une altercation avec mon ami à cause de ça et ça sent pas très bon. Je sens que je peux réellement le perdre par la faute de l'alcool. J'ai commencé à boire quand j'avais une vingtaine d'années, pour des raisons festives mais aussi sexuelles. En effet, l'alcool m'aidait à avoir plus de courage pour passer à l'acte. Puis s'en est suivi une consommation plus régulière, en sorties, puis seul, puis en journée seul.... Les lendemains de culpabilité, de remords, de regrets et tout ce que cette merde m'a apporté dans ma vie, je n'en veux plus ! Je me rends compte que l'alcool n' est pas mon ami... Loin de là. Où du moins il l'était, c'était un ami.. Mais un ami toxique, un ami qui ne me voulait pas du bien. Je me débarrasse aujourd'hui de ce fardeau, j'ai un peu peur je dois l'admettre, peur de me retrouver seul... Sans la bouteille. Mais je sais aussi que c'est un mal (au début) pour un bien. Un bien être quotidien à chaque moment, dans la sobriété. Je veux retrouver cet état d'avant la connaissance de ce pseudo ami très toxique et je vais y arriver Tout le monde peut y arriver Je vous souhaite à tous une très belle et longue vie heureuse sans l'alcool "
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jean louis (57 ans) - Nationalité francaise - 10 octobre 2020 - Partager sur: Facebook - Twitter
"Bonjour, voila, aujourd'hui cela fait 100 jours que j'ai fait un cure et que je suis abstinent."
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Fred71 (46 ans) - Nationalité Suisse - 28 avril 2017 - Partager sur: Facebook - Twitter
"J'ai 46 ans et je voulais simplement vous donner mon témoignage suite à un appel d’aide sur le site des alcooliques anonymes que j'ai fait au mois de septembre 2014. A l’époque, je me sentais « entrer » dans la dépendance et me sentais impuissant face à cette attirance qu’est l’alcool. 1ère partie, L'e-mail que j'ai envoyé aux AA: Bonjour, J’ai 43 ans, je pense avoir un problème avec l’alcool et je me sens démuni. Je suis chef d’entreprise d’une PME de 5 salariés. La semaine, je ne bois pas d’alcool durant la journée mais lorsque je rentre du travail, seul dans mon appartement, j’ai pris des habitudes qui sont de plus en plus fréquentes : un petit apéro, un verre de vin en écoutant la radio, un verre bien mérité après une journée de travail, bref, n’importe quelle excuse pour boire de l’alcool. Après avoir bu, la motivation tombe à zéro et je ne fais pas les travaux que j’avais prévus de faire. Le matin, je me dis que c’est une nouvelle journée qui commence et que je ne vais pas boire d’alcool aujourd’hui. Malheureusement, il devient de plus en plus rare que mes envies du matin se réalisent. C’est pourquoi, même si je n’atteins pas l’ivresse lors de ma consommation régulière d’alcool, je pense avoir besoin d’aide. J’ai l’impression d’être au carrefour ou tout peut basculer, pour le meilleur ou pour le pire. Je ne sais pas si mon addiction à l’alcool peut se résoudre par le côté médical ou par le suivi de séances avec les AA (j’ai de la peine à m’imaginer comment de simples discussions peuvent aider à stopper la consommation d’alcool), mais ce que je sais, c’est que je ne veux pas perdre le bonheur que je vis avec mon entourage. Dans l’attente de votre réponse, recevez mes meilleures salutations. 2ème perite: Aujourd'hui Conscient de mon problème, j’ai eu le courage d'écrire, et ce n’était pas facile, pour demander de l’aide. Au moment où j’ai pressé sur l’onglet envoyer, j’ai eu comme un déclic et cette prise de conscience s’est transformée en une volonté de lutter contre cette maladie naissante. J’avais toujours gardé ce soucis de dépendance pour moi et après avoir écrit mon e-mail, je me suis senti libéré. J’ai évoqué le sujet avec mon épouse, avec des larmes aux yeux qui traduisaient un sentiment à la fois de joie, de culpabilité et d’acceptation. Je n'ai pas participé aux séances des AA. Ecrire mon problème a été suffisant pour me faire rebondir. J’ai bu mon dernier verre de vin qui accompagnait un repas avec des amis le 21 septembre 2014. Depuis plus de deux ans et demi, je n’ai pas bu une seule goutte d’alcool et a aucun moment j’ai ressenti un manque. Je n’ai rien changé à mes habitudes de vie et je ne mène pas un combat contre l’alcool. Je respecte