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Questionnaire d'évaluation du site Stop-alcool.ch
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Hommes:
"Bonjour, j'ai commencé l'alcool comme tout le monde, de manière modérée aux alentour de mes 17 ans, à l'époque c'était seulement pour les occasion et ça à durée comme ça jusqu'en 2017, ayant marre de chercher du travail dans le civil sans succès, je décide de m'engager dans l'armée française, je m’entraîne dur pour y arrivé, je me renseigne et je fais beaucoup de sport (8/9h semaine) au bout de 3 mois je me sens prêt et prend rendez-vous dans un cirfa pour poser ma candidature, 3 semaines après je me présente au DEA pour 2 jours d'évaluation, dès lors je commence à stresser, à psychoter au point d’être à la limite de la crise d'angoisse et de ne presque pas dormir, puis finalement les 2 jours ce terminent et les concernés m'informe que je serai contacté prochainement pour une réponse favorable ou non. En attente de la réponse je me remet à psychoter, à douter, à angoisser et je commence donc à piquer en cachette des doses modérées (10cl) de temps en temps dans la bouteille de whisky de mon père (que je remplace par de l'eau pour ne pas qu'il remarque), c'est dégueulasse mais ça marche, ça me calme les nerf. Viens le jour de la réponse... FAVORABLE ! pris comme Sous-officier un grand moment d'euphorie et de bonheur, on m'annonce que je pars mi-octobre à l'autre bout de la France pour faire mes classes. Tout ce passe bien, je ne bois plus d'alcool jusqu'aux quelques jours précédent mon départ ou je commence à angoisser soudainement par peur de l'éloignement et de l'inconnu. L' angoisse et pas qu'un peu, des crises d'angoisses et malgré le réconfort et les encouragements de ma copine rien n'y fait et la veille du départ pour me détendre et arrivé à être serein je pique en cachette un reste de tequila dans l'appartement de ma copine après qu'elle ce soit couché, la bouteille étant à moitié pleine je prend un verre puis 2 puis 3 puis je perd le contrôle, je termine le reste et fini ivre. Je me réveille le matin avec la gueule de bois, un sentiment de culpabilité, de honte et de panique car c'est le jour J, je dois prendre mon train et je suis triste, déprimé et pas en état à tel point que je fond en larme dans les bras de ma copine sur le quai de la gare (ça ne m'arrive jamais) pour finalement entré dans le train et passé les 8h de trajet à décuver dans un état mêlant angoisse et panique. Viens l'arrivée au terminus j'ai décuvé, je me sens un peu mieux puis je croise un mec rencontré au DEA quelques mois plus tôt, je me sent alors moins seul, je discute avec lui et le stress se mêle d'excitation jusqu'à disparaître complètement. Il s'en suit 4 mois de formation intensive, éprouvante mais très enrichissante sur le plan culturel, social et disciplinaire (je pense encore aujourd'hui que c'était les 4 meilleurs mois de ma vie) 4 mois durant lesquels je n'ai pas consommé une goutte d'alcool. Puis viens la fin des classes... remises des certificat etc... et j'apprend que le stage de spécialité ne commence que dans 4 mois, me voilà placé en attente de spé à passé mes journées à glandé et faire 1 ou 2 missions de temps en temps, une période d'ennui qu'y m’amène un soir à me procurer une flasque de vodka (20cl) que je descend tranquillement en regardant une série sur le téléphone (car même l'ennuie parait plus sympa quand on bois) et en étant bloqué sur caserne difficile de ne pas s'emmerder les soirs, puis c'est devenu mon petit rituel du Samedi soir, puis du Mercredi soir aussi (Quartier libre) et j'en suis vite venu à augmenter les doses suite à la rupture avec ma copine passant à 50 cl le weekend. Le stage arrive, je change de caserne pour arrivé en plein centre de la france, le stage commence, je vois tout de suite que la formation est difficile avec beaucoup de choses à assimilées en peu de temps et donc le stress reviens petit à petit à causes de la pression du travail, je ne boit plus que le week-end mais la dose augmente à 70cl ça deviens le graal, la libération de la semaine. La formation se termine me voilà affecté en unité opérationnel logé en chambre de 1, c'est là que ça a encore plus dérapé, seul dans la chambre... plus besoin de me cacher, c'était no limit, j'ai augmenté les les doses à 2 bouteilles par semaines et encore je me retenais pour être en état le lendemain. Car récemment j'ai pris 3 semaines de congés, je reprend le travail Lundi et j'ai consommé une quantité affolante d'alcool, rien que dans le tiroir de mon bureau je constate 5 bouteilles vides, sans compter les apéros et les autres bouteilles que j'ai bu en soirées, l'alcool m'a rendu dépendant et me pourri la vie, je suis passé de 75kg il y a 1 an et demi au Début des classes (belle allure, sportif, taillé,vif et fier) à 87kg (Gras, presque plus de pratique sportive, mou et presque plus de confiance en moi) de plus ma consommation excessive entraîne des complications sur ma santé (Palpitation, augmentation de la pression artérielle, sueur, nausées, migraines etc...) mais aussi dans ma vie sociale (Détachement, perte de contact avec mes vieux amis, je n'en fréquente plus que 3 ou 4 à l'heure qu'il est, je me renferme sur moi même, j'évite de sortir car j'ai honte de moi) et tout ça entraîne en final des conséquences sur ma santé mentale (phase de dépression, plus de motivation pour rien etc...). Seul l'alcool me permet de ne plus penser à ma vie de merde alors qu'elle en est la principal source... ironique! Je suis pris dans un cercle vicieux et il faut que j'en sorte rapidement avant qu'il me bouffe complètement. Je n'ai rien consommé depuis 24H et je me suis renseigné pour me sevrer. Avoir lus tout ses témoignages m'as donné beaucoup de motivation (ça m'avait manqué), je suis prêt à arrêter je suis gonflé à bloque et je pense que cette fois est la bonne. Courage à vous si vous êtes dans la même situation que moi."
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