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Un proche boit trop:
"J'aime un homme qui va boire épisodiquement, mais beaucoup à chaque fois, et cela peut durer sur 2 jours consécutivement. Je ne sais comment être avec lui lors de cette descente en enfer. J'essaye divers comportements lorsqu'il est sous la "houle de l'alcool": La gentillesse, en essayant avec des paroles douces et rassurantes de lui faire entendre raison et d'arrêter de boire mais il ne semble pas être dans une compréhension claire et son visage grimaçant (et terrifiant) me laisse entrevoir son indifférence dans de tels moments. Je le prends dans mes bras, il ne me rejette pas mais il reste inerte. J'ai essayé la compréhension, lui dire que je le comprenais, que les événements de sa vie peuvent amener à avoir envie de boire, mais que la solution n'était pas au fond de la bouteille. Qu'il avait un incroyable potentiel, qu'il était intelligent , sensible. Qu'il avait la chance d'avoir une famille aimante qui l'adorait et qu'il pouvait compter sur eux comme sur moi... J'ai feint l'indifférence, en faisant semblant de continuer "my life" à côté, mais ses paroles inaudibles ou méchantes et ses gestes confus me blessaient moralement, psychologiquement. J'ai été aussi quelque fois très en colère, où mes paroles pouvaient dépasser ma raison pour le blesser mais je trouvais ça irresponsable et hideux de ma part et la culpabilité m'envahissait. J'ai aussi giflé cet homme que j'aime parce qu'il me mettait à bout... Au milieu de la nuit, le manque de sommeil qu'il m'infligeait, les nerfs à fleur de peau. La musique montée de son volume sonore légitime , je craquais et hystérique je pouvais lui hurler qu'il ne pensait qu'à sa g... qu'il ne me respectait pas, Je voulais qu'il fasse ses valises, qu'il parte. J'ai aussi erré de longues heures dans la nuit, à toutes saisons souhaitant arriver à la maison uniquement lorsqu'il serait endormi de son trop plein d'alcool, allongé sur le sol ou dans le lit mais commençant son dégrisement. J'ai même pensé que j'allais en finir définitivement personnellement. (Heureusement la pensée après avoir tergiversé raisonne de bon sens) Puis le lendemain, en fin de journée, revenue de ma journée de travail, je le retrouvais "endolori" de l'alcool consommé durant ses derniers 24h, ne se souvenant pas de ce qu'il c'était passé, dit, acté ! mais plutôt honteux, se sentant misérable d'avoir bu autant. Je continue de l'aimer, il est toujours à mes côtés. Seulement, quelque fois j'ai une panique sournoise qui s'installe dans mon ventre quand je sens les prémices de la beuverie arriver. Je ne sais pas comment agir, je déplore mon manque d'initiative pour qu'il arrête totalement. Je me suis déjà déplacée dans une réunion des alcooliques anonymes sur Paris. J'ai parlé de mon couple, de la situation mais leur réponse fût démotivante pour moi: "il fallait que je le quitte". Ce qui n'est pas mon souhait. Je voudrai mettre l'accent sur toutes ces personnes qui vivent de près l'alcoolisme de leur conjoint, de leur père ou mère, d'une relation familiale ou amicale. (moi y compris) je souhaite honorer nos forces, nos patiences, nos amours, nos dévouements ... mais aussi vous faire entendre: "Tu crois pas que c'est abusé ... là !" Et de savoir nous donner une limite. Notre vie nous est octroyée et nous appartient. "
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