la vie et les choix de chacun. Par contre j’explique volontiers quand l’occasion se présente les bienfaits que j’ai ressenti et lorsqu’un petit débat s’installe, il y a souvent des gens mal à l’aise autour de la table et c’est là que je me rends compte à quel point le sujet est tabou et touche beaucoup de monde. Je suis également plus attentif aux publicités sur l’alcool qui sont présentent partout, partout et partout. J'’ai trouvé qu’il faut du courage au début pour dire et expliquer aux gens sa décision. J’en veux pour preuve cette petite anecdote : Lorsque j’ai arrêté de fumer en 2001, les amis et l’entourage me félicitaient. Lorsque j’ai dit que j’ai arrêté de boire, la plupart des gens me demandaient si j’avais une maladie ou si j’avais un retrait de permis. Pour certains, c’est vraiment dommage que je ne puisse pas boire un verre avec eux. Je leur répond que si, mais que ce ne doit pas être obligatoirement avec de l’alcool. Il a fallu un certain temps pour que la plupart des gens acceptent cette décision sans me prendre pour un marginal. Ça parait presque incompréhensible dans notre société de pouvoir vivre et être heureux sans alcool. Accepter son problème c'est se donner les moyens de l’affronter. Fred "
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erbos (46 ans) - Nationalité française - 23 avril 2013 - Partager sur: Facebook - Twitter
"Voici mon parcours dans l'alcool, dont l'originalité réside simplement dans le fait qu'il est le mien. Il est donc singulièrement banal. J'ai commencé par trinquer avec l'alcoolisme de ma mère... Puis j'ai moi-même expérimenté le produit et ça m'a plu. Mais au plaisir, s'est rapidement substitué un rapport plus complexe dont j'ai mis 20 ans à m'extirper. Je pense avoir passé la plus grande partie de mon temps à essayer de contrôler l'incontrôlable. D'abord je ne pouvais pas être alcoolique puisque j'en connaissais une, et que mon cas n'était en rien assimilable. Ensuite est venu la période du oui mais. Là encore il n'était pas question de considérer ma problématique alcool, mais de chercher à la relativiser, à la déplacer. J'ai donc adapté à ma sauce, l'idée que l'alcoolisme est le symptôme d'un autre mal. Je n'avais aucune envie d'arrêter de consommer, et le temps passé à trouver la cause constituait d'abord l'assurance de pouvoir continuer, puis en cas de succès, de finir par gérer. Le temps passant, les conséquences commençaient à survenir. Plus exactement, j'avais de plus en plus de difficultés à me les dissimuler. Continuer à me mentir et à manipuler allait devenir un peu plus complexe. Comme cela devenait effectivement trop complexe, un peu trop épuisant et un peu risqué dans certains domaines, il valait mieux donner le change. Donc j'arrêtais uniquement pour montrer que j'étais capable de me passer d'alcool pendant un certain temps. L'entourage se calmait et moi j'étais renforcé dans l'idée que je gérais. Je reprenais alors le verre en toute logique puisque c'était la seule motivation et le but de la pause. Ceci dit, je repiquais au truc, mais toujours un peu plus critique et pas vraiment satisfait. Paradoxalement le doute finissait quand même par s'installer et de petites choses finissaient par se mettre en place. Toutefois, à ce rythme elles ne pouvaient pas émerger suffisamment et il ne s'agissait que de rares éclaircies dans un épais brouillard, permettant uniquement de parvenir à la prochaine halte. Mais je m'enfonçais toujours un peu plus. Les années passant, le cerveau est arrivé à saturation et un élément déclencheur est survenu. Il s'agit de mes comportements agressifs à l'égard de mes proches, physiques à l'égard de ma mère, verbaux en ce qui concerne ma famille. Certainement que verbaux parce que tout le monde s'était réfugié hors de portée. Le dernier lendemain d'une nuit d'ivresse, j'ai vu dans le regard des enfants, la détresse qui fût la mienne tout au long de mon enfance. J'avais admis que j'avais perdu le contrôle de ma vie et que j'étais le seul à pouvoir changer tout ça, mais à condition de m'en donner les moyens. Il aura fallu en passer par là, c'est ainsi. C'était il y a 3 ans et jusqu'à ce jour nous vivons nos choix, nos joies, nos aléas évidemment, mais sans jamais que l'alcool n'ait son mot à dire."
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Fred (50 ans) - Nationalité France - 30 mai 2019 - Partager sur: Facebook - Twitter
"Jour 0 – Vendredi 19h00. Comme d’habitude, et bien que particulièrement fatigué, je me prépare à prendre ma dose quotidienne depuis 3 ans : une demi-bouteille de whisky. Ce soir-là exceptionnellement je force un peu. J’engloutis les ¾. Minuit : dernier verre. Jour 1 – Samedi. Vers 6 :00 je me réveille comme d’habitude : nausées, vertiges, besoin immédiat d’aller aux toilettes. Je tremble plus que d’habitude au point de devoir saisir mon verre d’eau à deux mains pour ne pas le renverser. J’ai l’impression que l’on m’appuie sur les tempes, que ma tête va éclater. Je n’en peux plus de cet état qui dure depuis des mois chaque matin. Il faut que ça s’arrête. Je jette ce qui reste de la bouteille d’hier. L’odeur me fait vomir. Je me dis que je ne boirai pas de la journée. Je la passe allongé à regarder des films et à boire de l’eau. Mon état ne s’améliore pas de la journée. Nausées permanentes. Remontées acides. Tête qui tourne. Impossible de manger quoi que ce soit jusqu’à 18 :00. Je suis tellement fatigué que je me couche vers 20 :00. Impossible de dormir. Je me tourne et me retourne dans mon lit. J’ai tantôt trop chaud, tantôt trop froid. Je somnole. M’endors de temps en temps mais me réveille à cause d’horribles cauchemars. Mais la nuit passe. Journée horrible, mais la première sans une goutte d’alcool. Jour 2 - Dimanche Je me réveille à peine mieux que la veille. Mais toujours avec nausées, remontées acides, toilettes en urgence, tremblements à peine moins marqués. Je sais que pour calmer tout ça presque instantanément, il me suffirait de prendre 2 doses de whisky mais la veille je n’ai même pas pu sortir en acheter. D’habitude le Dimanche, je prends 2 doses dès 8 :00 du matin. Coup dur du jour : j’ai un déjeuner avec des amis. Je ne veux pas boire, mais ils ne vont pas en croire leurs yeux. Ils m’ont toujours vu boire et croient que je suis un « bon vivant ». Alors que je suis alcoolique Avant ce genre de déjeuner ou dîner j’ai l’habitude de prendre 4 ou 5 bières pour avoir « ma dose » sans trop devoir boire ensuite devant tout le monde. Le déjeuner se passe bien. Je mange très peu car j’ai toujours un peu la nausée. Je tremble toujours et je redoute même de prendre un verre d’eau. J’explique que je suis un peu « barbouillé ». Ca passe. Puis je rentre. Je ne suis pas bien. Je suis tenté d’aller acheter une bouteille de whisky. Mais je suis encore trop mal et je me dis qu’en plus si j’arrivais à ne pas boire du tout 2 jours de suite, même pas une bière, ce serait un record depuis au moins 20 ans. Je regarde 2 films. J’ai toujours mal à la tête et toujours des nausées. Je vais me coucher tôt. Deuxième jour sans alcool. Jour 3 - Lundi Je suis en congés pour la semaine. J’ai encore affreusement mal dormi. Même réveil que d’habitude. Je tremble un peu moins. J’ai un peu moins mal à la tête. Encore des nausées. Je commence à m’inquiéter pour les nausées. C’est peut-être autre chose que l’alcool. Je prends RV chez le médecin pour le lendemain. Je vais marcher un peu dehors. Puis je vais acheter des jus de légumes dont je me gave toute la journée en regardant des documentaires. La journée passe. Troisième jour sans alcool. Là c’est vraiment un record absolu. Jour 4 – Mardi. Réveil beaucoup mieux. Pas de vertiges. Pas de toilettes en catastrophe. Presque pas de nausées. Je raconte tout au médecin. Tout ce qui se passe avec l’alcool depuis des années et en particulier les 6 derniers mois. Il m’ausculte. Prends mas tension. M’explique que si je suis au quatrième jour sans alcool j’ai déjà passé le pic du manque. Ma tension est correcte. Il m’ausculte, palpe mon foie, me fait faire un test d’équilibre, regarde le tremblement de mes mains. Il me prescrit des médicaments pour calmer le manque, et un anxiolytique. En sortant je vais acheter les médicaments puis me réapprovisionner en jus de légumes. J’en suis au jour 6 sans alcool. Là je me sens normal. Pas particulièrement bien. Juste normal. Aucun vertige. Aucunes nausées. Pas de toilettes en urgence. L’alcool me manque le soir. Mais ce n’est pas un manque insurmontable. Je ne veux plus me retrouver dans l’état de Samedi. Ou dans l’état de chacun de mes matins depuis des années. Je prends mes médicaments. Mes jus de légumes. Ca tient. Depuis Mardi j’ai pris la décision de tout faire pour continuer à ne plus boire du tout. J’ai convenu avec le médecin de le revoir en Juillet avec les résultats de la prise de sang qu’il m’a prescrite (notamment Gamma GT). Je lui ai dit que les deux premiers jours avaient été vraiment horribles. Il m’a dit qu’ils l’auraient été beaucoup moins si j’étais allé le voir tout de suite. 6 jours sans alcool, sans la moindre goutte, même pas une bière, ça ne m’était pas arrivé depuis 30 ans (j’en ai 50), depuis mon service militaire en fait. Depuis Lundi (jour 3) je me sens chaque jour un peu mieux. Je continue ! "
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Break (25 ans) - Nationalité Suisse - 09 septembre 2014 - Partager sur: Facebook - Twitter
"Bonjour ! Je laisse mon témoignage ici, car lorsque je buvais beaucoup j'étais passé plusieurs fois par ce site pour lire des témoignages. Tout a commencé à l'age de 16 ans, depuis le début de l'école, je ne supportais pas d'aller en cours. Les profs disaient que j'étais juste une peine perdue et que je devrais tout arreter et aller travailler. Mes parents eux disaient le contraire et ne comprenaient pas mon mal être d'aller à l'école. Ducoup j'ai commencé à ne plus aller en cours (pas pour gaté avec des amis), mais simplement marcher marcher marcher dans la ville sans but précis. A la maison c'était l'enfer, donc l'anxiété ne fesait que de monter. Je me suis fais virer de plusieurs établissements, personne ne croyait plus en moi. Et en parallèle, matin join + vodka orange puis ca évoluait très vite. Ce que j'arrive pas à comprendre c'est comment ces soit disant grands adultes responsables, voyait un gamin de 16ans (avec une tete d'un gamin de 13ans) à 8h du mat à la gare avec un flash de vodka et ne réagissaient pas. J'écoutais plus personne et ne fesait plus confiance à personne. La vie continuait son cours, les quantités d'alcool augmantaient tout au long, je buvais toujours seul, n'allait pas en cours toujours seul et me posait beaucoup de question. A un certain moment c'était mort, j'avais plus aucune ambition, mon adolescence je l'ai bu tout simplement, aucun moyen de m'identifier aux gens de mon age et d'imaginer mon avenir. Plusieurs pensés noirs, plusieurs fois au bord du suicide car je n'avais plus rien en moi, j'étais vide. Pendant que d'autre avancait dans leur vie, moi je buvais pour tuer l'anxiété et la réalité tout simplement. A 19ans j'ai rencontré une fille miraculeusement, elle m'a donné une chance que je n'ai pas pu saisir complétement. En étant avec elle j'ai réussi a voir le monde un peu autrement et j'ai réussi à préparer mon diplome de maturité fédérale en indépendant seul et le passer en 1 an approximativement. Ca m'a redonné un peu de confiance, mais l'alcool efface tout très rapidement. Donc elle me quitte, je replonge pas moyen de stopper, j'atteinds un seuil de 1,5l de whisky par jour (1*0.75 matin-aprem 1*0.75 le soir) et je me reendors mort et me réveille mort. Ca a duré jusqu'à mes 24ans, un ancien alcoolique m'a donné 3 conseils tout bete : 1) De toutes façons, tant que t'es pas prêt, t’arrêteras pas. Ca sera à toi de dire je suis pret et d'arreter 2) Si t'as pas de raison de vivre, donnes en moi une pour mourrir 3) Puis tu souffres deja, pourquoi ne pas souffrir un peu plus avec un espoire que ca aille mieux plutard. Car de toutes manières tant que t’arrêtes pas, ca n'ira jamais mieux que maintenant. Donc, voila le fameux déclic, pas besoin de spécialistes qui te refile de la drogue. Je pense que le souhait au fond de notre coeure c'est juste d'avoir les pieds sur terre et arreter de planer. Car à un certain moment ca devient tout simplement invivable suffit de se regarder dans un mirroire pour voir a quel point on va bien. J'ai arrêté l'alcool et ca va mieux... Le bout du tunnel est proche. Mais je vous cacherais pas que c'est difficile de retourner dans le monde normal alors qu'on a pas eu le temps de se "former" dans ce monde. C'est la plus grande difficulté lorsqu'on commence tot. On a pas de personnalité, on a kedal, en société c'est la catastrophe a force de se faire rejeter depuis bien avant qu'on commence à boire. Je me suis fixer un objectif assez fou, mais je crois qu'après avoir bu le 1/7eme de la vie, j'ai plus rien a perdre. Dans une semaine je commence une école polytechnique (je ne sais pas dutout comment je vais faire pour m'intégrer). Mon cv c'est un gouffre, mon casier judiciaire lui est bien remplis. Et pour finir sur une note positive, meme si j'ai pas de personnalité, je sais pas vraiment bien interagir avec les autres personnes qui n'ont pas vécu ca. On a une force lorsqu'on sort de cet enfer, c'est qu'on a aucun point d'interet, aucun hobby, aucune passion. Donc, peu importe ce qu'on entreprend, on est sur de le faire à 100% car c'est tout ce qu'on a et a ce qu'on s'agrippe une fois sortis. Donc, maintenant c'est à mon tour d'avancer dans la vie, pendant que d'autres gâcheront leur temps sans s'en apercevoir. Je vous souhaite pas bonne chance, car je crois que la chance ne nous connait pas. Je vais juste vous promettre que peu importe le nombre de problèmes à coté que vous avez, mais si vous arrêtez la drogue ça ira beaucoup mieux. "
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